Alorsque les mesures de confinement actuelles se poursuivront jusqu’au 3 mai, la Belgique va entamer un dĂ©confinement progressif avec une stratĂ©gie de sortie qui sera dĂ©ployĂ©e avec les dates clĂ©s des 4, 11 et 18 mai, ainsi que du 8 juin, dĂ©cidĂ©es avant le week-end par le Conseil national de sĂ©curitĂ©. Les dates ne sont cependant « pas gravĂ©es dans le marbre », et le C’est au vu de l’impact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons que ma dĂ©lĂ©gation s’est jointe Ă  la France pour appeler Ă  cette rĂ©union », a dĂ©clarĂ© ce matin le Mexique devant un Conseil de sĂ©curitĂ© dont les membres ont tous marquĂ© leur inquiĂ©tude face Ă  la dĂ©tĂ©rioration du sort de ces enfants. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs dĂ©lĂ©gations ont demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© d’inclure l’Ukraine dans le prochain rapport sur le sujet, en vue d’établir un mĂ©canisme de surveillance et de communication d’informations. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Joyce Msuya, a assurĂ© que l’ONU reste dĂ©terminĂ©e Ă  ne mĂ©nager aucun effort pour sauver des vies et qu’elle entend exploiter Ă  cet Ă©gard toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges. Elle a fait part des efforts de l’ONU pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils pris au piĂšge. Plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de l’usine d’Azovstal de Marioupol et des villes voisines, a-t-elle signalĂ©, un exploit monumental ». Au total, prĂšs de 14 millions d’Ukrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont dĂ©placĂ©s. Le mois dernier, l’UNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine, a tĂ©moignĂ© le Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds tout en reconnaissant que les chiffres sont vraisemblablement bien plus Ă©levĂ©s. M. Omar Abdi a aussi dĂ©noncĂ© les graves violations des droits des enfants et les attaques contre les Ă©coles. Dans ce contexte, la France a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, tandis que certains pays ont rappelĂ© les directives claires de la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. M. Abdi a indiquĂ© qu’à la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement en distanciel ou en hybride, avec l’appui de l’UNICEF. Il y aurait 3,7 millions d’enfants en Ukraine et Ă  l’étranger qui ont recours Ă  des enseignements Ă  distance. Il a aussi soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine ailleurs dans le monde pour d’autres enfants qui subissent les consĂ©quences de l’envolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant, ceux dĂ©jĂ  touchĂ©s par les conflits et la crise climatique, de l’Afghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de l’Afrique. Revenant Ă  l'Ukraine, la Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les femmes et les enfants paient le prix le plus lourd, Ă©voquant notamment le bombardement d’une Ă©cole Ă  Bilohorivka Louhansk. Elle a dĂ©plorĂ© l’utilisation d’armes explosives Ă  large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es, ainsi que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es qui affecte l’accĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, l’est de l’Ukraine Ă©tait l’une des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle rappelĂ© en appelant Ă  l’action contre les mines, une condition prĂ©alable pour ouvrir l’espace humanitaire. Elle a appelĂ© les parties Ă  respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et d’autres infrastructures. Elle a dĂ©clarĂ© que l’ONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans l’est. C’est dans cette optique que le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie. Les États-Unis ont marquĂ© leur prĂ©occupation Ă  propos de la mise en place d’un gouvernement par les forces russes dans une ville qu’elles occupent en obligeant les Ă©coles Ă  suivre le programme scolaire russe afin d’éliminer toute trace d’identitĂ© et de culture ukrainiennes ». L’Ukraine a aussi dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes oĂč les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre, ainsi que l’adoption illĂ©gale par des citoyens russes d’enfants ukrainiens, notant qu’un million d’Ukrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© russe a reconnu que 190 000 enfants sont pris en charge par son pays selon des chiffres de dĂ©but mai, dont environ 1 200 venus des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre d’adoption d’orphelins. RĂ©agissant aux accusations de certains de ses collĂšgues au sujet de violations des droits de l’enfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors d’une interview Ă  Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de l’Ukraine pour les droits de l’enfant a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral d’Ukraine n’a pas confirmĂ© un tel fait ». Il a Ă©galement rĂ©torquĂ© que le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes en leur apprenant Ă  haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© les contenus de l’enseignement dispensĂ© dans les Ă©coles ukrainiennes, brandissant un manuel scolaire qui rĂ©vise, selon lui, l’histoire et magnifie l’usage des armes Ă  feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Le Royaume-Uni n’en a pas moins trouvĂ© que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles qu’énoncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil. Il a toutefois reconnu qu’il faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de l’ONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de l’impact sur les enfants de l’invasion en Ukraine. L’Ukraine a appuyĂ© cette enquĂȘte spĂ©ciale, rappelant que les occupants russes ont dĂ©jĂ  fait 20 000 victimes Ă  Marioupol, soit le double du nombre de victimes dues Ă  l’invasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Les pays de la rĂ©gion ont rappelĂ© leur soutien aux Ukrainiens, comme l’Estonie qui a soulignĂ© l’aide apportĂ©e par les pays baltes 46 millions d’euros et leur accueil pour ceux qui fuyaient la guerre en leur offrant une Ă©ducation et des services de santĂ©. De mĂȘme, la Slovaquie a accueilli 136 000 enfants et accordĂ© une protection temporaire Ă  plus de 30 000. De son cĂŽtĂ©, le Kenya a alertĂ© sur l’impact de la guerre sur les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables, appelant Ă  renforcer le soutien pour d’autres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. D’oĂč l’importance de poursuivre les discussions en vue d’une rĂ©solution politique de la situation, a conclu le Gabon. C’est la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants. » MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ DE L’UKRAINE DĂ©clarations La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme JOYCE MSUYA, a informĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© sur les derniĂšres nouvelles concernant les efforts conjoints des Nations Unies pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils piĂ©gĂ©s par les combats. Elle a affirmĂ© que lundi dernier, l’ONU, en collaboration avec le ComitĂ© international de la Croix-Rouge CICR, a pu Ă©vacuer 174 autres civils de l’usine d’Azovstal et d’autres parties de la ville de Marioupol. Il s’agissait de la troisiĂšme opĂ©ration de la semaine derniĂšre Ă  partir de Marioupol, a-t-elle rappelĂ© en prĂ©cisant que plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de cette usine et des villes voisines. Selon elle, il s’agit d’un exploit monumental au milieu des bombardements et des destructions en cours dans l’est de l’Ukraine. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les combats intenses causent d’immenses souffrances humaines, notamment chez les femmes et les enfants qui paient le prix le plus lourd. Elle a fait Ă©tat de rapports rĂ©cents sur le bombardement d’une Ă©cole Ă  Bilohorivka Ă  Louhansk, alors que des femmes et des enfants s’y trouvaient, ce qui a causĂ© un lourd bilan humain. L’utilisation d’armes explosives Ă  large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es s’accompagne d’un risque trĂšs Ă©levĂ© d’effets indiscriminĂ©s et doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, a—t-elle plaidĂ©. Elle a ajoutĂ© que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es a Ă©galement un impact sur la rĂ©ponse et l’accĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, l’est de l’Ukraine Ă©tait l’une des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle dit en appelant Ă  l’action contre les mines, puisque le dĂ©minage est une prioritĂ© pour ouvrir l’espace humanitaire. Mme Msuya a rappelĂ© qu’en vertu du droit international humanitaire, les parties doivent respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et d’autres infrastructures. Les parties doivent donc permettre aux civils de quitter volontairement les zones d’hostilitĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Cela implique d’accorder une attention particuliĂšre aux besoins des personnes exposĂ©es Ă  des risques spĂ©cifiques, telles que les femmes, les enfants, les personnes ĂągĂ©es et les personnes handicapĂ©es. Mme Msuya a Ă©galement exhortĂ© les parties au conflit Ă  Ă©liminer tout obstacle aux dĂ©placements du personnel humanitaire pour que ne soit pas interrompue la fourniture de secours vitaux dans toute l’Ukraine. La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence a indiquĂ© que prĂšs de 14 millions d’Ukrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont des dĂ©placĂ©s. Elle a citĂ© les 227 partenaires prĂ©sents dans le pays, majoritairement des ONG nationales, qui ont fourni de l’aide humanitaire Ă  plus de 5,4 millions de personnes, dont beaucoup dans l’est. AprĂšs les Ă©vacuations de l’usine d’Azovstal et de la ville de Marioupol, elle a appelĂ© les deux parties Ă  poursuivre leurs efforts de facilitation afin que l’ONU puisse atteindre beaucoup plus de civils. Nous devons de toute urgence porter nos efforts Ă  plus grande Ă©chelle, a-t-elle recommandĂ©. Elle a dĂ©clarĂ© que l’ONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans l’est. C’est dans cette optique que le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine Ă  Ankara par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie aux efforts de l’ONU pour faire progresser les mesures humanitaires urgentes en Ukraine. En conclusion, Mme Msuya a assurĂ© que l’ONU reste dĂ©terminĂ©e Ă  ne mĂ©nager aucun effort et qu’elle entend exploiter toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges, afin de sauver des vies. M. OMAR ABDI, Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF, a dĂ©clarĂ© que le mois dernier, l’UNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine. Nous pensons que les vĂ©ritables chiffres sont bien plus Ă©levĂ©s », a-t-il prĂ©cisĂ©. Il a constatĂ© que les enfants font l’objet de graves violations de leurs droits et que les Ă©coles continuent d’ĂȘtre attaquĂ©es. La guerre en Ukraine, comme toutes les guerres, est une crise de la protection et des droits de l’enfant. » Il a mentionnĂ© l’odieuse attaque perpĂ©trĂ©e contre une Ă©cole Ă  Louhansk qui tĂ©moigne du plus grand mĂ©pris pour les vies civiles. Au moins 15 Ă©coles sur les 89 appuyĂ©es par l’UNICEF, soit 1 sur 6, ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre, a dĂ©plorĂ© M. Abdi qui a appelĂ© Ă  la cessation des attaques contre les Ă©coles et exhortĂ© les parties Ă  protĂ©ger les civils et les infrastructures civiles. Il a rappelĂ© les directives contenues dans la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles pour prĂ©server le droit Ă  l’éducation. Ce dont nous avons besoin dĂ©sormais, c’est de courage, de discipline et de volontĂ© politique pour traduire ces mots dans les faits. » M. Abdi a indiquĂ© qu’à la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement par le biais d’enseignements en distanciel ou combinant distanciel et prĂ©sentiel, avec notamment un appui de l’UNICEF. Mais la pandĂ©mie nous a montrĂ© l’importance des enseignements en prĂ©sentiel, a-t-il dit, avant de se fĂ©liciter de la scolarisation des enfants ukrainiens dans les pays voisins. Il a estimĂ© Ă  3,7 millions le nombre d’enfants en Ukraine et Ă  l’étranger qui ont recours Ă  des enseignements Ă  distance. M. Abdi a ensuite soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine pour les enfants les plus vulnĂ©rables dans le monde avec l’envolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant. Les enfants dĂ©jĂ  touchĂ©s par les conflits et la crise climatique dans le monde, de l’Afghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de l’Afrique, payent maintenant le prix meurtrier d’une guerre loin de chez eux. » Les enfants sont rĂ©silients mais ils ne devraient pas avoir Ă  l’ĂȘtre, a conclu le Directeur exĂ©cutif adjoint, en Ă©voquant le tribut trĂšs lourd qu’ils ont d’ores et dĂ©jĂ  payĂ© pendant cette guerre. Nous devons faire tout notre possible pour faire en sorte que cette guerre ne ruine pas leur avenir. » Mme ALICIA GUADALUPE BUENROSTRO MASSIEU Mexique a indiquĂ© que son pays a demandĂ© avec la France la convocation de cette sĂ©ance au vu de l’impact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons. Tant qu’une cessation des hostilitĂ©s n’est pas obtenue, les prioritĂ©s de la communautĂ© internationale doivent ĂȘtre l’aide humanitaire, la protection de la population civile, en particulier les groupes les plus vulnĂ©rables, et la prĂ©servation des infrastructures de base, essentielles pour leur survie, a-t-elle dit, avant d’évoquer l’attaque inacceptable » qui a visĂ© une Ă©cole dans la rĂ©gion de Louhansk. La reprĂ©sentante a dĂ©noncĂ© une violation flagrante du droit international humanitaire et s’est dite attentive au travail du Procureur de la Cour pĂ©nale internationale CPI. Elle a constatĂ© que cette attaque n’est malheureusement pas un cas isolĂ© et a condamnĂ© l’utilisation d’armes explosives Ă  proximitĂ© des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur. Alors que, selon l’UNICEF, les deux tiers des enfants ukrainiens ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s par le conflit, il se rĂ©vĂšle que cette guerre affecte la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre psychosocial de toute une gĂ©nĂ©ration, a-t-elle soulignĂ©. Les traumatismes provoquĂ©s par les bombardements incessants et les alertes d’attaques imminentes auront des rĂ©percussions profondes et Ă  long terme, a-t-elle prĂ©venu, souhaitant que des stratĂ©gies globales soient dĂ©finies pour faire face Ă  cette crise de la santĂ© mentale. La dĂ©lĂ©guĂ©e s’est ensuite dĂ©clarĂ©e prĂ©occupĂ©e par l’augmentation des signalements de cas de violence sexuelle contre les filles et les garçons, pour lesquels les services de soutien sont trĂšs limitĂ©s. Elle a Ă©galement fait Ă©tat d’une dĂ©tĂ©rioration des services de santĂ© sexuelle et reproductive et des soins pour les nouveau-nĂ©s. De plus, a-t-elle relevĂ©, la vague massive de dĂ©placements a transformĂ© les enfants et les adolescents en cibles pour les rĂ©seaux de traite des ĂȘtres humains. Les plus vulnĂ©rables sont les mineurs non accompagnĂ©s ou ceux qui sont sĂ©parĂ©s de leur famille, a-t-elle alertĂ©, appelant les pays hĂŽtes et les institutions telles que l’ONUDC et Interpol Ă  enregistrer et identifier les rĂ©fugiĂ©s mineurs. Observant que la vulnĂ©rabilitĂ© des filles et des garçons handicapĂ©s est encore plus aiguĂ«, elle a plaidĂ© pour que tous les enfants d’Ukraine ou de tout autre pays reçoivent le mĂȘme traitement sans discrimination. Enfin, elle a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© d’inclure l’Ukraine dans le prochain rapport sur le sujet en vue d’établir un mĂ©canisme de surveillance et de communication d’informations. M. NICOLAS DE RIVIÈRE France a dĂ©clarĂ© que le nombre de civils tuĂ©s en Ukraine est largement supĂ©rieur aux chiffres communiquĂ©s. La Cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine a rĂ©cemment Ă©voquĂ© des milliers de morts supplĂ©mentaires, y compris Ă  Marioupol, ce trou noir » auquel il est si difficile d’accĂ©der, a-t-il indiquĂ©. Il a Ă©galement relevĂ© que le coĂ»t de la guerre pour les enfants est terrible, deux tiers des enfants ukrainiens ayant Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et la majoritĂ© dĂ©scolarisĂ©s. Il a condamnĂ© toutes les attaques contre des Ă©coles, notamment celle perpĂ©trĂ©e Ă  Bilohorivka, relevant en outre que plus de 200 infrastructures mĂ©dicales ont Ă©tĂ© attaquĂ©es ou dĂ©truites. Dans ce contexte, le reprĂ©sentant a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, citant en particulier le rapport annuel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et sa liste d’infamie », sur laquelle ceux qui tuent les enfants et attaquent les Ă©coles ont toute leur place. Le dĂ©lĂ©guĂ© ensuite appelĂ© la Russie Ă  respecter l’ordonnance rendue par la Cour internationale de Justice, Ă  mettre un terme Ă  cette guerre injustifiable et dĂ©vastatrice et Ă  retirer ses troupes du territoire ukrainien. La protection des civils et des infrastructures civiles est une prioritĂ© absolue, a-t-il insistĂ©. Il a Ă©galement appelĂ© la Russie Ă  lever le blocus des ports ukrainiens en mer Noire afin de permettre l’exportation des denrĂ©es alimentaires. Il a ajoutĂ© que la France continuera Ă  prendre toute sa part au soutien Ă  l’Ukraine, avec une aide qui s’élĂšve Ă  hauteur de 2 milliards de dollars, comme annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  l’occasion de la ConfĂ©rence de Varsovie le 5 mai dernier. M. FERIT HOXHA Albanie a dit que pour les Ă©coliers et Ă©tudiants de l’Ukraine, l’annĂ©e scolaire s’est arrĂȘtĂ©e le 24 fĂ©vrier 2022. Une Ă©cole sur six dans l’est du pays a Ă©tĂ© dĂ©truite ou endommagĂ©e depuis le dĂ©but de la guerre, a-t-il notĂ© avant de dĂ©noncer le ciblage d’une Ă©cole par l’armĂ©e russe, il y a quelques jours, qui aurait fait prĂšs de 60 morts. Cette situation est injustifiable, a dĂ©noncĂ© le reprĂ©sentant. Il a nĂ©anmoins trouvĂ© positif ce que fait la Coalition pour l’éducation de l’UNICEF, qui regroupe les membres du secteur privĂ©, de la sociĂ©tĂ© civile et des mĂ©dias Ɠuvrant Ă  garantir le droit Ă  l’éducation et l’apprentissage en Ukraine. Des moyens numĂ©riques ont Ă©tĂ© mis en place pour permettre un enseignement Ă  distance, a-t-il notamment citĂ© en se fĂ©licitant que la plateforme d’éducation mise en place puisse permettre Ă  prĂšs de 200 000 Ă©tudiants de passer leurs examens. Condamnant notamment les destructions d’infrastructures civiles, le bombardement de la maternitĂ© et du théùtre de Marioupol, le dĂ©lĂ©guĂ© a demandĂ© que les cerveaux et les auteurs de ces crimes soient punis. Il faut Ă©galement tout faire pour protĂ©ger les droits des enfants Ă  cet Ă©gard, a-t-il ajoutĂ©. Il a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflits armĂ©s Ă  prĂ©senter l’Ukraine comme une situation inquiĂ©tante dans le rapport du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© dans le cadre des violations commises en Ukraine de 2014 Ă  2021. Une enquĂȘte approfondie doit ĂȘtre menĂ©e sur les atrocitĂ©s commises depuis le 24 fĂ©vrier 2022, a aussi rĂ©clamĂ© le reprĂ©sentant. Pour lui, l’évacuation des civils de l’usine Azovstal de Marioupol dĂ©montre que l’on peut trouver des solutions et faire taire les armes au nom de la vie lorsque la volontĂ© est lĂ . Cela devrait ĂȘtre Ă©galement le cas des soldats blessĂ©s qui s’y trouvent toujours. » Le reprĂ©sentant a terminĂ© par un appel Ă  cesser cette guerre insensĂ©e. M. RAVINDRA RAGUTTAHALLI Inde s’est particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des consĂ©quences du conflit sur 7,5 millions d’enfants, avant d’appeler Ă  soutenir les efforts de l’UNICEF pour attĂ©nuer leurs souffrances. AprĂšs avoir prĂ©cisĂ© que les femmes et les enfants reprĂ©sentent la majoritĂ© des 5 millions de rĂ©fugiĂ©s et 7 millions de dĂ©placĂ©s, il a appelĂ© les pays voisins Ă  les accueillir avec dignitĂ©. Il a notĂ© que plus de 900 Ă©tablissements scolaires ont Ă©tĂ© endommagĂ©s ou dĂ©truits en Ukraine et que ces destructions ont affectĂ© Ă©galement des Ă©tudiants Ă©trangers, dont de nombreux Indiens. Il a indiquĂ© que son pays a facilitĂ© le retour 22 500 ressortissants indiens, pour la plupart des Ă©tudiants. Soucieux de minimiser l’impact de la guerre sur l’éducation, le reprĂ©sentant a remerciĂ© le Gouvernement ukrainien pour les assouplissements apportĂ©s Ă  l’annĂ©e universitaire des Ă©tudiants en mĂ©decine. Par ailleurs, le reprĂ©sentant de l’Inde a mis l’accent sur l’aide apportĂ©e par son pays Ă  l’Ukraine en matiĂšre de mĂ©dicaments et matĂ©riels sanitaires avant d’exhorter la communautĂ© internationale Ă  garantir l’établissement de couloirs humanitaires. Il a aussi mis l’accent sur les dĂ©fis en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique. Il a rappelĂ© que l’action humanitaire doit ĂȘtre toujours guidĂ©e par ses principes d’humanitĂ©, de neutralitĂ©, d’impartialitĂ© et d’indĂ©pendance et qu’elle ne doit en aucun cas ĂȘtre politisĂ©e. M. MICHAEL KAPKIAI KIBOINO Kenya a dit craindre que le Conseil s’installe dans un schĂ©ma tragique familier. Alors que le conflit militaire devient une affaire prolongĂ©e dans laquelle la population civile continue de souffrir gravement, le Conseil, plutĂŽt que de redoubler ses efforts diplomatiques et de nĂ©gociation et de rechercher un cessez-le-feu, dĂ©ploie beaucoup trop d’énergie Ă  profĂ©rer et dĂ©fendre des accusations de violations du droit international humanitaire, a-t-il estimĂ©. Rappelant que la responsabilitĂ© au premier chef du Conseil de sĂ©curitĂ© est de protĂ©ger la paix et la sĂ©curitĂ© internationales, il a exhortĂ© celui-ci Ă  tout faire pour trouver un moyen de nĂ©gocier la paix pour l’Ukraine. L’évolution de la situation politique en Europe, avec des alliances qui se forgent rapidement et qui risquent d’enraciner les diffĂ©rences, doit ĂȘtre stabilisĂ©e, a soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© qui y a vu la prioritĂ© de toute approche prĂ©ventive. Appelant aussi Ă  ne pas perdre de vue que cette guerre impacte les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables dans le monde, en raison de la perturbation des chaĂźnes d’approvisionnement alimentaire et Ă©nergĂ©tique, il a appelĂ© Ă  renforcer le soutien pour d’autres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. De mĂȘme, les États doivent s’abstenir d’imposer des restrictions Ă  l’exportation et mettre les rĂ©serves Ă  la disponibilitĂ© des pays faisant face Ă  une insĂ©curitĂ© alimentaire sĂ©rieuse. Un sentiment d’urgence et l’audace sont nĂ©cessaires si l’on veut Ă©viter que cette guerre ne conduise Ă  l’escalade de crises multiples dans le monde, a insistĂ© le reprĂ©sentant en appelant la communautĂ© internationale Ă  tenir compte des recommandations du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  cet Ă©gard. Mme TRINE SKARBOEVIK HEIMERBACK NorvĂšge a appelĂ© Ă  mettre fin aux souffrances civiles causĂ©es par la guerre en Ukraine. Les rĂ©centes attaques russes contre les Ă©coles et les civils qui s’y Ă©taient rĂ©fugiĂ©s tĂ©moignent du plus grand mĂ©pris pour le droit international, a-t-elle dit. Elle a appelĂ© toutes les parties Ă  respecter le caractĂšre civil des Ă©coles conformĂ©ment au droit international humanitaire et soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’une scolarisation continue des enfants ukrainiens, y compris les enfants dĂ©placĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a insistĂ© sur la vulnĂ©rabilitĂ© particuliĂšre des enfants non accompagnĂ©s et le risque de violence sexuelle et d’abus qui pĂšse sur eux. Elle a appelĂ© Ă  un bon enregistrement des enfants dĂ©placĂ©s et Ă  des efforts pour les rĂ©unir Ă  leurs familles. La dĂ©lĂ©guĂ©e s’est dite alarmĂ©e par la situation des civils pris au piĂšge dans les zones de conflit et a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© qu’ils soient Ă©vacuĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Les atrocitĂ©s commises pendant cette guerre doivent faire l’objet d’une enquĂȘte et les responsables, traduits en justice, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e, en soulignant l’importance de respecter la libertĂ© d’expression et un accĂšs libre Ă  l’information. La Russie doit mettre un terme Ă  cette guerre et retirer ses troupes immĂ©diatement. » Mme BARBARA WOODWARD Royaume-Uni a estimĂ© que, mĂȘme s’il faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de l’ONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de l’impact sur les enfants de l’invasion en Ukraine, il existe dĂ©jĂ  des Ă©lĂ©ments prouvant que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles qu’énoncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil de sĂ©curitĂ©. En premier lieu, a-t-elle soulignĂ©, des enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et mutilĂ©s, les rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme faisant Ă©tat d’au moins 238 enfants tuĂ©s et 347 blessĂ©s. DeuxiĂšmement, les Ă©coles et les crĂšches ont Ă©tĂ© ciblĂ©es dans toute l’Ukraine et, comme l’a montrĂ© le bombardement tragique du théùtre de Marioupol, les enfants hĂ©bergĂ©s ont Ă©tĂ© impitoyablement visĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite Ă©voquĂ© les allĂ©gations crĂ©dibles de violences sexuelles contre des enfants par les forces russes, ajoutant que les dĂ©placements massifs ont exposĂ© les enfants Ă  la traite des ĂȘtres humains et Ă  l’exploitation sexuelle. QuatriĂšme violation, les dĂ©portations forcĂ©es se poursuivent avec plus de 700 000 personnes concernĂ©es, dont de nombreuses mĂšres et des enfants, qui ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s en Russie. Pour la reprĂ©sentante, le risque existe d’une gĂ©nĂ©ration perdue » et de la continuation d’un cycle de violence causĂ© par l’invasion russe et la dĂ©vastation qu’elle a créée. Jugeant qu’une action collective est nĂ©cessaire pour y remĂ©dier, la dĂ©lĂ©guĂ©e a appelĂ© tous les pays Ă  approuver et mettre en Ɠuvre la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. Selon elle, le refus de la Russie d’approuver cette dĂ©claration fait courir un danger supplĂ©mentaire pour les enfants ukrainiens. La communautĂ© internationale doit, en outre, veiller Ă  ce que toutes les allĂ©gations de crimes commis sur le territoire de l’Ukraine fassent l’objet d’une enquĂȘte, y compris les graves violations contre les enfants, quelle que soit les parties accusĂ©es de tels crimes. Enfin, aprĂšs avoir rappelĂ© le rĂŽle de premier plan jouĂ© par son pays dans l’effort humanitaire en Ukraine, la reprĂ©sentante a estimĂ© qu’il n’y a pas de solution humanitaire Ă  la souffrance ressentie par les enfants en Ukraine. De fait, a-t-elle conclu, seul le retrait des troupes russes et la fin de la guerre de la Russie en Ukraine mettront fin Ă  la cause de cette souffrance. M. JOÃO GENÉSIO DE ALMEIDA FILHO BrĂ©sil s’est dit profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par les informations faisant Ă©tat de pertes d’enfants provoquĂ©es par l’utilisation d’armes explosives, les incidents liĂ©s aux mines et aux restes explosifs de guerre. Les deux parties au conflit doivent Ă©viter l’utilisation d’armes explosives dans les zones densĂ©ment peuplĂ©es, y compris Ă  proximitĂ© des Ă©coles ou des universitĂ©s ou le long des routes qui y mĂšnent ou en partent », a exhortĂ© le reprĂ©sentant. Par ailleurs, a-t-il ajoutĂ©, jamais les Ă©coles et les installations mĂ©dicales ne doivent ĂȘtre utilisĂ©es Ă  des fins militaires. Il a aussi jugĂ© de la plus haute importance de mettre en Ɠuvre la rĂ©solution 2601 2021 sur la protection de l’éducation, dont le BrĂ©sil s’est portĂ© coauteur l’an dernier. La DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles, que nous avons Ă©galement approuvĂ©e, fournit des lignes directrices importantes sur cette question Ă©galement, a ajoutĂ© le dĂ©lĂ©guĂ©. Plus le conflit persiste, plus les dommages causĂ©s Ă  l’éducation des enfants sont importants, a mis en garde M. de Almeida Filho. Il a dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le nombre alarmant d’enfants qui sont devenus des personnes dĂ©placĂ©es et des rĂ©fugiĂ©s. Le soutien de la communautĂ© internationale est plus que jamais nĂ©cessaire, en particulier pour les enfants non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents et des membres de leur famille, a dit le reprĂ©sentant. Lorsqu’ils sont contraints de se retrouver dans la condition de rĂ©fugiĂ©s ou de personnes dĂ©placĂ©es, les enfants peuvent devenir plus vulnĂ©rables aux crimes, notamment Ă  la violence et Ă  l’exploitation sexuelles, a-t-il ajoutĂ© en souhaitant que leur intĂ©gritĂ© physique et leur bien-ĂȘtre soient une prioritĂ© pour tous les États Membres. ConformĂ©ment Ă  sa tradition de solidaritĂ© », le BrĂ©sil a accordĂ© des visas humanitaires et des permis de sĂ©jour aux Ukrainiens dĂ©placĂ©s et aux apatrides affectĂ©s ou dĂ©placĂ©s par le conflit armĂ© en Ukraine, a dit le dĂ©lĂ©guĂ© en prĂ©cisant que ces Ă©tudiants, une fois sur le territoire brĂ©silien, ont pleinement accĂšs Ă  tous les services publics et avantages sociaux, sur un pied d’égalitĂ© avec les ressortissants brĂ©siliens. En outre, la sociĂ©tĂ© civile brĂ©silienne s’est montrĂ©e coopĂ©rative et se mobilise pour fournir une assistance spĂ©cialisĂ©e supplĂ©mentaire afin de faciliter l’intĂ©gration locale, a prĂ©cisĂ© le reprĂ©sentant. Mme GERALDINE BYRNE NASON Irlande a appelĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© Ă  rĂ©pondre Ă  la destruction de centaines d’écoles, y compris de jardins d’enfants, notamment en appuyant l’intĂ©gritĂ© et l’impartialitĂ© du programme sur les enfants et les conflits armĂ©s. Elle a rĂ©itĂ©rĂ© la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures pour remĂ©dier Ă  la perturbation de l’éducation, ainsi que pour fournir des services psychosociaux, de santĂ© mentale et des soins mĂ©dicaux. Les capacitĂ©s de protection de l’enfance en Ukraine doivent Ă©galement ĂȘtre dotĂ©es de ressources de maniĂšre urgente. La reprĂ©sentante a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă  faire figurer l’Ukraine en tant que situation alarmante » dans le prochain rapport annuel sur les enfants et les conflits armĂ©s afin de soutenir davantage le travail de surveillance effectuĂ© de l’ONU. Elle a notĂ© que les Ă©vacuations de Marioupol nĂ©gociĂ©es par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et l’ONU ont montrĂ© qu’il est possible de faire le nĂ©cessaire pour les civils et que le systĂšme de notification humanitaire peut fonctionner. Des mesures telles que les jours de tranquillitĂ© » devraient ĂȘtre explorĂ©es, a-t-elle suggĂ©rĂ©. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite appelĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration de Russie Ă  retirer ses forces et Ă  s’engager dans un vĂ©ritable dialogue en faveur de la paix. M. DAI BING Chine a soulignĂ© que la protection des enfants incombe Ă  toutes les parties au conflit. Il s’est fĂ©licitĂ© de l’évacuation en toute sĂ©curitĂ© de civils, dont des enfants, de l’aciĂ©rie de Marioupol grĂące Ă  l’UNICEF et le systĂšme des Nations Unies dans son ensemble. AprĂšs avoir condamnĂ© la rĂ©cente attaque contre une Ă©cole qui a fait des dizaines de victimes, le reprĂ©sentant a affirmĂ© que les Ă©coles ne devaient jamais ĂȘtre prises pour cibles. Les faits doivent ĂȘtre tirĂ©s au clair et toutes les accusations doivent ĂȘtre fondĂ©es sur des preuves, a insistĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant d’appeler Ă  ce que tous les enfants dans le besoin bĂ©nĂ©ficient d’une aide humanitaire. Il a aussi exhortĂ© l’UNICEF, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA, le Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme HCDH Ă  accroĂźtre leurs activitĂ©s de surveillance pour aider les pays voisins de l’Ukraine Ă  prĂ©venir toute violation des droits des enfants, s’inquiĂ©tant notamment des risques de traite des ĂȘtres humains. Notant que l’éducation est une lueur d’espoir pour les enfants victimes de conflit, le reprĂ©sentant de la Chine a particuliĂšrement saluĂ© les initiatives de l’UNICEF pour garantir une Ă©ducation aux enfants dĂ©placĂ©s et rĂ©fugiĂ©s. Mme LANA ZAKI NUSSEIBEH Émirats arabes unis a rappelĂ© qu’une guerre est toujours traumatisante, notamment pour les enfants. La guerre en Ukraine ne fait pas exception. » Elle a rappelĂ© les consĂ©quences des conflits pour les enfants en Syrie, au YĂ©men ou bien encore dans la Corne de l’Afrique. Afin d’éviter une autre gĂ©nĂ©ration perdue » d’enfants en Ukraine, la dĂ©lĂ©guĂ©e a exhortĂ© les acteurs Ă  mettre un terme Ă  la guerre. Elle a dĂ©noncĂ© les destructions d’écoles en Ukraine, en rappelant qu’une Ă©cole sur six appuyĂ©es par l’UNICEF ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre. Elle a soutenu les efforts pour assurer une scolarisation en ligne des enfants. La dĂ©lĂ©guĂ©e a demandĂ© que les cas de violence sexuelle fassent l’objet d’une enquĂȘte et appelĂ© toutes les parties Ă  respecter le droit international humanitaire. Enfin, elle a notĂ© les consĂ©quences de la guerre en Ukraine pour la sĂ©curitĂ© alimentaire dans le monde, notamment celle des enfants. M. VASSILY A. NEBENZIA FĂ©dĂ©ration de Russie a rappelĂ© que, depuis plus de huit ans en Ukraine, le rĂ©gime de Kiev » est en guerre civile contre son peuple. Quels plans aviez-vous mis en place pour les enfants du Donbass? » Il a accusĂ© les autoritĂ©s de Kiev d’avoir, par leurs bombardements, contraint ces enfants Ă  rester dans leurs caves alors que l’armĂ©e ukrainienne ciblait les Ă©coles, les hĂŽpitaux, les terrains de jeux et des infrastructures civils clefs. Sur la pĂ©riode de 2014 Ă  2022, on dĂ©nombre plus de 200 faits de dommages aux Ă©tablissements scolaires, prĂšs de la moitiĂ© desquels sont des Ă©coles et des jardins d’enfants, a-t-il dĂ©comptĂ© en notant qu’au cours du printemps dans le Donbass, sous les obus ukrainiens, des enfants meurent Ă  nouveau. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que 190 000 enfants sont pris en charge par la FĂ©dĂ©ration de Russie selon des chiffres du dĂ©but de ce mois. Certains d’entre eux sont venus en Russie avec leurs tuteurs et environ 1 200 venaient des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre d’adoption d’orphelins. En ce qui concerne les enfants rĂ©fugiĂ©s, la FĂ©dĂ©ration de Russie organise un processus de placement et assure leur Ă©ducation dans des Ă©coles ordinaires, ou par le biais de l’apprentissage Ă  domicile et Ă  distance. Le reprĂ©sentant a indiquĂ© que les forces armĂ©es russes mettent tout en Ɠuvre pour assurer la sĂ©curitĂ© des enfants lors des opĂ©rations militaires spĂ©ciales en Ukraine. Il a condamnĂ© fermement les violations des normes du droit international humanitaire, en particulier celles commises contre les enfants. RĂ©agissant aux accusations entendues chez certains collĂšgues au sujet de violations des droits de l’enfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors d’une interview Ă  Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de l’Ukraine pour les droits de l’enfant, Mme Daria Gerasimchuk, a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral d’Ukraine n’a pas confirmĂ© un tel fait ». Selon lui, de nombreux bĂątiments d’établissement d’enseignement ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par l’armĂ©e ukrainienne comme sites de combats et c’est pour cela que les infrastructures ont reçu d’importants dĂ©gĂąts. Il a mĂȘme affirmĂ© que la destruction intentionnelle de biens Ă  caractĂšre civil est la carte de visite » de Kiev. M. Nebenzia a rappelĂ© que le 6 mai, la Russie a tenu une rĂ©union informelle du Conseil de sĂ©curitĂ© selon la formule Arria » et a donnĂ© la parole non seulement Ă  des journalistes Ă©trangers indĂ©pendants, mais aussi Ă  des rĂ©sidents ordinaires des deux rĂ©publiques populaires. Ces derniers ont ainsi racontĂ© comment le pseudo-hĂ©roĂŻque bataillon Azov » a abattu des civils, y compris des bus avec des enfants qui essayaient de quitter des zones de guerre. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que la Russie documente soigneusement ces violations du droit international humanitaire. Hier, par exemple, une Ă©cole a Ă©tĂ© bombardĂ©e dans le village de Solokhi dans la rĂ©gion de Belgorod sur le territoire de la FĂ©dĂ©ration de Russie, a-t-il dit. Selon lui, le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes et leur apprend Ă  haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© l’éducation ukrainienne, faisant part de contenus de manuels scolaires dans lesquels l’histoire est rĂ©visĂ©e et oĂč on magnifie l’usage des armes Ă  feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Il a, sur le ton de l’humour, pris l’exemple d’un manuel de 8e annĂ©e dans lequel on apprend aux enfants que les ancĂȘtres des Français, des Espagnols, des Portugais, des Turcs et mĂȘme des Juifs sont venus d’Ukraine. M. Nebenzia a Ă©voquĂ© le rĂŽle jouĂ© en ce sens par M. Valery Bebik qui fut en 2015 le principal historien ukrainien, et dont la renommĂ©e et les honneurs qui l’entourent dans son pays font du personnage le pĂšre de l’historiographie ukrainienne moderne ». Mme EDWIGE KOUMBY MISSAMBO Gabon a constatĂ© que la situation humanitaire en Ukraine empire au fil des combats. À ce jour, a-t-elle rappelĂ©, plus de 13 millions de personnes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  fuir et la moitiĂ© des rĂ©fugiĂ©s et des personnes dĂ©placĂ©es sont des enfants, dont bon nombre sont des mineurs non accompagnĂ©s, ce qui les expose Ă  toutes sortes d’abus, de trafic et d’exploitation. Ces fragilitĂ©s sont exacerbĂ©es par les difficultĂ©s quotidiennes inhĂ©rentes aux pĂ©nuries d’eau et aux difficultĂ©s d’accĂšs aux soins et Ă  l’énergie, a-t-elle relevĂ©, ajoutant que les statistiques du Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR relatives aux enfants tuĂ©s ou blessĂ©s durant les combats font froid dans le dos ». La reprĂ©sentante a souhaitĂ© qu’un effort particulier de la communautĂ© internationale soit fait pour attĂ©nuer les consĂ©quences de cette guerre sur la scolarisation des enfants. Saluant l’action menĂ©e Ă  cette fin par l’UNICEF, elle a Ă©galement fĂ©licitĂ© les pays qui ont mis en place les conditions permettant de scolariser dans l’urgence les enfants rĂ©fugiĂ©s venant d’Ukraine. Elle a par ailleurs encouragĂ© toutes les agences spĂ©cialisĂ©es de l’ONU dĂ©ployĂ©es sur le terrain Ă  mener des opĂ©rations conjointes avec l’UNICEF pour limiter les traumatismes des enfants victimes de la guerre et protĂ©ger les familles. À cĂŽtĂ© de ces actions, les discussions doivent se poursuivre en vue d’une rĂ©solution politique de la situation, avec pour objectif de mettre fin Ă  la guerre, a-t-elle dit, jugeant que c’est la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants ». Mme CAROLYN ABENA ANIMA OPPONG-NTIRI Ghana s’est dite profondĂ©ment prĂ©occupĂ©e par l’absence de progrĂšs satisfaisants dans la recherche d’une solution Ă  la situation. Sans la cessation immĂ©diate des hostilitĂ©s, les 7,5 millions d’enfants en Ukraine continueront d’ĂȘtre mis en danger par l’escalade du conflit armĂ©, a-t-elle craint. Elle a trouvĂ© trĂšs dĂ©courageant de voir des images d’étudiants forcĂ©s de se cacher dans des caves et des abris antibombes et celles d’enfants manquant des mois de scolaritĂ©, ce qui aura certainement un impact nĂ©gatif sur leur avenir. Non seulement l’impunitĂ© et la brutalitĂ© Ă  l’encontre des enfants, des Ă©coles et des Ă©tablissements scolaires en Ukraine doit cesser, mais Ă©galement les auteurs doivent ĂȘtre tenus responsables de leurs actes, a exigĂ© la reprĂ©sentante. Elle a aussi souhaitĂ© que les efforts humanitaires ne se concentrent pas seulement sur les besoins physiques des enfants touchĂ©s en Ukraine, mais aussi sur leurs besoins psychologiques et leur dĂ©tresse Ă©motionnelle, car la guerre entraĂźnera un traumatisme psychologique durable. La dĂ©lĂ©guĂ©e a enfin appelĂ© les pays d’accueil et de transit Ă  veiller Ă  ce que l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur des enfants, y compris dans le cadre des possibilitĂ©s d’apprentissage, soit un Ă©lĂ©ment essentiel de leur assistance. M. RICHARD M. MILLS États-Unis a dĂ©noncĂ© les immenses souffrances de la guerre non nĂ©cessaire et brutale » de la FĂ©dĂ©ration de Russie infligĂ©es aux civils et aux enfants. Les enfants ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s, rendus orphelins, tuĂ©s et blessĂ©s, a-t-il dĂ©plorĂ© en notant que prĂšs de la moitiĂ© des 14 millions de personnes qui ont dĂ» fuir leur foyer sont des enfants innocents. Au lieu de grandir et de s’épanouir, ces enfants peinent Ă  survivre au quotidien dans des circonstances dĂ©sastreuses, a encore soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant de mentionner aussi que d’innombrables hĂŽpitaux et Ă©coles sont dĂ©truits. Depuis le dĂ©but de l’invasion, prĂšs de 20 Ă©coles ont Ă©tĂ© ciblĂ©es au quotidien sans parler des attaques contre des hĂŽpitaux. Ce week-end, a dit le reprĂ©sentant, une bombe s’est abattue sur une Ă©cole et a tuĂ© 60 personnes dont de nombreux enfants. Aujourd’hui, on apprend mĂȘme que des violences sexuelles sont commises contre des femmes, des filles, des garçons et des personnes LDGBTQ. » Le dĂ©lĂ©guĂ© s’est dit prĂ©occupĂ© de savoir que les forces russes ont mis en place un gouvernement dans une ville qu’elles occupent en obligeant les Ă©coles Ă  suivre le programme scolaire russe afin d’éliminer toute trace d’identitĂ© et de culture ukrainiennes ». Le reprĂ©sentant a craint de nombreux risques pour les enfants qui sont Ă  la merci de la traite des ĂȘtres humains ou d’autres formes d’abus en particulier pour les mineurs non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents ou de leurs tuteurs. Il a aussi dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le filtrage des Ukrainiens expulsĂ©s vers la Russie et les effets sur leur santĂ© mentale y compris pour les gĂ©nĂ©rations futures. Si on ne leur fournit pas un soutien psychosocial, le traumatisme de ces expĂ©riences pourrait avoir de longues consĂ©quences, a prĂ©venu le reprĂ©sentant avant d’appeler la Russie Ă  mettre un terme Ă  cette guerre contre l’Ukraine et Ă  respecter ses obligations au titre du droit international humanitaire. La Russie doit notamment prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires afin d’éviter que des torts soient portĂ©s aux civils y compris aux enfants, a-t-il plaidĂ©. Toutes les parties au conflit devraient faciliter l’accĂšs sans entrave aux acteurs et aux fournitures humanitaires afin de garantir que soit acheminĂ©e l’aide humanitaire nĂ©cessaire et que soient menĂ©es les Ă©vacuations en toute sĂ©curitĂ©. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentant spĂ©ciale Virginia Gamba Ă  ajouter l’Ukraine, en tant que situation inquiĂ©tante », dans le rapport Ă  venir sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă©tant donnĂ© l’ampleur des allĂ©gations de violations commises contre les enfants par la Russie entre 2014 et 2021. Étant donnĂ© les violations croissantes de la Russie en Ukraine, la communautĂ© internationale est tenue de protĂ©ger les enfants. » M. SERGIY KYSLYTSYA Ukraine a rendu hommage aux dĂ©fenseurs de Marioupol qui ont fait l’impossible en repoussant les troupes russes depuis trois mois sans aucun approvisionnement. Il a rappelĂ© que les occupants russes ont dĂ©jĂ  fait 20 000 victimes Ă  Marioupol soit deux fois plus que le nombre de victimes dues Ă  l’invasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il a appelĂ© l’ONU Ă  tout mettre en Ɠuvre pour permettre aux personnes blessĂ©es et malades de l’aciĂ©rie d’Azovstal d’avoir accĂšs aux soins et aux traitements nĂ©cessaires. Il a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  tout mettre en Ɠuvre afin que les blessĂ©es et malades soient mis Ă  l’abri lĂ  oĂč leur vie sera garantie avant de prĂ©ciser que la captivitĂ© russe ne peut ĂȘtre une option pour les combattants d’Azovstal. Par ailleurs, le reprĂ©sentant ukrainien a dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes qui constituent des violations flagrantes des droits des enfants, puisque les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre dans ces opĂ©rations de filtrage. C’est pourquoi, il a exhortĂ© l’UNICEF Ă  protĂ©ger les droits des enfants ukrainiens notamment de ceux sĂ©parĂ©s de leurs parents par l’occupant russe. La Russie poursuit sa terreur au moyen de bombardements quotidiens ciblant surtout des civils et infrastructures civiles », a insistĂ© le reprĂ©sentant ukrainien avant de citer plus de 200 enfants tuĂ©s et plus de 400 blessĂ©s. Il s’est aussi inquiĂ©tĂ© de l’adoption illĂ©gale par des citoyens russes d’enfants ukrainiens. Il a dĂ©clarĂ© qu’un million d’Ukrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie avant d’exhorter UNICEF et le HCR Ă  solliciter un accĂšs Ă  ces enfants afin de s’enquĂ©rir de leur Ă©tat de santĂ©. Par ailleurs, aprĂšs avoir citĂ© la destruction de 80 installations sanitaires par l’occupant russe, le reprĂ©sentant de l’Ukraine a expliquĂ© que l’interruption des traitements des maladies chroniques Ă  cause de la guerre a provoquĂ© la mort de 3 000 malades. AprĂšs avoir notĂ© que le traitement des cancers est totalement interrompu en Ukraine en raison du conflit, il s’est particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des difficultĂ©s rencontrĂ©es par 2,7 millions de personnes handicapĂ©es en Ukraine. Enfin, il a appuyĂ© le projet d’une enquĂȘte spĂ©ciale sur les crimes de guerre commis par l’occupant russe en Ukraine et notamment dans la rĂ©gion de Kiev. M. SVEN JÜRGENSON Estonie, s’exprimant au nom des pays baltes Lettonie, Lituanie et Estonie, a indiquĂ© que les enfants ont Ă©tĂ© et continuent d’ĂȘtre des cibles pour la FĂ©dĂ©ration de Russie. Selon les estimations qui sont en deçà de la rĂ©alitĂ©, 238 enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et plus de 300 blessĂ©s en Ukraine depuis le 24 fĂ©vrier dernier, a-t-il dĂ©noncĂ©. Il a aussi notĂ© que des centaines d’écoles et d’établissements d’enseignement ont Ă©tĂ© dĂ©truits ou endommagĂ©s, le plus rĂ©cemment Ă  Bilohorivka oĂč plus de 60 personnes ont pĂ©ri aprĂšs qu’une bombe russe a rasĂ© l’école. Il a indiquĂ© que selon le Commissaire ukrainien aux droits de l’homme, plus de 121 000 enfants ont Ă©tĂ© expulsĂ©s de force vers la FĂ©dĂ©ration de Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© l’ONU et les organisations compĂ©tentes Ă  faire le suivi des cas de dĂ©portations forcĂ©es, et des dĂ©marches russes de modifications lĂ©gislatives dans le but d’accĂ©lĂ©rer l’adoption d’enfants d’Ukraine, en violation de la Convention relative aux droits de l’enfant. Il a ensuite fait savoir qu’en plus des 46 millions d’euros fournis en aide Ă  l’Ukraine, les pays baltes ont accueilli ceux qui fuyaient la guerre et leur ont offert l’accĂšs Ă  leur systĂšme d’éducation et de santĂ©, ainsi que des possibilitĂ©s d’apprentissage en ligne et un soutien en santĂ© mentale. Mme JOANNA SYLWIA SKOCZEK Pologne a rappelĂ© que plus de trois millions d’Ukrainiens ont trouvĂ© refuge en Pologne, dont une majoritĂ© d’enfants et de femmes, avant de mentionner les efforts de son pays pour assurer l’éducation de ces enfants. Nous mettons Ă  disposition des enseignements en ligne pour les enfants et les aidons Ă  surmonter la barriĂšre de la langue, a dit la dĂ©lĂ©guĂ©e. Nous avons Ă©galement organisĂ© des cours de langue pour les enseignants ukrainiens. » Elle a aussi prĂ©cisĂ© qu’un accent est mis sur les enfants handicapĂ©s, avant de citer Ă©galement l’aide apportĂ©e aux chercheurs ukrainiens. La dĂ©lĂ©guĂ©e a dĂ©plorĂ© les attaques contre les Ă©coles en Ukraine et demandĂ© que les responsables rendent des comptes. La Pologne fait de son mieux pour assurer le bien-ĂȘtre des enfants ukrainiens en cette pĂ©riode terrifiante, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e polonaise. M. MICHAL MLYNÁR Slovaquie a catĂ©goriquement condamnĂ© les attaques russes visant des Ă©coles, y compris la plus rĂ©cente Ă  Bilohorivka. Cette attaque, ainsi que toutes celles contre des civils et des infrastructures civiles, doit faire l’objet d’une enquĂȘte approfondie et justice doit ĂȘtre rendue, a-t-il exigĂ©. Il a indiquĂ© que depuis le dĂ©but de l’agression de la FĂ©dĂ©ration de Russie en fĂ©vrier, plus de 136 000 enfants sont entrĂ©s en Slovaquie et plus de 30 000 y ont obtenu une protection temporaire. Les enfants fuyant l’Ukraine bĂ©nĂ©ficient d’une prise en charge complexe, comprenant une assistance psychologique et sociale, des soins mĂ©dicaux et une aide pour se connecter ou se rĂ©unir avec leurs proches et leurs familles, a expliquĂ© le reprĂ©sentant. Environ 10 000 enfants ĂągĂ©s de 3 Ă  17 ans ont pu ĂȘtre inscrits dans des Ă©coles slovaques et la Slovaquie travaille dur pour augmenter ce nombre afin de fournir Ă  tous les enfants en fuite y sĂ©journant une Ă©ducation appropriĂ©e. Les enfants impliquĂ©s dans le processus Ă©ducatif ont Ă©galement droit Ă  une subvention alimentaire, a-t-il ajoutĂ©. En collaboration avec l’UNICEF et le HCR, la Slovaquie a convenu d’élaborer un plan conjoint de renforcement des capacitĂ©s de protection de l’enfance et a annoncĂ© la semaine derniĂšre Ă  Varsovie une contribution financiĂšre supplĂ©mentaire de 540 000 euros, qui comprend une contribution de 130 000 euros pour les programmes et projets pertinents de l’UNICEF.
MiseĂ  jour des rumeurs Apple iPhone 14. Bien que l’iPhone 13 n’ait que 6 mois, son successeur est dĂ©jĂ  attendu par beaucoup de monde, les fans d’Apple dĂ©sireux de renouveler leur tĂ©lĂ©phone en 2022. Attendu pour septembre prochain,
IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES - Mots-FlĂ©chĂ©s & Mots-CroisĂ©s Recherche - DĂ©finition Recherche - Solution La meilleure solution pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES Solution DĂ©finition SCHINDLERIL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES EN 9 LETTRES Solution DĂ©finition ET ETCA LA FIN D'UNE LISTEABREGE UNE LISTECLOT LA LISTEECOURTE LA LISTEECOURTE UNE LISTENE UNDEBUT D'UNE LISTEDEBUTE UNE LISTEEN DEBUT DE LISTELE PREMIER D'UNE LISTE INTERMINABLEPREMIER DE LA LISTEAINPREMIER D'UNE LISTEPREMIER DE LISTEPREMIER DE LISTE EN FRANCEPREMIER EN LISTETETE DE LISTECARFIN D'UNE LISTE A APPRENDRECARTELISTE DE PLATSETASEPTIEME D'UNE LISTEETATUNE LISTELAITIL SE SAUVE QUAND IL A TROP CHAUDLIDEBUT DE LISTEEN DEBUT DE LISTEMENULISTE APPETISSANTELISTE D'OPTIONSLISTE DE METSLISTE DE PLATSLISTE DES GARCONSNOEJUSTE SAUVE DES EAUXOTESUPPRIME DE LA LISTEROLEUNE LISTE IMPOSANTESPIDERMANHOMME ARAIGNEE QUI SAUVE LE MONDEHOMME-ARAIGNEE QUI SAUVE LE MONDETEINTEST SAUVE PAR LE FONDUNTELON LE RENCONTRE DANS UNE LISTE ANONYMEALIBI BULLETINLISTEJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes
FredericaMogherini, chef de la diplomatie de l'Union Européenne, a appelé lundi à une coopération de la communauté internationale pour "sauver des vies" en Méditerranée.

L’Aquarius doit continuer sa mission. C’est une Ă©vidence ! La prĂ©tendue collusion entre les passeurs et les ONG en MĂ©diterranĂ©e est une accusation lancĂ©e en 2016 par le groupuscule d’extrĂȘme droite nĂ©erlandais Gefira. Elle a Ă©tĂ© reprise par le Financial Times qui l’a ensuite dĂ©mentie. L’agence europĂ©enne Frontex s’est aussi fait l’écho de cette rumeur, avant de faire machine EuropĂ©enne a sa part de responsabilitĂ© dans la situation actuelle. Elle a contribuĂ© Ă  arrĂȘter l’opĂ©ration Mare Nostrum par laquelle la marine italienne pratiquait le sauvetage en mer des migrants jusqu’en 2014. RĂ©cemment, le prĂ©sident de la Commission europĂ©enne Jean-Claude Juncker a reconnu que l’arrĂȘt de Mare Nostrum a Ă©tĂ© une grave erreur qui a coĂ»tĂ© des vies humaines. » La MĂ©diterranĂ©e est de plus en plus dangereuse. En janvier dernier, un migrants sur 38 pĂ©rissait lors de la traversĂ©e. En juin, ce taux de mortalitĂ© a Ă©tĂ© d’un sur sept !Dans ce contexte, on assiste Ă  la multiplication des accusations gravissimes envers les ONG qui viennent en aide aux migrants. Il s’agit de les dĂ©lĂ©gitimer. Alors que ces ONG tentent de sauver l’honneur de l’Europe. L’Aquarius s’est vu retirer son pavillon par le Panama, sous la pression de l’Italie. La France se grandirait aujourd’hui en accordant son pavillon Ă  l’Aquarius. Ce bateau doit continuer Ă  sauver des sĂ»r, il ne peut prendre en charge qu’une partie infime des sauvetages. Mais c’est un symbole. Si nous le supprimons, nous perdrons toutes nos illusions sur les valeurs humanitaires de l’Europe. Nous cĂ©derons devant le discours populiste qui gangrĂšne tous les en MĂ©diterranĂ©e, nous observons une politique de refoulement de la part des États europĂ©ens. C’est le cas quand les bateaux italiens tentent de repousser les migrants vers la Libye, ce pays oĂč se pratiquent des crimes contre l’humanitĂ© », comme l’a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident français. C’est le cas aussi lorsque les ports italiens mettent en quarantaine les navires marchands qui respectent le droit maritime en secourant les migrants en en Europe, nous observons de la maltraitance envers les personnes migrantes. En France, autour de Calais, des chasses aux migrants » sont organisĂ©es pendant lesquelles est dĂ©truit le peu d’affaires qu’ils possĂšdent. Nous devons sauver et accueillir. Alors que nous combattons ceux qui sauvent et que l’on se dĂ©fend d’accueillir. Cela pour satisfaire des populistes qui agitent une crise migratoire qui n’existe l’on rapporte le nombre de migrants Ă  la population des pays europĂ©ens, l’an dernier, l’Allemagne a accueilli 4 000 rĂ©fugiĂ©s par million d’habitants. Le ratio en France a Ă©tĂ© de 608 rĂ©fugiĂ©s par million de l’autre point de vue Pierre-Henri Dumont Il ne faut pas encourager ce type de sauvetages en mer »

Selondes recherches publiées par le Texas Heart Institute Journal au début du mois, l'Apple Watch pourrait aider à identifier les crises cardiaques grùce aux capteurs d'électrocardiogramme
La rĂ©daction vous conseille Il fallait aller plus loin ! », explique-t-elle d’emblĂ©e en Ă©voquant ce plan Adour, qui est le fruit d’une action collective » et s’appuie sur les travaux de la chaire de biosĂ©curitĂ© » basĂ©e Ă  Toulouse. Toutes ces crises sont, Ă  chaque fois, tellement douloureuses pour tous les acteurs
 » soupire Marie-Pierre PĂ© qui prĂ©cise, ensuite, le process retenu On ne peut pas dire qu’il y a aura, Ă  proprement parler, des arrĂȘts de productions. Disons plutĂŽt qu’il s’agit d’une initiative complĂ©mentaire qui visera, entre le 15 dĂ©cembre et le 15 janvier, dĂšs l’hiver prochain, Ă  planifier les vides sanitaires. À 100 % indemnisĂ©s » Bonne nouvelle », se fĂ©licite la dirigeante du Cifog le ministĂšre a assurĂ© que les pertes Ă  venir seront, Ă  100 %, intĂ©grĂ©es dans les indemnisations ». Elles devraient surtout concerner les zones les plus denses, tous types d’élevages confondus une liste de 68 communes a Ă©tĂ© Ă©tablie. On sait que le fait de faire baisser la population animale de 10 Ă  15 % diminue les risques de façon exponentielle », rappelle Marie-Pierre PĂ©. La rĂ©daction vous conseille Bernard Layre parle, lui, Ă  propos de cette dĂ©cision radicale, plutĂŽt d’un cumul de solutions ». S’il reste confiant dans la volontĂ© et la capacitĂ© de continuer Ă  produire », le prĂ©sident de la chambre dĂ©partementale d’agriculture, qui loue une attitude non pas suicidaire mais trĂšs responsable », se fĂ©licite de cette position partagĂ©e par tous, sur des bases scientifiques ».Bien sĂ»r, en arriver lĂ  fait mal au ventre », admet le responsable agricole, surtout chez ceux qui ont lourdement investi et pris quand mĂȘme la grippe aviaire en pleine face ! » Mais il est inĂ©dit », insiste-t-il, que tout le monde se soit mis autour de la table pour aller dans la bonne direction face Ă  des virus prĂ©gnants ». L’avenir nous le dira »Du cĂŽtĂ© des producteurs, Pierre Biraben, dirigeant de l’un des opĂ©rateurs bĂ©arnais historiques, et qui sent venir une annĂ©e compliquĂ©e, sans stock pour NoĂ«l ni visibilitĂ© », prend bonne note de cette vraiment flegmatique, mais plutĂŽt usĂ© Ă  force de prendre des coups sur la tĂȘte », il se dit pourquoi pas ? Si c’est une arme pour lutter contre ce flĂ©au, n’hĂ©sitons pas ! Il faut l’utiliser car, Ă  chaque Ă©pisode, des couvoirs aux abattoirs cette fois, ce sont des gĂ©nĂ©rations entiĂšres qui sont dĂ©cimĂ©es. On connaĂźt les dĂ©gĂąts de la grippe aviaire et continuer dans la voie actuelle reviendrait Ă  se faire hara-kiri ».ParticuliĂšrement touchĂ©s lors de la plus rĂ©cente sĂ©quence d’épizootie, comme beaucoup d’entreprises qui souffrent dans le secteur de la transformation », les Etablissements Biraben ont laissĂ© pas moins d’un million et demi » dans l’affaire !DĂšs lors, la diminution ciblĂ©e et ponctuelle de productions ne semble pas pouvoir dĂ©boucher sur un scĂ©nario pire encore. Il y a diffĂ©rents enjeux, et pas que sur le canard gras systĂ©matiquement montrĂ© du doigt », reprend Pierre Biraben. L’avenir nous dira si c’était la bonne dĂ©cision Ă  prendre pour sauver la filiĂšre. L’humanitĂ© a bien Ă©tĂ© capable de se confiner face au Covid. Sans chercher Ă  tout mĂ©langer, prenons le taureau par les cornes ! »
Ils'agit du transfert d'organes d'animaux à des humains. Cette opération est trÚs difficile à réaliser car les membres de notre espÚce rejettent généralement les
Ou comment le lobby prĂ©tend Ă  tord que le tritium est inoffensif pour en rejeter allĂšgrement dans l’environnement, et pour prĂ©tendre que la fusion nuclĂ©aire, avec la construction d’Iter Ă  Cadarache, est sans danger. Pierre PĂ©guin, juillet 2018. Le tritium est l’isotope radioactif de l’hydrogĂšne dont il a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s chimiques, il se dĂ©sintĂšgre en emmettant un rayonnement bĂȘta de trĂšs faible Ă©nergie. Il est gĂ©nĂ©rĂ© au sein des rĂ©acteurs nuclĂ©aires, et ceux-ci sont autorisĂ©s Ă  le rejeter gĂ©nĂ©reusement dans l’environnement, mais ce sont les piscines de stockage de combustibles usĂ©s et l’usine de retraitement de la Hague Manche qui en relĂąchent le plus. Du fait de sa trĂšs petite taille, le piĂ©ger, le confiner nĂ©cessite des dispositifs coĂ»teux, aussi pour ne pas avoir Ă  les financer on prĂ©tend qu’il est sans danger
. Pourtant des Ă©tudes rĂ©centes montrent que la toxicitĂ© du tritium a Ă©tĂ© sous-Ă©valuĂ©e quand il est absorbĂ© par l’organisme, l’ASN l’a reconnu*, Il pĂ©nĂštre alors dans l’ADN des cellules. Si en raison de ses caractĂ©ristiques, il ne prĂ©sente presque aucun risque en cas d’exposition externe, pas trop grands risques non plus liĂ© Ă  l’eau sauf en cas de gestation, il peut atteindre les celules de l’embryon en developpement, y compris celles de l’ADN, avec des dĂ©gĂąts irrĂ©versibles, mais c’est lorsqu’il remplace un hydrogĂšne dans une molĂ©cule organique qui rentre dans le cycle de la vie et la chaĂźne alimentaire que les choses s’aggravent
. Des donnĂ©es scientifiques montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN d’organismes vivants contaminĂ©s, et cela devient alors un problĂšme majeur La dĂ©sintĂ©gration et la transmutation en hĂ©lium s’accompagne de l’émission de rayonnement bĂȘta Ă©lectron trop faible pour sortir de la cellule et qui se dĂ©pose dans l’ADN, il y a alors perturbation de la molĂ©cule contaminĂ©e avec des consĂ©quences biologiques inĂ©vitables. Ainsi le tritium gĂ©nĂ©reusement dispersĂ© dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogĂšne non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matiĂšre organique et donc dans la chaĂźne alimentaire, est un dangereux agent perturbateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioĂ©lĂ©ment quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement. Les enjeux Ă©conomiques Ă©tant considĂ©rables, la nuclĂ©ocratie cherche alors Ă  nier et Ă  maintenir le doute, la toxicitĂ© radioactive du tritium est officiellement considĂ©rĂ©e comme particuliĂšrement faible, et on se garde bien de tout nous dire. Mais le cas de Brenilis** a de quoi nous alerter, et d’ailleurs dans son rapport sur la gestion des dĂ©chets nuclĂ©aires, Christian Bataille dans son rapport sur la gestion des dĂ©chets radioactifs affirmait que le tritium prĂ©sente pour la santĂ© humaine des dangers incontestables qu’il convient de ne jamais oublier. » Notons que le tritium est utilisĂ© pour la fabrication des bombes atomiques bombes H, dont l’expĂ©rimentation se poursuit par simulation au centre MĂ©gajoule dans les Landes. La fusion nuclĂ©aire, Iter Puisque prĂ©tendu sans danger », cela permet aussi de prĂ©senter la technologie de la fusion nuclĂ©aire sur laquelle le CEA travaille depuis 60 ans, comme une technologie d’avenir sĂ©curisĂ©e. La construction trĂšs controversĂ©e d’Iter*** Ă  Cadarache Provence constitue un immense gouffre financier et un fiasco technologique qui ne fonctionnera probablement jamais et cela vaut mieux****, d’autant qu’il se trouve sur la grande faille sismique active qui de la mĂ©diterranĂ©e Ă  la Scandinavie reçoit la poussĂ©e de la plaque Afrique sur la plaque Europe. Un sĂ©isme comme celui de 1907, dit sĂ©isme de Lambesc, aurait de terribles consĂ©quences. Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction d’une gigantesque usine destinĂ©e Ă  reproduire le soleil par la technique dite de fusion nuclĂ©aire fusion des deux isotopes de l’hydrogĂšne H2 deutĂ©rium et H3 tritium. Pour mettre le soleil en boite » alors qu’il serait tellement plus simple d’utiliser son Ă©nergie reçue gratuitement
.. Il faut porter ces Ă©lĂ©ments, maintenus par des champs magnĂ©tiques intenses dans l’axe d’un tore Ă©norme tuyau refermĂ© sur lui-mĂȘme, Ă  des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  cent millions de degrĂ©s. Ce rĂ©acteur est appelĂ© tokamak ». Les atomes sont alors Ă  l’état de plasma » comme dans un Ă©clair de foudre, Ă©tat physique de la matiĂšre dans lequel les atomes peuvent fusionner. Diverses analyses mettent en Ă©vidence que Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions », vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. Prix Nobel de physique, Pierre-Gilles de Gennes, partisan convaincu du nuclĂ©aire, dĂ©clarait en 2006 ITER je n’y crois malheureusement plus ». Également prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba exprime ITER est extrĂȘmement dangereux du point de vue de la sĂ»retĂ© et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique et une grande partie des nappes phrĂ©atiques sera contaminĂ©e, ce qui crĂ©e un risque extrĂȘmement grave pour l’environnement. ». * Livre blanc de l’ASN p248/251, H3 est plus dangereux dans le noyau que C14 car de plus faible Ă©nergie, le rayonnementt bĂ©ta reste Ă  l’intĂ©rieur. **Site nuclĂ©aire de Brennilis, FinistĂšre, en cours de dĂ©mantĂšlement depuis 20 ans. La moitiĂ© des personnes qui ont travaillĂ© sur le circuit eau lourde durant la premiĂšre phase de dĂ©mantĂšlement du site, sont dĂ©cĂ©dĂ©es avant 65 ans ». *** http//c -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra ****Une immense arnaque d’extrĂȘme dangerositĂ©, Iter. Pierre PĂ©guin janv 2012. Iter, Chronique d’une faillite annoncĂ©e. Jean-­‐Pierre Petit  Annexes Ci-dessous on trouvera deux annexes l’une consacrĂ©e au tritium et sa dangerositĂ©, l’autre Ă  la construction d’Iter et Ă  tous ses risques. En savoir plus sur le tritium et sa dangerositĂ© L’hydrogĂšne a deux isotopes, le deutĂ©rium H2, atome stable dont le noyau est composĂ© d’un proton et d’un neutron – c’est le composant de l’eau lourde »-, et le tritium H3 dont le noyau est composĂ© d’un proton et de deux neutrons, instable, donc radioactif, il se dĂ©sintĂšgre en Ă©mettant un rayonnement bĂ©ta Ă©lectron de trĂšs faible Ă©nergie et se transforme en hĂ©lium, sa pĂ©riode radioactive est d’une douzaine d’annĂ©es. il n’existe qu’en traces Ă  l’état naturel créé par le rayonnement cosmique interagissant essentiellement avec des atomes d’azote. Du tritium artificiel est produit par l’homme en plus grande quantitĂ© depuis les annĂ©es 1940, via les explosions nuclĂ©aires, dans le fonctionnement normal des rĂ©acteurs nuclĂ©aires, et lors du retraitement des combustibles usĂ©s Il est, avec le carbone 14, l’un des deux radionuclĂ©ides les plus Ă©mis dans l’environnement par les installations nuclĂ©aires. Au sein des rĂ©acteurs, du tritium est produit par capture de neutrons dans l’eau qui sert au refroidissement, ainsi que dans le combustible lors de fissions parasites. De ce fait, ce tritium se retrouve dans les piscines d’entreposages de combustibles usĂ©s ou dans les effluents lors du retraitement de ces dĂ©chets Ă  l’usine de la Hague. Chaque rĂ©acteur en produit environ 3gr par an, et ce qui s’en Ă©chappe est stockĂ© sur site, avant d’ĂȘtre rejetĂ© avec de larges autorisations fonction de la puissance Ă©lectrique, autant dire qu’entre La Hague et Flamanville, le Cotentin est particuliĂšrement gĂątĂ© !
 Mais ces limites, bien que gĂ©nĂ©reuses, peuvent ĂȘtre largement dĂ©passĂ©es incidemment, voire discrĂštement. Ainsi la centrale nuclĂ©aire de Cruas-Meysse a polluĂ© les eaux souterraines pendant plusieurs semaines au printemps 18, Ă  une concentration de prĂšs de 20 fois supĂ©rieure au taux habituel et n’a informĂ© l’AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire que tardivement. l’ASN estime que le dĂ©veloppement de projets de nouvelles installations EPR, Iter et l’évolution des modes de gestion des combustibles nuclĂ©aires conduisent tous deux Ă  une augmentation des rejets en tritium ». Le tritium est trĂšs mobile comme l’hydrogĂšne, on le retrouve partout. il se retrouve dans l’eau combinĂ© avec l’oxygĂšne pour former l’eau tritiĂ©e, appelĂ©e alors HTO et dans les molĂ©cules organiques, la molĂ©cule infestĂ©e est appelĂ©e OBT, participant alors au cycle de la vie et donc Ă  la chaĂźne alimentaire. Il pĂ©nĂštre facilement dans l’organisme, Ă  travers le cycle de l’eau, les molĂ©cules d’eau s’éliminant rapidement, le tritium liĂ© a peu de temps pour se dĂ©sintĂ©grer, lexposition interne est donc gĂ©nĂ©ralement faible et avec une trĂšs faible Ă©nergie de dĂ©sintĂ©gration. C’est ce qui permet de prĂ©tendre Ă  l’innocuitĂ© du tritium. Mais il n’en est pas de mĂȘme lorsquil intĂšgre une molĂ©cule organique, qui ne sera Ă©liminĂ©e que bien plus tard. Dans la vie courante, des composĂ©s tritiĂ©s gazeux sont utilisĂ©s pour leur capacitĂ© Ă  faire briller dans le noir les matĂ©riaux phosphorescents, avec bien moins de risque qu’avec le radium maintenant interdit montres, chronomĂštres, systĂšmes de visĂ©e d’armes, Ă©clairage de panneaux, feux de pistes d’aĂ©roport, cadrans lumineux, signalĂ©tique de sĂ©curitĂ© type sortie de secours » n’ayant alors plus besoin d’ĂȘtre alimentatĂ©es. Mais on ne peut pas facilement le mesurer car la trop faible Ă©nergie des rayons ne leur permet pas de franchir la paroi des compteurs usuels. Mais le confiner est trĂšs difficile et coĂ»teux, Comme l’hydrogĂšne, le tritium gazeux est difficile Ă  stocker. De nombreux matĂ©riaux apparemment Ă©tanches, sont poreux pour le tritium, il a la particularitĂ© de diffuser par la moindre porositĂ©. Il peut pĂ©nĂ©trer le bĂ©ton et la plupart des aciers. Des Ă©tudes menĂ©es au Japon sont menĂ©es dans la recherche de revĂȘtement Ă©tanches tels que la glaçure par des cĂ©ramiques oxyde d’erbium, ou en Allemagne oxyde d’aluminium. Produire le tritium, Sa production est assurĂ©e par irradiation de lithium, mĂ©thode choisie par le grand fournisseur anglais de tritium civil, Reviss Service. Quant au projet Iter, il utiliserait environ 2 kilos de tritium. Pour mettre cette quantitĂ© relativement faible » en perspective, on peut estimer le stock mondial actuel Ă  30 kilos. La dose mortelle pour cet Ă©lĂ©ment est de 1 mg. Deux kilos de tritium peuvent ainsi tuer 2 millions de personnes, mais Ă©galement servir Ă  la fabrication de centaines de bombes H. Et les nuclĂ©ocrates futuristes rĂȘvent que la rĂ©action de fusion soit capables de regĂ©nerer du tritium dans une zone pĂ©riphĂ©rique enveloppant le cƓur du rĂ©acteur devenant ainsi surgĂ©nĂ©rteur 
.. comme les surgĂ©nĂ©rateurs de plutonium dont on connaĂźt le fiasco de PhĂ©nix et de superphenix
.. Et les miitaires, Le principal usage du tritium produit dans le monde est la rĂ©alisation de bombes thermonuclĂ©aires ou bombes H, ou encore bombes Ă  neutrons. Elles contiennent de 10 Ă  30 gr de tritium. Leur explosion est amorcĂ©e par celle d’uranium 235 ou de plutonium 239. Alors pourquoi la contamination par le tritium est-elle dangereuse ? En raison de ses caractĂ©ristiques, il ne prĂ©sente presque aucun risque en cas d’exposition externe. LiĂ© Ă  l’eau, la molĂ©cule d’eau tritiĂ©e HTO, est rapidement Ă©liminĂ©e avec une pĂ©riode biologique de 10 jours ; les risques sont alors limitĂ©s sauf en cas de gestation Traversant alors la barriĂšre placentaire et participant Ă  la composition des cellules du fƓtus en croissance, y compris celles de l’ADN, le risque de cassure de l’ADN est plus Ă©levĂ© s’il pĂ©nĂštre le noyau ou le cytoplasme au moment de la division cellulaire. Ces dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© observĂ©s au cours d’études menĂ©es en Angleterre sur des organismes marins. Mais il n’en est pas de mĂȘme lorsqu’il remplace un hydrogĂšne dans une molĂ©cule organique, OBT, qui rentre dans le cycle de la vie, on le retrouve dans les sols, vĂ©gĂ©taux, animaux. IntĂ©grant la chaĂźne alimentaire, la durĂ©e de sa prĂ©sence dans le corps dĂ©pend alors de celle de la molĂ©cule, 40 jours en moyenne, rapide pour des molĂ©cules qui participent au cycle Ă©nergĂ©tique, plus longue jusqu’à quelques annĂ©es, pour des molĂ©cules de structure ou des macromolĂ©cules comme l’ADN. Il peut mĂȘme alors se concentrer dans certains organes. Cela a Ă©tĂ© observĂ© sur des organismes marins autour de Sellafield, les herbivores Ă©tant moins contaminĂ©s que les carnivores, reproduisant les effets de concentration dans la chaĂźne alimentaire due Ă  la diffĂ©rence de masse entre l’hydrogĂšne et le tritium 3 fois plus lourd. LĂ  oĂč ça se corse, c’est que des donnĂ©es scientifiques rĂ©centes montrent une concentration de tritium au voisinage de l’ADN, et cela devient alors un problĂšme majeur du fait du faible parcours du rayonnement bĂ©ta dans la matiĂšre vivante. Ce parcours de l’ordre du micron 0,6 ÎŒm en moyenne et 6 ÎŒm au maximum, nettement infĂ©rieur au diamĂštre moyen d’une cellule, conduit Ă  ce qu’il reste dĂ©posĂ© dans l’ADN si l’atome de tritium est localisĂ© au niveau de la chromatine La chromatine est la structure au sein de laquelle l’ADN se trouve empaquetĂ©. La situation est alors complexe, lĂ  oĂč un H3 s’est dĂ©sintĂ©grĂ© et transmutĂ© en hĂ©lium il va manquer un Ă©lectron, lĂ  oĂč le bĂ©ta aboutit, Ă  1 micron plus loin, il y aura un Ă©lectron de trop, le comportement biochimique de la molĂ©cule en sera inĂ©vitablement perturbĂ© par des lĂ©sions. La dĂ©gradation des noyaux et les consĂ©quences ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence par exemple Ă  l’universitĂ© de Plymouth sur des moules de la baie de Severn prĂšs de Cardiff. Des dĂ©gĂąts sont rapidement apparus dans les noyaux des cellules de ces moules, mis en Ă©vidence et mesurĂ©s par les analyses de diffĂ©rents tissus et organes, dĂ©gĂąts visibles dans le gĂ©nome des hĂ©mocytes de ces moules. Cette Ă©tude a aussi confirmĂ© que le tritium est fixĂ© de façon diffĂ©rentiĂ©e dans les tissus de la moule c’est l’intestin qui fixe le plus de radioactivitĂ©, suivi par les branchies, confirmant que le tritium peut se lier Ă  l’organisme, avec des affinitĂ©s diffĂ©rentes selon les tissus. Cinq ans plus tĂŽt, la mĂȘme universitĂ© avait publiĂ© une Ă©tude sur les effets de l’eau tritiĂ©e sur les premiers stades de la vie de cette mĂȘme espĂšce ; lI avait Ă©tĂ© observĂ© une augmentation significative des dommages gĂ©nĂ©tiques, des anomalies du dĂ©veloppement et de la mortalitĂ© des embryons et larves, corrĂ©lĂ©s Ă  la concentration en tritium. Cela confirme les inquiĂ©tudes concernant les embryons humains. Un expert en radiologie au St Bartholomew’s Hospital de London a considĂ©rĂ© qu’il existe un risque accru pour les consommateurs rĂ©guliers de poissons pĂȘchĂ©s en aval de l’usine de Cardiff. On imagine ce qu’il est est aux alentours de la Hague
 Pour ceux qui pourraient en douter, consulter le livre blanc du tritium publiĂ© par l’ASN, mais oui, et sans pour autant que l’ASN en tire les conclusion ! Et dont voici quelques rĂ©ferences citĂ©es – Jha AN, Dogra Y, Turner A, Millward GE., Impact of low doses of tritium on the marine mussel, Mytilus edulis genotoxic effects and tissue-specific bioconcentration. Mutat Res. 2005 Sep 5;586147-57 – Cf. Pursuant to Rule 13a-16 or 15d-16 of the Securities Exchange Act of 1934, 2003-04-14 Jha AN, Cheung VV, Foulkes ME, Hill SJ, Detection of genotoxins in the marine environment adoption and evaluation of an integrated approach using the embryo-larval stages of the marine mussel, Mytilus edulis ; Depledge MH. Mutat Res. 2000 Jan 24; 4642213-28 – Jaeschke BC, Millward GE, Moody AJ, Jha AN, Tissue-specific incorporation and genotoxicity of different forms of tritium in the marine mussel, Mytilus edulis. ; Environ Pollut. 2011 Jan;1591274-80. Epub 2010-09-29 – Hagger JA, Atienzar FA, Jha AN, Genotoxic, cytotoxic, developmental and survival effects of tritiated water in the early life stages of the marine mollusc, Mytilus edulis ; Aquat Toxicol. 2005 Sep 10;743205-17 Le tritium gĂ©nereusement dispersĂ© dans l’environnement, prenant la place d’atomes d’hydrogĂšne non seulement dans l’eau, mais aussi dans toute matiĂšre organique donc dans la chaine alimentaire, est un dangereux agent pertubateur de l’ADN de tout le vivant. Il est donc faux d’affirmer que le tritium est un radioĂ©lĂšment quasi inoffensif, il est criminel de le laisser contaminer librement l’environnement. En savoir plus sur la construction d’iter, Et si Iter, outre l’immense arnaque et la gabĂ©gie financiĂšre, Ă©tait bien plus dangereux qu’on ne nous le dis
. quand est-il de sa prĂ©tendue non dangerositĂ© ? Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la France de Chirac a livrĂ© bataille contre le Japon pour avoir la chance » d’ĂȘtre le pays d’accueil d’Iter, un projet international de rĂ©acteur expĂ©rimental consacrĂ© Ă  la fusion nuclĂ©aire. Aujourd’hui, Iter est un dĂ©sastre industriel et financier duquel divers partenaires aimeraient bien se dĂ©sengager, tandis que des expĂ©rimentations immensĂ©ment moins coĂ»teuses de fusion nuclĂ©aire se dĂ©veloppent ailleurs. Le projet ITER prĂ©tend montrer qu’il est possible de produire de l’énergie propre et abondante grĂące Ă  la fusion nuclĂ©aire». Rappelons tout d’abord qu’il s’agit de la construction Ă  Cadarache, en Provence, sur une faille sismique active, d’une gigantesque usine destinĂ©e Ă  reproduire le soleil par la fusion du deuterium H2 et du H3 le tritium, produisant de l’hĂ©lium et de l’énergie dans des rĂ©acteurs appelĂ©s tokamak »machine en forme d’anneau mĂ©tallique creux, Ă©norme tuyeau refermĂ© sur lui-mĂȘme, une invention de physiciens soviĂ©tiques dans les annĂ©es 1950-60. Il faut pour cela maintenir ces isotopes de l’hydrogĂšne dans l’axe du tore par des champs magnĂ©tiques intenses, et les porter Ă  des tempĂ©ratures de cent Ă  deux cent millions de degrĂ©s . Les atomes doivent alors pour pouvoir fusionner, passer Ă  l’état de plasma », Ă©tat physique de la matiĂšre dans lequel les atomes sont ionisĂ©s ». C’est ce qui se passe dans un Ă©clair de foudre. Cela rend leur manipulation des plus difficiles. Comme aucun matĂ©riau ne peut rĂ©sister Ă  de telles tempĂ©ratures, des aimants supraconducteurs », c’est Ă  dire maintenus Ă  -270°C, sont prĂ©vus pour tenter de contenir le plasma Ă  distance des parois, tel un bouclier magnĂ©tique. Du immensĂšment chaud d’un cĂŽtĂ©, du froid absolu de l’autre, lĂ©nergie dĂ©pensĂ©e pour lancer le processus devra ĂȘtre phĂ©nomĂ©nale. Dans l’enceinte d’un tokamak, l’énergie gĂ©nĂ©rĂ©e par la fusion des noyaux atomiques est absorbĂ©e sous forme de chaleur par les parois de la chambre Ă  vide. Comme dans toute centrale Ă©lectrique, la chaleur est uilisĂ©e pour faire bouillir de l’eau 
.! destinĂ©e aux alternateurs producteurs d’électricitĂ©. Les inconnues technologiques. Elles sont telles que la rĂ©ussite de cette expĂ©rience est peu probable Diverses analyses mettent en Ă©vidence que Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions » qui se traduisent par de vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. En effet, maintenir un plasma dans un Ă©tat stable Ă  si haute tempĂ©rature est en fait trĂšs difficile. Des Ă©vĂ©nements imprĂ©vus peuvent se produire et mettre en pĂ©ril le fragile Ă©quilibre du plasma. Lorsque celui-ci est pertubĂ©, il y a alors disruption qui se dĂ©roule sur un laps de temps de l’ordre de quelques dizaines de millisecondes. La tempĂ©rature du plasma s’effondre, le champ magnĂ©tique devient chaotique, cessant de se boucler sur lui-mĂȘme, l’énorme courant Ă©lectrique se projette sur la paroi selon un arc Ă©lectrique comme un Ă©clair de foudre. Les colĂšres d’Iter qui, prĂ©disent des spĂ©cialistes, atteindront les 15 millions d’ampĂšres, perforeront une paroi d’un centimĂštre d’épaisseur, composĂ©e Ă  80 % d’un mĂ©tal toxique et cancĂ©rigĂšne, le bĂ©ryllium, dont la tempĂ©rature de fusion n’est que de 1280°C, et s’accompagneront de forces gigantesques de 5000 Ă  tonnes endommageant gravement la machine. Par ailleus les neutrons de trĂšs haute Ă©nergie qui iront bombarder les parois de l’enceinte de confinement risquent fort de la dĂ©tĂ©riorer et de la rendre radio-active. Aucun matĂ©riau connu ne peut rĂ©sister Ă  un tel bombardement. Iter ne peut Ă©chapper Ă  des phĂ©nomĂšnes d’instabilitĂ© appelĂ©s disruptions », vĂ©ritables coups de foudre dĂ©truisant la structure, perforant la paroi, endommageant gravement la machine et libĂ©rant le tritium dans l’environnement. ITER est extrĂȘmement dangereux du point de vue de la sĂ»retĂ© et de la contamination environnementale. Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg, les 2 Kg prĂ©sents dans ITER pourraient tuer 2 millions de personnes. Le flux radioactif de 2 Kg de tritium est Ă  peu prĂšs du mĂȘme niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl. » VoilĂ  l’opinion du Prix Nobel de physique, le chercheur atomiste japonais Masatoshi Koshiba qui prĂ©cise une grande partie des nappes phrĂ©atiques sera contaminĂ©e, et la zone de contamination augmente avec le temps, ce qui crĂ©e un risque extrĂȘmement grave pour l’environnement. » L’arnaque ! Le but prĂ©tendu d’ITER est de gĂ©nĂ©rer une puissance de 500 MĂ©gawatts durant au moins 6 minutes avec 50 Mw injectĂ©s, soit libĂ©rer dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme. En fait les 50 MW injectĂ©s ne correspondent pas Ă  l’énergie Ă©lectrique utilisĂ©e, mais seulement Ă  la puissance de chaleur injectĂ©e dans le plasma. Car pour injecter 50 MW dans la chambre Ă  vide du tokamak, la machine a besoin de 150 MW de puissance Ă©lectrique de façon permanente pour son fonctionnement et jusqu’à 500 MW par intervalles, soit un minimum de 300 MW de puissance Ă©lectrique. Ce qui signifie que dans le meilleur des cas ITER pourrait libĂ©rer non pas dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme, mais seulement 1,6 fois ! Ce rĂ©sultat dĂ©risoire sera t-il obtenu
. Les partisans de la fusion nuclĂ©aire ont depuis le dĂ©but entretenu la confusion Ils savaient trĂšs bien qu’il Ă©tait impossible de multiplier par dix l’énergie injectĂ©e. Et combien ça coute ! La multiplication du cout, initialement, les coĂ»ts du rĂ©acteur nuclĂ©aire ITER annoncĂ©s s’élevaient Ă  5 milliards d’euros pour la construction et Ă  5 milliards d’euros pour la maintenance et la recherche pour les 35 annĂ©es d’existence. Ces coĂ»ts ont Ă©tĂ© volontairement largement sous-estimĂ©s pour faire accepter me projet. Le CEA a prĂ©sentĂ© en mai 2016 le nouveau coĂ»t du projet ITER et un nouveau calendrier. Le coĂ»t est Ă  prĂ©sent Ă©valuĂ© Ă  20 milliards d’euros! 4 fois le montant initial! et les travaux ne sont qu’à mi parcours. Il faut ajouter Ă  ces 20 milliards d’euros le montant des composants donnĂ©s en nature par des pays partenaires. L’Europe a un poids dĂ©terminant dans le projet elle assure 45 % des financements, soit 9 milliards, la France, pays hĂŽte y participe Ă  hauteur de 20% de la contribution europĂ©enne. soit 1,8 milliard, dont 500 millions approximativement sont couverts par les collectivitĂ©s territoriales conseil gĂ©nĂ©ral des dĂ©partements limitrophes et conseil rĂ©gional PACA pour 200 millions, Christian Estrosi ayant rappelĂ© son indĂ©fectible soutien Ă  la filiĂšre nuclĂ©aire » .. Un calendrier rĂ©aliste ? Et le premier plasma est renvoyĂ© Ă  2025, soit 9 ans de retard sur le calendrier, Chaque jour de retard coĂ»tant trĂšs cher, environ un million d’euros ! Cette fois, ce serait un calendrier ambitieux mais crĂ©dible ». Cette date de 2025 suppose qu’aucun imprĂ©vu ne vienne provoquer un nouveau retard. Cela tiendrait du miracle ! ET le trĂšs probable cauchemar de l’assemblage
.. un puzzle gĂ©ant qui a de fortes chances d’ĂȘtre un casse-tĂȘte insurmontable. la moindre modification sur un Ă©lĂ©ment de la machine ayant des rĂ©percussions en chaĂźne. L’ampleur des nouveaux dĂ©lais et surcoĂ»ts a surpris les 7 pays partenaires du projet Union europĂ©enne, Russie, Japon, États-Unis, Chine, Inde, CorĂ©e du Sud mais le Conseil ITER a tout de mĂȘme validĂ© ce plan le 16 juin 2016. Des travaux dĂ©mentiels et des dĂ©gats Ă©cologiques considĂ©rables
. Les promoteurs d’ITER se sont toujours enorgueillis de leurs records mondiaux en tous genres un poids total de 400 000 tonnes, 23 000 tonnes pour le tokamak soit 3 tours Eiffel, 100 000 kilomĂštres de cĂąbles supraconducteurs, 18 bobines de champ toroĂŻdal pesant chacune 310 tonnes, etc. Combien de milliers de tonnes de ressources naturelles prĂ©cieuses dilapidĂ©es ? Combien de tonnes de pĂ©trole consommĂ©es? Plus de 200 convois exceptionnels de Berre Ă  Cadarache 104km sont prĂ©vus pour amener les piĂšces rĂ©alisĂ©es par les diffĂ©rents partenaires internationaux. Seuls 15 convois ont parcouru la route Ă  ce jour. Les bĂątiments prĂ©vus pour accueillir les piĂšces ne sont pas prĂȘts, ce qui pose de sĂ©rieux problĂšmes, il fait donc louer des lieux de stockage Ă  Fos-sur-mer. D’importants travaux sont en cours pour renforcer la dalle, construire un portique capable de soulever et manutentionner les charges, agrandir la porte pour faire passer les gros colis. De gigantesques bĂątiments s’élĂšvent Ă  prĂ©sent sur la plate-forme de 42 hectares qui a remplacĂ© la forĂȘt domaniale . Pour plus de dĂ©tails http//c Antoine Calandra http//c -nucleaire-une-accumulation-de-mensonges-depuis-le-debut par Antoine Calendra
RĂ©sumĂ© Deux vies Ă  sauver, Delores Fossen. Une clinique louche. Des femmes mortes dans des circonstances suspectes. MissionnĂ© pour Ă©claircir cette Ă©trange affaire, le shĂ©rif Daniel Logan flaire un trafic criminel. Mais son enquĂȘte prend une tournure trĂšs personnelle le jour oĂč Kara – sa belle-sƓur, enceinte et sĂ©parĂ©e depuis
Filiale de TOA, ToFoot est un web média d'informations sportives, qui se consacre plus sur les challenges des acteurs du football. C'est dire que le média met à votre disposition des statistiques bien riches sur le joueur de votre choix, les clubs et leur palmarÚs. Mieux, il vous donne aussi goût au football, en vous livrant les histoires marquantes de la discipline, tout en vous proposant des dossiers inédits sur le sujet de votre choix dans la discipline.
Cest donc au tour de Wavre de distribuer ces fameuses boĂźtes jaunes Ă  ses aĂźnĂ©s. 7000 courriers ont Ă©tĂ© adressĂ©s aux intĂ©ressĂ©s pour les inviter Ă  venir retirer la boĂźte et le document dĂšs ce 9 septembre, auprĂšs du service des relations publiques de la ville. Il en sera remis une par mĂ©nage. Les personnes qui ne peuvent pas se dĂ©placer peuvent ĂȘtre regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop "Je sais d'expĂ©rience que c'est sur le terrain qu'on sauve des vies, pas dans un bureau. Et parfois, pour sauver des gens, il faut en tuer d'autres."— Doc Gustave Kateb, aussi connu sous le pseudonyme de Doc est un agent dĂ©fenseur apparaissant dans Tom Clancy's Rainbow Six Siege. Biographie[] Ce franco-Algerien issu d'une grande lignĂ©e de militaires et de mĂ©decins grandit dans une famille aisĂ©e du XVIe arrondissement de Paris. Alors qu'il a 17 ans il s’engage dans l’armĂ©e française en tant que combattant de l’artillerie choses qu’il lui a pas plus, il s’oriente vers la mĂ©decine puis il Ă©tudie en premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine Ă  l'UniversitĂ© Paris Descartes, Keskin s'engage comme volontaire auprĂšs de MĂ©decins sans frontiĂšres MSF, avant d'effectuer de nombreuses missions humanitaires d'urgence tout autour du globe. Il dĂ©croche son diplĂŽme et refuse alors l'offre d'une prestigieuse clinique privĂ©e au profit du Service de santĂ© des armĂ©es. Keskin est un grand spĂ©cialiste de la toxicologie et l'Ă©cotoxicologie. Il a Ă©crit de nombreuses Ă©tudes sur les agents biologiques et leurs effets sur les populations et l'environnement, tout en contribuant Ă  plusieurs rapports du Centre europĂ©en de prĂ©vention et contrĂŽle des maladies CEPCM. L'engagement de Kateb auprĂšs de MSF n'a pas faibli, car il est tout Ă  fait conscient du manque de moyens cette organisation. C'est un officier mĂ©decin rĂ©putĂ© au sein du commandement des forces spĂ©ciales terre. Rapport psychologique[] L’éducation bourgeoise du spĂ©cialise Gustave "Doc" Kateb aurait facilement pu lui monter Ă  la tĂȘte, mais il fait pourtant partie des personnes les plus accessibles et bienveillantes que je connaisse. Bizarrement, il n'a jamais vraiment Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© par une carriĂšre de mĂ©decin. Son affection pour l'armĂ©e semble ancrĂ©e dans une certaine tradition familiale, mais il est clair que la carriĂšre militaire de son grand-pĂšre a largement nourri ses motivations. Kateba presque admis qu'il a failli abandonner au terme de sa 1re annĂ©e d'Ă©tude car il ne ressentait aucune passion pour ce qu'il faisait. J'ai cru comprendre que son pĂšre trouvait ce comportement totalement absurde. [
] Au cours de sa 2e annĂ©e, Katebs'est engagĂ© auprĂšs de MSF. Il n'a d'ailleurs jamais oubliĂ© sa toute premiĂšre mission les conditions dĂ©plorables, le manque de matĂ©riel, les besoins grandissants... Il se souvient parfaitement de ces mĂšres rassurĂ©es qui s'agglutinaient prĂšs des tentes. C'est lĂ  qu'il a enfin trouvĂ© la passion qu'il recherchait tant. [
]Quand on rencontre des personnes qui n'ont presque rien, on comprend aisĂ©ment le sentiment de honte que Kateb a pu Ă©prouver. Ce qui est singulier, c'est qu'il se sentait Ă©galement gĂȘnĂ© d'ĂȘtre encore en vie. [
] Les rapports de terrain mettent en avant les actes dĂ©sintĂ©ressĂ©s de Kateb, et pourtant, il a sciemment choisi d'ĂȘtre un combattant. C'est ce qui a piquĂ© mon intĂ©rĂȘt. C'est arrivĂ© peu de temps avant qu'il ne me parle de son histoire. Durant une opĂ©ration en Afrique de l'Est, l'hĂŽpital oĂč Kateb officiait a Ă©tĂ© attaquĂ© par une milice locale. Tous les patients qu'il s'Ă©tait Ă©vertuĂ© Ă  sauver ont Ă©tĂ© tuĂ©s. C'est ce terrible Ă©vĂ©nement qui lui a fait rĂ©aliser qu'il pouvait choisir de sauver des vies avec un scalpel ou une arme Ă  feu. [
] Sa propension Ă  rĂ©soudre les conflits n'est qu'une des nombreuses compĂ©tences qui font de Kateb un atout indĂ©niable pour Rainbow. Il est clair que le groupe le respecte et lui fait confiance. Il a tissĂ© des liens forts avec la spĂ©cialiste Emmanuelle "Twitch" Pichon, notamment parce qu'elle utilise les moyens technologiques Ă  sa disposition pour rĂ©duire les risques de pertes humaines. Malheureusement, rien n'a pu calmer son animositĂ© envers le spĂ©cialiste Olivier "Lion" Flament, nĂ©e d'un dĂ©saccord au sujet de procĂ©dures de quarantaine qui ont coĂ»tĂ© la vie Ă  plusieurs camarades de Kateb. Mais la situation semble stable et c'est tout ce qui compte. Dr Harishva "Harry" Pandey, directeur de Rainbow Description du gameplay[] Agent lourdement blindĂ©, Doc possĂšde le pistolet stim MDP-0, qui permet de soigner et ranimer les alliĂ©s blessĂ©s depuis une grande distance. Le pistolet stim redonne 40 points de vies, alliĂ©s comme ennemis. La somme excĂ©dentaire de points de vie est convertie en amĂ©lioration temporaire au-delĂ  de la barre de vie de l'agent concernĂ©. Cependant, l'agent ne peut dĂ©passer 140 points de vie, mĂȘme avec plusieurs Stim appliquĂ©es. Si Doc utilise une dose stim sur un attaquant affectĂ© par une mine Gu de Lesion, elle sera automatiquement retirĂ©e. Le pistolet stim peut ranimer un agent Ă  terre depuis une longue distance, lui rendant 75 PV au lieu de 20 avec un rĂ©animation manuelle. La rĂ©animation ne prend que 2,75 secondes, au lieu de 4 en temps normal. Avec le bouton d'action, Doc peut utiliser le pistolet stim sur lieu pour reprendre des points de vie ou se ranimer. Contrairement aux autres armes Ă  feu, les doses de pistolet stim doivent faire un court trajet. Les doses Stim peuvent ĂȘtre tirĂ©es depuis des trous créées par les balles. En jeu normal, Doc possĂšde trois doses stim. En Terrain d'entraĂźnement, il en possĂšde cinq. Synergies[] Rook et ses plaques de protections ainsi que Thunderbird et ses stations fournissent un bon complĂ©ment de soin avec Doc. Equipement[] Equipement Principal SG-CQBFusil Ă  pompe MP5Mitraillette P90Mitrailletten Secondaire P9Pistolet LFP586Pistolet Gadget Fils barbelĂ© x 2 CamĂ©ra blindĂ©e x 1 Pistolet stimPistolet stim MPD-0 "Effectue une injection hypodermique qui le rĂ©anime ou rĂ©anime un Ă©quipier Ă  distance. Peut Ă©galement octroyer un bonus temporaire."— Description du jeu Un pistolet Ă  gĂąchette alimentĂ© par une charge de CO2 sous pression dĂ©livrant une dose de 1 mg d'Ă©pinĂ©phrine dans une solution saline. Alors que des soins mĂ©dicaux attentifs Ă  courte portĂ©e sont Ă©videmment prĂ©fĂ©rables dans le cas d'une blessure de combat majeure, les opĂ©rations rapides dans le monde rĂ©el nĂ©cessitent une approche plus flexible pour traiter les victimes sur le terrain. La secousse revigorante que Doc administre avec une adresse au tir experte peut souvent faire la diffĂ©rence entre le succĂšs et l'Ă©chec d'une mission lorsque chaque seconde est prĂ©cieuse. Notes[] Equipement pistolet stim MDP-0 Agent spĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin Responsable d'Ă©valuation spĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin La premiĂšre chose qu'on nous apprend sur le triage, c'est de prioriser les soins hĂ©morragies sĂ©vĂšres, voies aĂ©riennes, problĂšmes respiratoires, problĂšmes de circulation et hypothermie. La perte de sang est ce qu'il y a de plus critique, et bien que mon pistolet stim administre la dose adĂ©quate d'Ă©pinĂ©phrine pour stimuler le cƓur et dilater le systĂšme cardiovasculaire grĂące Ă  l'adrĂ©naline, il permet aussi d'envoyer des micro-granulĂ©s qui fonctionnent quasiment comme des agents coagulants. Ils se rĂ©pandent dans le systĂšme sanguin pour rĂ©parer les vaisseaux abĂźmĂ©s et les blessures internes, ce qui permet d'Ă©viter aux soldats de perdre leur sang. Je n'aime pas franchement l'idĂ©e d'envoyer des soldats blessĂ©s au combat, mais je sais pertinemment qu'un soldat en Ă©tat de se battre sera Ă  mĂȘme de sauver des vies. -SpĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin Citations[] En dĂ©ployant du fil barbelĂ©[] "BarbelĂ© dĂ©ployĂ©." "BarbelĂ© installĂ©." En rechargeant[] "Couvrez moi, j'dois recharger !" "Je recharge !" "Rechargement." En rĂ©animant un alliĂ©[] "Tiens, prends ça !" "AlliĂ© blessĂ© !" "Je m'occupe de toi." Anecdotes[] Doc est certifiĂ© de pouvoir pratiquer "MĂ©decins Sans FrontiĂšres" dans dix pays. Doc est en dĂ©saccord avec son collĂšgue agent du GIGN et spĂ©cialiste CBRN Olivier "Lion" Flament, dont les actions lors d'un incident en Afrique de l'Ouest en 2015 pour des raisons de sĂ©curitĂ© ont causĂ© la mort de plusieurs membres du personnel mĂ©dical, dont l'un des collĂšgues de Doc. Doc pense que Lion n'a pas l'empathie nĂ©cessaire pour aider dans les crises mĂ©dicales, tandis que le second pense que l'humanitarisme du premier est un handicap. Doc est l'un des rares Ă  connaĂźtre l'existence de la neuropathie de Finka. Il surveille son CMT afin de s'assurer que cela n'affecte pas ses performances. Doc Ă©tait originellement nĂ© en 1977, mais cela fut modifiĂ© depuis. Agents de Tom Clancy's Rainbow Six SiegePionniersRecrue Ash Bandit Blitz Castle Doc Fuze Glaz IQ JĂ€ger Kapkan Montagne Mute Pulse Rook Sledge Smoke Tachanka Thatcher Thermite TwitchAnnĂ©e 1Buck Frost Blackbeard Valkyrie CapitĂŁo Caveira Echo HibanaAnnĂ©e 2Jackal Mira Lesion Ying Ela Zofia Dokkaebi VigilAnnĂ©e 3Lion Finka Alibi Maestro Maverick Clash Kaid NomadAnnĂ©e 4Gridlock Mozzie NĂžkk Warden Amaru Goyo Kali WamaiAnnĂ©e 5Iana Oryx Ace Melusi Zero AruniAnnĂ©e 6Flores Thunderbird Osa ThornAnnĂ©e 7Azami Sens
Influenceursprorusses : une nouvelle liste publiĂ©e par Le Monde. HervĂ© Le Bras : pas de Grand Remplacement mais des petits remplacements [VidĂ©o] Clichy : Ă  la rencontre des habitants de cette banlieue qui a votĂ© Ă  80 % pour Macron. Micro-trottoir : « La mort du Prince Philip nous a Ă©mus, la famille royale britannique est un facteur d’unitĂ© ! » Les micro-trottoirs de Boulevard

GĂ©nĂ©ralement majoritaires au sein du personnel soignant, beaucoup de femmes travailleuses de la santĂ©, sont en premiĂšre ligne pour contribuer Ă  la lutte contre la propagation du coronavirus depuis son apparition il y a plus de deux ans. Aujourd'hui, Ă  l'occasion de la journĂ©e internationale de la sage-femme, une manifestation instaurĂ©e afin de rappeler le rĂŽle central de cette profession, UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, au Maroc partage les histoires de ces professionnelles qui font tout pour sauver les femmes et les nouveau-nĂ©s. Rachida El Mahjoubi, Sage-femmes en Chef de la maternitĂ© de l’HĂŽpital Mohamed V de Tanger fait partie de ces femmes toujours Ă  pied d’Ɠuvre dans les Ă©tablissements de santĂ© Ă  l’épreuve de la Covid-19. Les premiers jours de la propagation du virus ont Ă©tĂ© trĂšs pĂ©nibles pour moi et mes collĂšgues et marquĂ©s par un grand stress, inquiĂ©tude et anxiĂ©tĂ©. Mais on devrait se mobiliser pour la santĂ© des femmes qui continuent de tomber enceintes et d’accoucher », souligne cette responsable d’un pool de sage-femmes, infirmier es et d’infirmeres pĂ©diatriques. Il fallait continuer Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des mĂšres et des nouveau-nĂ©s tout en gĂ©rant l’épidĂ©mie. La charge du travail devient par ailleurs excessive et Ă©puisante Ă©motionnellement. On ne compte plus les longues heures de travail effectuĂ©es jour et nuit. C’était dĂ©jĂ  difficile avant mais dans le cadre de la situation d’urgence Ă  cause du Covid-19, nous Ă©tions Ă©puisĂ©es et aussi inquiĂštes. Elle prĂ©cise qu’il Ă©tait important dans ce contexte d’essayer de s’adapter tout en restant en bonne santĂ©. Pour elle, le Dispositif Minimum d’Urgence DMU en santĂ© reproductive dans les situations de crise lui a Ă©tĂ© d’une grande utilitĂ©. Je me suis vite rendu compte Ă  quoi peut servir le Dispositif Minimum d’Urgence DMU en santĂ© reproductive dans les situations de crise. Ce dispositif nous a Ă©normĂ©ment aidĂ© avec mes collĂšgues Ă  mieux gĂ©rer le stress des premiers jours de l’épidĂ©mie et Ă  prioriser les tĂąches pour assurer l’accompagnement des femmes en dĂ©tresse Le Dispositif Minimum d’Urgence DMU en santĂ© reproductive dans les situations de crise communĂ©ment dĂ©nommĂ© au niveau international MISP/RH Minimum Initial Service Package for Reproductive Health in Emergencies, est en fait un ensemble coordonnĂ© d’activitĂ©s multisectorielles prioritaires d’urgence conçues dans le but de prĂ©venir la surmortalitĂ©, la sur-morbiditĂ© maternelles et nĂ©onatales et la violence sexuelle et de rĂ©duire la transmission du VIH chez la population durant une situation de crise. MISP a montrĂ© son importance lors du dĂ©clenchement de l’épidĂ©mie et a permis aux sages-femmes ayant participĂ© Ă  cette formation comme Rachida de ne pas lĂącher prise. Cette formation nous a permis, dans cette situation d’urgence, de rĂ©pondre convenablement aux besoins en santĂ© des personnes vulnĂ©rables notamment les femmes enceintes qui vivaient une grande peur du virus.» confie Rachida. Amina Al Ammari, sage-femme Ă  la maternitĂ© de Tanger confirme de son cĂŽtĂ© que le dispositif MISP lui a permis de travailler aisĂ©ment dans le service Covid. J’ai Ă©tĂ© la premiĂšre bĂ©nĂ©vole chez les sages-femmes pour ĂȘtre aux chevets des malades positifs au Covid-19. Je n’ai pas trop rĂ©flĂ©chi. Pour moi c’est un devoir d’assurer un meilleur accĂšs aux services obstĂ©tricaux d’urgence, la planification familiale et les soins pour les femmes infectĂ©es positives au Covid-19. Dans le contexte du Covid, ce dispositif nous a incontestablement aidĂ© Ă  rĂ©sister Ă  la pression, Ă  gĂ©rer le stress et la communication avec les femmes touchĂ©es. Les kits mis Ă  Ă  la disposition du personnel soignant et des femmes, nous ont aussi permis de travailler dans les meilleures conditions. Nous sommes reconnaissantes pour cet appui combien prĂ©cieux que nous avons eu Ă  temps », a-t-elle ajoutĂ©. Des femmes pour dĂ©fier la pandĂ©mie La pandĂ©mie a pris de court le monde entier et a mis Ă  rude Ă©preuve systĂšmes et personnels de santĂ© qui Ă©tait en premiĂšre ligne. Faiza Benbaha Sage-femme en chef au CHU de Marrakech garde un souvenir amer lorsque le coronavirus est arrivĂ© jusqu’aux salles d’accouchement. On pensait que c’est passager mais quand les services de prise en charge du Covid-19 commençaient Ă  prendre plus de place au sein des Ă©tablissements de santĂ© jusqu’aux salles d’accouchement et que les urgences se remplissaient, on s’est rendu compte que la pandĂ©mie est bel et bien installĂ©e », explique Faiza qui se souvient des premiĂšres femmes enceintes atteintes de Covid-19, des examens gynĂ©cologiques, des accouchements, leurs prĂ©paratifs dans un Ă©tat second. Nous Ă©tions mobilisĂ©s parfois pendant des heures pour s’occuper des patientes enceintes surtout les cas urgents souffrant de fiĂšvre et difficultĂ©s respiratoires Ă  cause de la maladie », raconte Faiza. Le mode de l’exercice a changĂ© avec de nouvelles rĂ©partitions du travail, l’adaptation des plannings aux besoins des unitĂ©s de santĂ©, et l’isolement des services dĂ©diĂ©s au Covid. Les premiers jours, le DMU en santĂ© reproductive dans les situations de crise m’a beaucoup aidĂ© Ă  m’organiser avec mon Ă©quipe de 40 sages-femmes, Ă  prioriser les actions urgentes et Ă  gĂ©rer mon stress, celui de mon Ă©quipe et des patientes. Les premiers Kits de protection ont aussi beaucoup rassurĂ© le personnel soignant. Avec son expĂ©rience depuis 2004 en tant que sage-femme praticienne et manager, cette cheville ouvriĂšre de la maternitĂ© ne compte pas baisser les bras. Elle est Ă  l’affĂ»t des informations et des formations pour amĂ©liorer le destin des femmes. UNFPA accompagne les associations de sages-femmes pour renforcer et valoriser les compĂ©tences de ces professionnelles de premiĂšre ligne, pour un service de santĂ© reproductive rĂ©pondant aux normes de qualitĂ© et garantissant le plein respect des droits. Cette collaboration est axĂ©e sur le plaidoyer pour la crĂ©ation de l’ordre national des sages-femmes et l’adoption des arrĂȘtĂ©s lĂ©gislatifs rĂ©gissant la profession, la promotion de la profession sage-femme Ă  travers une feuille de route claire des prestations et des attributions et la mobilisation des partenaires pour plus d’investissements dans la profession de sage-femme. En rĂ©ponse au dĂ©clenchement de la crise du COVID-19, L’OpĂ©ration SALAMA lancĂ©e par UNFPA a renforcĂ© les capacitĂ©s de 700 professionnels de santĂ©, y compris des sages-femmes, pour assurer la continuitĂ© des services et soins de santĂ© maternelle et nĂ©onatale. Une dizaine de milliers de kits de protection ont aussi Ă©tĂ© mis Ă  la disposition des populations les plus Ă  risque, y compris le personnel de santĂ© de premiĂšre ligne. Ces histoires humaines et tĂ©moignages sont extraites de la revue “Empreintes fĂ©minines des femmes marocaines nĂ©es pour ĂȘtre battantes” Ă©ditĂ©e sur l'impact du projet de Promotion des Droits Ă  la SantĂ© Sexuelle et Reproductive des femmes et des filles et de l’ÉgalitĂ© des genres au Maroc » mis en Ɠuvre avec le soutien du MinistĂšre des Affaires Mondiales du Canada.

SOMMAIRE 10 gestes qui peuvent sauver la vie de nos proches (et des autres) 1) Attaque cĂ©rĂ©brale. 2) ArrĂȘt cardiaque. L’appli Sauv Life gĂ©olocalise les volontaires. 3) BrĂ»lure. 4) Plaie
Susan Sarandon soutient Action Contre la Faim depuis de nombreuses annĂ©es et lance aujourd’hui un appel au dons au profit des victimes de la crise dans la corne de l’Afrique. Un don de votre part permettra de sauver la vie d’enfants face Ă  la famine en Somalie » Chers amis, En tant que mĂšre, je ne peux rien imaginer de pire que d’ĂȘtre incapable de nourrir mon propre enfant. Pourtant, en Somalie et dans la Corne de l’Afrique frappĂ©s par la sĂ©cheresse, les mĂšres voient leurs enfants mourir de faim, victimes d’une famine qui vole une gĂ©nĂ©ration d’innocents en Afrique de l’Est. C’est une tragĂ©die lointaine, mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas l’arrĂȘter. Action Contre la Faim fait partie des rares organisations apportant une aide directe en Somalie, au Kenya, en Ethiopie et Ă  Djibouti. Faire un don Ă  Action Contre la Faim est une chose que nous pouvons tous faire pour aider dĂšs maintenant. Je soutien Action Contre la Faim depuis de nombreuses annĂ©es car ils viennent en aide auprĂšs des plus vulnĂ©rables. Lorsqu’Action Contre la Faim traite un enfant souffrant de malnutrition, ils utilisent des aliments spĂ©cialisĂ©s qui contribue Ă  son dĂ©veloppement. Ils comprennent Ă©galement que la malnutrition n’est pas seulement causĂ©e par le manque de nourriture mais aussi que l’accĂšs Ă  l’eau potable et une alimentation adĂ©quate sont essentiels. La Corne de l’Afrique n’est pas le seul endroit oĂč les enfants sont affamĂ©s, mais le besoin est si grand en ce moment – la catastrophe humaine si terrible – qu’il est presque impensable de ne pas agir. Un don de tout montant peut faire la diffĂ©rence pour un enfant qui souffre de la faim. Et parce qu’Action Contre la Faim est l’une des rares agences humanitaires travaillant oĂč la sĂ©cheresse et la famine sont les pires, ils peuvent – avec votre don d’urgence – intensifier rapidement leur rĂ©ponse pour contrer la faim ✔ Donner des soins et traitements mĂ©dicaux aux enfants souffrant de malnutrition,✔ Fournir un soutien nutritionnel gĂ©nĂ©ral pour les enfants de moins de cinq ans,✔ Distribuer des aliments d’urgence, de l’eau potable et amĂ©liorer l’assainissement pour les populations dĂ©placĂ©es,✔ Ouvrir des centres de nutrition supplĂ©mentaires d’urgence pour les familles dans le besoin. Je fais appel Ă  vous en tant que mĂšre et ĂȘtre humain – il est maintenant temps d’aider. TrĂšs sincĂšrement, Susan Sarandon S’il vous plaĂźt ne vous dĂ©tournez pas. Les enfants et les familles confrontĂ©s Ă  la famine en Afrique de l’Est peuvent ĂȘtre sauvĂ©s. Et votre don, peu importe la taille, aidera Action Contre la Faim Ă  leur fournir une aide vitale.
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