Ladirection de mĂ©moire constitue l’une des caractĂ©ristiques de la structure formative du deuxiĂšme cycle universitaire (Master) qui font diffĂ©rer celle-ci de la structure formative du premier cycle (Licence). Elle reprĂ©sente pour les Ă©tudiants une nouvelle relation pĂ©dagogique duale qui se distingue de la relation pĂ©dagogique groupale qu’ils ont pu journal article Tutoiement et Vouvoiement Chez les LycĂ©ens Français The French Review Vol. 46, No. 4 Mar., 1973, pp. 773-782 10 pages Published By American Association of Teachers of French Read and download Log in through your school or library Read Online Free relies on page scans, which are not currently available to screen readers. To access this article, please contact JSTOR User Support. We'll provide a PDF copy for your screen reader. With a personal account, you can read up to 100 articles each month for free. Get Started Already have an account? Log in Monthly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 10 article PDFs to save and keep $ Yearly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 120 article PDFs to save and keep $199/year Purchase a PDF Purchase this article for $ USD. How does it work? Select the purchase option. Check out using a credit card or bank account with PayPal. Read your article online and download the PDF from your email or your account. Preview Preview Journal Information The French Review is the official journal of the American Association of Teachers of French and has the largest circulation of any scholarly journal of French studies in the world. The Review publishes articles and reviews on French and francophone literature, cinema, society and culture, linguistics, technology, and pedagogy six times a year. Every issue includes a column by Colette Dio entitled "La Vie des mots," an exploration of new developments in the French language. Jean DeCock reviews the Cannes Film Festival yearly, and Michael Bishop, William Cloonan, Martine Antle, and James P. McNab review the year's work in poetry, the novel, theater, and society. Manuscript and editorial communications for the French Review should be addressed to the Editor Christopher P. Pinet Dept. of Modern Lang. &Lit.; Montana State University Bozeman, MT 59715. Books for the review should be addressed to the appropriate Review Editor. Publisher Information The American Association of Teachers of French AATF was founded in 1927 and is the largest national association of French teachers in the world with nearly 10,000 members. As a professional association we seek to address the concerns of our members which include Promoting the study of languages in general and French in particular. Facilitating the implementation of national and state standards in the classroom. Improving the training of French teachers by encouraging minimum levels of language and cultural proficiency, and exposure to the French-speaking world through study abroad opportunities. Creating opportunities and finding resources for practicing teachers to update their skills and improve their teaching. Encouraging the use of new technologies in the teaching of French and actively developing materials to support this use.

surLa fin du tutoiement dans les le tu Ă©tant rĂ©servĂ© Ă  une marque de relation rĂ©servĂ©e Ă  Dieu –, il en dĂ©coule que la considĂ©ration accordĂ©e Ă  autrui est la mĂȘme pour tous les

Chez les Anglo-Saxons, pas d’hĂ©sitation, tout le monde se dit “you”. En France, on balance entre le “vous” et le “tu” selon des codes non-dits mais trĂšs prĂ©cis
 A un militant de base qui lui demandait Je peux te tutoyer ? », François Mitterrand aurait rĂ©pondu Si vous voulez ! », raconte la journaliste Claude Aubry dans Dites-moi tu ! Horay, 1999. Aucun risque de subir un tel affront pour un Anglo-Saxon de l’autre cĂŽtĂ© du Channel et Outre-Atlantique, pas d’ambiguĂŻtĂ© ni d’alternative, il n’existe qu’un seul pronom, you ». En Afrique du Nord, en revanche, le tutoiement est de rigueur, le BerbĂšre n’a pas de mot pour dire vous ». Chez nous, oĂč les deux s’utilisent, il s’agit d’apprendre les codes qui les rĂ©gissent, la difficultĂ© Ă©tant que l’essentiel relĂšve de lois non Ă©crites et que l’enjeu est d’importance un tu » inappropriĂ© peut passer pour un manque de respect et installer immĂ©diatement celui qui le profĂšre dans la peau d’un grossier personnage, mal Ă©duquĂ©. En fait, de tu » Ă  vous », c’est tout un univers relationnel qui se dessine de l’égalitĂ© Ă  la domination, de l’intimitĂ© Ă  la trivialitĂ©, de la provocation Ă  la soumission, de la fraternitĂ© Ă  l’exclusion
 Autant de raisons de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d’ĂȘtre Ă  tu et Ă  toi ». Le “tu” Ă©galitaire Dessine-moi un mouton. » L’enfant, puisqu’on sadresse Ă  lui ainsi, imagine l’univers uniquement constituĂ© de tu ». N’ayant pas encore accĂšs aux diffĂ©rences de race, de classe ou de gĂ©nĂ©ration, tous les humains sont pour lui ses semblables, sans distinction. Toi, tu es moche », lance-t-il Ă  la vieille dame qui vient de lui dire qu’il Ă©tait vraiment mignon. Et le SDF ou le chef d’entreprise sont logĂ©s Ă  la mĂȘme enseigne. Tant qu’il n’est pas initiĂ© aux codes langagiers, qu’il n’a pas intĂ©grĂ© les rĂšgles de la biensĂ©ance qui permettent aux adultes de se repĂ©rer socialement, l’enfant instaure une position d’égalitĂ© entre lui-mĂȘme et tous ceux qui l’entourent », explique un instituteur. En gĂ©nĂ©ral vers 6-7 ans, il apprend Ă  vouvoyer les grandes personnes. En tout cas, quand il s’agit d’inconnus, car il tend Ă  conserver le tutoiement pour s’adresser Ă  ses proches. Dans les grandes familles bourgeoises ou aristocratiques, en revanche, le vouvoiement est presque toujours obligatoire. On se dit vous » entre parents et enfants, entre conjoints. Petit, mon pĂšre, entourĂ© de domestiques, ne voyait ses parents que tous les 36 du mois, se souvient Arnaud. S’il a maintenu le traditionnel vouvoiement, il Ă©tait en mĂȘme temps trĂšs proche de moi, et ce “vous” crĂ©ateur de distance ne m’empĂȘchait pas de le “vanner”. Ce n’est que devant mes amis que ce vouvoiement me gĂȘnait marquant trop clairement notre diffĂ©rence de milieu, j’en avais honte et j’évitais de m’adresser directement Ă  mon pĂšre. » Devenu pĂšre et faisant fi de sa particule, il a pris le parti de tutoyer sa fille. Sur le plan psychologique, tutoyer revient Ă  s’identifier Ă  l’autre, le pronom tu » crĂ©ant une communautĂ© affective ou d’intĂ©rĂȘt, qu’elle soit Ă©phĂ©mĂšre ou durable. C’est pour cela que deux personnes, lorsqu’elles se rencontrent dans une salle de sport ou un hĂŽtel du bord de mer, n’hĂ©siteront pas trop Ă  se tutoyer. On partage la mĂȘme passion, on a choisi le mĂȘme lieu de vacances, et ces affinitĂ©s rendent le tutoiement admissible. Alors que si les mĂȘmes personnes se croisent, anonymes, au coin d’une rue, elles vont tout naturellement se vouvoyer. La communautĂ© produite par le tu » explique pourquoi il est omniprĂ©sent dans les partis politiques, les syndicats ou les loges maçonniques. A toi de prendre la parole camarade ! » Au Parti, le tutoiement est de rigueur explique une militante communiste. Par Ă©galitĂ©, fraternitĂ©, et justement par opposition aux classes dominantes et bourgeoises. » Mais attention, ces tu »-lĂ  sont plus complexes qu’il n’y paraĂźt et se modulent en fonction des milieux et des castes, produisant des degrĂ©s de fraternitĂ© trĂšs variables. Chez les francs-maçons, par exemple, on se tutoie, en se tenant les coudes, dans la discrĂ©tion, car on partage un mĂȘme secret rĂ©vĂ©lĂ© lors de l’initiation du maçon dĂ©butant. Dans le show-biz, la publicitĂ© ou la presse, c’est un signe de reconnaissance Ecoute, coco, on est entre nous. » Le “tu” d’autoritĂ© Tu mouches ton nez et tu dis bonjour Ă  la dame. » C’est par ces petites phrases que l’adulte initie l’enfant aux codes destinĂ©s Ă  le transformer en ĂȘtre civilisĂ©. Et comme tous les petits, Quentin, 6 ans, les dĂ©teste ArrĂȘte de me donner des ordres », rĂ©torque-t-il Ă  sa mĂšre. Ce n’est cependant que le dĂ©but d’un long apprentissage Ton cahier est un torchon », lui lancera l’instituteur ; Tu as encore oubliĂ© le pain ! » lui reprochera plus tard son conjoint. Certains tu » ont pour seule fonction de nous apprendre Ă  courber l’échine, et de nous rappeler qu’entre nos dĂ©sirs et ceux des autres se tient souvent un large fossĂ© ! Renoncer au libre exercice de ses pulsions et impulsions, les refouler dans les profondeurs de l’inconscient, est le BA de la vie en sociĂ©tĂ©, nous apprend la psychanalyse. Attention pourtant Ă  ces tu » si impĂ©ratifs. Ils sont porteurs de menace, de dĂ©valorisation, d’étiquetage, analyse le psychosociologue Jacques SalomĂ©, qui conseille d’en moduler l’usage. Toute relation, pour ĂȘtre vivante et le rester, suppose une alternance de positions d’influence acceptĂ©e et acceptable par les protagonistes. » Le “tu” amoureux Le cĂ©lĂšbre T’as de beaux yeux, tu sais » pulvĂ©rise la distance entre amoureux. La mĂȘme phrase vouvoyĂ©e ou vousoyĂ© – les deux verbes ont longtemps Ă©tĂ© en concurrence – n’aurait certes pas le mĂȘme effet. Les AmĂ©ricains, contraints de vivre dans l’univers du vous », tentent de dĂ©passer cet obstacle en Ă©maillant leurs propos amoureux de Honey », Darling », Dear », etc. Horripilant, pour nos oreilles françaises habituĂ©es Ă  dĂ©tecter la progression de l’intimitĂ© entre deux ĂȘtres par le merveilleux passage du vous » au tu ». A ces avalanches de mon miel », mon sucre » et autres douceurs, nous prĂ©fĂ©rons tellement ces dĂ©licieux trĂ©buchements verbaux qui nous font demander soudain Veux-tu un peu d’eau », Ă  celui que nous vouvoyions encore quelques minutes auparavant. Ce tutoiement inopinĂ© rĂ©vĂšle alors notre dĂ©sir de rapprochement. Impossible alors de revenir en arriĂšre. Au stade oĂč l’on peut dire J’ai envie de toi », les choses sont dĂ©jĂ  trĂšs avancĂ©es, et Ă  peu prĂšs irrĂ©versibles
 Encore faut-il pouvoir parler dans ces premiers instants », note GĂ©rard Zwang dans La Fonction Ă©rotique Laffont, 1978. Mais il y a aussi le vous-Ă©rotique » auquel tiennent certains couples J’ai envie de vous » signifie alors comme la premiĂšre fois ». Coquetterie de langage, il anoblit les propos les plus Ă©grillards Faites de moi votre esclave ! » Ce vouvoiement Ă©rotico-ludique a le pouvoir magique de nourrir la flamme du dĂ©sir. Il la protĂšge de l’usure, entraĂźnant les partenaires de la proximitĂ© Ă  la mise Ă  distance feinte, tout en convoquant tour Ă  tour l’élĂ©gance, l’humour, la tendresse ou l’ironie, courroucĂ©e. Vous ĂȘtes mon lion superbe et parfois gĂ©nĂ©reux », se moque ainsi Aline Ă  l’adresse de son Ă©conome mari. Mais quand la rupture est inĂ©vitable, Patricia Kass, chante “Je te dis vous”. Le “tu” agressif Rien d’innocent dans le Nique ta mĂšre », rĂ©ponse au raciste T’es pas d’ici toi ? » ou au trĂšs policier Tes papiers ! ». Quand le vernis des apparences craque surgit le tu-insulte » que les automobilistes utilisent comme une seconde langue Va donc, eh, gros con ! » AllĂšgre, tu nous gonfles, arrĂȘte ton baratin », clamaient les slogans quand il Ă©tait ministre de l’Education nationale. Avec des tu » adressĂ©s Ă  ceux qu’ordinairement, par dĂ©fĂ©rence, on vouvoie, les foules mĂ©contentes se dĂ©foulent. Inversement, le jour oĂč vos collĂšgues rĂ©pondent par un vous » Ă  votre tu » convivial, l’heure de la retraite sonne. DĂ©sormais, confie Claude Aubry, qui rentre dans cette tranche d’ñge, si on me tutoie d’office, c’est qu’on est myope, perclus de bonnes intentions, Ă©tourdi ou qu’on veut tellement me faire plaisir que ça mĂ©rite une mĂ©daille. » Les “tu” piĂ©gĂ©s Au restaurant, j’ai saluĂ© d’un “Comment vas-tu ?” un acteur de sĂ©rie tĂ©lĂ©, dont le visage m’était si familier que je l’ai pris pour un proche », raconte JĂ©rĂŽme. Deux jours plus tard, un inconnu l’aborde dans le mĂ©tro d’un Quel plaisir de te revoir ! » DĂ©semparĂ©, il fouille et maudit sa mĂ©moire qui ne lui indique nulle trace de son interlocuteur. Quand celui-ci finit par lui demander un peu d’argent, Je me suis empressĂ© de lui donner. » Par deux fois, JĂ©rĂŽme s’est fait piĂ©ger. Chez Thompson CSF, une nouvelle note de service vient d’encourager les tenues vestimentaires dĂ©contractĂ©es et le tutoiement »  le vendredi ! Tout le monde s’est demandĂ© si c’était une blague », a racontĂ© un employĂ© Ă  un journaliste de LibĂ©ration 4/9/2000. En tout cas, il s’agit d’un excellent exemple du tu » dĂ©magogique, car cette invite a, en vĂ©ritĂ©, valeur d’impĂ©ratif. Ce diktat place les Ă©quipes dans une position fausse
 C’est souvent une “culture du semblant” issue de la hiĂ©rarchie, que l’on encourage sous prĂ©texte de “culture d’entreprise” », souligne la psychanalyste Marie-Louise Pierson. Quel joli tour de passe-passe en effet la direction feint d’offrir l’intimitĂ© du tu » pour mieux asseoir son pouvoir ! Mais le tu » peut se montrer encore plus piĂ©geant. Dans le cadre des disputes conjugales notamment ! OĂč il masque parfois un je » qui n’a pas le courage de se montrer, affirme SalomĂ©. Dans ce contexte, la critique Ta robe rouge ne te va pas » formulĂ©e par le conjoint doit ĂȘtre compris comme un aveu Je n’aime pas ta robe rouge. » Ce tu »-lĂ  est une prise de pouvoir sur l’autre. Se sentant prisonniĂšre d’un jugement sans appel, la femme va rĂ©agir par la violence. Pour Ă©viter le conflit, il serait plus judicieux de formuler un Je trouve que cette robe rouge ne te va pas », qui respecte la libertĂ© de l’autre et lui laisse une porte de sortie honorable Moi, c’est ta cravate qui me fait penser Ă  un perchoir pour cacatoĂšs. » Une nuance de taille, qui consiste Ă  parler de soi » au lieu de parler sur l’autre ». Et qui permet d’éviter les conversations klaxon » Tu
 Tu
 » Pourquoi c’est difficile J’ai du mal Ă  tutoyer les gens, et je dĂ©teste que le tutoiement me soit imposĂ©, se plaint la timide Amandine. Il y a des “tu” dominateurs qui sous-entendent “Ma petite, tu as encore Ă  prendre de la graine” ; des “tu” complices, alors que je ne suis pas du tout sur la mĂȘme longueur d’onde ; des “tu” qui laissent planer un doute sur la nature de mes relations. Il en est aussi de trĂšs gentils, amicaux, mais moi, il me faut du temps. MoralitĂ© je passe pour une pimbĂȘche. » Les rĂ©ticences face au tutoiement signalent une apprĂ©hension devant l’intimitĂ©. C’est le cas des timides, des phobiques du contact, qui craignent Ă  la fois les intrusions extĂ©rieures et de paraĂźtre intrusifs. Entre proches, entre amis, doit-on forcĂ©ment se tutoyer ? Chacun est maĂźtre de son espace verbal, rappelle Marie Louise Pierson, auteur de L’Intelligence relationnelle Editions d’organisation, 1999. Aussi, soyez sensibles aux repĂšres, frontiĂšres, limites que placent vos interlocuteurs et respectez-les
 C’est leur libertĂ© fondamentale, celle de moduler leurs distances en fonction de leur ressenti. » Ma maison est mitoyenne de celle d’un couple, devenu ami, explique Christine. Nous nous apprĂ©cions beaucoup, nous dĂźnons et sortons ensemble. Pourtant, nous ne sommes jamais passĂ©s au tutoiement. Nous avons dĂ©cidĂ© de garder cette distance pour prĂ©server notre intimitĂ©. Nous sommes voisins, il ne faut pas l’oublier. » Comment parler Ă  Dieu Dieu s’adresse aux hommes en les tutoyant Tu ne tueras point, tu ne commettras pas l’adultĂšre, tu quitteras ton pĂšre et ta mĂšre. » Mais ce tutoiement-lĂ  n’admet pas la rĂ©plique. Les dĂ©sobĂ©issances se vĂ©rifient peut-ĂȘtre quotidiennement, mais pas question de rĂ©pondre au Seigneur Tais-toi et laisse-moi tranquille ! » Depuis le concile Vatican II 1962-1965, les fidĂšles ont l’autorisation de tutoyer l’Eternel dans leurs priĂšres Donne-nous chaque jour notre pain quotidien. » Lorsqu’il convoque ce concile, le pape Jean XXIII est mĂ» par la volontĂ© de moderniser l’Eglise et d’unifier la communautĂ© chrĂ©tienne. Dans ce contexte, ce tutoiement inĂ©dit place chaque chrĂ©tien Ă  Ă©galitĂ© devant Dieu. Paul VI, successeur de Jean XXIII, a, de plus, le souci de personnaliser la relation de la crĂ©ature – nous – Ă  son CrĂ©ateur. C’est dire que, ce passage du vous » au tu », s’il ne nous apprend rien sur la nature divine, en dit long sur le dĂ©sir de l’Eglise de ne pas paraĂźtre trop anachronique.
Andromaque IV,5) mais, le tutoiement comme signe de supĂ©rioritĂ© sociale tend Ă  disparaĂźtre. En revanche, le tutoiement l’emporte dans les affrontements verbaux (insultes, agressions verbales), quand le vouvoiement serait normal. »1 AprĂšs un rappel linguistique et historique (A), nous ferons une incursion dans la philosophie
Un jeudi aprĂšs-midi en unitĂ© de soins de longue durĂ©e. Le psychologue est venu prendre des nouvelles de Madame Solange S., rĂ©sidente alitĂ©e qui prĂ©sente des troubles dĂ©mentiels, mais qui a conservĂ© certaines capacitĂ©s de jugement critique. Une aide soignante passe la tĂȘte par la porte, et annonce on va bientĂŽt venir te changer, Soso». Madame S. dit alors au psychologue je n’aime pas qu’on m’appelle Soso ça n’est pas respectueux». Les abus de familiaritĂ© du personnel soignant envers les rĂ©sidents sont essentiellement rencontrĂ©s en pĂ©diatrie et en gĂ©riatrie. Si la familiaritĂ© est en gĂ©nĂ©ral adaptĂ©e dans le premier cas, elle est trĂšs souvent abusive dans le second, et s’apparente Ă  une forme de maltraitance. Elle ne doit donc pas nous laisser indiffĂ©rents. Nous allons essayer ici de dĂ©crire les formes de cette familiaritĂ©, d’en identifier les causes, d’en repĂ©rer les dangers, et de proposer des moyens pour la limiter. Mais avant cela, il paraĂźt indispensable de prĂ©ciser ceci il s’agit ici de stigmatiser un certain nombre de comportements abusifs, mais certainement pas le personnel gĂ©rontologique Ă  qui il arrive de les produire. On verra qu’en gĂ©nĂ©ral ces comportements ne sont pas imputables aux seuls individus, mais Ă©galement et principalement aux cultures dans lesquelles ils Ă©voluent, ainsi qu’à leurs conditions de travail. Que celui qui, travaillant auprĂšs des personnes ĂągĂ©es, et voulant rester chaleureux, ne s’est jamais, sans s’en rendre compte, comportĂ© trop familiĂšrement avec l’une d’entre elles, leur jette la premiĂšre pierre
 LES PRINCIPALES FORMES DE LA FAMILIARITÉ Le tutoiement est sans doute la marque de familiaritĂ© la plus rĂ©pandue. On notera qu’il y a plusieurs formes de tutoiement, selon qu’il est censĂ© exprimer la proximitĂ© affection, camaraderie, intimitĂ©, etc.; ou la distance supĂ©rioritĂ©, condescendance, mĂ©pris
 L’usage du prĂ©nom, voire mĂȘme d’un diminutif est en gĂ©nĂ©ral indissociable du tutoiement. Parfois ce sont de petits noms » qui sont employĂ©s ma jolie, ma petite puce, mon lapin, ma chĂ©rie
 », sans parler des mĂ©mĂ©, papi
 ». Le ton utilisĂ© Ă  l’égard des rĂ©sidents ĂągĂ©s est frĂ©quemment celui qu’on emploierait plutĂŽt Ă  l’égard de proches qu’à l’égard de rĂ©sidents d’une trentaine d’annĂ©es par exemple, manifestant tantĂŽt la sĂ©duction, la sĂ©cheresse, l’énervement, l’autorité  Globalement, on pourrait dire que ce ton participe d’une certaine infantilisation du rĂ©sident. L’espace de vie intime du rĂ©sident est souvent traitĂ© par le soignant comme s’il en Ă©tait usager au mĂȘme titre il ne frappe pas avant d’entrer, il manipule arbitrairement les objets personnels
 Le corps mĂȘme du vieillard est Ă  l’occasion le lieu de manifestations affectives hors de propos tapes affectueuses, caresses dans les cheveux ou sur les joues
 La vie passĂ©e du rĂ©sident peut faire l’objet d’incursions indiscrĂštes. Ainsi j’ai pu entendre une animatrice, a priori titulaire d’un DiplĂŽme Universitaire de GĂ©rontologie lancer Ă  une rĂ©sidente trĂšs digne de plus de quatre-vingt-dix ans vous avez bien dĂ» la lever, la jambe, quand vous Ă©tiez jeune !». Des propos attendris sont tenus devant le rĂ©sident concernĂ© comme s’il s’agissait d’un bambin ou d’un chiot il est trop mignon ! elle est adorable ! quel coquin !» . Les taquineries plus ou moins dĂ©placĂ©es s’apparentent rapidement Ă  des brimades, surtout quand leur initiateur veut se faire valoir auprĂšs de l’assistance prĂ©sente. Le personnel se sent moins engagĂ© dans la rĂ©alisation de ses promesses, ainsi que dans la ponctualitĂ© de ses interventions. Des choix sont faits Ă  la place du rĂ©sident, indĂ©pendamment de ce qu’il peut exprimer, comme si on savait mieux que lui ce dont il a vraiment besoin ou envie. On pourrait sans doute trouver encore bien d’autres formes de familiaritĂ©, plus ou moins dommageables pour les rĂ©sidents. Le principe qui prĂ©side Ă  la plupart de ces comportements, c’est que le personnel a tendance Ă  glisser, au contact de la population ĂągĂ©e et encore plus de la population ĂągĂ©e dĂ©mente, d’un rapport professionnel Ă  un rapport personnel trĂšs fortement teintĂ© d’affectivitĂ© positive ou nĂ©gative. LES CAUSES DE LA FAMILIARITÉ Bien des facteurs peuvent contribuer Ă  l’émergence des comportements mentionnĂ©s ci-dessus souvent actifs simultanĂ©ment, ils ont de plus tendance Ă  se renforcer mutuellement. D’abord, il peut s’agir pour le personnel de rechercher une relation affective avec le rĂ©sident, mĂȘme si les moyens utilisĂ©s s’avĂšrent maladroits, voire contre-productifs. On peut alors se demander ce qui origine cette recherche. Il est vrai que le personnel a ses propres besoins affectifs, et qu’ils sont nettement plus importants pour certains que pour d’autres. Mais dans le domaine prĂ©cis de la gĂ©rontologie, les soignants sont confrontĂ©s Ă  la grande misĂšre physique, Ă©motionnelle, affective, et mentale des rĂ©sidents, misĂšre qui ne peut manquer d’émouvoir ceux qui en sont les tĂ©moins quotidiens, et les incitera Ă  apporter des compensations affectives Ă  ceux qui en sont victimes le rĂ©sident paraĂźtra moins malheureux, et le soignant souffrira donc moins. Egalement, le spectacle de cette misĂšre renvoie le soignant Ă  ses propres vulnĂ©rabilitĂ© et finitude, ainsi qu’à celles de ses proches il aura alors besoin pour lui-mĂȘme de relations affectives avec les rĂ©sidents, mais aussi avec ses collĂšgues afin de lutter contre l’angoisse qui l’étreint. Enfin, le soignant se sent souvent coupable Ă  l’égard du rĂ©sident de ne pas le guĂ©rir, de ne pas satisfaire tous ses besoins, de l’importuner ou de le faire souffrir lors des soins
, et il cherchera alors Ă  se faire pardonner en donnant des gages d’affection. Sur un versant plus sombre, la familiaritĂ© peut ĂȘtre agressive recherche de pouvoir, besoin de rabaisser l’autre ou de l’humilier pour mieux se valoriser soi-mĂȘme, disposition perverse Ă  dĂ©truire l’autre en niant son droit au respect, dĂ©sir de vengeance inconscient Ă  l’égard de figures parentales
 Et, tout simplement, il y a trĂšs souvent au fond de cette agressivitĂ©, le dĂ©sir, ici encore inconscient, de punir celui qui fait souffrir le soignant en lui imposant le spectacle du malheur, en le confrontant Ă  ce qu’il risque de devenir lui-mĂȘme, en le mettant en Ă©chec, et en requĂ©rant des soins pĂ©nibles Ă  administrer. Sans compter l’envie, dĂ©jĂ  plus consciente, de faire payer Ă  certains leurs rĂ©voltes opposition aux soins, coups, morsures, injures, cris incessants, dispersion des excrĂ©ments
 La familiaritĂ© n’est parfois qu’un symptĂŽme du conformisme de certains soignants elle fait partie de la culture de l’équipe qui les intĂšgre, et, soit ils l’adoptent sans rĂ©flexion comme allant de soi puisqu’elle existe; soit ils s’en accommodent pour ne pas risquer d’ĂȘtre exclus du groupe. Il est vrai que certains rĂ©sidents rĂ©clament une certaine familiaritĂ© de la part des soignants, soit qu’elle corresponde effectivement Ă  leur culture personnelle, soit qu’ils aient un intense besoin de rĂ©assurance affective. Mais plusieurs erreurs sont alors facilement commises par le personnel il dĂ©passe pour ces rĂ©sidents le niveau de familiaritĂ© attendu; il le gĂ©nĂ©ralise Ă  des rĂ©sidents qui n’ont pas la mĂȘme demande; il ne rĂ©tablit pas les limites indispensables, que le rĂ©sident ne discerne pas toujours trĂšs bien, entre les relations d’ordre privĂ© et celles d’ordre professionnel. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, certains rĂ©sidents imposent aux soignants une familiaritĂ© plus ou moins agressive tutoiement, indiscrĂ©tions, insultes
, qui va dĂ©grader les barriĂšres morales que le professionnel se doit d’interposer entre le client et lui. Il peut arriver Ă©galement que la familiaritĂ© du personnel soit induite par un transfert sur les rĂ©sidents des relations avec les parents et grands-parents. MalgrĂ© les explications qui prĂ©cĂšdent, une question subsiste pourquoi le personnel gĂ©rontologique se permet-il d’aller au-delĂ  de ce que seraient ses attitudes Ă  l’égard de rĂ©sidents plus jeunes par exemple des cancĂ©reux quarantenaires en stade terminal? En effet, les causes invoquĂ©es ci-dessus ne suffisent pas pour expliquer les dĂ©bordements. Certains freins devraient empĂȘcher ces causes potentielles de donner lieu Ă  des abus rĂ©els. Or ces freins ne semblent pas exister face Ă  la personne ĂągĂ©e. A ce phĂ©nomĂšne on peut proposer au moins cinq explications. D’abord, la vieillesse est fortement dĂ©valuĂ©e dans notre culture occidentale moderne. Le grand Ăąge et la mort sont obscĂšnes, et les qualitĂ©s valorisĂ©es sont celles de la jeunesse. Le vieillard est plus ou moins clairement considĂ©rĂ© comme une sous-personne encombrante qui va payer leurs retraites, qui va s’occuper d’eux, qui va prendre en charge leurs frais de santĂ© ? qui ne mĂ©rite pas les mĂȘmes Ă©gards que les jeunes. Ensuite, dans le milieu gĂ©rontologique, une culture du retour en enfance progressif du vieillard reste implicitement dominante, malgrĂ© le dĂ©menti apportĂ© aux thĂšses scientifiques de la rĂ©trogenĂšse, et bien qu’il soit Ă©vident qu’on ne peut confondre quelqu’un qui a toute la vie devant soi, avec quelqu’un qui a eu une vie amoureuse, sexuelle, sociale, parentale, civique, professionnelle
 On va donc avoir tendance Ă  traiter le vieillard avec aussi peu de respect que l’enfant, sur un mode essentiellement affectif. Et puis, les institutions gĂ©rontologiques proposent en gĂ©nĂ©ral un accueil de longue durĂ©e, et le temps y grignote lentement, comme dans les couples, les Ă©gards, la discrĂ©tion, les pudeurs
 Insensiblement, sans qu’on s’en rende compte, on franchit les frontiĂšres de l’inacceptable. Les cohortes actuelles de vieillards souffrent Ă©galement d’un prĂ©jugĂ© tenace selon lequel leurs membres sont nĂ©cessairement conviviaux, bons vivants, et ne s’embarrassent pas de formalitĂ©s dans leurs relations en ce temps-lĂ  on savait s’amuser et on ne se compliquait pas la vie !». Pourtant, mĂȘme si cela est en partie vrai pour les catĂ©gories socio-professionnelles les moins favorisĂ©es, ces gĂ©nĂ©rations sont beaucoup plus marquĂ©es par un sens aigu du respect d’autrui, et par consĂ©quent du respect qu’ils peuvent en attendre. Enfin et surtout, le vieillard est vulnĂ©rable, voire sans dĂ©fense. Il est livrĂ© plus ou moins totalement Ă  l’équipe soignante. Non seulement il n’a pas grand monde auprĂšs de qui se plaindre, mais souvent il n’en a plus la possibilitĂ© physique, ou sa parole est disqualifiĂ©e une fois qu’on l’a souvent trop rapidement Ă©tiquetĂ© dĂ©ment ». Je pense Ă  deux exemples, qui dĂ©passent nettement le cadre de la familiaritĂ©, mais sont trĂšs rĂ©vĂ©lateurs cet ancien ASH qui comptait amuser son auditoire en racontant comment, vingt ans plus tĂŽt, il Ă©tait venu annoncer avec un collĂšgue, Ă  une vieille dame acariĂątre qu’il voulait adoucir, que l’équipe avait dĂ©battu de son cas et avait votĂ© la mort; ou ce fait divers concernant une rĂ©sidente grabataire dĂ©mente qu’on n’a pas crue quand elle disait qu’un homme venait dans son lit, et qui s’est avĂ©rĂ©e avoir contractĂ© la syphilis depuis son entrĂ©e dans l’institution
 Toutes ces donnĂ©es font leur travail inconscient dans l’esprit de certains soignants, qui par ailleurs seraient pour la plupart horrifiĂ©s si on leur faisait prendre conscience de certains de leurs abus. LES DANGERS DE LA FAMILIARITÉ Le premier danger pour le rĂ©sident, ainsi que l’évoque notre exemple initial Soso », c’est d’entamer son estime de soi. Le vieillard voit dĂ©jĂ  celle-ci assaillie rĂ©guliĂšrement dĂ©gradation de son corps dans son apparence et son fonctionnement, mise Ă  l’écart du monde professionnel, dĂ©valorisation de sa tranche d’ñge dans la culture dominante, mise sous tutelle, dĂ©pendance, rĂ©duction ou mĂȘme disparition de la libertĂ© de choix autrement dit, de l’autonomie avec en particulier une institutionnalisation gĂ©nĂ©ralement imposĂ©e
 Le rĂŽle de l’équipe soignante devrait en particulier comporter une mission de renarcissisation du rĂ©sident, c’est-Ă -dire de restauration de l’image dĂ©gradĂ©e qu’il a de lui-mĂȘme. Or, tout ce qu’il va vivre comme abus de familiaritĂ© va opĂ©rer au contraire dans le sens d’un surplus de dĂ©tĂ©rioration de cette image. Ensuite, le vieillard qui ne peut se dĂ©fendre contre les abus va se sentir d’autant plus vulnĂ©rable, et peut rĂ©agir par une anxiĂ©tĂ© plus ou moins lourde, de maniĂšre continue ou par accĂšs. Également, comme on l’a vu, certaines formes de familiaritĂ© dĂ©bouchent sur une non-reconnaissance des besoins ou envies pourtant exprimĂ©s par les rĂ©sidents, ce qui va par principe Ă  l’encontre de leur bien-ĂȘtre puisque ces besoins et envies ne seront pas satisfaits. La familiaritĂ© est aussi nuisible indirectement aux rĂ©sidents qui n’en sont pas bĂ©nĂ©ficiaires, quand ils sont indĂ»ment dĂ©laissĂ©s au profit des favoris. Un autre danger, plus sournois, guette le rĂ©sident c’est d’adhĂ©rer complĂštement aux formes de familiaritĂ© qui lui sont proposĂ©es, participant activement Ă  la relation fusionnelle recherchĂ©e par le soignant, ce qui va crĂ©er chez lui une dĂ©pendance affective d’autant plus forte qu’il n’a guĂšre d’autres objets d’attachement dans son entourage, et qu’il se sait dĂ©jĂ  dĂ©pendant matĂ©riellement du personnel. Les consĂ©quences peuvent en ĂȘtre nĂ©fastes refus des soins Ă©manant d’autres soignants, Ă©tat dĂ©pressif liĂ© aux absences ou au dĂ©part du soignant Ă©lu, etc. Mais les dangers liĂ©s aux excĂšs de familiaritĂ© concernent Ă©galement le personnel lui-mĂȘme. Ainsi, en dĂ©valorisant les rĂ©sidents par des excĂšs de familiaritĂ©, le soignant ne se rend pas compte qu’il dĂ©valorise son propre travail, et donc lui-mĂȘme. Il participe ainsi inconsciemment Ă  la dĂ©gradation de son image de soi en tant que professionnel, alors qu’il a dĂ©jĂ  Ă  souffrir du dĂ©ficit d’estime attachĂ© au milieu gĂ©rontologique. Le soignant peut Ă©galement ressentir une lourde culpabilitĂ© s’il lui arrive de prendre conscience d’ĂȘtre allĂ© trop loin. Et puis il est nĂ©cessairement confrontĂ© aux consĂ©quences de ses abus de familiaritĂ© envers le rĂ©sident, au travers des rĂ©actions de celui-ci syndrome de glissement, opposition, agressivitĂ©, mais aussi aviditĂ© affective sans fond
 Le problĂšme est qu’en gĂ©nĂ©ral il ne rĂ©alise pas que ces comportements sont pour une part induits par les siens propres. Enfin, le soignant risque lui aussi de trop s’investir dans la relation au rĂ©sident, et donc de supporter d’autant moins bien de le voir souffrir et finalement mourir. Pour finir, on ne manquera pas d’évoquer la souffrance que peut provoquer chez les familles la familiaritĂ© des soignants envers leur proche. En effet, elles vont d’abord se sentir dĂ©possĂ©dĂ©es de l’intimitĂ© qu’elles avaient entretenue avec leur parent. Ensuite, elles ne manqueront pas d’ĂȘtre blessĂ©es, voire humiliĂ©es Ă  la place de leur proche en cas d’abus constatĂ©, avec parfois en plus la culpabilitĂ© de ne rien faire pour y mettre fin Si je rĂ©agis, ne se vengeront-ils pas sur lui en mon absence ? Et s’ils me disent de le reprendre, que vais-je en faire ?
 ». LES PRINCIPES À NE PAS OUBLIER La premiĂšre chose Ă  faire face aux abus, c’est de ne pas commettre l’erreur de les amalgamer Ă  des formes acceptables, voire souhaitables de familiaritĂ©. En effet, beaucoup de rĂ©sidents ont des besoins affectifs Ă  l’égard du personnel, que ce soit simplement par tempĂ©rament, par solitude, ou pour ĂȘtre rassurĂ©s quant aux intentions de ceux dont ils dĂ©pendent. Sans compter qu’une rarĂ©faction des manifestations de familiaritĂ© habituelles peut ĂȘtre ressentie par le rĂ©sident comme un rejet songeons en particulier aux rĂ©sidents oligophrĂšnes ou psychiatriques qui vivent en institution depuis plusieurs dizaines d’annĂ©es. Le soignant a lui aussi besoin en gĂ©nĂ©ral d’introduire un minimum d’affectivitĂ©, et donc de proximitĂ©, dans sa relation avec le rĂ©sident, afin de ne pas se vivre comme un simple instrument institutionnel, et de donner un sens humain Ă  sa pratique. Quant aux familles, elles apprĂ©cient d’observer que leur proche attire la sympathie du personnel. Donc, il y a de la bonne familiaritĂ©, indispensable Ă  l’épanouissement des diffĂ©rents intervenants. Il va alors s’agir de fixer les limites entre la bonne et la mauvaise familiaritĂ©. Il faut d’abord comprendre que ces limites vont dĂ©pendre du rĂ©sident concernĂ© chaque individu est singulier, et doit donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme tel. Ainsi, celui-ci refusera toute forme de familiaritĂ©, celui-lĂ  voudra ĂȘtre tutoyĂ© mais sera vigilant quant Ă  tout Ă©ventuel manque de respect, tel autre encore cherchera Ă  se faire totalement materner, avec un brin de masochisme. Par ailleurs, le rĂ©sident est singulier, mais encore en Ă©volution, et cela devra Ă©galement ĂȘtre intĂ©grĂ© par exemple, il cherchera Ă  augmenter la familiaritĂ© du personnel en phase de dĂ©compensation, mais voudra revenir Ă  l’état antĂ©rieur aprĂšs sa guĂ©rison. Il faudra donc en permanence Ă©valuer les besoins du rĂ©sident. Mais ces besoins ne sauraient ĂȘtre automatiquement satisfaits. Il revient aux soignants de ne jamais dĂ©passer les limites qu’imposent, non seulement et avant tout le simple respect, mais encore les rĂšgles dĂ©ontologiques en vigueur dans les professions et l’institution concernĂ©es. Parmi ces derniĂšres, il est bon de souligner plus particuliĂšrement que toute forme de favoritisme est proscrite, dĂ©s lors qu’elle dĂ©savantage objectivement certains rĂ©sidents par rapport Ă  d’autres. Également, le soignant doit veiller Ă  ne pas gĂ©nĂ©rer chez le soignĂ© une trop grande dĂ©pendance affective. LES DISPOSITIFS D’AIDE AUX SOIGNANTS On conviendra, au vu de ce qui prĂ©cĂšde, que la tĂąche va ĂȘtre ardue pour le personnel, d’identifier jusqu’oĂč il doit et peut aller dans le domaine de la familiaritĂ©. Il est donc indispensable de l’y aider. Pour ce faire, il y a bien sĂ»r d’abord la formation, initiale et continue, qui mettra en garde le soignant contre les diffĂ©rentes formes d’abus, l’aidera Ă  comprendre les mĂ©canismes psychiques qui y concourent, le sensibilisera aux risques associĂ©s, et lui fera assimiler les principes Ă  mettre en Ɠuvre pour les Ă©viter. Une telle formation doit nĂ©cessairement comporter un volet de rĂ©flexion quant Ă  sa propre pratique. La hiĂ©rarchie du soignant doit rester disponible pour aborder ce thĂšme avec ceux qui en font la demande ou sont suspectĂ©s d’abus. Il est souhaitable que la dĂ©marche se veuille pĂ©dagogique, la sanction restant le dernier recours. Le soignant peut Ă©galement rencontrer le psychologue de l’institution en entretien individuel, s’il prend conscience spontanĂ©ment ou non de dĂ©raper dans sa pratique. Le psychologue l’aidera Ă  comprendre ce qui lui arrive et Ă  trouver des solutions, en dehors de tout jugement. Les groupes de parole rĂ©gulĂ©s par un psychologue peuvent Ă©galement permettre d’aborder ce problĂšme de façon collĂ©giale, sans qu’intervienne la moindre dimension hiĂ©rarchique. Les participants bĂ©nĂ©ficient de l’expĂ©rience de leurs confrĂšres, et les solutions conçues ensemble sont beaucoup mieux assimilables que celles imposĂ©es, ou mĂȘme simplement proposĂ©es par la hiĂ©rarchie. En pratique, si un abus est identifiĂ©, on peut envisager le processus suivant un groupe de parole est organisĂ© sur un thĂšme permettant d’évoquer le type d’abus rencontrĂ©, sans que le soignant concernĂ©, bien entendu prĂ©sent, soit dĂ©signĂ©, donc stigmatisĂ© cette Ă©tape peut ĂȘtre sautĂ©e s’il y a urgence; en cas de persistance du problĂšme, le soignant est convoquĂ© Ă  un entretien par sa hiĂ©rarchie, qui lui explique en quoi il fait erreur, et lui propose de rencontrer le psychologue en entretien individuel. Si le soignant est volontaire, il a un ou plusieurs entretiens avec le psychologue, qui l’aide Ă  traverser cette passe difficile; si rien n’a suffisamment changĂ©, la hiĂ©rarchie peut en dernier recours envisager la sanction. Il serait cependant souhaitable qu’elle se concerte avec le psychologue, qui peut identifier d’autres solutions ou aider Ă  limiter les effets nĂ©gatifs de la sanction. On voit qu’une vĂ©ritable rĂ©volution culturelle reste Ă  mettre en place dans les Ă©tablissements gĂ©rontologiques pour Ă©viter les abus de familiaritĂ© envers les rĂ©sidents. Elle passera nĂ©cessairement, non pas par la stigmatisation des soignants, mais par leur formation et leur accompagnement.
Letutoiement pouvant ĂȘtre aussi respectueux que le vouvoiement, nous ne voyons aucun intĂ©rĂȘt Ă  l’utiliser, surtout qu’il crĂ©e de la distance, de la verticalitĂ© et de la non-rĂ©ciprocitĂ©. Bref, tout le contraire de ce qu’on souhaite au niveau des relations humaines dans une sociĂ©tĂ© citoyenne. En ce sens, Accueil Le tutoiement ou vouvoiement 3 rĂ©flexions pour choisir Le tutoiement ou vouvoiement dans sa communication digitale, un vĂ©ritable casse-tĂȘte Le langage et la maniĂšre de s’exprimer ont beaucoup d’impact en matiĂšre de relation et de marketing. Pour votre personal branding, la façon dont vous vous adressez aux autres nĂ©cessite une attention particuliĂšre, optez-vous aujourd’hui pour le tutoiement ou vouvoiement ? Vous pouvez par exemple embrasser un style diffĂ©rent lorsque vous Ă©changez avec de simples prospects, contrairement Ă  vos abonnĂ©s. Pourquoi perdre du temps sur un tel sujet dites-vous ? C’est parce que vous risquez d’ériger une barriĂšre avec votre audience si vous hĂ©sitez sur le ton Ă  adopter. Alors, tutoiement ou vouvoiement ? Le tutoiement ou vouvoiement ? Faire le choix entre l’un ou l’autre ne semble pas toujours aisĂ© lorsque certaines situations se prĂ©sentent. Oui, mais quelles situations ? Justement, telle est la question. Qui tutoyer ? À quel moment le faire ? Et il en va de mĂȘme pour le vouvoiement. Ce n’est pas comme si vous aviez affaire Ă  un pote ou Ă  l’épicier du coin que vous frĂ©quentez chaque jour non ? Dans le premier cas, nous avons tendance Ă  l’utiliser avec nos proches, des habituĂ©s ou tout simplement nos abonnĂ©s. Bien entendu, vous avez dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© une certaine forme de relation avec ces gens-lĂ . Plus celle-ci est poussĂ©e, plus vous pouvez vous accorder une plus grande libertĂ© dans vos Ă©changes. Ces circonstances se rencontrent surtout sur les rĂ©seaux sociaux ou les forums. Ces cercles adoptent gĂ©nĂ©ralement un ton plus dĂ©contractĂ©. Sur internet, tous les chats sont gris. Il permet surtout de renforcer le sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ©. D’ailleurs, avec cette maniĂšre beaucoup moins conventionnelle, c’est comme si vous vous adressez personnellement Ă  l’individu derriĂšre l’écran. Cette attention influencera certainement sa façon de voir et d’échanger avec vous. Toutefois, il se peut que le destinataire du message se sente importunĂ© et dĂ©rangĂ© par le tutoiement ou vouvoiement. Dans ce cas, vous ĂȘtes bien obligĂ© de vous rabattre sur le vouvoiement ce n’est pas comme si vous aviez d’autres choix hein. Il est souvent utilisĂ© pour s’adresser Ă  un groupe ou Ă  quelqu’un de plus Ă©loignĂ©. Il suggĂšre plus une forme de respect qui sera beaucoup plus appropriĂ©e dans certaines situations. Et pourtant, vous ne voulez surtout pas courir le risque de vous faire rembarrer. Une personne pourrait justement vous reprendre si vous adoptez la mauvaise maniĂšre. Mais comment reconnaĂźtre la bonne ? En effet, ces styles d’expression diffĂ©rents sont tous les deux trĂšs rĂ©pandus. MalgrĂ© tout, l’un comme l’autre ne vĂ©hicule pas forcĂ©ment un signe de respect ou non. C’est surtout votre façon de s’adresser et d’interagir avec votre audience qui compte. Pensez tout simplement aux persona qui reprĂ©sentent votre public cible. Vous pourrez ainsi adopter le ton qui leur convient le mieux. Pour ma part en tant que marketeur belge, je ne me dĂ©partis presque jamais du vouvoiement lorsque je m’adresse Ă  un vis-Ă -vis ou mĂȘme dans mes correspondances. Ça ne m’empĂȘche pas toutefois d’utiliser le tutoiement, mais seulement dans des cas trĂšs rares. Comme tu peux le constater, je prends ce sujet plutĂŽt dĂ©licat trĂšs au sĂ©rieux ! Je m’en sers surtout dans mes interactions d’ordre privĂ©, et surtout, avec des personnes bien dĂ©finies. Comme ça, aucune ambigĂŒitĂ© ne subsiste dans mes propos et ils produisent plus d’impact. Mais attention ! Ça ne veut pas dire que je ne rencontre pas de succĂšs auprĂšs de ceux qui prĂ©fĂšrent des Ă©changes plus libĂ©raux avec le tutoiement. C’est en fait une question d’habitude, mais aussi de personnalitĂ©. Avant de trancher sur le problĂšme, mĂ©ditez sur les points suivants. Comment souhaitez-vous interagir avec vos relations ? Comment aimeriez-vous ĂȘtre perçu ? L’image que vous comptez vĂ©hiculer pĂšse Ă©galement pour beaucoup dans la balance. Voulez-vous que les gens vous prennent pour Jacquouille ou plutĂŽt pour messire Godefroy dans les visiteurs » ? Regardez Esther qui traite bien le sujet du tutoiement ou vouvoiement Ma conclusion Je n’ai qu’un conseil Ă  vous donner sur le tutoiement ou vouvoiement. C’est votre personal branding, Ă  vous de le gĂ©rer au mieux comme il vous convient. Mais gardez tout de mĂȘme Ă  l’esprit que les prospects, vous en avez besoin mĂȘme si vous leur faites croire le contraire. Il est donc question aussi de bien les mĂ©nager. Le tutoiement ou vouvoiement ne constitue pas forcĂ©ment un manque de respect, loin de lĂ . Vous pouvez trĂšs bien insulter quelqu’un tout en adoptant un ton trĂšs poli et formel. Parlez avec ma grand-mĂšre si vous ne me croyez pas. La plupart en fait prĂ©fĂšrent l’approche plus personnelle et moins conventionnelle de s’adresser Ă  eux. C’est difficile de plaire Ă  tout le monde. Mais aprĂšs tout, c’est vous le boss. Faites simplement en sorte que tout se passe d’une maniĂšre cordiale. Ceci dit, je vous propose de lire les contenus annexes qui sont aussi trĂšs utiles concernant notre derniĂšre Ă©tude webmarketing et les social buyers. Les rĂ©actions des internautes sur tutoiement ou vouvoiement Quels sont vos conseils, vos remarques et vos suggestions concernant le tutoiement ou vouvoiement ? Vous avez un avis sur le sujet* ? * L'espace liĂ© aux commentaires est automatiquement fermĂ© aprĂšs 7 jours de publication. AprĂšs ce dĂ©lai, il vous sera toujours possible de dĂ©battre sur le sujet via mes rĂ©seaux sociaux. Les derniĂšres news Les actualitĂ©s tendances du marketing, du SEO et du management Ă  portĂ©e de main. Le dernier Live SEO de folie de l’annĂ©e avec papa NoĂ«l 2021 Organisation du dernier grand live SEO de folie de 2021 avec PĂšre NoĂ«l. Notez dans vos agendas la date du 22 dĂ©cembre 20h ! Restrospective SEO, actus, astuces et bons plans pour 2022 Ă  l’ordre du jour. Clubhouse France, ce rĂ©seau pousse Ă  l’excellence sociale Clubhouse est le rĂ©seau social 100% audio qui fait flipper la CNIL et mĂ©dias, mais qui est absolument incroyable. Ce rĂ©seau pousse Ă  l’excellence sociale. Google nous a contacté  Ça y est
 C’est arrivĂ©, Google nous a contactĂ© il y a deux semaines, mais pourquoi d’aprĂšs-vous le gĂ©ant de la recherche s’est intĂ©ressĂ© Ă  ce que mon Ă©quipe et moi faisions depuis 15 mois ? Mac OS vs Windows, est-ce que je fais le bon choix Existe-t-il une solution pour tester, ou louer un macbook pro de nouvelle gĂ©nĂ©ration par exemple pour Ă©valuer la fiabilitĂ© d’un Mac OS vs Windows. Seul pendant le confinement Je vous explique pourquoi je me suis retrouvĂ© seul pendant le confinement d’avril et mai Ă  gĂ©rer mon entreprise pendant 6 semaines. Étude webmarketing dans la cadre du Covid-19 Aujourd’hui, nous avons menĂ© une nouvelle Ă©tude webmarketing auprĂšs de consommateurs en Belgique et en France Ă  la question. AprĂšs la position 0 sur Google, voici la position -1 La position 0 sur Google n’a plus vraiment de secret pour moi et mon Ă©quipe Ă©tant donnĂ© ma passion pour le SEO depuis les annĂ©es 2000. Le tutoiement ou vouvoiement 3 rĂ©flexions pour choisir Le langage et la maniĂšre de s’exprimer ont beaucoup d’impact en matiĂšre de relation et de marketing. Des fiches Google My Business infectĂ©es par le coronavirus Le coronavirus touche tout le monde, mĂȘme vos fiches Google My Business. Un problĂšme d’une ampleur plus importante qu’il n’y paraĂźt. Explications dĂ©taillĂ©es. Le coronavirus marketing au coeur de toutes les com’ En ces temps bouleversĂ©s du Covid-19 Conoravirus, beaucoup arrĂȘtent de travailler. Moi, je reste fidĂšle au poste pour vous servir. DĂ©couvrez le programme et tirez profit du moment. Scamdoc nuit grandement aux nouveaux commerçants ScamDoc, un site bien pourri que la Police s’empresse de faire connaĂźtre Ă  la population belge. Et pourtant, ce site n’est pas si fiable que cela
 Fini les bureaux coworking chez Silversquare Bruxelles Tous les clients, les partenaires et les Ă©lĂšves que nous avons reçus dans nos bureaux sont unanimes notre espace de coworking chez Silversquare en jette un max. Et pourtant
 Focus sur l’agenda de Franck Nicolas qui a changĂ© ma vie Franck Nicolas Je vous fais mon retour sur son agenda 110 en moins de 20 min, je vous explique ce que cet outil vous apportera dans votre vie privĂ©e et professionnelle au quotidien. L’agenda 110 une rĂ©volution pour son cerveau Je vous partage ce matin un outil que j’utilise depuis plusieurs mois L’agenda 110 ». Vous connaissez ? Ne ratez plus jamais votre sous-traitance rĂ©daction web Dans la sociĂ©tĂ© actuelle, la sous-traitance est omniprĂ©sente. Toutes les entreprises y ont recours, de la plus petite Ă  la plus importante. Avec les social buyers, les commerciaux vont devoir muter Rien ne se perd, rien ne se crĂ©e, tout se transforme comme disait l’autre. Et s’il y en a qui vont se transformer dans les prochaines annĂ©es ce sont bien les commerciaux. IntrigueGrande Lessive La Ronron ThĂ©rapie Chronologie : 5Ăšme jour : 08h00 ----- Erin avait entendu parler de l agression du docteur Taylor

Dictionnaire Collaboratif Français DĂ©finition jeter le bĂ©bĂ© avec l'eau du bain v. 1. perdre de vue l'essentiel 2. se dĂ©barrasser d'une chose pourtant importante dans le but d'Ă©liminer avec les ennuis ou contraintes qu'elle implique Expressiofamilier attentat-suicide nm. attentat qui implique la mort de son auteur Pluriel "attentats-suicides". Qu'en est il de exp. What about qu'Ă  cela ne tienne exp. exprime une sorte d'accord un peu dĂ©sinvolte, presque Ă  contre-coeur Ă  prĂ©ciser, phrase idiomatique un peu vide ni quoi ni qu'est-ce exp. rien du tout, aucune chose Expressiofamilier ! ConsĂ©quence nf n. Suite qu'une chose peut avoir qu'Ă  cela ne tienne ! exp. 1. peu importe ! 2. que cela ne soit pas un obstacle ! Expressio ! ne devoir son salut qu'Ă  o. ĂȘtre sauvĂ© grĂące Ă  visible comme le nez au milieu de la figure exp. flagrant, plus qu'Ă©vident. expression familiĂšre ou populaire. tout son soĂ»l adv. Ă  satiĂ©tĂ©, autant qu'on veut Expressiofamilier allosexuel, elle adj. relatif aux orientations sexuelles autres qu'hĂ©tĂ©rosexuelles 1. s'emploie Ă©galement comme nom "un allosexuel, une allosexuelle" 2. synonyme de "altersexuel" altersexuel, elle adj. relatif aux orientations sexuelles autres qu'hĂ©tĂ©rosexuelles * s'emploie aussi comme nom "un altersexuel, une altersexuelle" * synonyme de "allosexuel" n'en faire qu'Ă  sa tĂȘte vi. agir selon ses envies, sans tenir compte de l'avis ni de l'intĂ©rĂȘt des autres prendre qqch. pour argent comptant vi. croire naĂŻvement ce qu'on nous dit Ex. "elle prend toutes les belles promesses pour argent comptant". ! dĂ©possĂ©der n. enlever, prendre ce qu'une personne possĂšde Ă  discrĂ©tion adv. sans restriction, autant qu'on le veut Reverso/Expressio avoir la bride sur le cou v. ĂȘtre libre de faire ce qu'on veut Expressio c'est quand qu'on va oĂč ? exp. s'emploie par ironie lorsqu'on est trĂšs perplexe devant une situation incertaine ou qui ne mĂšne nulle part [Fam.];[Hum.] l'expression est le titre d'une chanson de Renaud mon sang n'a fait qu'un tour exp. j'ai ressenti une Ă©motion vive et soudaine [figurĂ©] Ex. "Ă  ces mots, mon sang n'a fait qu'un tour". homo homini lupus est exp. Locution latine signifiant littĂ©ralement "l'homme est un loup pour l'homme". Elle implique que l'homme est un danger pour lui-mĂȘme. Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide

Ladistinction entre le tutoiement et le vouvoiement (ou voussoiement, ou en Suisse romande vousoiement) est un concept grammatical familier aux locuteurs de langues indo-européennes (sauf dans le cas de l'anglais moderne, et dans certaines langues nordiques comme l'islandais).Il s'agit d'une opposition entre deux deuxiÚmes personnes (servant à
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pourla premiĂšre fois, c'est aussi un rite de passage dans une relation. Mais puisque le français n'est pas ma langue maternelle, il se peut bien que je le ressente d'une maniĂšre toute autre. Non, je le sens comme ça aussi. Passer du vous au tu, m'est agrĂ©able. C'est comme dire Ă  l'autre "je reconnais en toi quelque chose que nous avons en commun". abricotedapiExpert spĂ©cialisĂ© rĂ©publicain a Ă©crit abricotedapi a Ă©crit Clarianz a Ă©critEn ce qui me concerne je n'oppose pas les deux, je dis juste que la relation professeur-Ă©lĂšve est un prĂ©alable, elle se fait dans le cadre particulier de l'Ă©cole oĂč le savoir et la transmissions de celui-ci doivent passer en premier. Sinon comment apprendre Ă  nos enfants que mĂȘme s'ils n'apprĂ©cient pas un professeur ils devront travailler tout de mĂȘme? Pourquoi ne pourrait-on pas apprendre Ă  un Ă©lĂšve qui tutoie qu'il doit travailler, qu'il en ait envie ou non ? Qui a Ă©crit cela sur ce fil? J'essaie de comprendre le lien entre la remarque de Clarianz et le sujet du spĂ©cialisĂ© abricotedapi a Ă©critEt bien moi je ne parle pas de tout cela, je ne parle que du n'ai pas d' tant qu'enseignante avec des Ă©lĂšves de 6e, je dis que je ne suis pas gĂȘnĂ©e par cette habitude de primaire qu'ils finissent par perdre immĂ©diatement pour la plupart. Justement, ils sont de plus en plus nombreux Ă  nous tutoyer en dĂ©but de 6e cela n'arrivait jamais lorsque j'ai commencĂ©, il y a 20 ans et ils ont de plus en plus de mal Ă  perdre cette habitude. C'est la premiĂšre annĂ©e oĂč je dois encore les reprendre alors qu'on est dĂ©jĂ  le 7 octobre. Auparavant, les reprendre dĂ©but septembre une fois suffisait, ils comprenaient immĂ©diatement. Et je sais que ce n'est absolument pas un problĂšme de respect ou non, c'est un problĂšme de "bonnes maniĂšres" et de savoir "oĂč est sa place".Et cela me gĂšne d'ĂȘtre dans l'"affectif". Je ne suis pas dans l'affectif avec mes chefs, mĂȘme si j'apprĂ©cie beaucoup la pas fauxEsprit Ă©clairĂ© Zappons a Ă©critJe constate donc que c'est beaucoup plus rĂ©pandu que je je pensais, et que les avis sont trĂšs moi, il y a un lien entre cette "nouveautĂ©" et l'absence gĂ©nĂ©rale de respect envers l'enseignant et ce qu'il reprĂ©sente, une fois arrivĂ© dans le secondaire. Et donc les problĂšmes qui en dĂ©coulent auxquels on assiste avec effroi dans les autres topics ici mĂȘme en ce suis d'accord avec la personne ci-dessus qui disait que le vivre-ensemble fait aussi de ce que l'on doit apprendre Ă  l'Ă©cole quant au fait que ce sont de pauvres petits bouts de chou tout jeunes, en CP je veux bien, mais en CM2 ils ont quand mĂȘme 10 ans
Et l'argument de mon amie qui est l'argument de son Ă©cole "de toute façon, ce public [banlieue difficile] n'est pas capable de vouvoyer", m'interpelle aussi. Si on part du principe, dĂšs le dĂ©part, qu'ils ne sont capables de rien, mĂȘme pas d'apprendre Ă  vouvoyer, forcĂ©ment
 Autant aussi ne plus essayer de leur apprendre Ă  prĂ©cise qu'elle dit avoir des problĂšmes de discipline avec ses CM2, qui lui parlent mal. En mĂȘme temps, s'ils avaient appris le respect dans les plus petites classes, j'ai envie de dire
 En CM2 c'est presque dĂ©jĂ  trop tard. Et ce n'est pas Ă  leur entrĂ©e en collĂšge dans moins d'1 an que ça va changer, au contraire, avec la crise d'adolescence. Je plains les pensais qu'Ă  l'Ă©cole maternelle puis primaire, on apprenait progressivement les fondamentaux. Lire, Ă©crire, compter, vivre l'impression d'ĂȘtre un vieux rĂ©ac, Ă  mon jeune Ăąge, j'ai l'impression de ne plus comprendre le systĂšme Ă©ducatif dans lequel je vis. C'est ma problĂ©matique quotidienne. Dans mon Ă©cole de zep +++, je suis entourĂ© de gens sympas, gĂ©nĂ©reux, mais qui sont dans ce mĂ©pris social-lĂ . Je n'essaie mĂȘme pas de lutter. Je me contente de tĂącher de cultiver une ambition discrĂšte pour mes Ă©lĂšves, et ils en feront ce qu'ils pour commencer, c'est voussoiement obligatoire et incontournable avec explications Ă  la clĂ©, mĂȘme si ce n'est pas gagnĂ© au spĂ©cialisĂ©Il est beaucoup plus facile de tomber dans l'affectif au primaireNous avons ces enfants pendant 24 heures par semaine devant nous, cela pendant 36 semaines. Il est donc naturel que s'Ă©tablisse une relation amicale avec la plupart, ce qui fait d'ailleurs l'une des spĂ©cificitĂ©s agrĂ©ables de notre autant, l'Ă©volution naturelle pour grandir semble ĂȘtre un passage par des "rites initiatiques", et l'on peut considĂ©rer que le vouvoiement en fait partie, comme Clarianz, semble-t-il, et comme je le conçois exprimer des gĂ©nĂ©ralitĂ©s quant Ă  l'attitude gĂ©nĂ©rale d'un Ă©lĂšve selon sa façon de s'exprimer envers un adulte est effectivement Astrolaboussole a Ă©crit rĂ©publicain a Ă©critDans mon Ă©cole, nous leur demandons de passer au vouvoiement dĂšs le fois l'habitude prise, cela va tout ne me paraĂźt pas normal que des Ă©lĂšves du CM tutoient encore leur fait partie de l'apprentissage du fameux "vivre ensemble". Oui, ça vient tout seul au CE2. C'est assez marrant Ă  observer d'ailleurs. Parfois mĂȘme 9Je veux bien entendre qu'il existe une politesse Ă  la française, mais je ne la crois pas vraiment liĂ©e Ă  la langue, car il y a des contrĂ©es d'expression française oĂč le tutoiement est courant sans que ce soit une impolitesse - que ce soit entre adultes inconnus ou d'un enfant Ă  un Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obĂ©issance passive et immĂ©diate aux signaux le concernant. »NormandyxNeoprof expĂ©rimentĂ© C'est pas faux a Ă©critC'est ma problĂ©matique quotidienne. Dans mon Ă©cole de zep +++, je suis entourĂ© de gens sympas, gĂ©nĂ©reux, mais qui sont dans ce mĂ©pris social-lĂ . Je n'essaie mĂȘme pas de lutter. Je me contente de tĂącher de cultiver une ambition discrĂšte pour mes Ă©lĂšves, et ils en feront ce qu'ils pour commencer, c'est voussoiement obligatoire et incontournable avec explications Ă  la clĂ©, mĂȘme si ce n'est pas gagnĂ© au dĂ©part. En tant que "vieux", Ă©tant aussi passĂ© par la ZEP, je ne peux que vous encourager Ă  continuer, car si les enfants des quartiers plus standards finiront par recevoir cette habitude plus tardivement, les parents ne les laissant certainement pas continuer Ă  tutoyer n'importe qui au delĂ  d'un certain Ăąge, il est Ă  craindre que les enfants de ZEP ne recevront pas de leurs familles ce bagage culturel et que cela ne serait pour eux qu'un marqueur de plus... J'ai vu reprendre des Ă©lĂšves de CM qui tutoyaient les policiers venus faire les sĂ©ances de prĂ©vention routiĂšre... Quand j'Ă©tais gamin, j'avais des copains immigrĂ©s Portugais Ă  l'Ă©cole, ils Ă©taient arrivĂ©s en France Ă  5, 6 ans, comme leurs parents avaient du mal avec le français, la mĂšre avait dĂ©cidĂ© qu'il n'y aurait pas de tu du tout, ce qui fait que quand ils se parlaient en français, ils disaient vous, y compris Ă  leurs parents... superheterodyneNiveau 9 Normandyx a Ă©critQuand j'Ă©tais gamin, j'avais des copains immigrĂ©s Portugais Ă  l'Ă©cole, ils Ă©taient arrivĂ©s en France Ă  5, 6 ans, comme leurs parents avaient du mal avec le français, la mĂšre avait dĂ©cidĂ© qu'il n'y aurait pas de tu du tout, ce qui fait que quand ils se parlaient en français, ils disaient vous, y compris Ă  leurs parents... Peut-ĂȘtre aussi un calque de vocĂȘ..._________________ Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obĂ©issance passive et immĂ©diate aux signaux le concernant. »InvitĂ©InvitĂ© abricotedapi a Ă©critJ'ai toujours pensĂ© que le tutoiement Ă©tait trĂšs rĂ©pandu en primaire et cela ne me choque pas. Le tutoiement n'implique pas l'irrespect je tutoie mes Ă©lĂšves, je les respecte pourtant...Les Ă©lĂšves de primaire sont petits et passent beaucoup de temps avec leur maĂźtre ou maĂźtresse, ils sont proches de cet adulte important pour eux. Dans certaines Ă©coles les enfants ont la mĂȘme maĂźtresse tout au long du primaire c'est le cas d'une petite Ă©cole de village prĂšs de mon Ă©tablissement. Je n'ai aucun problĂšme avec ça. J'ai des 6e, ils sont nombreux Ă  dire encore "maĂźtresse, tu" au dĂ©but de l'annĂ©e, ce n'est pas de l'irrespect, c'est une habitude. Certains intĂšgrent tout de suite le vouvoiement, d'autres prennent plus de temps. Je les reprends gentiment, c'est tout. Tout pareil ! User21714Expert spĂ©cialisĂ© abricotedapi a Ă©critJ'ai toujours pensĂ© que le tutoiement Ă©tait trĂšs rĂ©pandu en primaire et cela ne me choque pas. Le tutoiement n'implique pas l'irrespect je tutoie mes Ă©lĂšves, je les respecte pourtant...Les Ă©lĂšves de primaire sont petits et passent beaucoup de temps avec leur maĂźtre ou maĂźtresse, ils sont proches de cet adulte important pour eux. Dans certaines Ă©coles les enfants ont la mĂȘme maĂźtresse tout au long du primaire c'est le cas d'une petite Ă©cole de village prĂšs de mon Ă©tablissement. Je n'ai aucun problĂšme avec ça. J'ai des 6e, ils sont nombreux Ă  dire encore "maĂźtresse, tu" au dĂ©but de l'annĂ©e, ce n'est pas de l'irrespect, c'est une habitude. Certains intĂšgrent tout de suite le vouvoiement, d'autres prennent plus de temps. Je les reprends gentiment, c'est tout. C'est lĂ  l'essentiel!neomathNeoprof expĂ©rimentĂ©Les mƓurs Ă©voluent, cela se traduit dans le langage et parfois c'est trĂšs bien loin que remontent mes souvenirs je vouvoyais et donnais du Madame Ă  mes institutrices. Il en Ă©tait ainsi Ă  l'Ă©poque. Mais je sois dire aussi que leur Ă©vocation ne m'Ă©voque aucun bon souvenir. Nous Ă©tions toujours rudoyĂ©s, parfois battus par des femmes pour lesquelles nous n'avions pas de respect mais de la heureusement, Ă  en juger par les PE que j'ai frĂ©quentĂ© professionnellement ou en tant que parent, ces temps sont complain never explainsurfeuseNiveau 8 volubylis Je n'ai pas voulu insinuer qu'il ne devait pas y avoir d'affection dans la relation entre l'Ă©lĂšve et l'enseignant. J'ai seulement tenu Ă  dire, plus haut, que cette relation ne doit pas ĂȘtre QUE cela. Pour que l'Ă©lĂšve fasse les efforts que l'on attend de lui, la relation entre enseignĂ© et enseignant ne peut pas, ne doit pas ĂȘtre Ă©galitaire. Qu'on le veuille ou non, elle est hiĂ©rarchique. De mĂȘme, je tutoie mes collĂšgues mais tous, nous vouvoyons le proviseur et ses adjoints. Le "vous" sert Ă  cela la distance. Et il est nĂ©cessaire que l'enfant le comprenne assez tĂŽt. Or le tutoiement, qui relĂšve du domaine de l'intimitĂ© entre proches amis, membres d'une mĂȘme famille, nounou, bref, le cercle privĂ© me semble peu compatible avec la reconnaissance indispensable de l'autoritĂ© du maĂźtre et de la maĂźtresse. Le "tu" permet la familiaritĂ© voire l'insolence alors que le "vous" maintient une distance - qui n'est pas obligatoirement synonyme de froideur ou d'indiffĂ©rence. Cette distance me semble bonne, nĂ©cessaire. Pour parler en termes psychanalytiques, le "tu" est dans le Ça, le "vous" du cĂŽtĂ© du Surmoi. Le "tu" entretient la rĂ©gression ou plutĂŽt, la stagnation dans l'Ă©tat de petit enfant, dans le "Ça", alors que le rĂŽle de l'Ă©cole, justement, est d'aider l'enfant Ă  faire l'effort de grandir cf l'origine du mot "Ă©lĂšve", d'intĂ©grer les rĂšgles morales et sociales et de construire ainsi son "Moi". Cela ne se fait pas sans efforts ni renoncements inĂ©vitables pour grandir et devenir un sujet responsable et sociable. Tenez, ce dĂ©bat me fait penser Ă  une autre discussion, du mĂȘme ordre, sur l'emploi de plus en plus frĂ©quent des termes "papa" et "maman" ailleurs que dans la sphĂšre familiale au lieu des mots adĂ©quats que sont les mots "pĂšre" et mĂšre" cf le topic ._________________"L'Ă©cole est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.babetteNeoprof expĂ©rimentĂ©Quelques Ă©lĂšves de 6Ăšmes laissent encore Ă©chapper un "tu" ou mĂȘme un "maitresse, tu...". Souvent, les autres Ă©lĂšves chuchotent "han... il ne faut pas tutoyer!". J'avoue que cela ne me choque pas qu'un Ă©lĂšve de primaire tutoie son enseignant. Ils prennent vite l'habitude au collĂšge de vouvoyer. Et pour ma part, je pense qu'on peut trĂšs bien ĂȘtre insolent en vouvoyant et trĂšs respectueux en tutoyant, pour moi cela n'a rien Ă  voir. _________________ Si ton rĂšve se rĂ©alise, c'est qu'il n'Ă©tait pas assez beau." Proverbe 7 doublecasquette a Ă©critLe problĂšme, c'est la difficultĂ© de cette collĂšgue Ă  obtenir que ses Ă©lĂšves la respectent. Pas le tutoiement. Elle est loin d'ĂȘtre la seule Ă  avoir ce genre de problĂšmes dans cette Ă©cole, c'est gĂ©nĂ©ral. Une Ă©cole primaire dans une banlieue trĂšs difficile.[/quote]surfeuseNiveau 8Eh ! ne pas schĂ©matiser ma pensĂ©e, SVP. Je n'ai pas dit que le "vous" empĂȘchait radicalement l'insolence ce qui serait une stupiditĂ© mais que le "tu" implique une proximitĂ© qui permet plus aisĂ©ment la familiaritĂ© -voire l'irrespect. _________________"L'Ă©cole est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.ClarianzEmpereurJe trouve dingue de confondre le relĂąchement de vocabulaire et le respect. Je dis que l'abandon progressif du vouvoiement est un symbole de la perte de certaines marques de politesse, que les parents ne les transmettent plus. Alors oui, dans les annĂ©es 70 c'Ă©tait une pratique un peu hippie et, oui dans certaines rĂ©gions c'est pittoresque, et non ce n'est pas l'usage! Sinon, je vous donne du "ma naine" comme marque de respect et de gentillesse! Comme elles disent chez moi... C'est respectueux, mais je trouve ça plouc! -finalement, nous pouvons conclure, j'ai trouvĂ©, je suis snob! Je trouve que dire maĂźtresse au lieu de madame, et tutoyer tout le monde est terriblement plouc! C'est un marqueur social, comme mettre les coudes sur la table, quoi!_________________Mama's RockdandelionDoyen kero a Ă©crit Zappons a Ă©critPour moi, il y a un lien entre cette "nouveautĂ©" et l'absence gĂ©nĂ©rale de respect envers l'enseignant et ce qu'il reprĂ©sente, une fois arrivĂ© dans le secondaire. Et donc les problĂšmes qui en dĂ©coulent auxquels on assiste avec effroi dans les autres topics ici mĂȘme en ce moment. Alors lĂ , je ne suis vraiment pas d' vais revenir sur mon exemple suisse, mais en plein milieu des annĂ©es 80/dĂ©but des annĂ©es 90, la rĂšgle lĂ  oĂč j'Ă©tais Ă©tait prĂ©cisĂ©ment de tutoyer au primaire, vouvoyer au secondaire et il n'y avait aucun problĂšme de passage, comme quelqu'un d'autre l'a dĂ©jĂ  dit plus haut, mes petits 6e en pleine ZEP ne m'ont jamais tutoyĂ©, ils comprennent de suite. Et s'il peut leur arriver de se planter, pour ensuite devenir blĂȘme, ça ne me semble vraiment pas ĂȘtre un drame. Je confirme. En Suisse on dit 'Salut' Ă  la maĂźtresse, pour dire bonjour et au revoir, et si vous faites un tour sur le site d'IkĂ©a suisse, vous constaterez qu'il vous tutoie. Il me semble qu'il y a des habitudes rĂ©gionales assez marquĂ©es. J'ai aussi eu de nombreux Ă©lĂšves Ă©trangers, pour qui le vouvoiement n'Ă©tait pas du tout facile, car il n'existait pas dans leur langue, certains s'en offusquaient, cela ne m'a jamais gĂȘnĂ©e outre mesure, je leur expliquais simplement quelle Ă©tait la rĂšgle en France. Je trouve cependant qu'il est intĂ©ressant de vouvoyer ne serait-ce que pour que la conjugaison soit maĂźtrisĂ©e, notamment dans des quartiers oĂč le Français n'est pas la langue maternelle d'une majoritĂ© d' 7 surfeuse a Ă©crit volubylis Je n'ai pas voulu insinuer qu'il ne devait pas y avoir d'affection dans la relation entre l'Ă©lĂšve et l'enseignant. J'ai seulement tenu Ă  dire, plus haut, que cette relation ne doit pas ĂȘtre QUE cela. Pour que l'Ă©lĂšve fasse les efforts que l'on attend de lui, la relation entre enseignĂ© et enseignant ne peut pas, ne doit pas ĂȘtre Ă©galitaire. Qu'on le veuille ou non, elle est hiĂ©rarchique. De mĂȘme, je tutoie mes collĂšgues mais tous, nous vouvoyons le proviseur et ses adjoints. Le "vous" sert Ă  cela la distance. Et il est nĂ©cessaire que l'enfant le comprenne assez tĂŽt. Or le tutoiement, qui relĂšve du domaine de l'intimitĂ© entre proches amis, membres d'une mĂȘme famille, nounou, bref, le cercle privĂ© me semble peu compatible avec la reconnaissance indispensable de l'autoritĂ© du maĂźtre et de la maĂźtresse. Le "tu" permet la familiaritĂ© voire l'insolence alors que le "vous" maintient une distance - qui n'est pas obligatoirement synonyme de froideur ou d'indiffĂ©rence. Cette distance me semble bonne, nĂ©cessaire. Pour parler en termes psychanalytiques, le "tu" est dans le Ça, le "vous" du cĂŽtĂ© du Surmoi. Le "tu" entretient la rĂ©gression ou plutĂŽt, la stagnation dans l'Ă©tat de petit enfant, dans le "Ça", alors que le rĂŽle de l'Ă©cole, justement, est d'aider l'enfant Ă  faire l'effort de grandir cf l'origine du mot "Ă©lĂšve", d'intĂ©grer les rĂšgles morales et sociales et de construire ainsi son "Moi". Cela ne se fait pas sans efforts ni renoncements inĂ©vitables pour grandir et devenir un sujet responsable et sociable. Tenez, ce dĂ©bat me fait penser Ă  une autre discussion, du mĂȘme ordre, sur l'emploi de plus en plus frĂ©quent des termes "papa" et "maman" ailleurs que dans la sphĂšre familiale au lieu des mots adĂ©quats que sont les mots "pĂšre" et mĂšre" cf le topic . Absolument complĂštement totalement d'accord avec ton Zappons a Ă©crit surfeuse a Ă©crit volubylis Je n'ai pas voulu insinuer qu'il ne devait pas y avoir d'affection dans la relation entre l'Ă©lĂšve et l'enseignant. J'ai seulement tenu Ă  dire, plus haut, que cette relation ne doit pas ĂȘtre QUE cela. Pour que l'Ă©lĂšve fasse les efforts que l'on attend de lui, la relation entre enseignĂ© et enseignant ne peut pas, ne doit pas ĂȘtre Ă©galitaire. Qu'on le veuille ou non, elle est hiĂ©rarchique. De mĂȘme, je tutoie mes collĂšgues mais tous, nous vouvoyons le proviseur et ses adjoints. Le "vous" sert Ă  cela la distance. Et il est nĂ©cessaire que l'enfant le comprenne assez tĂŽt. Or le tutoiement, qui relĂšve du domaine de l'intimitĂ© entre proches amis, membres d'une mĂȘme famille, nounou, bref, le cercle privĂ© me semble peu compatible avec la reconnaissance indispensable de l'autoritĂ© du maĂźtre et de la maĂźtresse. Le "tu" permet la familiaritĂ© voire l'insolence alors que le "vous" maintient une distance - qui n'est pas obligatoirement synonyme de froideur ou d'indiffĂ©rence. Cette distance me semble bonne, nĂ©cessaire. Pour parler en termes psychanalytiques, le "tu" est dans le Ça, le "vous" du cĂŽtĂ© du Surmoi. Le "tu" entretient la rĂ©gression ou plutĂŽt, la stagnation dans l'Ă©tat de petit enfant, dans le "Ça", alors que le rĂŽle de l'Ă©cole, justement, est d'aider l'enfant Ă  faire l'effort de grandir cf l'origine du mot "Ă©lĂšve", d'intĂ©grer les rĂšgles morales et sociales et de construire ainsi son "Moi". Cela ne se fait pas sans efforts ni renoncements inĂ©vitables pour grandir et devenir un sujet responsable et sociable. Tenez, ce dĂ©bat me fait penser Ă  une autre discussion, du mĂȘme ordre, sur l'emploi de plus en plus frĂ©quent des termes "papa" et "maman" ailleurs que dans la sphĂšre familiale au lieu des mots adĂ©quats que sont les mots "pĂšre" et mĂšre" cf le topic . Absolument complĂštement totalement d'accord avec ton message. Tous les Suisses Romands sont des enfants, et avec eux bon nombre de Provençaux, sans compter tous les Anglophones? Faudrait peut-ĂȘtre raison garder, non ?doublecasquetteEnchanteur Zappons a Ă©crit doublecasquette a Ă©critLe problĂšme, c'est la difficultĂ© de cette collĂšgue Ă  obtenir que ses Ă©lĂšves la respectent. Pas le tutoiement. Elle est loin d'ĂȘtre la seule Ă  avoir ce genre de problĂšmes dans cette Ă©cole, c'est gĂ©nĂ©ral. Une Ă©cole primaire dans une banlieue trĂšs difficile. Je me doute. Mais je ne pense pas que ce soit liĂ© au tutoiement. Je pencherais plutĂŽt pour cette espĂšce de mĂ©pris condescendant qui fait qu'on ne prĂ©sente jamais le PE comme quelqu'un qui sait et qui peut donner ce qu'il sait. Notre hiĂ©rarchie n'a pas encore compris la bĂȘtise qu'elle a faite le jour oĂč elle nous a expliquĂ© qu'il fallait recevoir les familles jusque dans les classes, puis que c'Ă©tait aux enfants de nous apprendre ce dont ils avaient besoin, puis que nous devions les conforter dans leur dĂ©lire de toute-puissance estime de soi et tolĂ©rer une façon de s'exprimer censĂ©ment conditionnĂ©e par une origine sociale quand ce n'est pas ethnique... . Au lieu de rĂ©tablir cette distance par l'estime que les familles devraient ressentir pour ceux qui Ă©duquent et instruisent leurs enfants, on cherche par Ă -coups Ă  rĂ©tablir des signes extĂ©rieurs ponctuels, sans le corps indispensable qui Ă©tait derriĂšre et qui seul Ă©tait important. Un coup, c'est la blouse, un autre le vouvoiement... Mais le jour oĂč l'on dira que l'Ă©cole est lĂ  pour avoir de l'ambition pour tous les enfants qui la frĂ©quentent et que ses professeurs sont des gens Ă©minemment respectables, ça, ce n'est pas demain la veille. VudiciFidĂšle du forum" />_________________Front de LibĂ©ration des Lichens Injustement MassacrĂ©ssuperheterodyneNiveau 9 surfeuse a Ă©critPour parler en termes psychanalytiques, le "tu" est dans le Ça, le "vous" du cĂŽtĂ© du Surmoi. Le "tu" entretient la rĂ©gression ou plutĂŽt, la stagnation dans l'Ă©tat de petit enfant, dans le "Ça", alors que le rĂŽle de l'Ă©cole, justement, est d'aider l'enfant Ă  faire l'effort de grandir cf l'origine du mot "Ă©lĂšve", d'intĂ©grer les rĂšgles morales et sociales et de construire ainsi son "Moi". Cela ne se fait pas sans efforts ni renoncements inĂ©vitables pour grandir et devenir un sujet responsable et sociable. Je me demande comment cette explication psychanalytique se porte au-delĂ  des frontiĂšres françaises. Quid des langues dans lesquelles l'une des deux formes de la deuxiĂšme personne est devenue complĂštement archaĂŻque l'anglais Ă©tant l'exemple le plus connu comme l'a soulignĂ© dandelion on n'y tutoie plus que Dieu voire des langues qui n'ont aucune distinction T-V ???_________________ Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obĂ©issance passive et immĂ©diate aux signaux le concernant. »surfeuseNiveau 8DĂ©cidĂ©ment, certains, ici, ont l'art de traduire mes propos pour me faire dire ce que je n'ai pas dit ! c'est fatigant ! Je sais qu'il existe des pays francophones et peut-ĂȘtre des rĂ©gions de France oĂč le vouvoiement n'est pas Ă©vident, je sais que les Anglophones ont du mal avec cette diffĂ©rence entre le "tu" et le "vous" ! Je ne parlais pas de ces cas de figures particuliers et je pense que l'on s'Ă©gare, que l'on noie le poisson en Ă©vitant le fond de la question, que j'ai tentĂ© de rappeler quel que soit l'Ăąge tutoyer son enseignant n'est ni neutre, ni innocent. Pour ma part, je pense que cela participe du laxisme et de la dĂ©magogie dont beaucoup de profs ont tant Ă  se plaindre Zappons ! _________________"L'Ă©cole est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.surfeuseNiveau 8PS pour superheterodyne nous avons rĂ©pondu en mĂȘme temps encore une fois, je ne parle que de ce implique le tutoiement des Ă©coles françaises n'Ă©tait-ce pas la question initiale ?._________________"L'Ă©cole est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.surfeuseNiveau 8Oups, post envoyĂ© trop vite. Lire "de ce qu'implique le tutoiement"..._________________"L'Ă©cole est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.surfeuseNiveau 8... en France, dans les Ă©coles est faite pour libĂ©rer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficultĂ© vaincue." Alain.Sujets similairesChine un forcenĂ© tue trois Ă©lĂšves et un enseignant dans une Ă©cole horticole d'Antibes 150 Ă©lĂšves manifestent pour garder leur enseignant remplaçant. Lanmeur 29 insultĂ©s par les Ă©lĂšves d'un cours d'EPS, deux sexagĂ©naires braquent leur fusil et lancent leur chien sur les Harris L'immense majoritĂ© des enseignants du primaire contestent la rĂ©forme des rythmes scolaires, et sont insatisfaits de leur salaire, de leur carriĂšre et de leurs formations. GCB dans LibĂ©, beurk ... "Si les enseignants respectaient les Ă©lĂšves, Ă  leur tour les Ă©lĂšves les respecteraient."Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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Le tutoiement peut aussi avoir comme effet, la valorisation du salarié se sentant vue comme une personne et non pas seulement comme un pion" Moi, c'est le

RĂšgles du forum Forum de discussions entre chrĂ©tiens sur les questions liturgiques jeanbaptiste Pater civitatis Messages 3091 Inscription mer. 30 avr. 2008, 240 Tutoiement et vouvoiement dans la Liturgie [ Les premiers messages de cette discussion sont issues du fil AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Merci de votre comprĂ©hension. Cordialement. Christophe ] Merci Boris pour le joli texte de Jean Raspail ! Je suis moi-mĂȘme un fervent dĂ©fenseur du vouvoiement. Pour plusieurs raisons. Le vouvoiement est Ă©lĂ©gant. Mais surtout, le vouvoiement est une vĂ©ritable et profonde marque de respect de la personne. Le tutoiement est la marque de la familiaritĂ©. Or il est irrespectueux d'ĂȘtre familier avec des personne que l'on ne connaĂźt pas ou peu. Non pour d'obscures "maniĂšres bourgeoises hypocrites", mais par soucis de sincĂ©ritĂ© et de vĂ©ritĂ©. Comment peut-on se prĂ©tendre familier de quelqu'un que l'on ne connaĂźt pas ? Croire qu'un premier coup d'Ɠil suffit Ă  connaĂźtre la personne est une marque d'irrespect devant le mystĂšre de cette personne. DĂšs lors le vouvoiement est la marque de la reconnaissance de ce mystĂšre, de cette profondeur. Rien ne m'Ă©nerve plus que ces gens qui arrivent en me disant "tutoies-moi, ne te gĂȘne pas etc.". Pire, il y a ceux qui pensent que les vouvoyer c'est les mĂ©priser, les regarder de haut. Bien au contraire ! DerniĂšrement sur un forum, une personne m'avait taxĂ© de bourgeois paternaliste parce que j'avais un ton un peu professoral dĂ©formation due Ă  mes Ă©tudes de philosophie ? et que je le vouvoyais. J'Ă©tais trĂšs attristĂ©. Mais il y a plus grave. LA chose qui me pose problĂšme dans le missel post-vatican II dans sa traduction française le tutoiement du Seigneur. Cette traduction est mĂȘme carrĂ©ment incohĂ©rente dĂšs que l'on remarque que le "Je vous salue Marie" vouvoie la TrĂšs Sainte MĂšre de Dieu, alors qu'elle est, elle aussi, gĂ©nĂ©ralement tutoyĂ©e dans les autres priĂšres. Je ne parle mĂȘme pas de l'invocation des saints qui conserve le vouvoiement pour Ă©viter le bazar alors que la supplication Ă  Dieu, et l'invocation au Christ se font sur le mode du tutoiement. Pour avoir quelques anciens missels "prĂ©conciliaires" dont un magnifique petit Missel des PĂ©lerinages d'Alsace et de Lorraine de 1924, ainsi que le classique Dom G. Lefebvre, je dois avouer prĂ©fĂ©rer leur constant vouvoiement, plus respectueux c'est tout de mĂȘme fondamental !! et beaucoup plus Ă©lĂ©gant. Cela me donne envie d'apprendre le latin afin de suivre la liturgie postconciliaire avec le missel romain ! À ce sujet, est-ce que des personnes sur ce forum connaissent la raison et la maniĂšre dont cela a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour laquelle on a dĂ©cidĂ© que dans la traduction française le TrĂšs Haut serai tutoyĂ© ? Merci ! jeanbaptiste Pater civitatis Messages 3091 Inscription mer. 30 avr. 2008, 240 Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par jeanbaptiste » ven. 02 mai 2008, 1528 Merci ! C'est une trĂšs intĂ©ressante rĂ©ponse ! Notre Seigneur est effectivement au plus intime de nous-mĂȘme, mais il est Ă©galement au plus haut et au plus loin. Finalement, les deux options sont possibles, et de fait, vos prĂ©cisions historiques le montre bien, cela semble toujours avoir Ă©tĂ© le cas. Nous pouvons le tutoyer car Il est au plus intime, nous pouvons le vouvoyer car il est notre plus grand maĂźtre, au plus haut. Ce qui me fait revoir ma position sur la traduction de l'AELF. La prĂ©sence du vouvoiement ET du tutoiement semble effectivement avoir un sens. Mais ne risque-t-on pas de perdre en unitĂ© ? La question semble Ă©ternellement ouverte ! Pour ma part, position trĂšs personnelle, je continuerai de vouvoyer notre Seigneur Boris Tribunus plebis Messages 2430 Inscription lun. 21 aoĂ»t 2006, 1746 Localisation France - Centre 28 Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par Boris » ven. 02 mai 2008, 1720 Dans la Liturgie, le tutoiement et le voussoiement ont chacun leur place - l'un pour Dieu - l'autre pour le clergĂ©. "Pater noster, qui ES in caelis, sanctificetur nomen TUUM, ..." R/. Dominus vobiscum V/. Et cum spiritu TUO et avec VOTRE esprit [rappelons que c'est quasiment le seul rĂ©pons dans lequel l'assemblĂ©e s'adresse au cĂ©lĂ©brant et qu'il s'agit d'un voussoiement mĂȘme en français.] Prenons aussi le Canon "TE igitur ..." UdP, Boris SolĂšne Barbarus Tutoiement et vouvoiement Message non lu par SolĂšne » jeu. 03 juil. 2008, 2233 Bonjour Ă  tous, en Ă©coutant une rĂ©citation du rosaire je me suis sĂ©rieusement posĂ© une question que je m'Ă©tais dĂ©jĂ  posĂ©e Ă  plusieurs reprises. Pourquoi dit on "je vous salue Marie...", mais "notre PĂšre qui es au cieux, que ton nom soit sanctifiĂ©..." Si le fait de vouvoyer Marie, mĂšre de Dieu, me parait ĂȘtre une Ă©vidence premiĂšre, je me demande de quel droit nous nous permettons de tutoyer Dieu le PĂšre. si quelqu'un a une explication, se serait volontier. SolĂšne Barbarus Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par SolĂšne » ven. 04 juil. 2008, 1930 Bonjour Ă  tous, merci Ă  toutes vos participations qui rĂ©pondent Ă  une question que je n'avais pas encore posĂ©e!!! Je m'interroge tout de mĂȘme encore. En effet vous citez la version latine du "Notre pĂšre" qui implique que le tutoiment Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent en latin. S'il je sais parfaitemnt qu'en Français le "vous" est signe de politesse et que le "tu" est familier, en est t'il de mĂȘme en latin? Je me pose la question car, par exemple en allemand, la politesse est marquĂ© par l'utilisation de la troisiĂšme personne du pluriel et non pas de la deuxiĂšme. Pour ma part cela me gĂ©ne ne me viendrait pas Ă  l'idĂ©e de tutoyer quelqu'un que je ne connais pas et cela m'horripile lorsque l'on "ose" me tutoyer sans me connaĂźtre. Bien que ce soit dans la liturgie et que comme le rappel Olivier JC dans sa citation de Mgr Dozolme, "il faut entrer loyalement dans la rĂ©forme liturgique" et "faire du tutoiement sacrĂ© la forme supĂ©rieure de notre respect", j'ai du mal 1 - Ă  tutoyer un Dieu 2 - si pour j'en viens Ă  tutoyer Dieu, pourquoi vouvoyer Marie? merci Ă  tous des Ă©claircissements que vous pourrez m'accorder. Bien Ă  vous ximatt Censor Messages 88 Inscription mer. 11 juin 2008, 1456 Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par ximatt » ven. 04 juil. 2008, 2113 SolĂšne a Ă©crit S'il je sais parfaitemnt qu'en Français le "vous" est signe de politesse et que le "tu" est familier, en est t'il de mĂȘme en latin? Je me pose la question car, par exemple en allemand, la politesse est marquĂ© par l'utilisation de la troisiĂšme personne du pluriel et non pas de la deuxiĂšme.Je crois que le latin classique n'a pas de vouvoiement en tant que regle de pronom+conjugaison, juste des marqueurs de respect. La troisieme personne est aussi utilisĂ©e en espagnol pronom specifique et italien pronom feminin. InvitĂ© Barbarus Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par InvitĂ© » dim. 06 juil. 2008, 1004 bonjour mes soeurs et frĂšres, voici mon tĂ©moignage Ă  propos de la priĂšre et du tutoiement quand je m'adresse Ă  JĂ©sus ou Ă  Marie, je les tutoie aussi bien quand je rĂ©cite le "Notre PĂšre" et le "Je vous salue Marie" avec ma version "tutoitisĂ©e"... simplement parce que je me sens infiniment intimes avec eux ... comment vous faire saisir ce que je ressens ? quand je les prie, ils sont Ă  cĂŽtĂ© de moi, main dans la main ... le tutoiement est Ă©vident ... il ne saurait en ĂȘtre autrement ... c'est une Ă©vidence intime je ne m'adresse pas Ă  qqun "d'en haut", mais Ă  qqun en face ou Ă  cĂŽtĂ© de moi ... j'enseigne aux enfants que je catĂ©chise que la PriĂšre leur est personnelle, et qu'ils peuvent vouvoyer ou tutoyer selon ce qu'ils ressentent ... ils le comprennent parfaitement et certains utilisent le tutoiement, d'autre le vouvoiement potiez Ædilis Messages 15 Inscription ven. 18 avr. 2008, 031 Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par potiez » dim. 06 juil. 2008, 1250 Les trois premiers commandements concernent les devoirs de l'homme envers Dieu, les sept autres les devoirs de l'homme envers son prochain. Ces Dix Commandements ont d'abord Ă©tĂ© imprimĂ©s dans l'Ăąme de tout homme dĂšs la crĂ©ation il s'agit en effet de la Loi naturelle, par laquelle l'homme, spontanĂ©ment, hait le mal et est attirĂ© vers le bien. JĂ©sus-Christ est venu confirmer ces Dix Commandements et les a rĂ©sumĂ©s en donnant aux hommes un Commandement Nouveau, la Loi d'Amour Mon commandement, c'est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimĂ©s Jn 15, 12. L'obĂ©issance aux commandements de Dieu est une preuve de l'Amour que l'on a pour Lui Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements. Jn 14, 15 MĂȘme s'il s'agit de la loi naturelle, l'homme, depuis le pĂ©chĂ© originel, peine pour accomplir ces commandements. Seule la grĂące de Dieu lui permet de les observer sans faillir, et de pouvoir ainsi ĂȘtre sauvĂ©. Voir le Psaume 118, Ă©loge de la Loi divine Guide-moi sur le chemin de tes commandements, car c'est lĂ  mon plaisir. ... Que me vienne ton amour, Seigneur, ton salut selon ta promesse ! versets 35 et 41. jean_droit Tribunus plebis Messages 8382 Inscription jeu. 08 dĂ©c. 2005, 1334 Localisation PĂ©rigord Re Tutoiement et vouvoiement dans la Liturgie Message non lu par jean_droit » lun. 14 juil. 2008, 2102 Le tutoiement est un signe de proximitĂ©. Le vouvoiement un signe de respect. En français. A chacun de se dĂ©terminer s'il veut privilĂ©gier la proximitĂ© ou le respect. Pour ma part j'utilise le vouvoiement et je traduis toutes les priĂšres tutoyĂ©es. InvitĂ© Barbarus Re Tutoiement et vouvoiement dans la Liturgie Message non lu par InvitĂ© » mar. 15 juil. 2008, 540 jean_droit a Ă©crit Le tutoiement est un signe de proximitĂ©. Le vouvoiement un signe de respect. En français. Le vouvoiement en France, c'est plus complexe que ça. Quelques illustrations en vrac VOUVOIEMENT Un signe de respect?... parfois seulement. On vouvoie son curĂ© parce qu'on le respecte. OK. On vouvoie son patron parce qu'on lui doit "soumission" professionnelle. Ca ne veut pas dire qu'on le respecte pour autant ex un patron odieux. On vouvoie les personnes qu'on croise dans la rue parce qu'on ne les connait pas. Le vouvoiement est systĂ©matiquement utilisĂ© face Ă  des inconnus. Dans ce cas, ça ne dĂ©montre pas une marque de respect envers eux ex on vouvoiera le pire des criminels ou celui qui vous insulte On tutoie certains de nos collĂšgues de travail, mais on en vouvoie d'autres. Question d'atomes crochus et de personnalitĂ©. Certains instaurent dĂ©libĂ©remment ou non une distance dans leur comportement qui interdit tout rapprochement ou familiaritĂ©. En fait, le vouvoiement est trĂšs souvent une maniĂšre de mettre l'autre Ă  distance. Une barriĂšre de protection qu'il est interdit de franchir, la familiaritĂ© du "tu" pouvant donner lieu Ă  des dĂ©rapages. Dans ce cas le vouvoiement n'a rien Ă  voir avec le respect. TUTOIEMENT 1 Le tutoiement est une zone de confort et de sĂ©curitĂ© dans un territoire connu de nous et qui nous est accueillant. Pas de masque social Ă  porter. Pas besoin d'ĂȘtre sur ses gardes... On tutoie toujours un enfant, n'est-ce pas, mĂȘme inconnu de nous? Cela veut-il dire qu'on ne le respecte pas l'enfant? 2 Le tutoiement n'est pas un signe de manque de respect tant que la personne qui tutoie est elle-mĂȘme respectueuse. On peut tutoyer qui on veut et leur montrer de la dĂ©fĂ©rence par le biais de notre comportement et notre maniĂšre de parler. Dans le sens 1, je comprends qu'on puisse prĂ©fĂ©rer tutoyer Dieu, JĂ©sus et Marie... Boris Tribunus plebis Messages 2430 Inscription lun. 21 aoĂ»t 2006, 1746 Localisation France - Centre 28 Re AprĂšs lecture des rĂšgles vouvoiement & cie... Message non lu par Boris » jeu. 17 juil. 2008, 1147 SolĂšne a Ă©crit 2 - si pour j'en viens Ă  tutoyer Dieu, pourquoi vouvoyer Marie? Parce que Marie n'est pas Dieu ! CQFD UdP, Boris Gandulf Censor Messages 107 Inscription mer. 14 mai 2008, 1328 Re Tutoiement et vouvoiement dans la Liturgie Message non lu par Gandulf » jeu. 17 juil. 2008, 2318 Je pense que cet usage du tutoiement liturgique est trĂšs regrettable pour la formation de la conscience liturgique et chrĂ©tienne. En français, le tutoiement est un signe d'intimitĂ©, aussi il faut dĂ©jĂ  ĂȘtre dans un Ă©tat de grande Ă©lĂ©vation spirituelle pour s'adresser ainsi Ă  Notre Seigneur comme Sainte ThĂ©rĂšse dans ses priĂšres, sinon on risque de tomber trĂšs rapidement dans la facilitĂ© voire l'irrespect. La justification du tutoiement par le littĂ©ralisme latin ne me semble pas non plus probante et plutĂŽt anachronique puisque le voussoiement n'existe pas en latin. A propos du tutoiement dans le Notre-PĂšre, l’abbĂ© Jean Carmignac a Ă©crit Mais il reste des arguments trĂšs forts qui plaident en faveur du vous ». D’abord la fidĂ©litĂ© Ă  l’usage hĂ©braĂŻque qui emploie presque toujours, pour Dieu, le pluriel de majestĂ©. Ensuite, le gĂ©nie de la langue française, oĂč le tu » implique un accent soit d’intimitĂ©, soit de supĂ©rioritĂ©, soit de vulgaritĂ©. En consĂ©quence, ceux qui vivent dĂ©jĂ  avec Dieu dans une relation d’amitiĂ© apprĂ©cieront volontiers la nuance d’intimitĂ© exprimĂ©e par le tutoiement, mais ceux qui n’ont pas encore pĂ©nĂ©trĂ© dans cette amitiĂ© de Dieu risqueront de ne pas y mettre suffisamment de respect. » Les anglais doivent avoir un sens liturgique plus sĂ»r puisqu'ils ont au moins gardĂ© l'ancienne traduction Our Father, Who art in heaven, Hallowed be Thy Name. Thy Kingdom come. Thy Will be done, on earth as it is in Heaven. Give us this day our daily bread. And forgive us our trespasses, as we forgive those who trespass against us. And lead us not into temptation, but deliver us from evil. Amen. InvitĂ© Barbarus Re Tutoiement et vouvoiement dans la Liturgie Message non lu par InvitĂ© » ven. 18 juil. 2008, 903 Gandulf a Ă©crit Les anglais doivent avoir un sens liturgique plus sĂ»r puisqu'ils ont au moins gardĂ© l'ancienne traduction Our Father, Who art in heaven, Hallowed be Thy Name. Thy Kingdom come. Thy Will be done, on earth as it is in Heaven. Give us this day our daily bread. And forgive us our trespasses, as we forgive those who trespass against us. And lead us not into temptation, but deliver us from evil. Amen. Thy forme gĂ©nitive du thou signifie "tu" . C'est un tutoiement archaique, l'exact Ă©quivalent du "tu" moderne... Il n'y jamais eu de vouvoiement dans la liturgie dans la langue anglais. De plus, il existe une traduction nouvelle du "Notre PĂšre" dans laquelle "thy" a Ă©tĂ© remplacĂ© par le plus moderne "you" et qui connaĂźt un grand succĂšs. Qui est en ligne ? Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur inscrit et 1 invitĂ©
ArrĂȘtĂ©du 8 juillet 2019 relatif aux concours d'admission aux Ă©coles de formation des officiers du corps > Article Ancien membre 17/03/2020 Ă  2210 Je respecte ta vision des choses, Ă  dĂ©faut de la partager
 Mon optique est opĂ©rationnelle et vise Ă  comprendre mes contemporains et aussi Ă  les apprĂ©cier. Ce faisant, je comprends Ă©galement mon fonctionnement personnel. Je ne suis pas dans la sanction philosophique, la morale, la dĂ©finition de qui est bien ou mal ou un trip de mĂ©rites ou culpabilitĂ©s, de responsabilitĂ©s ou d'innocence. Je ne juge pas; j'observe et me rĂ©jouis chaque fois que je vois que quelqu'un manifeste des qualitĂ©s qui te sont chĂšres; d'autant plus que je sais qu'il est capable de faire autrement et qu'il le fera Ă  un moment ou un autre. C'est l’universalitĂ© de la rĂ©alitĂ© du monde rĂ©el, que la philosophie abonde dans ce sens ou pas puisque la nature humaine est faite ainsi. Ancien membre 18/03/2020 Ă  0950 il semble que la notion de vertu soit passĂ©e de mode mais la rĂ©alitĂ© qu’elle recouvre est on ne peut plus active, sauf pour les personnes qui pilotent Ă  vue, faisant alternativement de leur prĂ©sence un pĂŽle d’attractivitĂ© ou de rĂ©pulsion
 C’est dans ce champs bipolaire que naviguent les Ă©goĂŻstes et les narcissiques, car lĂ  oĂč devrait s’établir une relation stable et heureuse, ils s’ingĂ©nient Ă  la dĂ©former pour placer la boursouflure de leur ego
 Tout comme on ne choisi pas le mal en tant que mal mais que l’on fasse erreur en le prenant pour un bien, les Ă©goĂŻstes et les narcissiques commettent par abus de leur assurance, cette erreur fatale de prendre leur jugement personnel comme mesure de tous les jugements sur telle ou telle rĂ©alité  Et sans s’en rendre compte ils imposent autour d’eux une norme rĂ©vĂ©rencielle qu’ils dĂ©nient devoir exister chez les autres ou dans le rĂ©el, ce qui complĂšte allĂšgrement l’autosuffisance de leur complexitĂ©, car de ne pas savoir ce que l’altĂ©ritĂ© impose de dĂ©pendance, ils placent entre eux et les autres une pseudo libĂ©ralitĂ© qu’eux seuls ont droit de moduler puisqu’ils en ont codĂ© les entrĂ©es et les sorties
 Il est trĂšs facile de rĂ©futer l’ineptie des impasses de la psychologie des Ă©goĂŻstes et des narcissiques, mais presque impossible Ă  leur faire lĂącher leur os ego prĂ©fĂ©rentiel car le bon sens restrictif qui suffit Ă  leur gouverne est antinomique Ă  toute kĂ©nose et mĂȘme Ă  une mĂ©tanoĂŻa douce
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1104 Ne sens tu pas toi-mĂȘme Ă  quel point ton bon sens personnel est restrictif ? Je te donne un exemple simple Ă  comprendre de l'Ă©goĂŻsme commun Quand on te dis que tu perds ton emploi, tu es nettement plus affectĂ© que quand il s'agit de ton voisin. 💡 Le mĂ©canisme qui est alors mis en Ɠuvre dans ta tĂȘte est le mĂȘme que celui qui va te faire rĂ©server un avantage pour toi et pas pour ton voisin. Ce n'est ni plus ni moins que cela, l'Ă©goĂŻsme. Pas de quoi fouetter un chat, d'Ă©voquer les troubles psy, d'Ă©voquer des normes rĂ©vĂ©rencielles qui seraient autant d'erreurs fatales
 😂 Je passe le matin devant la glace de la salle de bain et je trouve que j'ai encore une bonne gueule malgrĂ© ma soixantaine qui me talonne; c'est grave docteur ? 😇 Ma femme qui est contente du boulot de son coiffeur et qui rentre avec le sourire, je lui dis que son Ă©go est boursouflĂ© ? 😂 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1139 citation de Sociable30 "Quand on te dis que tu perds ton emploi, tu es nettement plus affectĂ© que quand il s'agit de ton voisin. Le mĂ©canisme qui est alors mis en Ɠuvre dans ta tĂȘte est le mĂȘme que celui qui va te faire rĂ©server un avantage pour toi et pas pour ton voisin. Ce n'est ni plus ni moins que cela, l'Ă©goĂŻsme." encore une congruence mal Ă  propos, car de se savoir sans emploi est source d’une rĂ©activitĂ© nĂ©cessaire et proportionnĂ©e Ă  son propre devenir, mais ne se trouve en aucun cas ĂȘtre de l’égoĂŻsme, car elle ne va pas jusqu’à nĂ©cessairement envier l’emploi du voisin ni surtout chercher Ă  le lui prendre, ce que l’égoĂŻste moyen ou "supĂ©rieur" est tentĂ© de faire
 Cet exemple comme tant d’autres ne permettant en aucune façon de dĂ©limiter quand et comment un acte est personnellement intĂ©ressĂ© et quand il est franchement d’origine Ă©goĂŻste, ne se trouve ĂȘtre qu’une ultime ressource pour son auteur de se mentir Ă  lui mĂȘme sur ses rĂ©elles capacitĂ©s Ă  ĂȘtre encore dans le coup », forme d’égoĂŻsme tertiaire qui valorise ses acquis et refuse de voir la sagesse des ans comme ce qu’elle est un don dĂ©sintĂ©ressĂ© de soi-mĂȘme aux autres
 Dime 18/03/2020 Ă  1144 J'avais bien dit que le sujet Ă©tait casse-gueule... Ces notions, qui concernent tout le monde, sont bien dĂ©licates Ă  mesurer et Ă  dĂ©battre. L'excĂšs seul peut etre Ă©ventuellement dĂ©battu. Sans compter que le manque cruel de narcissisme ou d'Ă©goisme est probablement plus nĂ©faste pour l'individu que son contraire. Ancien membre 18/03/2020 Ă  1149 Citation de Mimoza 326949 Si tout excĂšs est un dĂ©faut sans jeu de mot c’est que lĂ  oĂč il devient problĂ©matique, le comportement de l’égoĂŻste ou du narcissique aurai pu ĂȘtre reprit et amendĂ©, mais si l'on accepte la pente fatale d’un individualisme ambiant, alors les cas excessifs deviennent de plus en plus nombreux jusqu’à apparaĂźtre comme un des pans de la normalité  L’amour de soi-mĂȘme et l’intĂ©rĂȘt pour son apparence sont naturellement une disposition qui permet de vivre en bonne entente avec les autres, et pour dire vite, ont permis Ă  moult gĂ©nĂ©rations de trouver dans l’amitiĂ© et l’amour les deux finalitĂ©s de la vie, mais dĂšs que ses deux relations se sont vues relativiser par la possessivitĂ© matĂ©rielle et la reconnaissance injustifiĂ©e par certains pouvoirs sociaux ou intellectuels, il s’en suivit une hypertrophie de la personnalitĂ©, appelĂ©e couramment Ă©goĂŻsme et narcissisme
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1326 Bon, ça progresse
 Zeugma commence Ă  Ă©voquer les excĂšs d'Ă©goĂŻsme et de narcissisme; ce qui revient Ă  constater la normalitĂ© de ces traits caractĂ©ristiques quand il ne sont pas exacerbĂ©s. 🙂 Quand Ă  se mentir Ă  soi-mĂȘme, n'est-ce pas de se sentir indemne de ces traits, la tromperie ultime ? Ancien membre 18/03/2020 Ă  1407 Sociable30 nous dit "Zeugma commence Ă  Ă©voquer les excĂšs d'Ă©goĂŻsme et de narcissisme; ce qui revient Ă  constater la normalitĂ© de ces traits caractĂ©ristiques quand il ne sont pas exacerbĂ©s. ?Quand Ă  se mentir Ă  soi-mĂȘme, n'est-ce pas de se sentir indemne de ces traits, la tromperie ultime ?" Comme chacun peut le lire, nous avons lĂ  deux forts beaux cas de confusions intellectives qui se rĂ©sument ainsi 1/ l’auteur nous prĂ©sente la conclusive interprĂ©tation de ce qui n’était que l'apprĂ©ciation d’une reconnaissance d’un Ă©tat de prĂ©fĂ©rence et donc de choix et de dĂ©sir personnels, et l'auteur en faisant de cette vĂ©ritĂ© une possible ouverture Ă  l’erreur qui consiste Ă  faire de ces choix et de ses dĂ©sirs la marque superfĂ©tatoire de sa personnalitĂ©, tente de nous faire prendre un corbeau pour un cygne
 2/Tout le monde aura comprit que l’auteur use de ce glissement sĂ©mantique entre l’affirmation de sa propre dĂ©termination et l’imposition de ses dĂ©terminations abusives, tels sont ceux qui Ă©tant Ă©goĂŻstes et narcissiques ne veulent pas ĂȘtres vu ainsi pour ne pas perdre la facticitĂ© de leur rayonnement
 3/Pour la question posĂ©e in fine Quand Ă  se mentir Ă  soi-mĂȘme, n'est-ce pas de se sentir indemne de ces traits, la tromperie ultime ? » LĂ  c’est encore plus Ă©vident, si une personne ne veux pas succomber Ă  son Ă©goĂŻsme, elle n’en doit pas nĂ©anmoins en reconnaĂźtre la prĂ©gnance, et que de se nier Ă  soi mĂȘme ce terrible dĂ©faut, n’équivaux pas Ă  en rechercher des occasions de le rendre actif pour l’affirmer comme une qualité  C’est tout l’esprit de perversion des Ă©goĂŻstes et des narcissiques qui s’avoueraient tel si nous leur laissions encore le droit d’en jouir, comme l’auteur le dit sans vergogne plus haut dans un de ses pots
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1636 Le droit d'en jouir
 😂 Comme si on pouvait interdire Ă  quelqu'un d'ĂȘtre Ă©goĂŻste ou narcissique. Il s'agit juste, depuis le dĂ©but de ce topic, de se regarder en face, tel que l'on est tous. Cela t'es peut-ĂȘtre insupportable pour des raisons qui t'appartiennent, mais, de mon cotĂ©, ça roule. Je m'aime avec luciditĂ©, cet amour Ă  mon endroit incluant mon regard bienveillant sur mes qualitĂ©s et dĂ©fauts. C'est un sentiment souverain qui Ă©corche le regard de ceux qui se vivent mal et entraine leurs rĂ©criminations. Je les laisse volontiers dans leur enfer de morales, jugements et autres errances par lesquelles ils cherchent Ă  se rassurer quand Ă  leur valeur personnelle. Cet amour de soi rend autosuffisant et cette autonomie attire Ă  soi des gens avec qui on peut partager son trĂ©sor. Fort de cet entourage dans la vraie vie et de cet amour partagĂ©, on est immunisĂ© des rancƓurs exprimĂ©s par ceux qui se sont Ă©garĂ©s en chemin. Ils sont souvent seul; signe d'une thĂ©orie qui ne rejoint pas la pratique
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1659 La vraie devise des Ă©goĂŻstes et des narcissiques ne serait-elle pas Corruptio optimi pessima » si l’on constate que leur singularitĂ© ne repose que dans leur volontĂ© soutenue par l’erreur qu’ils se disent Ă  eux mĂȘme ce qu’ils ne seront jamais, car Ă  vouloir imposer sa personnalitĂ©, n’arrive-t-on pas Ă  en exclure la qualitĂ© premiĂšre, Ă  savoir la capacitĂ© Ă  recevoir l’autre tel qu’il est ? Par suite si nous recevons les Ă©goĂŻstes et les narcissiques tels qu’ils sont, nous ne les rendons pas capables de devenir les rĂ©ceptacles des autres, mais nous leur confĂ©rons le pouvoir de se croire tels qu’ils sont, supĂ©rieurs aux autres », et d’étendre leur domination, ce qui est contraire Ă  l’énoncĂ© Ă©mis plus haut la qualitĂ© premiĂšre de la personnalitĂ© humaine est sa capacitĂ© Ă  recevoir l’autre tel qu’il est
 Pour ce qui est de la solitude choisie ou subit, il ne faut pas se leurrer, la recherche de compagnie trahie bien souvent la solitude d’ĂȘtre seul au fond de soi dans une dĂ©ficience d’empathie, mais passons, si la vie des Ă©goĂŻstes et de narcissiques Ă©taient si pleine d’amour, ils ne se dĂ©fierait pas autant de ce qui les met en dĂ©faut, car l’amour supporte tout et espĂšre tout
 L’égoĂŻsme est un mal qui se cache sous l’apparence d’un bien pour les personnes qui l’on adoptĂ© comme rĂšgle de vie, mais il reste les failles que ce comportement implique, et qui tĂŽt ou tard les rappellent Ă  la rĂ©alitĂ© de leur condition humaine, il est regrettable que ces personnes soient souvent au bord du gouffre et continuent Ă  le prendre pour une simple excavation qu’ils prĂ©tendent passer d’un bon
 La preuve de leur manque d’humanitĂ© est justement de penser trop humain, ou surhumain comme le fit tristement le gai Nietzsche
 la complicitĂ© dans le dĂ©lit va bien aux assassins, mais l'amitiĂ© est rĂ©servĂ© au gens de bien » Proverbe de mon cru
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1743 Bien au contraire, la capacitĂ© Ă  recevoir l'autre tel qu'il est correspond Ă  celle de l'observer dans toute sa dimension et ce qu'il est, comme tout Ă  chacun, sera une mosaĂŻque non rangeable du cotĂ© du bien ou du mal. Ton postulat de dĂ©part sabote ta rĂ©flexion puisque que les narcissiques et les Ă©goĂŻstes n'existe pas; se sont juste des gens comme toi et moi qui manifestent cette facette de personnalitĂ©. Les narcissiques non plus, pour la mĂȘme raison que l'on est pas un narcissique mais quelqu'un qui manifeste, entre autres, cette facette de temps en temps. Tu Ă©voques le sentiment de manque de compagnie pour justifier le besoin d'association mais, quand on s'entend dĂ©jĂ  bien avec soi-mĂȘme, on est dĂ©jĂ  pas seul. 💡 Quand je parle de la solitude qui va souvent de paire avec les tendances intellectuelle masturbatoires d'exploration, vue d'en haut, de l'humain, c'est simplement pour souligner que ces pensĂ©es philosophiques ne sont guĂšre utiles Ă  la rencontre de l'autre parce que dĂ©connectĂ©es du rĂ©el vĂ©cu. L'Ă©preuve de la vie est l'excellent rĂ©vĂ©lateur de son aptitude Ă  la relation et la durĂ©e le juge de paix qui sanctionne son caractĂšre frĂ©quentable ou pas. les Ă©goĂŻstes et les narcissiques qui, en tant que tel, n'existent pas, revendiqueraient, selon toi, le statut de supĂ©rieurs au autres. Mais que fais tu, toi-mĂȘme, qui ne parle pas directement aux gens, vouvoies comme au bon vieux temps, prends un langage imbitable pour le commun des mortels, dĂ©clames des sentences qui sont autant de non dialogues ? N'est-ce pas ta façon de te mettre Ă  part des autres ? Te sentirai tu dĂ©masquĂ© par ce sujet ? Je te laisse y rĂ©flĂ©chir, gent de bien, comme on l'a dit jadis
 😇 Ancien membre 18/03/2020 Ă  1823 Il est facile de vouloir passer sous silence les activitĂ©s des Ă©goĂŻstes et des narcissiques lorsque l’on est l’un d’entres eux et que l’on est dĂ©signĂ© dans le dĂ©tail de cette errance dĂ©sinvolte, mais le rĂ©el est le rĂ©el et la distinction du bien et du mal se trouve toujours lĂ  oĂč ils ne voudraient voir qu’une relative distinction entre deux choix possibles
 Il n’en est rien le bonheur n’est pas accessible aux Ă©goĂŻstes pas plus qu’aux narcissiques car ils ont usĂ© jusqu’à la corde leur volontĂ© et ne peuvent plus se rendre disponibles gratuitement aux autres
 Ne passons pas sur le fait que l’égoĂŻsme et le narcissisme ne soient que dans les actes mais jamais un l’état psychique de telle ou telle personne, cette erreur est comme toutes les autres elle ne cherche qu’à dĂ©douaner l’auteur de sa propre responsabilitĂ© et de son entĂȘtement signe si il en est, qu'il est un Ă©gocentrique arrivĂ© Ă  son dernier stade de dĂ©nie du rĂ©el Être bien avec soi-mĂȘme ne remplacera jamais ĂȘtre en recherche du bien d’autrui et dans le cas des Ă©goĂŻstes et des narcissiques, c’est mĂȘme le contraire qui arrive, puisqu’ils se refusent Ă  prendre en compte le bien d’autrui pour arriver Ă  leur propre bonheur, ils se contentent des Ă©claboussures du bonheur des autres
 La rĂ©flexion philosophique qui est mienne part du rĂ©el et retourne au rĂ©el, pas comme celle de l’auteur qui capture que ce qu’il estime nĂ©cessaire pour Ă©tayer sa cause perdue d’avance et veut sursoir Ă  la responsabilitĂ© sociale de ses dires dans l’éloge qu’il fait de l’égoĂŻsme ou du narcissisme
 Parler sans s’adresser par tutoiement et avec distance signifie que l’on ne peut pas rejoindre l’autre dans sa position tant il est enfermĂ© dans une suffisance de lui mĂȘme, et surtout pas que l’on est insensible Ă  la dĂ©tresse qui l'animera sitĂŽt qu'il regardera son impasse en face
 Comment en contradiction avec lui mĂȘme il nous prĂ©sente le recul que nous devrions tous avoir face au Ă©goĂŻstes et aux narcissiques, juste par cette phrase Te sentirai tu dĂ©masquĂ© par ce sujet ? » c'est plutĂŽt lui qui atteint sa limite de rĂ©sistance... Les Ă©goĂŻstes ne sont donc pas frĂ©quentables et les narcissiques de drĂŽles d’oiseaux bigarrĂ©s qui paradent en cherchant comment imposer leur fatuitĂ© aux autres, parfois l’on disaient d’eux les vieux beaux sont de sortie » quand aux terrasses des cafĂ©s ils se pavanaient pour attirer les plus crĂ©dules sous leur Ă©dredons, aujourd’hui ils postent des messages sur des sites ou la tolĂ©rance leur laisse encore l’illusion qu’ils ont une chance de lever quelques cuisses moins ridĂ©es que les leurs
 Dime 18/03/2020 Ă  1937 Eh bien dites donc ! je me doutais que derriere le plaisir que vous retiriez de vos joutes verbales s'insinuaient petit a petit une feroce bataille dÂŽego qui devait immanquablement tourner a lÂŽagressivitĂ©, Ancien membre 18/03/2020 Ă  1938 Citation de Zeugma [327000]Parler sans s’adresser par tutoiement et avec distance signifie que l’on ne peut pas rejoindre l’autre dans sa position tant il est enfermĂ© dans une suffisance de lui mĂȘme, et surtout pas que l’on est insensible Ă  la dĂ©tresse qui l'animera sitĂŽt qu'il regardera son impasse en face
 Le problĂšme, c'est que je n'ai pas l'exclusive du traitement et que, le plus souvent, tes interventions marquent la fin des topics sur lesquels tu interviens. L'as tu remarquĂ© ? Si on te rĂ©pond comme je l'ai fait, il s'ensuit une diarrhĂ© alambiquĂ©e Ă  dĂ©coder dictionnaire en main. Ta hauteur de vue n'es mĂȘme plus en mesure de considĂ©rer "Te sentirai tu dĂ©masquĂ© par ce sujet ?" comme une simple question Ă  mĂ©diter dans ton coin pour en tirer quelque chose d'utile pour toi et tu en fais une rĂ©thorique. J'espĂšre que tu aimes te relire; cela augmentera le nombre de tes lecteurs
 😂 Tu as raison sur un point J'ai atteint ma limite. Non pas de rĂ©sistance mais parce que je suis conscient de ma part de sadisme que j'assume autant que celle d'Ă©goĂŻsme et de narcissisme. J'ai pris plaisir Ă  te piquer au sujet te ton Ă©tat de solo. C'Ă©tait par sadisme parce que je sais bien et depuis le dĂ©but de nos Ă©changes que ton profil psychologique ne permet pas une rĂ©flexion lĂ  dessus. C'est donc par pur sadisme que je me suis fendu de cette pique. Je l'assume comme le reste mais il convient pour moi de l'administrer afin que cette rĂ©crĂ©ation du net n'imprime pas de comportement dĂ©favorable de ma part dans la vraie vie. C'est pourquoi, puisque tu ne "soignera" ni mon Ă©goĂŻsme, ni mon narcicisme, je vais battre en retraite pour ne pas, qu'en plus d'ĂȘtre vain au sujet de ces deux dĂ©fauts, tu excites en moi un sadisme dans lequel je pourrai me complaire. Je te remercie nĂ©anmoins pour le portrait qui ressort de ma personne et qui me plaĂźt beaucoup. J'adore qu'on me prenne pour un sale con; je kiffe ! 😍 Ancien membre 18/03/2020 Ă  2014 Citation de Mimoza 327018 Sujet glissant , tu l'as dit toi mĂȘme . DĂ©fendre le bien commun n'a rien d'Ă©gocentrique . Jstophe fait dans son post initial la quasi parfaite description du pervers narcissique , autrement dit , d'un ĂȘtre Ă  l'Ă©gocentrisme exacerbĂ© et dĂ©nuĂ© de tout affect . L'idĂ©e prĂ©conçue et persistante , sur les rĂ©seaux sociaux , veut que "le dernier qui parle a forcĂ©ment raison" . C'est un choix Ă  suivre - ou pas . Ancien membre 18/03/2020 Ă  2022 RIDICULE en tous points, l’égoĂŻste comme je le disais au dĂ©but, n’est pas digne de respect ni des autres ni de lui-mĂȘme, puisqu’il ignore sa vraie nature, mais pas grave, quand un Ă©gotiste Ă©goĂŻste et un narcissique sur le dĂ©clin atteint sa lente agonie et lui rappelle comme la piqĂ»re d’un vaccin que son insolence peut tout de mĂȘme profiter Ă  ceux qui le lierons et le rejetterons pour ce qu’il est, cela excusera qu’il se dĂ©file comme une mauviette
 Ce qui ressort de bon dans cet Ă©change, c’est que celles et ceux qui se trouverons en prĂ©sence de personnes Ă©goĂŻstes ou narcissiques seront prĂ©venus et pourrons Ă©viter de se mĂ©prendre sur ces ĂȘtres qui sont tout entier imbus d’eux mĂȘmes dans leur carcans de nĂ©gativitĂ© destructrice
 La malhonnĂȘtetĂ© intellectuelle et la forfanterie du dernier post de Sociable30 devrait interroger les modĂ©rateurs de ce site qui a toujours prit soin de ces membres normaux », car la tolĂ©rance doit avoir la sagesse de regarder les cas ou l’intolĂ©rance est cachĂ©e dans les publications des personnes qui se mentent Ă  elles mĂȘmes et aux autres
 Gargouille 18/03/2020 Ă  2120 Bonsoir, Sujet interessant, joute verbale riche et propos qui dĂ©gĂ©nĂšrent en attaques personnelles plus qu'en confrontations d'idĂ©es. Merci de vous recentrer sur le sujet et d'Ă©viter les mises en cause ciblĂ©es ou individuelles. Merci de vos avis mesurĂ©s ne s'Ă©rigeant pas en vĂ©ritĂ©s absolues car en la matiere, rien n'est vrai, que ce que l'on ne dit pas. Bonne soirĂ©e; Xavier pour la ModĂ©ration Xavier Un orage dans la tĂȘte, une tempĂȘte dans le coeur, un ouragan dans le boxer
 et un peu de vague Ă  l’ñme
 Ancien membre 18/03/2020 Ă  2133 Doit-on vous lire Xavier avec la certitude que tout ce qui a Ă©tĂ© dit sur ce sujet mĂ©ritait d’ĂȘtre dit ou bien que la mesure de la tolĂ©rance a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e de part et d’autre dans nos posts ? Car je vous cite Merci de vos avis mesurĂ©s ne s'Ă©rigeant pas en vĂ©ritĂ©s absolues car en la matiĂšre, rien n'est vrai, que ce que l'on ne dit pas. » La vĂ©ritĂ© doit-elle donc ĂȘtre relativisĂ©e jusqu’à l’édulcoration dans un sujet aussi grave » qui mĂ©ritait un dĂ©bat de fond ? Gargouille 19/03/2020 Ă  0114 Bonsoir, L'Ă©change est interessant en bien des points sur le fond. La forme parfois dogmatique, le ton quelques fois pĂ©remptoire pourrait laisser penser que vous Ăštes dĂ©tenteurs chacun de votre cotĂ© de l'oeilleton de la mĂȘme longue vue. Vous avez pourtant chacun la votre, et vos propos s'exprime au travers de ces derniĂšres et ne reflĂštent donc que vos avis. Il pourrait y en avoir d'autres... L'expression de vos interventions gagnerait Ă  faire davantage Ă©tat du caractĂšre individuel et donc partial de ce qui n'est qu'un avis, une position, la votre. En d'autres termes, il y a une diffĂ©rence entre "c'est comme ça" et "je pense que c'est comme ça". Par ailleurs, vos diatribes et autres provocations distillĂ©es au sein de vos Ă©changes de ping - pong verbal sont insupportables pour bon nomdre d'entre nous et nuisent Ă  la clartĂ© du dĂ©bat et au respect de la thĂ©matique, ce qui a motivĂ© mon rappel. Recentrons-nous donc sur le sujet trĂšs interessant proposĂ© par Jstophe... Merci et bonne soirĂ©e. Xavier Xavier Un orage dans la tĂȘte, une tempĂȘte dans le coeur, un ouragan dans le boxer
 et un peu de vague Ă  l’ñme
 Ancien membre 19/03/2020 Ă  0740 Xavier, et donc la modĂ©ration de ce site, avez toujours su reprendre les personnes qui par excĂšs de passions verbales, usent de leur droit de rĂ©ponse comme d’une tribune pour rĂ©pandre certaines erreurs, mensonges, voir mĂȘme injures, c’est pourquoi je suis encore des vĂŽtres, car un site de le libre parole prend et assume le risque qu’implique la mise en commun des paroles
 si nous considĂ©rons l’aspect uniquement informatif et objectif, les Ă©changes ne seraient pas plus passionnĂ©s que des bulletins mĂ©tĂ©o, mais il y a la part subjective de nos participations, qui elles reflĂšte notre recherche intĂ©rieure de vĂ©ritĂ©, et entraĂźne parfois une forme d’expression animĂ©e »  ici le sujet proposĂ© n’était pas uniquement cause de contradiction mais opposait deux conceptions inconciliables des aspects narcissique et Ă©goĂŻste de la personnalitĂ© humaine, et comme en toute opposition, il y a un point de saturation qui ne se rĂ©sorbe qu’avec difficultĂ©, voir impĂ©tuosité  De cette constatation je ne prend pas excuse pour minimiser les diatribes de mes interventions, mais le dĂ©bat doit savoir assumer ces moments de tension, et tant que le fond reste lisible, je rejettes autant que je peux ces moments, mais lorsque le sens mĂȘme de la pensĂ©e exprimĂ©e se trouve corrompue par la subjectivitĂ© nĂ©gative de l’auteur-e, alors le ton change Ă  mon grand regret
 Merci encore de votre intervention et soyez assurĂ© que vos efforts, pour garder ce site viable pour une recherche de vĂ©ritĂ©, nous sont trĂšs prĂ©cieux
 Ancien membre 19/03/2020 Ă  0946 Citation de Gargantua [327106]L'expression de vos interventions gagnerait Ă  faire davantage Ă©tat du caractĂšre individuel et donc partial de ce qui n'est qu'un avis, une position, la votre. En d'autres termes, il y a une diffĂ©rence entre "c'est comme ça" et "je pense que c'est comme ça". Ce que je constate, c'est que le rĂ©sultat de ne dĂ©battre qu'avec une seule personne sur un topic finit souvent par une confiscation du sujet. Le topic perd sa dimension collective pour devenir un ring et sa dimension collective s'Ă©teint parce que l'ambiance qui s'instaure n'est plus propice Ă  une rĂ©flexion appaisĂ©e. J'y ai une part de responsabilitĂ©. Maintenant, je te pose sĂ©rieusement la question Comment prĂ©venir, Ă©viter, dĂ©samorcer ce mĂ©canisme ? Ancien membre 19/03/2020 Ă  1207 Citation de Sociable30 327020 Post Ă©clairant , s'il en fallait - d'oĂč l'urgente nĂ©cessitĂ© de rappeler que les forums en particulier et le net en gĂ©nĂ©ral n'ont pas vocation Ă  servir d'exutoire oĂč exercer ses travers , au prĂ©texte fallacieux de s'en prĂ©munir dans le rĂ©el . le sadisme ordinaire - Ancien membre 19/03/2020 Ă  1343 C'est bien pour cela que je fais amende honorable
 Tu es capable d'en faire autant ? Ancien membre 19/03/2020 Ă  1652 Bonjour, Pour en revenir au sujet, je crois qu'on fait malheureusement un faux procĂšs Ă  ce Narcisse et que le sens moderne/contemporain n'a plus rien Ă  voir avec l'acception de la mythologie. Le psychologie malheureusement a repris le terme pour parler d'une personne clairement tournĂ©e vers elle-mĂȘme, quelqu'un de vĂ©ritablement Ă©goĂŻste en fait. Voila une Ă©mission que j'Ă©coutais pendant l'Ă©tĂ© 2018 oĂč je decouvrais nĂ©cessaire quelque part d'ĂȘtre un peu "narcissique" pour se reconnaitre soi-mĂȘme, comme nous sommes et ĂȘtre bien dans le monde actuel. C'est un spĂ©cialiste du mythe qui en parle. Cela avait modifiĂ© ma perception du terme. Ancien membre 19/03/2020 Ă  1806 dans un monde qui va mal faire des choses mauvaises cela fait ton sur ton, c'est en effet trĂšs joli... Ancien membre 19/03/2020 Ă  1809 Merci Ă  toi , Lolanette , de replacer le Mythe de Narcisse dans son cadre je vais me coucher moins bĂȘte , ce soir . Le bon dosage en tout est garant d'un bon esprit . J'ai fait le distingo avec la description initiale qui , elle , s'attache Ă  une pathologie , en effet . Je prendrais le temps d'Ă©couter , merci Ancien membre 19/03/2020 Ă  1824 Belle trouvaille, Lolanette. 👍 J'ai Ă©coutĂ© "Narcisse accusĂ© non coupable" En rapport avec cette facultĂ© Ă  se voir tel qu'on est, le poĂ©te Ă©crit "Malheureux celui qui se dĂ©tourne de ses profondeurs et qui veut se retrouver autre part. Le jour vient pourtant oĂč il rentre en soi-mĂȘme. Alors, il trouve le foyer de son cƓur Ă©teint, plein de cendres froides." Le commentateur met l'index sur un "moralisme sacrificiel", une "densification normative" qui tendent Ă  nous faire passer pour du "non vivant", "des mĂ©caniques". Hors, le vivant est dans toute sa dimension et "respecter la vie en nous" est aussi de constater notre vivant, Ă©galement dans "nos insuffisances". Mon avis est que cela n'est pas possible si on dĂ©signe le coupable narcissiste des autres, qui n'en seraient pas atteint. MĂȘme chose concernant l'Ă©goĂŻsme. Ce sont des traits qui nous sont communs et le nier Ă©teint "le foyer de son cƓur", c'est Ă  dire "le rapport vivant avec son existence entiĂšre". Gargouille 19/03/2020 Ă  2208 Bonsoir, "Maintenant, je te pose sĂ©rieusement la question Comment prĂ©venir, Ă©viter, dĂ©samorcer ce mĂ©canisme ?" Petite rĂ©ponse adressĂ©e Ă  la collectivitĂ© en respectant les consignes donnĂ©es, clamĂ©es, rabachĂ©es... En se taisant et en Ă©vitant de rĂ© enchĂ©rir systĂ©matiquement ! RĂ©pondre Ă  la polĂ©mique par la polĂ©mique et aux attaques personnelles par une riposte pas toujours proportionnĂ©e n'apportera jamais rien au dĂ©bat. Le seul CrĂ©do est le sujet, la thĂ©matique... pas les digressions vellĂ©itaires ! Mais il me semble que nous avons dĂ©jĂ  eu cette discussion
 Dans cette histoire et pour clore mon rappel, je nous invite Ă  reflĂ©chir tous et chacun sur notre propre degrĂ© de narcissisme et/ou d'Ă©goisme. Bonne soirĂ©e Ă  tous Xavier Xavier Un orage dans la tĂȘte, une tempĂȘte dans le coeur, un ouragan dans le boxer
 et un peu de vague Ă  l’ñme
 Ancien membre 19/03/2020 Ă  2228 Citation de Gargantua [327232]Mais il me semble que nous avons dĂ©jĂ  eu cette discussion
 Oui, et mon illustration qui mettait en Ă©vidence qu'en cas d'accident routier, il faut savoir faire la diffĂ©rence entre qui le provoque et qui en est victime, n'a pas reçu de rĂ©ponse de ta part
 De plus, ne pas rĂ©pondre quand on est attaquĂ© serait facilitĂ© par la modĂ©ration si elle suprimait les attaques, m'est avis. Un exemple ici qui reste alors qu'il s'agit pourtant d'insulte caractĂšrisĂ©e 326944 J'en ai d'autres mais on ne va pas y passer la nuit
 Bref, en rĂ©flĂ©chissant sur ce que je pouvais faire de mon cotĂ© pour limiter les dĂ©rives, j'ai dĂ©cidĂ© de laisser passer 24h aprĂšs lecture des messages vindicatifs avant de rĂ©pondre. Un temps mis Ă  contribution pour prendre du recul, permettre Ă  la modĂ©ration de faire son travail, dĂ©cider posĂ©ment s'il y a lieu de rĂ©pondre ou pas. Ancien membre 20/03/2020 Ă  0843 Nous parvenons Ă  faire correspondre la plupart du temps notre instinct de survie avec l’indispensable prĂ©sence des autres personnes, c’est pourquoi il existe encore en chacun de nous un Ă©lan de gĂ©nĂ©rosité  Ce qui peut se produire au court d’une vie singuliĂšre, c’est un cloisonnement entre cet instinct de survie et la nĂ©cessitĂ© de partager et d’échanger avec les autres, ceci se produit pour deux raisons 1/ l’individu qui est sollicitĂ© depuis son enfance Ă  une recherche d’autonomisation financiĂšre, caractĂ©rielle, intellectuelle et de responsabilisation politique et sociale, fini par opposer en lui son instinct de survie et sa dĂ©pendance au autres
ce qui produit l’égoĂŻsme ambiant de nos sociĂ©tĂ©s. 2/ la reconnaissance d’une normalitĂ© dans une sociĂ©tĂ© qui va de plus en plus vite dans la reconnaissance visuelle des signes efficaces et pratiques, projette en nos imaginaires des stĂ©rĂ©otypes de supĂ©rioritĂ© esthĂ©tique et comportementale, celle ou celui qui se laisse enfermer dans cette apparence efficiente devient narcissique
 Il est facile de justifier aprĂšs coup que c’est la vie elle mĂȘme qui nous fait prĂ©fĂ©rer notre bien Ă  celui d’autrui et nous faire aduler notre apparence comme signe de notre parfaite maĂźtrise » de nous mĂȘme, reste que la confusion entre l’instinct de survie et la reconnaissance des autres Ă  notre Ă©gard, avec le renfermement Ă©gocentrique n’est apparemment pas encore vu comme une confusion
 eaGyX.
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