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Celavous fournira une bonne accroche. Autre piste, soulignez votre accord entre les valeurs de lâentreprise (les actions de sa fondation, son implication dans des actions locales, etc.) et les Un dĂ©tenu a la possibilitĂ© de remettre Ă lâadministration pĂ©nitentiaire une lettre adressĂ©e Ă lâattention du juge dâapplication des peines du tribunal compĂ©tent afin de demander une permission de sortie de prison exceptionnelle dâune durĂ©e maximale de 3 jours, Ă la condition quâil reste sur le territoire français et en raison dâobligations diverses et variĂ©es Ă rĂ©aliser Ă lâextĂ©rieur. Le dĂ©tenu peut faire cette dĂ©marche pour des raisons trĂšs variĂ©es. Par exemple, pour aller voter, effectuer un bilan de santĂ©, se prĂ©senter Ă un examen en vue dâobtenir un diplĂŽme, comparaĂźtre devant un tribunal, participer Ă une compĂ©tition sportive ou Ă un Ă©vĂ©nement culturel. Mais aussi, pour prĂ©parer une rĂ©insertion sociale en poursuivant une formation ou en passant un entretien dâembauche article D 143 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Autres possibilitĂ©s, pour maintenir des liens familiaux ou en raison dâĂ©vĂ©nements familiaux exceptionnels maladie grave dâun membre de la famille, dĂ©cĂšs, mariage, naissance. En principe, la demande de sortie de prison sera recevable si le dĂ©tenu purge une peine infĂ©rieure Ă 5 ans de prison et pour les condamnations plus lourdes, seulement sâil en a exĂ©cutĂ© la moitiĂ©. Autres critĂšres dâacceptation, il doit ĂȘtre sorti bien entendu de la pĂ©riode de sĂ»retĂ© et ne pas avoir un reliquat de peine dĂ©passant 3 ans article D 145 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Par ailleurs, notons quâune fois que le juge est en possession de la lettre de la personne incarcĂ©rĂ©e, il consulte tout dâabord la Commission dâapplication des peines quâil prĂ©side et qui comptent parmi ses membres le directeur de la prison et le procureur de la RĂ©publique. Puis, il rend sa dĂ©cision. GĂ©nĂ©ralement, ce sont une dizaine de jours de sortie par an qui sont attribuĂ©s aux prisonniers qui remplissent les conditions requises. Voici une demande de sortie de prison exceptionnelle Madame la Juge/Monsieur le Juge, Jâai Ă©tĂ© condamnĂ©e le âŠdate⊠à âŠprĂ©cisez la peineâŠde prison pour âŠcitez le dĂ©lit⊠et purge actuellement ma peine au/ Ă âŠnom de la maison dâarrĂȘtâŠ. Aussi, je sollicite votre bienveillance pour vous demander de bien vouloir mâautoriser Ă sortir la journĂ©e du âŠdateâŠafin dâassister Ă /au âŠcitez lâĂ©vĂ©nementâŠ/pour me permettre de âŠexpliquez le motifâŠ. Comptant sur votre comprĂ©hension, je vous prie dâagrĂ©er, Madame la Juge/Monsieur le Juge, lâexpression de mes respectueuses et sincĂšres salutations. TELECHARGEZ NOTRE LETTRE EN CLIQUANT SUR LâIMAGE CI-DESSOUS Bon Ă savoir Vous souhaitez tĂ©lĂ©charger cette lettre en version Word fichier portant lâextension docx ? Faites un clic gauche sur lâimage ci-dessus. Le document se sauvegardera sur votre ordinateur, tablette ou Smartphone. Câest gratuit ! Pour recevoir une lettre sous Word ou dans un autre format tel que PDF, formulez une demande dans le champ Commentaire ». Il est situĂ© sous chaque article. Vous indiquerez votre adresse e-mail. Dâautre part, si vous dĂ©sirez nous interpeller sur un autre sujet, vous pouvez nous Ă©crire via la section Questions ». Nous tĂącherons de vous rĂ©pondre sous 48 heures. NâhĂ©sitez pas Ă nous suivre sur Facebook ou Twitter et Ă partager nos publications pour en faire profiter tout le monde.Sinfiltrant dans le camp des Whitehill, Rodrik repĂšre la tente de Ludd et envoie les combattants crĂ©er une diversion. La confusion fait sortir Ludd et Gryff, auquel son pĂšre confie la garde et la permission d'estropier ou de tuer Ryon avant de partir dans la direction opposĂ©e. Le joueur doit choisir une cible que Rodrik affrontera pendantI. Objectifs et orientations de lâĂ©tude relative au milieu carcĂ©ral en Basse-Normandie 1LâintĂ©rĂȘt portĂ© par le Conseil Ă©conomique et social rĂ©gional CESR Ă lâunivers carcĂ©ral en Basse-Normandie, notamment pour apprĂ©hender les dispositifs dâinsertion sociale et professionnelle destinĂ©s aux personnes dĂ©tenues, tient Ă une double interrogation et Ă un constat. 2La machine carcĂ©rale, en menant Ă lâoisivetĂ© et Ă lâennui les publics quâelle dĂ©tient, ne possĂšde-t-elle pas un effet socialement dĂ©structurant ? 3Ă lâinverse, ne favorise-t-elle pas la rĂ©intĂ©gration sociale et professionnelle en venant en aide Ă ceux qui dĂ©sirent sâamender ? 4Quoi quâil en soit, il convient dâavoir Ă lâesprit que les publics concernĂ©s, hommes, femmes, adultes et mineurs, reprĂ©sentent, avant et aprĂšs incarcĂ©ration, des populations locales qui, certainement plus que dâautres, mĂ©ritent une prise en charge par les pouvoirs publics, le secteur privĂ© et le tissu associatif de proximitĂ©. 5De ce fait, les diffĂ©rents acteurs locaux sont lĂ©gitimement enclins Ă sâinterroger sur la nature, le degrĂ© de dĂ©veloppement et la portĂ©e des dispositifs de rĂ©intĂ©gration socioprofessionnelle dĂ©clinĂ©s au sein de chacune des six structures carcĂ©rales bas-normandes. 6Dans le sens mĂȘme de cette prĂ©occupation et pour comprendre au mieux le contexte rĂ©gional, le CESR a souhaitĂ©, dans son Ă©tude, analyser tout dâabord les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales du systĂšme carcĂ©ral français. 7Ainsi, aprĂšs un Ă©clairage sur lâhistoire de la peine privative de libertĂ© et sur la genĂšse de la prison rĂ©publicaine, le document Ă©voque largement lâorganisation structurelle et territoriale de lâinstitution pĂ©nitentiaire contemporaine. 8Lâattention est ensuite portĂ©e aux problĂ©matiques et aux enjeux que pose, aujourdâhui en France, la prise en charge des personnes dĂ©tenues. 9DiffĂ©rentes questions sont dĂ©veloppĂ©es dans ce cadre lâĂ©volution et les profils actuels des publics incarcĂ©rĂ©s ; les lieux et conditions de vie en dĂ©tention dâune population pĂ©nale complexe et hĂ©tĂ©rogĂšne ; lâimplication dĂ©licate des acteurs du milieu carcĂ©ral ; le contrĂŽle et lâĂ©valuation des actions menĂ©es au sein des dĂ©tentions. 10Le contexte national rigoureusement posĂ©, le CESR consacre la deuxiĂšme partie de son travail Ă lâinstitution pĂ©nitentiaire dans la rĂ©gion, et aux dispositifs dâinsertion sociale et professionnelle mis en Ćuvre dans chacune des structures carcĂ©rales bas-normandes. II. Les structures carcĂ©rales, les publics dĂ©tenus et les dispositifs dâinsertion au sein des dĂ©tentions bas-normandes A. Lâinstitution pĂ©nitentiaire en Basse-Normandie 11Lâinstitution pĂ©nitentiaire est prĂ©sente sur le territoire bas-normand Ă diffĂ©rents niveaux et Ă travers diffĂ©rentes structures. 12Tout dâabord, la Basse-Normandie se trouve administrativement et hiĂ©rarchiquement liĂ©e Ă la RĂ©gion pĂ©nitentiaire de lâOuest dont lâaire dâinfluence sâĂ©tend Ă©galement aux rĂ©gions Bretagne et Pays-de-la-Loire, et dont le siĂšge se situe Ă Rennes. 13Dâautres services de lâAdministration pĂ©nitentiaire se dĂ©clinent par ailleurs Ă un Ă©chelon plus dĂ©concentrĂ© sur le territoire bas-normand ; il sâagit des trois services pĂ©nitentiaires dâinsertion et de probation Ă vocation dĂ©partementale, dâune part, et des six structures carcĂ©rales, dâautre part. B. Structures carcĂ©rales et populations incarcĂ©rĂ©es en Basse-Normandie 14Les prisons bas-normandes » totalisent 1 482 places dâhĂ©bergement thĂ©oriques et se rĂ©partissent en quatre maisons dâarrĂȘt et deux Ă©tablissements pour peines. 1. Les maisons dâarrĂȘt et leur population pĂ©nale 15LocalisĂ©es Ă Alençon, Caen, Cherbourg et Coutances, les maisons dâarrĂȘt disposent ensemble de 445 places dâhĂ©bergement thĂ©oriques. 16Contrairement aux maisons dâarrĂȘt de Coutances et de Cherbourg, construites dans les annĂ©es 1820, et Ă la maison dâarrĂȘt de Caen Ă©rigĂ©e Ă partir de 1899, le ChĂąteau des ducs dâAlençon constitue un Ă©difice mĂ©diĂ©val du XIIe siĂšcle qui nâa jamais eu pour vocation principale de devenir un lieu dâemprisonnement. 17Aujourdâhui habilitĂ©es Ă recevoir des prĂ©venus et des condamnĂ©s, les maisons dâarrĂȘt de la rĂ©gion connaissent un surencombrement frĂ©quent, voire continu, de leur quartier hommes » respectif. 18Ainsi, le 20 janvier dernier, la maison dâarrĂȘt de Caen dĂ©tenait 432 hommes majeurs pour 222 places, affichant un taux dâoccupation de ce quartier de dĂ©tention de 194 %. 19Ă cette mĂȘme date, le taux dâencombrement des quartiers hommes », nâincluant pas les condamnĂ©s placĂ©s en semi-libertĂ©, Ă©tait de 182 % Ă Alençon, de 179 % Ă Coutances et de 171 % Ă Cherbourg. 20Les maisons dâarrĂȘt de la rĂ©gion accueillent donc principalement des hommes majeurs auxquels sâajoutent une trentaine de femmes et une dizaine de mineurs, au sein de quartiers spĂ©cifiques de la maison dâarrĂȘt de Caen. 21JusquâĂ lâĂ©tĂ© dernier, quelques femmes Ă©taient Ă©galement hĂ©bergĂ©es Ă Coutances dans un lieu rĂ©servĂ© de la dĂ©tention, lequel reçoit aujourdâhui des hommes placĂ©s en semi-libertĂ©. 2280 Ă 90 % des publics dĂ©tenus derriĂšre les murs de ces quatre structures carcĂ©rales sont domiciliĂ©s en Basse-Normandie. 23Enfin, prĂšs de la moitiĂ© des dĂ©tenus Ă la charge des maisons dâarrĂȘt au cours de lâannĂ©e 2002 se sont trouvĂ©s incarcĂ©rĂ©s pour des faits de vols et / ou de coups et blessures volontaires. 2. Les Ă©tablissements pour peines et leurs publics dĂ©tenus 24Ă cĂŽtĂ© des maisons dâarrĂȘt, notre rĂ©gion compte deux Ă©tablissements pour peines que sont le centre pĂ©nitentiaire de Caen et le centre de dĂ©tention dâArgentan. 25Le premier tĂ©moigne Ă travers lâun de ses bĂątiments de son passĂ© de maison de lĂ©preux et offre, par le reste de son architecture, la vision dâune structure datant des annĂ©es 1950, puis 1990 avec la construction dâun bĂątiment mĂ©dical moderne. 26Le second fait partie du programme 13 000 places », initiĂ© en 1988, et a ouvert ses portes en 1991. Reflet de lâarchitecture carcĂ©rale contemporaine, il fonctionne en gestion mixte publique / privĂ©e. 27Tous deux hĂ©bergent exclusivement des hommes majeurs, condamnĂ©s de maniĂšre dĂ©finitive ; quelques mineurs et prĂ©venus sont toutefois accueillis en hospitalisation au service mĂ©dico-psychologique rĂ©gional implantĂ© au centre pĂ©nitentiaire de Caen. 28Les deux structures pĂ©nitentiaires disposent comme tout Ă©tablissement pour peines dâune stricte limitation du nombre de leurs places dâhĂ©bergement, atteignant respectivement les chiffres de 599 Ă Argentan et 438 Ă Caen. 29Le taux dâencombrement Ă©tait ainsi de 98 % Ă Argentan et de 94 % Ă Caen non inclus les dĂ©tenus du SMPR, le 20 janvier de cette annĂ©e. 30Contrairement aux publics majoritairement locaux des maisons dâarrĂȘt, les condamnĂ©s du centre de dĂ©tention dâArgentan proviennent essentiellement des rĂ©gions limitrophes de la Basse-Normandie. 31Au regard de caractĂ©ristiques pĂ©nales observĂ©es sur lâannĂ©e 2002, 32,7 % dâentre eux purgeaient une peine pour viol ; 28,5 % Ă©taient incarcĂ©rĂ©s pour vol et 17,5 % avaient commis une infraction Ă la lĂ©gislation sur les stupĂ©fiants. 32Le centre pĂ©nitentiaire de Caen reçoit quant Ă lui une population pĂ©nale, issue de la France entiĂšre, composĂ©e dâune majoritĂ© dâauteurs de dĂ©lits et crimes Ă caractĂšre sexuel prĂšs de 78 % en 2002. C. Les dispositifs dâinsertion sociale et professionnelle au sein des dĂ©tentions bas-normandes 33DestinĂ©e Ă orienter les criminels et les dĂ©linquants vers les voies de lâamendement, la prison se veut Ă©galement un lieu dâinsertion sociale et professionnelle pour les publics quâelle retient. 34Pour cela, elle a recours Ă un panel de dispositifs complĂ©mentaires visant Ă favoriser lâintĂ©gration sociale, lâinsertion professionnelle, lâorientation et la prĂ©paration du retour Ă la vie libre. 35Le dĂ©veloppement de ces mesures demeure nĂ©anmoins fortement tributaire, en Basse-Normandie comme ailleurs, des possibilitĂ©s offertes en termes dâespace par les diffĂ©rentes architectures carcĂ©rales. 1. Les actions en faveur de lâintĂ©gration sociale a. Le maintien des liens familiaux 36Il sâopĂšre Ă travers les diffĂ©rents modes et moyens de communication que sont les relations Ă©pistolaires et tĂ©lĂ©phoniques, les rencontres avec les proches Ă lâoccasion des parloirs-familles » et lors des Ă©ventuelles permissions de sortir octroyĂ©es aux condamnĂ©s. 37Toutes les personnes incarcĂ©rĂ©es dans la rĂ©gion peuvent envoyer et recevoir du courrier, dans le respect de la rĂ©glementation en vigueur. 38En revanche, seuls les condamnĂ©s du centre de dĂ©tention dâArgentan et du centre pĂ©nitentiaire de Caen ont accĂšs aux Ă©changes tĂ©lĂ©phoniques, cette possibilitĂ© nâĂ©tant pas offerte aux publics des maisons dâarrĂȘt. 39Les conditions dâaccueil des familles et de rencontre des dĂ©tenus Ă lâoccasion des parloirs diffĂšrent fortement sur le territoire rĂ©gional. 40Ainsi, aucun accueil spĂ©cifique des familles nâest mis en Ćuvre aux maisons dâarrĂȘt de Cherbourg et dâAlençon, oĂč aucun local mĂȘme ne permet aux visiteurs de patienter jusquâau dĂ©but du parloir. 41Une salle dâattente est, en revanche, mise Ă disposition des familles au centre pĂ©nitentiaire de Caen sans dispositif dâaccueil particulier, nĂ©anmoins. 42Enfin, un lieu et un accompagnement spĂ©cifiques, faisant intervenir des associations, existent sur les sites des maisons dâarrĂȘt de Caen et de Coutances, ainsi quâĂ Argentan. Il importe de prĂ©ciser toutefois quâaucun transport public ne relie le centre de dĂ©tention au centre-ville dâArgentan situĂ© Ă 5 kilomĂštres. 43Au sein des quatre maisons dâarrĂȘt, le planning des parloirs sâorganise au regard de la situation pĂ©nale des dĂ©tenus prĂ©venus / condamnĂ©s, durant la semaine. 44Au centre de dĂ©tention dâArgentan, les visites se dĂ©roulent au cours du week-end et des jours fĂ©riĂ©s, tandis quâelles sont quotidiennes et non limitĂ©es en nombre, du lundi au samedi, au centre pĂ©nitentiaire de Caen. 45Hormis Ă Argentan, les parloirs-familles » se tiennent au sein de locaux collectifs impliquant une promiscuitĂ© visuelle et phonique inĂ©vitable entre les dĂ©tenus, leurs codĂ©tenus et les diffĂ©rents visiteurs. 46Enfin, il importe de souligner que lâoctroi dâune permission de sortir en vue du maintien des liens familiaux accordĂ©e Ă certains condamnĂ©s, notamment au sein des deux Ă©tablissements pour peines, peut sâavĂ©rer dĂ©licat lorsque ceux-ci nâont pas dâhĂ©bergement Ă lâextĂ©rieur ou sont dans lâincapacitĂ© de pourvoir aux dĂ©penses induites par la sortie. b. Lâassistance spirituelle et lâimplication du monde associatif et des acteurs locaux 47Le culte catholique et le culte protestant sont tous deux rĂ©guliĂšrement reprĂ©sentĂ©s au sein des six structures carcĂ©rales de la rĂ©gion. 48Des contacts plus ponctuels sont recherchĂ©s auprĂšs dâautoritĂ©s religieuses dâautres confessions lorsque la demande Ă©mane dâun ou plusieurs dĂ©tenus. 49Les fĂȘtes religieuses les plus importantes sont observĂ©es. 50Par ailleurs, de nombreuses associations et diffĂ©rents acteurs locaux interviennent dans des domaines variĂ©s au sein des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires de Basse-Normandie Accueil des familles Arc en Ciel Ă la maison dâarrĂȘt de Caen, La CordĂ©e Ă Argentan ; Accompagnement individuel des dĂ©tenus membres de lâANVP ; ActivitĂ©s socio-Ă©ducatives troupe de théùtre ACTĂA Ă la maison dâarrĂȘt de Caen, ComitĂ© coutançais dâaction culturelle ; Ăducation Ă la santĂ© Centre dĂ©partemental de prĂ©vention de lâalcoolisme Ă la maison dâarrĂȘt de Caen, les Alcooliques anonymes au centre pĂ©nitentiaire, DrogâAide 61 Ă Alençon ; Enseignement Ătudiants du GĂ©nĂ©pi Ă Caen, La maison des mots » Ă Argentan ; Travail pĂ©nitentiaire ARTEC, AFPCM au centre pĂ©nitentiaire de Caen, bibliothĂšque municipale de Cherbourg-Octeville. c. La lutte contre les situations dâindigence 51LâAdministration pĂ©nitentiaire sâattache Ă mener depuis peu des actions de prĂ©vention et de lutte contre lâindigence par un repĂ©rage et une intervention ciblĂ©s en direction des publics pĂ©cuniairement nĂ©cessiteux. 52Cette dĂ©marche repose sur la rĂ©union de commissions pluridisciplinaires Ă Coutances, Cherbourg et Argentan, associant les acteurs principaux de chaque site direction, SPIP, responsables de la comptabilitĂ© ou de lâĂ©conomat, reprĂ©sentants ici ou lĂ de lâenseignement, de la formation professionnelle, du service mĂ©dical, de lâassociation socio-culturelle de lâĂ©tablissement, dâassociations caritatives, etc. 53Aucune commission de ce type nâexistait, en revanche, au moment de lâĂ©laboration de lâĂ©tude, Ă Alençon et au sein des deux Ă©tablissements du Calvados, dans lesquels nĂ©anmoins la dĂ©marche Ă©tait en phase de structuration. 54Il importe de voir toutefois que les rĂ©ponses apportĂ©es aux situations dâindigence diffĂšrent grandement dâun lieu carcĂ©ral Ă lâautre. 55Lâindigence est reconnue en deçà de 25 euros sur le pĂ©cule disponible Ă Cherbourg, la diffĂ©rence pour atteindre cette somme Ă©tant gratuitement allouĂ©e par lâassociation socioculturelle de lâĂ©tablissement. 56Ă Coutances, lâĂ©tat dâindigence est reconnu en deçà de 45 euros mais ne conduit Ă aucun versement. 57Sur les deux sites, les dĂ©tenus peuvent bĂ©nĂ©ficier de la distribution gratuite de produits dâhygiĂšne, dâun tĂ©lĂ©viseur en cellule Ă titre gratuit, et de la remise dâun viatique sortant » Ă la libĂ©ration. 58Ă Alençon, une aide financiĂšre de 8 euros est allouĂ©e par le Secours catholique aux indigents dĂ©signĂ©s par le service de lâĂ©conomat. 59Ă Argentan, un prĂȘt de 15 euros est consenti par lâassociation socioculturelle du centre de dĂ©tention aux dĂ©tenus indigents nouvellement arrivĂ©s. Ceux qui demeurent ensuite dans cette situation peuvent choisir entre une aide mensuelle de 23 euros ou un tĂ©lĂ©viseur gratuit et une aide vestimentaire, et bĂ©nĂ©ficient de lâenvoi dâun jouet Ă NoĂ«l aux enfants par lâassociation La CordĂ©e, et de la prise en charge des titres de transport en cas de permission de sortir ou de libĂ©ration par le Secours catholique. Un viatique sortant » leur est remis Ă la libĂ©ration. 60Ă la maison dâarrĂȘt de Caen, lâindigence est reconnue en deçà de 45 euros. Un prĂȘt de 10 euros est accordĂ© aux arrivants par lâassociation socioculturelle de lâĂ©tablissement, ainsi que le don de tabac, de timbres et de vĂȘtements. Une aide financiĂšre mensuelle de 17 euros est ensuite apportĂ©e par le Secours catholique. 61La remise dâun viatique sortant » a lieu ; dans les situations les plus prĂ©caires la prise en charge du titre de transport peut se produire. 62Au centre pĂ©nitentiaire, la rĂ©flexion menĂ©e au cours de lâannĂ©e 2003 allait dans le sens dâĂ©tablir une feuille nominative dâindigence, de fournir gratuitement des vĂȘtements, de mettre en Ćuvre un dispositif de bourses dâĂ©tudes, de remettre une enveloppe de dĂ©pannage aux dĂ©tenus libĂ©rĂ©s du SMPR. d. Les activitĂ©s socio-Ă©ducatives, culturelles et sportives 63SĂ©lectionnĂ©es et pilotĂ©es par les SPIP, elles reçoivent un soutien consĂ©quent des associations socio-Ă©ducatives, culturelles et sportives animĂ©es au sein de chaque Ă©tablissement pĂ©nitentiaire. 64DĂ©passant le degrĂ© dâune simple vertu occupationnelle, ces activitĂ©s tiennent une place importante dans le quotidien carcĂ©ral et sont un vecteur fort dâintĂ©gration sociale. 65Leur dĂ©veloppement et leur diversification au sein des dĂ©tentions demeurent nĂ©anmoins tributaires, lĂ encore, de lâespace que peuvent laisser les architectures carcĂ©rales. 66Cette rĂ©alitĂ© laisse trĂšs vite entrevoir le manque dâespace dont pĂątissent les maisons dâarrĂȘt de la rĂ©gion, contrairement aux deux Ă©tablissements pour peines. 67Chaque Ă©tablissement de la rĂ©gion offre nĂ©anmoins, avec les moyens matĂ©riels dont il dispose, des activitĂ©s aux dĂ©tenus. 68Ainsi, Ă titre dâexemple, durant les annĂ©es 2001 et 2002, Ă la maison dâarrĂȘt de Caen, quelques hommes majeurs ont pu sâadonner Ă la lecture, participer Ă un atelier dâĂ©criture, Ă lâĂ©laboration dâun journal, Ă des cours de littĂ©rature, de musique, dâarts plastiques, de théùtre, dâinformatique ; des sĂ©ances de football et de musculation leur ont Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©es rĂ©guliĂšrement. 69Les mineurs ont eu accĂšs Ă un atelier dâĂ©criture et Ă des cours de judo et de tennis de table, en plus des activitĂ©s sportives traditionnelles en milieu carcĂ©ral. 70Les femmes ont pu prendre part, quant Ă elles, Ă des cours de couture, de danse contemporaine et de stretching, et ont pu bĂ©nĂ©ficier dâune initiation Ă lâinformatique. 71DiversifiĂ©es, ces activitĂ©s nâont toutefois empli, dans la semaine, que quelques heures du vĂ©cu carcĂ©ral, et nâont concernĂ© que des groupes de petit effectif. 72Ă lâinverse, les condamnĂ©s du centre pĂ©nitentiaire de Caen ont quotidiennement et aisĂ©ment accĂšs aux nombreuses activitĂ©s quâautorise un bĂątiment dĂ©diĂ© au dĂ©roulement de spectacles et de nombreux clubs musique, théùtre, arts plastiques, informatique, maquettisme, bricolage, poterie, jeux de sociĂ©tĂ©, vidĂ©o, journal interne⊠73Les infrastructures sportives offrent Ă©galement de belles possibilitĂ©s trois grandes cours de promenade, un vaste terrain de sports et un grand gymnase, trois lieux rĂ©servĂ©s Ă la musculation, et permettent de frĂ©quentes rencontres avec des Ă©quipes sportives extĂ©rieures. 2. Les dispositifs dâinsertion Ă©conomique et professionnelle 74Ils reposent sur les trois piliers complĂ©mentaires que sont lâenseignement gĂ©nĂ©ral, la formation professionnelle et le travail pĂ©nitentiaire. 75Toutefois, il importe de cerner que lâintention de travailler, Ă des fins de rĂ©munĂ©ration ou dâoccupation du temps, lâemporte frĂ©quemment, en prison, sur le souhait de participer Ă une formation qualifiante ou Ă un enseignement liĂ© aux savoirs de base. a. Le travail pĂ©nitentiaire 76Les formes de travail pĂ©nitentiaire observĂ©es dans la rĂ©gion sont majoritairement celles du service gĂ©nĂ©ral, du travail de production en concession pour le compte dâentreprises privĂ©es ou pour celui dâassociations. 77Le Service gĂ©nĂ©ral pourvoit Ă lâemploi dâune partie de la population carcĂ©rale au sein de chacune des structures pĂ©nitentiaires de la rĂ©gion. 78En effet, il procure en moyenne une dizaine de postes de travail au sein des trois petites maisons dâarrĂȘt, et offre une quarantaine dâemplois Ă la maison dâarrĂȘt de Caen ; il constitue Ă©galement une source de revenus pour plus dâune soixantaine de condamnĂ©s du centre pĂ©nitentiaire de Caen et pour plus de quatre-vingts dĂ©tenus Ă Argentan. 79RĂ©munĂ©rĂ©s par lâAdministration pĂ©nitentiaire, ces emplois sâavĂšrent souvent peu attrayants pour la population pĂ©nale au sein des Ă©tablissements oĂč dâautres formes de travail pĂ©nitentiaire peuvent assurer un revenu plus Ă©levĂ©. 80Cette rĂ©alitĂ© sâobserve en effet dans les structures caennaises et Ă Argentan. 81Ă lâinverse, les places au Service gĂ©nĂ©ral attirent plus volontiers les dĂ©tenus incarcĂ©rĂ©s Ă Coutances, Cherbourg et Alençon oĂč elles reprĂ©sentent les possibilitĂ©s principales, voire exclusives, de travail. 82Il importe de souligner nĂ©anmoins que les missions confiĂ©es aux auxiliaires du Service gĂ©nĂ©ral nâoffrent, en elles-mĂȘmes et en lâĂ©tat, aucune qualification ou savoir-faire apte Ă sâinscrire dans le projet de rĂ©insertion socioprofessionnelle dâun dĂ©tenu. 83De ce fait, un point mĂ©rite dâĂȘtre fait sur certains efforts consentis ou escomptĂ©s au centre de dĂ©tention dâArgentan et Ă la maison dâarrĂȘt de Caen. 84Ă Argentan, des liens existent entre le Service gĂ©nĂ©ral, la formation professionnelle et la dynamique dâinsertion. Les dĂ©tenus classĂ©s peuvent appuyer leur pratique professionnelle sur la consultation de fiches de poste et le renseignement de grilles dâĂ©valuation. 85Puis quelques-uns dâentre eux ont pu participer, au cours de lâannĂ©e 2002, Ă une action adaptation Ă lâemploi » liĂ©e au montage et au dĂ©montage de piĂšces dâordinateur, destinĂ©e Ă aboutir Ă une certification de compĂ©tence. 86ParallĂšlement Ă cela, le Service gĂ©nĂ©ral, terrain dâintervention de lâentreprise privĂ©e ELYO, chargĂ©e de la maintenance, a encadrĂ© la pĂ©riode dâapplication en entreprise de six stagiaires de la formation professionnelle. 87Ă Caen, lâintention a Ă©tĂ© affichĂ©e, au cours de ces derniers mois, dâintĂ©grer, dans une dĂ©marche qualifiante, lâobservation de la norme HACCP analyse des dangers, points critiques pour leur maĂźtrise en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire dans les pratiques liĂ©es Ă la distribution des repas et au nettoyage des locaux communs. 88Le travail en concession pour le compte dâentreprises privĂ©es ou dâassociations est Ă©galement dĂ©veloppĂ© au sein de certaines dĂ©tentions de Basse-Normandie ; il ne requiert, et ne confĂšre souvent que peu de qualifications particuliĂšres. 89Son dĂ©veloppement est infime ou trĂšs fluctuant dans les trois petites maisons dâarrĂȘt oĂč lâespace manque pour agencer des lieux de travail et de stockage. 90Les Ă©tablissements de la Manche nâhĂ©bergent aucun atelier de production ; deux postes de travail permettent Ă Cherbourg de couvrir des livres pour la bibliothĂšque municipale, et deux autres assuraient un revenu aux femmes incarcĂ©rĂ©es Ă Coutances, rĂ©alisant des travaux de blanchisserie pour une sociĂ©tĂ© de services. 91Ă Alençon, des tĂąches de pliage, de collage, de façonnage occupent, de façon assez irrĂ©guliĂšre dans le temps, une quinzaine de dĂ©tenus entre les murs dâun petit atelier situĂ© au troisiĂšme Ă©tage de lâĂ©difice. 92La situation est tout autre Ă la maison dâarrĂȘt de Caen lâĂ©tablissement possĂšde en effet deux ateliers de travail en concession, installĂ©s au rez-de-chaussĂ©e de la dĂ©tention hommes », ainsi quâune salle dĂ©diĂ©e Ă cette activitĂ© au quartier femmes ». 93Au cours de lâannĂ©e 2001, le travail en concession a fourni un emploi Ă une moyenne mensuelle de 45 personnes 63 en fĂ©vrier, 26 en septembre. 94Trois donneurs dâordres diffĂ©rents ont ainsi conduit la population pĂ©nale masculine et majeure Ă rĂ©aliser du paillage de chaises en cellule, des filets et des travaux de conditionnement, de pliage, de collage, en atelier. 95Un quatriĂšme concessionnaire a, quant Ă lui, permis Ă quelques femmes de confectionner des bijoux fantaisie ». 96La situation au centre pĂ©nitentiaire de Caen a connu dâimportantes mutations au cours de lâannĂ©e 2002, avec le dĂ©part dâun donneur dâordres historique qui employait prĂšs de 45 % des quelque 200 condamnĂ©s classĂ©s sur la vaste zone des ateliers. Cette zone a dâailleurs fait lâobjet dâune Ă©tude de restructuration et de modernisation. 97Ă la fin de lâannĂ©e 2002, 5 entreprises donnaient du travail aux dĂ©tenus, consistant en des tĂąches de façonnage et de conditionnement ; de traitement de palettes et de dĂ©chets ; de mĂ©canique gĂ©nĂ©rale, usinage, montage de piĂšces de vĂ©lomoteur ; de montage de circuits Ă©lectroniques. 98Par ailleurs, 4 associations procuraient une activitĂ© Ă une quinzaine de condamnĂ©s dans les domaines liĂ©s Ă lâimprimerie, la conception de logiciels, lâaudiovisuel, et la restauration collective. 99Pour finir, Ă Argentan, le travail en concession fourni Ă la population pĂ©nale dĂ©coule des choix effectuĂ©s par le prestataire privĂ© GEPSA, dans le cadre du marchĂ© de fonctionnement des Ă©tablissements Ă gestion mixte 2002 / 2009. 100Ainsi, sur une zone dâateliers de 1 875 m2, en 2002, lâĂ©tablissement a Ă©tĂ© le lieu de conditionnement de DVD, dâordinateurs, dâassemblage et de montage dâensembles en plastique, entre autres travaux. Jusquâen avril 2002, la sociĂ©tĂ© SAGEM a apportĂ© des chĂąssis de tĂ©lĂ©phone-fax Ă monter, ce qui tĂ©moignait dâun savoir-faire Ă©levĂ© et dâun souci de qualitĂ© valorisant lâimage des ateliers. 101Le nombre moyen des actifs relevĂ©s, en 2002, dans le cadre dâune activitĂ© de production a Ă©tĂ© de 101. b. Les formations professionnelles 102Le dĂ©veloppement des formations professionnelles en dĂ©tention repose sur les choix effectuĂ©s par les SPIP et les partenariats pouvant se nouer avec certains acteurs locaux tel le Conseil rĂ©gional. 103Alors quâaucune formation professionnelle nâexiste pour lâheure dans les maisons dâarrĂȘt de Caen et dâAlençon, celles de Coutances et de Cherbourg sont respectivement le terrain dâune initiation au maquettisme industriel, et dâune formation aux mĂ©tiers du bĂątiment second Ćuvre. 104OrganisĂ©es en plusieurs sessions annuelles, dans un petit atelier en dĂ©tention, ces formations sâadressent Ă des groupes de 12 stagiaires. 105Lâoffre de formation professionnelle dĂ©veloppĂ©e au centre pĂ©nitentiaire de Caen dĂ©coule dâune concertation rĂ©alisĂ©e entre diffĂ©rents partenaires SPIP du Calvados, direction de lâĂ©tablissement, DDTEFP, AFPA, ANPE, Ăducation nationale⊠106Les discussions menĂ©es en 2003 ont permis de valider la poursuite de la prĂ©paration au Certificat de formation professionnelle Menuiserie-ĂbĂ©nisterie ouverte Ă 16 stagiaires 10 reçus sur 16 participants au CFP menuiserie, 6 reçus au CFP Ă©bĂ©nisterie en 2002 et la pĂ©rennisation de la prĂ©paration de 12 stagiaires au Certificat dâaptitude professionnelle agricole de travaux paysagers 6 reçus sur 10 participants en 2001 / 2002. 107Le projet de mettre en place une prĂ©paratoire sectorielle aux formations de technicien dâindustrie Ă lâintention dâune dizaine de dĂ©tenus a par ailleurs Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©. 108Offrant une cinquantaine de places, quatre formations professionnelles prĂ©qualifiantes ou qualifiantes ont Ă©tĂ© proposĂ©es aux dĂ©tenus du centre de dĂ©tention dâArgentan, en 2002, dans les domaines suivants CFP Magasinier / Gestionnaire de stock ; prĂ©qualification aux mĂ©tiers du second Ćuvre du BĂątiment ; prĂ©qualification aux mĂ©tiers de lâhorticulture, des jardins et espaces verts ; module Ălaboration de projet, techniques de recherche dâemploi ». c. Lâenseignement gĂ©nĂ©ral et la lutte contre lâillettrisme 109Lâenseignement gĂ©nĂ©ral et la lutte contre lâillettrisme sont assurĂ©s au sein des six dĂ©tentions de la rĂ©gion, soit dans le cadre de cours collectifs ou individuels, soit dans le cadre dâune formation Ă distance. 110Une rĂ©ponse, Ă tous les niveaux et besoins de connaissance, peut ĂȘtre fournie par des enseignants de lâĂducation nationale, attachĂ©s Ă une unitĂ© locale de lâenseignement. 111Le repĂ©rage des situations dâillettrisme sâopĂšre de maniĂšre systĂ©matique, dans le cadre dâaudiences rĂ©alisĂ©es Ă lâarrivĂ©e des dĂ©tenus en milieu carcĂ©ral. 112Les trois petites maisons dâarrĂȘt de la rĂ©gion bĂ©nĂ©ficient de lâintervention dâun unique enseignant titulaire, assistĂ© de deux collĂšgues vacataires, et ont Ă disposition dans leurs locaux une unique salle de classe. 113La maison dâarrĂȘt de Caen dispose de deux salles de classe au quartier hommes », et dâune salle au quartier mineurs » et au quartier femmes ». 114Outre ces moyens matĂ©riels plus dĂ©veloppĂ©s, elle fait intervenir 5 enseignants titulaires et 3 autres vacataires, ainsi que 3 assistants de formation employĂ©s dans le cadre des emplois jeunes ». 115Dâautres acteurs interviennent Ă©galement dans ce champ Ă©tudiants du GĂ©nĂ©pi, enseignants du GRETA, visiteurs de prison⊠116Le centre pĂ©nitentiaire de Caen dispose de moyens humains et matĂ©riels 4 salles de classe, locaux dâaudience assez similaires Ă ceux de la maison dâarrĂȘt, les deux structures Ă©tant rattachĂ©es Ă une seule et mĂȘme unitĂ© locale de lâenseignement. 117Ă Argentan, lâenseignement gĂ©nĂ©ral proposĂ© aux condamnĂ©s est le fait de 3 enseignants titulaires, et de 4 vacataires. Il importe de mentionner lâintervention de lâatelier de formation de base La maison des mots », dans le champ de la lutte contre lâillettrisme. 118Il convient de souligner, par ailleurs, que lâenseignement constitue, au sein des deux Ă©tablissements pour peines de la rĂ©gion, une activitĂ© largement concurrencĂ©e par les opportunitĂ©s de travail ou de formation professionnelle. 119Enfin, des activitĂ©s pĂ©riphĂ©riques et complĂ©mentaires de lâenseignement sont proposĂ©es aux dĂ©tenus des trois plus grands Ă©tablissements pĂ©nitentiaires de Basse-Normandie ateliers de lecture, dâĂ©criture, initiation Ă lâinformatique, code de la route, cours de navigation et permis hauturier⊠3. Orientation, suivi et prĂ©paration Ă la sortie des dĂ©tenus en Basse-Normandie a. Accueil et suivi des publics en dĂ©tention 120Ils sâopĂšrent, au sein des maisons dâarrĂȘt, Ă travers les diffĂ©rents moments que constituent les audiences et entretiens individuels, les commissions de classement Ă une activitĂ© travail, formation professionnelle, enseignementâŠ, et les commissions dâapplication des peines. 121Chacun de ces moments dâĂ©change, en prĂ©sence ou en lâabsence du dĂ©tenu, fait intervenir diffĂ©rents acteurs du milieu carcĂ©ral personnels de direction et de surveillance, travailleurs sociaux, responsables du travail pĂ©nitentiaire, de la formation professionnelle, de lâenseignement, juge dâapplication des peines⊠122Une rĂ©union dâobservation pluridisciplinaire particuliĂšre existe par ailleurs Ă la maison dâarrĂȘt de Caen et concerne les mineurs incarcĂ©rĂ©s. 123Une fois par mois, diffĂ©rents professionnels se rassemblent dans les locaux extĂ©rieurs du Service mĂ©dico-psychologique rĂ©gional, situĂ©s Ă quelques pas de lâĂ©tablissement, et Ă©voquent tour Ă tour la situation personnelle de chaque mineur membres du SMPR et du service mĂ©dical, membre de la direction de la maison dâarrĂȘt, gradĂ© de dĂ©tention, surveillant pĂ©nitentiaire et travailleur social rĂ©fĂ©rents-mineurs », Ă©ducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse. 124Au sein des deux Ă©tablissements pour peines, les condamnĂ©s font lâobjet dâun accueil et dâun suivi en dĂ©tention, assez analogues. 125Un accueil collectif, puis individuel leur est assurĂ© afin quâils connaissent rapidement les possibilitĂ©s offertes sur chaque site en termes de travail, de formation gĂ©nĂ©rale et professionnelle, dâactivitĂ©s socio-Ă©ducatives, culturelles et sportives⊠126Ă Argentan, les condamnĂ©s rencontrent un acteur institutionnel supplĂ©mentaire Ă leur arrivĂ©e le Service Emploi Formation. 127PlacĂ© sous la responsabilitĂ© du prestataire privĂ©, ce service assure ainsi deux phases importantes Ă lâarrivĂ©e des condamnĂ©s lâaccueil, information et mobilisation » et le bilan, Ă©valuation, orientation ». 128Les commissions pluridisciplinaires de classement et les commissions dâapplication des peines assurent, comme en maison dâarrĂȘt, une individualisation des peines privatives de libertĂ©. 129Elles sâinscrivent nĂ©anmoins dans le cadre et la philosophie du Projet dâexĂ©cution de peine PEP. 130Ce dispositif, animĂ© par un psychologue rĂ©fĂ©rent, incite le condamnĂ© Ă devenir acteur de sa peine en sâimpliquant dans un projet librement consenti et contractualisĂ© dĂ©marche thĂ©rapeutique, formation, amĂ©lioration du comportement, indemnisation des victimes⊠131Une fois par an, les observations rassemblĂ©es par les acteurs principaux du milieu carcĂ©ral, et consignĂ©es dans le livret individuel du dĂ©tenu, donnent lieu Ă une Ă©valuation des progrĂšs rĂ©alisĂ©s ou des rĂ©sistances affichĂ©es par lâintĂ©ressĂ©. b. PrĂ©paration Ă la sortie, accĂšs aux droits sociaux et amĂ©nagements de peine 132Le retour des individus dans la sociĂ©tĂ©, Ă lâissue dâune pĂ©riode dâincarcĂ©ration, peut sâopĂ©rer de maniĂšre directe ou progressive. 133Il doit cependant ĂȘtre prĂ©parĂ© au mieux afin de lutter contre les risques de rĂ©cidives. 134Aussi, au sein des petites maisons dâarrĂȘt de la rĂ©gion, diffĂ©rents acteurs de lâinsertion sociale et professionnelle extĂ©rieurs au milieu carcĂ©ral assurent-ils des permanences en dĂ©tention afin dâorienter ou accompagner les condamnĂ©s arrivant en fin de peine reprĂ©sentants de lâANPE, des missions locales, des PAIO Permanences dâaccueil, dâinformation et dâorientation, de lâAFPA, de lâASSEDIC, de la CPAM. 135Un dispositif de prĂ©paration Ă la sortie, plus structurĂ©, le Module dâorientation approfondie », existait Ă la maison dâarrĂȘt de Caen jusquâĂ la fin de lâannĂ©e 2002, cofinancĂ© par lâAdministration pĂ©nitentiaire et lâANPE. 136Sâadressant Ă un public dont le reliquat de peine Ă©tait infĂ©rieur Ă 6 mois, il faisait intervenir le GRETA puis lâANPE ou la Mission locale afin dâĂ©laborer avec le dĂ©tenu un projet de rĂ©insertion, en partenariat avec dâautres partenaires extĂ©rieurs. 137SupprimĂ©e au sein de LâANPE depuis le dĂ©but de lâannĂ©e 2003, cette mesure est aujourdâhui remplacĂ©e par une nouvelle prestation lâObjectif projet en groupe et individuel. 138DestinĂ© Ă prĂ©parer les dĂ©tenus Ă sortir du milieu carcĂ©ral avec un projet de rĂ©insertion, ce dispositif pose le problĂšme de son financement dans le long terme, Ă©tant donnĂ© que lâANPE nây participe plus et contraint le SPIP du Calvados Ă puiser dans son budget de fonctionnement. 139Les Ă©tablissements pour peines de Basse-Normandie possĂšdent Ă©galement un dispositif de prĂ©paration Ă la sortie. 140Outre lâintervention bimensuelle dâun conseiller de lâANPE, les condamnĂ©s du quartier centre de dĂ©tention » du centre pĂ©nitentiaire de Caen peuvent solliciter leur intĂ©gration au DIDAF Dispositif dâinsertion des dĂ©tenus par lâaccompagnement de la formation. 141Mis en Ćuvre par le GRETA, cet outil permet aux participants de prĂ©parer leur projet de sortie Ă lâaide dâateliers visant lâĂ©valuation des acquis, lâanalyse des compĂ©tences requises au regard des projets individuels, la recherche documentaire, lâinformation sur les droits sociaux et les mesures pour lâemploi, la technique de recherche dâemploi⊠142De la mĂȘme maniĂšre Ă Argentan, le PIDO Point dâinformation, de diagnostic et dâorientation constitue pour les dĂ©tenus, au cĆur de la dĂ©tention, un lieu dâaccueil et de rencontre avec les partenaires institutionnels et associatifs extĂ©rieurs ANPE, Mission locale, AFPA, associations engagĂ©es dans la lutte contre lâalcoolisme et les toxicomanies, foyers dâhĂ©bergement⊠143Une coordinatrice sociale chargĂ©e de lâanimation et du suivi du dispositif assure le lien avec les services de lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire, et veille Ă ce quâun dossier PIDO » et des fiches dâentretien soient constituĂ©s pour chaque condamnĂ© ayant consultĂ© un partenaire extĂ©rieur. 144Ces documents, accessibles aux travailleurs sociaux, permettent de suivre lâĂ©volution du projet de chaque individu, et de lâĂ©voquer auprĂšs du juge dans le cadre des commissions dâapplication des peines. 145En dernier lieu, il importe de prĂ©ciser que les condamnĂ©s privĂ©s de libertĂ© peuvent bĂ©nĂ©ficier dâamĂ©nagements de peine, et quitter partiellement ou totalement le milieu carcĂ©ral par anticipation. 146Chaque annĂ©e, des mesures de suspension ou de fractionnement de peine, des placements Ă lâextĂ©rieur, avec ou sans surveillance continue du personnel pĂ©nitentiaire, des placements en semi-libertĂ© ou sous surveillance Ă©lectronique, ainsi que des libĂ©rations conditionnelles sont octroyĂ©s aux condamnĂ©s prĂ©sentant des gages sĂ©rieux de rĂ©insertion socioprofessionnelle. III. Propositions Ă©mises par le Conseil Ă©conomique et social rĂ©gional 147Dans le cadre de la rĂ©flexion quâil a menĂ©e, le CESR de Basse-Normandie a jugĂ© pertinent de dĂ©gager cinq types de propositions parmi lesquels figure la nĂ©cessitĂ© de soutenir le dĂ©veloppement et la pĂ©rennisation des dispositifs dâinsertion au sein des dĂ©tentions bas-normandes. 148Ici ou lĂ en effet, les conditions dâexercice du maintien des liens familiaux peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es, en matiĂšre de transport, dâhĂ©bergement ou dâaccueil des familles venant en visite au parloir. 149Cette difficultĂ© vaut Ă©galement pour certains condamnĂ©s quittant temporairement le milieu carcĂ©ral dans le cadre des permissions de sortir. 150Puis, au sein de certains sites, limitĂ©s par la rigiditĂ© de leur architecture, le dĂ©veloppement des activitĂ©s socioculturelles et sportives, ainsi que les Ă©changes possibles avec le monde extĂ©rieur doivent ĂȘtre encouragĂ©s. 151Enfin, si dans la rĂ©gion un dĂ©veloppement et une rĂ©partition satisfaisants de la dĂ©marche de repĂ©rage et de lutte contre lâillettrisme, ainsi que de lâenseignement gĂ©nĂ©ral existent, dâimportantes Ă©volutions sont Ă engager ici ou lĂ en matiĂšre de formation professionnelle et de travail pĂ©nitentiaire. 152Pour cela, la Direction rĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires de Rennes aurait peut-ĂȘtre Ă afficher plus localement ses compĂ©tences et ses capacitĂ©s de production afin de procurer aux dĂ©tenus des emplois professionnellement qualifiants. 153Une seconde prĂ©conisation Ă©mise par le CESR souligne lâintĂ©rĂȘt dâaccompagner la prise en charge des populations les plus fragilisĂ©es en milieu carcĂ©ral. 154Certains publics plus fragiles que dâautres nĂ©cessitent en effet une attention particuliĂšre au sein des dĂ©tentions de la rĂ©gion dĂ©tenus indigents, handicapĂ©s, malades enclins Ă sortir de prison pour raison de santĂ©. 155DiffĂ©rentes voies de soutien en faveur de ces populations paraissent envisageables Ă©largissement au sein des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires des commissions de repĂ©rage et de traitement de lâindigence, allocation de bourses dâĂ©tudes aux plus nĂ©cessiteux, amĂ©lioration de la prise en charge matĂ©rielle des personnes handicapĂ©es, dĂ©veloppement de lâoffre dâaccueil et de traitement pour les malades quittant le milieu carcĂ©ral⊠156En troisiĂšme point, le CESR incite Ă favoriser le dĂ©veloppement des mesures offrant un retour progressif Ă la vie libre. 157Toute personne privĂ©e de libertĂ© doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier, si elle lâestime utile, dâun accompagnement et dâune prĂ©paration Ă la sortie. 158Par ailleurs, le dĂ©veloppement des mesures dâamĂ©nagement de peine ramenant progressivement certains condamnĂ©s Ă la libertĂ© doit ĂȘtre favorisĂ©. 159En cela, le soutien Ă©ventuel que les collectivitĂ©s territoriales pourraient apporter dans la rĂ©gion en matiĂšre dâoffre dâemplois et dâaide Ă lâhĂ©bergement apparaĂźt dĂ©terminant. 160Enfin, une Ă©valuation de lâefficacitĂ© des dispositifs dâinsertion internes au milieu carcĂ©ral serait utilement menĂ©e Ă travers le suivi de parcours empruntĂ©s, sur le territoire rĂ©gional, par les publics sortis du champ de compĂ©tence de lâAdministration pĂ©nitentiaire. 161Ă cĂŽtĂ© de ces trois pistes de rĂ©flexion et dâaction potentielles concernant les publics incarcĂ©rĂ©s en Basse-Normandie, le CESR sâintĂ©resse, dans une quatriĂšme proposition, Ă la situation professionnelle des personnels pĂ©nitentiaires affectĂ©s dans la rĂ©gion. 162Au sein des structures carcĂ©rales de petite taille, ces personnels apparaissent assez peu nombreux en effectifs. De ce fait, ils rencontrent de rĂ©elles difficultĂ©s Ă sâimpliquer dans des actions de formation continue, par manque de moments Ă dĂ©gager sur le temps de travail. 163Par ailleurs, la pĂ©nibilitĂ© Ă long terme des missions assumĂ©es au contact direct et rĂ©pĂ©tĂ© dâune population carcĂ©rale complexe lĂ©gitimerait que les personnels pĂ©nitentiaires aient accĂšs, en cours de carriĂšre, Ă des passerelles menant Ă dâautres tĂąches professionnelles. 164Pour terminer, le CESR a Ă©levĂ© au rang de prĂ©conisation la nĂ©cessitĂ© de mieux intĂ©grer lâinstitution pĂ©nitentiaire dans les rĂ©seaux institutionnels et de partenariat locaux. 165Le fonctionnement et le rĂŽle prĂ©cis de lâinstitution pĂ©nitentiaire sont souvent mal connus du grand public et de nombreux acteurs locaux. 166De ce fait, la reprĂ©sentation de lâAdministration pĂ©nitentiaire mĂ©riterait de se dĂ©velopper davantage au sein dâinstances impliquĂ©es dans la prĂ©vention de la dĂ©linquance ou lâobservation sociale. 167Par ailleurs, la transformation des structures carcĂ©rales en Ătablissements publics pĂ©nitentiaires dotĂ©s dâun conseil dâadministration semble aujourdâhui essentielle. 168AutorisĂ©e par la loi de 1987 relative au Service public pĂ©nitentiaire et recommandĂ©e dans un rapport du SĂ©nat, cette Ă©volution doit permettre aux acteurs locaux de sâimpliquer plus directement dans la vie des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires en siĂ©geant Ă leur conseil dâadministration. 169Il importe de garder Ă lâesprit que tout individu incarcĂ©rĂ© est susceptible de retrouver un jour la libertĂ© ; la prison ne peut, de ce fait, se rĂ©sumer Ă une Ă©cole du crime et de la dĂ©linquance » prenant le monde extĂ©rieur comme terrain dâexpĂ©rimentation des acquis. 170En sâimpliquant davantage dans le dĂ©veloppement des dispositifs dâinsertion en milieu carcĂ©ral, les acteurs publics, privĂ©s et associatifs de la rĂ©gion peuvent aider Ă minimiser le risque de rĂ©cidive chez certains publics et sauvegarder ainsi lâĂ©quilibre de la sociĂ©tĂ©. Ilspouvaient toutefois demander le maintien du rĂšglement. La loi Alur a supprimĂ© ce droit. De plus elle a imposĂ© la suppression, d'ici le 26 mars 2019, de toutes les clauses non rĂ©glementaires des cahiers de charges lorsqu'elles ont pour objet de limiter le droit Ă construire. Permis d'amĂ©nager Ă partir de combien de lots.