NEntre Pas Docilement Dans Cette Douce Nuit. Docilement - Français - Arabe Traduction et exemples Traduction automatique Apprendre Ă  traduire Ă  partir d'exemples de traductions humaines. Contributions humaines RĂ©alisĂ©es par des traducteurs professio MĂ©tĂ©o Agricole Arcachon 15 Jours: MĂ©tĂ©o Agricole Arcachon 12 Jours De Cadeaux. Il ferme son restaurant crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mar 14 Juin - 552 Sleeping with my demons DĂ©chĂ©ance nocturne. Les ailes brisĂ©es des corbeaux ne trouveront pas guĂ©rison ce soir. Le sang a coulĂ©, le feu s'est dĂ©chaĂźnĂ©, la vengeance s'est abattue sur vous et vous n'avez rien pu faire si ce n'est rĂ©pliquer avec la maladresse de combattants non prĂ©parĂ©s. EnvoyĂ©s brutalement au front, tirĂ©s de la festivitĂ© chaleureuse pour tenter tant bien que mal de protĂ©ger votre territoire rongĂ© par l'ennemi. Les italiens ont dĂ©versĂ© leur haine, et la tienne bouillonne depuis que les tirs ont cessĂ©. Le Shamrock a Ă©tĂ© mordu sĂ©vĂšrement par les flammes, ce lieu de retrouvailles, symbole d'un gang qui savait rester souder. T'as le poumon encrassĂ© qui te fait tousser depuis que t'as retrouvĂ© l'air frais mais intoxiquĂ©, et c'est lĂ  que tu commences Ă  les voir, les corps sortis et recouverts d'un drap. T'as toi-mĂȘme aidĂ© les secours, et t'as maintenant le sang d'un autre qui habille ton t-shirt. Des tĂąches aux allures de test de Rorschach. Marques lavables mais traumatisme dont il sera plus difficile de se dĂ©barrasser. T'en connaissais certains, d'autres non, mais aucun ne mĂ©ritait de mourir ce soir. Des frĂšres sont tombĂ©s au combat, des familles ont Ă©tĂ© brisĂ©es, et dĂ©jĂ  tu te sens comme un chien fou gardĂ© en laisse, et qui a hĂąte de pouvoir ĂȘtre lĂąchĂ© pour rĂ©pandre sa rage. Parce que vous allez contre-attaquer, pas vrai ? Tu sais que ce jeu dure depuis longtemps et que vous n'avez cesse de vous renvoyer la balle, mais vous allez forcĂ©ment reprendre le dessus, hein ? Impossible qu'un tel crime reste impuni. Impossible que ces gens soient morts pour rien, et encore moins pour une guerre entre deux factions ennemies dont ils ne faisaient pas parties. C'est l'un des aspects qui te torture le plus depuis toujours, les dommages collatĂ©raux, les innocents au mauvaise endroit au mauvais moment qui deviennent les martyrs d'une cause qui n'en est pas vraiment une. T'es prĂȘt Ă  faire la guerre, Ă  prendre les armes pour les Crows, mais il t'est difficile de sacrifier des familles entiĂšres sur l'autel de votre business ou de votre impĂ©tueuse gloire. Tu dĂ©ambules parmi les tiens, vivants et morts, tu marches sans vĂ©ritable but, si ce n'est celui de tenter de reprendre tes esprits, pendant que ceux des autres s'envolent. Silhouette fantomatique que personne ne regarde, tous trop occupĂ©s Ă  essayer de sauver des vies, ou Ă , comme toi, tenter de se raccrocher Ă  ce qu'il reste de vivant. T'as la chance de ne pas avoir Ă©tĂ© blessĂ©, d'avoir Ă©chappĂ© au pire, quand nombreux d'entre vous ont flirtĂ© de trop prĂšs avec les balles. Putain, ils ont aussi brĂ»lĂ© des maisons. Ces enfoirĂ©s ont cramĂ© nos baraques ! » Le Crow qui s'agite a la colĂšre contagieuse. Le dĂ©sarroi t'accroche, et y a aussi cette haine gangreneuse qui n'a de cesse de s'Ă©tendre, elle est en train de pourrir ton Ăąme dĂ©jĂ  Ă  l'agonie, proche du dernier souffle. T'apprends la nouvelle de ses mots balancĂ©s Ă  la volĂ©e entre deux ambulances, prenant soudainement conscience que la bataille ne s'est pas uniquement dĂ©roulĂ©e ici. Ils ont tapĂ© vite et extrĂȘmement fort, assez pour vous clouer au sol, incapables de dĂ©fendre ce qui vous appartenait. T'as besoin de t'asseoir, alors tu t'installes Ă  l'arriĂšre d'un vĂ©hicule, en profitant pour te faire examiner par un infirmier. T'as quelques entailles au visage, causĂ©es par l'Ă©clat des vitres du bar, mais Ă  part ça, rien de mĂ©chant. Est-ce que parmi tous ces corps il y a des italiens ? Combien vous en avez non seulement tuĂ©s ? Tu ne t'es pas attardĂ© sur leurs visages, pas par manque de respect, mais par crainte que tes nuits soient trop souvent tumultueuses. Les flics sont lĂ . » Évidemment. Rapaces venus rĂ©colter des informations sans vous laisser le temps de faire le deuil. Tu comprends la dĂ©marche, tu sais trĂšs bien comment se dĂ©roule une enquĂȘte, mais t'aurais aimĂ© avoir un peu de rĂ©pit. Quelques minutes pour rĂ©apprendre Ă  respirer normalement, et Ă  t'assurer que tes camarades blessĂ©s sont sains et saufs. Les mains recouvertes de sang sĂ©chĂ© qui ne t'appartient pas, tu tires une clope de ton paquet, Ă  l'instant mĂȘme oĂč ton regard se pose sur ta moto au loin, entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Carcasse mĂ©tallique allongĂ©e sans dignitĂ© sur le sol. Un sort non mĂ©ritĂ©. Bordel. » Tu l'aimais ta putain de machine. Cigarette que tu coinces entre tes lĂšvres mais que tu n'allumes pas. Regard perdu dans le vide, pensĂ©es qui cascadent, c'est cette prĂ©sence ressentie avant mĂȘme de la voir qui te tire de ta lĂ©thargie. Une odeur presque venue te chatouiller les narines. Un appel silencieux. Une Ă©vidence que tu exĂšcres mais qu'il t'est difficile de nier. Ce lien qui n'a de cesse de te tourmenter. Tu jettes finalement avec frustration ton tube nocif, lassĂ© des mauvais tours de la destinĂ©e. Une foutue blague qui ne te fait pas rire ce soir. T'aurais Ă©tĂ© prĂȘt Ă  supporter n'importe quoi, Ă  rĂ©pondre Ă  n'importe quelle question s'il le fallait, mais pas Ă  te confronter Ă  Keira Thompson. Assez de fantĂŽmes rĂŽdent par ici, t'as pas besoin de celui de ton passĂ© tourmentĂ©. Vos derniers Ă©changes ont d'autant plus Ă©tĂ© houleux, de quoi te faire l'effet de l'huile jetĂ© sur le feu. Nouvelle frĂ©quence sur l'Ă©chelle de Richter. Magnitude d'un sĂ©isme dĂ©vastateur. T'essayes de te raccrocher Ă  la terre ferme malgrĂ© toutes ces secousses qui cherchent Ă  te faire sombrer. Elle ne t'a pas encore vu, elle semble valser de tĂ©moin en tĂ©moin, sans sentir ton regard appuyĂ© la dĂ©tailler avec ce mĂ©pris habituel. Est-ce qu'elle ne le sent pas ? Est-ce que t'es le seul dotĂ© de ce sixiĂšme sens dont tu te passerais bien ? Cette sensation indescriptible quand l'autre n'est pas loin. Ego piquĂ©, nouvelle pierre Ă  l'Ă©difice branlant de tes Ă©motions trop vives pour qu'elles ne puissent ĂȘtre contenues ce soir. Tu pourrais partir. Tu pourrais filer, te cacher dans l'obscuritĂ© sans qu'elle ne sache que t'Ă©tais lĂ . Mais quelque chose t'oblige Ă  rester. Une envie, un besoin, du masochisme Ă  l'Ă©tat pur peut-ĂȘtre. L'infirmier termine de panser les coupures de ton visage, et sagement, t'attends ton tour pour l’interrogatoire. Est-ce qu'elle osera venir elle, ou est-ce qu'elle laissera la besogne Ă  quelqu'un pour qui il n'y aura rien de personnel. Papillon attirĂ© par les flammes, ou instinct de survie. T'espĂšres au moins qu'elle vous traite avec respect et compassion, qu'elle a laissĂ© la haine Ă  votre Ă©gard au placard. Ici vous n'ĂȘtes pas que des Crows, vous ĂȘtes des hommes et des femmes qui viennent de perdre beaucoup. Et finalement, t'as peur qu'elle ne te dĂ©couvre aussi humain. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 18 Juin - 348 And there she was, desperately looking for warmth, hands close to this fire she would nourishwith pages of her own memories. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Chaleur calcinante. Lancinante. Discorde dĂ©vastatrice entre les particules. Hantise shakespearienne. Ballet sordidement dĂ©vorant. Hypnotisant. Effervescence qui jaillit, embrase, Ă©miette, consume d'une vive lumiĂšre l'Ă©phĂ©mĂšre. TempĂ©rature Ă  laquelle s'imbibe des flammes les pages chiffonnĂ©es du vĂ©cu, ce bouquin au contenu maintes et maintes fois lu et relu, abĂźmĂ© Ă  force d'ĂȘtre balancĂ©, maudit, rĂ©pugnĂ©, ce ramassis de remembrances gribouillĂ©es pauvrement reliĂ© par vaines sutures effilĂ©es. 451 degrĂ©s Fahrenheit. Point de combustion. Point culminant auquel flambe le parchemin. Le bois. L'arbre. La vie, l'homme et bon nombre de ses accomplis. Point de non-retour. Point voulu final - malgrĂ© qu'imagĂ© - Ă  ce schĂ©ma narratif n'ayant cesse de faire surgir des cendres l'Ă©lĂ©ment perturbateur d'une Ă©poque passĂ©e - quoique prĂ©sente, quoique non - ce personnage et toute la haine que tu lui portes, lui apportes, cette incarnation vivante du point initial d'une histoire encore toute Ă  raconter. Nouveau tome, premier tome, ne demandant qu'Ă  ĂȘtre rĂ©digĂ©, matĂ©rialisĂ© sur cette soie d'Ă©corce quitte Ă  peut-ĂȘtre, un jour, vouloir le condamner Ă  la mĂȘme finalitĂ©. Tome qui jamais n'aura concrĂ©tisation, tome dont tu vouerais l'idĂ©e aux gĂ©monies si seulement tu rĂ©alisais qu'elle te traversait quelque part l'esprit. Profanait les coins obscurcis d'une pensĂ©e engourdie Ă  l'anesthĂ©sie du dĂ©ni. Scotomisation qui t'assiĂšge, toi, l'Ă©crivaine haĂŻssant son protagoniste Ă  vouloir jeter au brasier jusqu'Ă  la derniĂšre ligne de ces souvenirs honteusement Ă©crits. Car il arrive parfois, souvent, la plupart du temps, qu'arracher ne suffise point pour oublier ces chapitres damnĂ©s. Parfois, souvent, la plupart du temps, mieux vaut-il tout brĂ»ler. BrĂ»ler Ă  451 soir, il n'y a pas que ces esquisses d'un visage aux contours dĂ©testablement retranscrits ou de ces ressentis maladroitement dĂ©crits qu'on voudra incinĂ©rer. Ce soir volent aussi en fumĂ©e maisonnĂ©es, repĂšres, ancrages, piliers et ce, avec bien plus de facilitĂ© que tu ne pourras inconsciemment l'oublier. Vous oublier. Smog menaçant surplombant, fumigĂšne affligeant, mais aussi dĂ©claration ultime d'une guerre imminente, tonnante alors que familles s'effondrent dĂ©semparĂ©es devant ces zones sinistrĂ©es. Rixe funeste au bout duquel aucun n'en sortira gagnant, mais en raison duquel chacun prendra tout de mĂȘme les armes demain en gueulant. Tu les tiens en horreur, ces rapaces qui logent le ciel, ceux-ci jetant de leurs ailes une ombre sur l'existence aussi sombre sinon plus que le voile funĂ©raire qui tombe. Tombe aussi lourdement que ces plumes noires qui dansent une derniĂšre fois au grĂ© du vent. Or, lĂ  maintenant, il n'y a pas vautour qui plane, croassement qui assomme, Ăąme Ă  dĂ©tester. Il n'y a que ces traits affaissĂ©s que tu ne saurais apaiser, modulĂ©s par une tristesse saignante sinon une indignation difficilement ravalĂ©e. Tu erres, entitĂ© invisible parmi celles des corps Ă  la dignitĂ© sauvegardĂ©e par la pellicule, rattachĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© par cette unique tĂąche ingrate de coucher sur papier l'historique de ces tragĂ©dies balbutiĂ©es. Les pas se font absents. La main douloureuse valse obstinĂ©ment, s'abandonne aux dĂ©boulĂ©s se succĂ©dant au rythme des tĂ©moignages poignants. Complaisance dans l'Ă©tourdissement du mouvement. Calme chancelant. Tu t'Ă©vites de t'Ă©loigner, t'attarder sur ces endormis dont l'anonymat te laisse tourmentĂ©e. Mais les voix brisent. Mais les identitĂ©s sont peu Ă  peu dĂ©voilĂ©es. Noms appelĂ©s, criĂ©s, certains pleurĂ©s. Noms. Une multitude de noms. Une infinitude de noms. Coups violents contre ce dĂ©tachement prĂ©tendu. Ils s'Ă©lĂšvent en une foule auditive que tu ne peux que bousculer, figĂ©e, incapable de rĂ©sister Ă  la quĂȘte de celui qu'il t'est inconcevable de pouvoir Ă©chapper. Nom auquel tu ne penseras pas. Que tu ne prononceras pas. Que tu ne pourrais pas. Noms. Toujours plus de noms. Ne surtout pas s'Ă©vader. Rester concentrĂ©e. Barricader, contenir la pensĂ©e qui s'agite, martĂšle, tempĂȘte jusqu'en n'en plus pouvoir, jusqu'Ă  s'interrompe dans cette prise de note futile, jusqu'Ă  ce que le corps ne s'anime d'une volontĂ© propre et ne finisse par brusquement se retourner. Un nom. Un seul. Un visage. Un seul. Un homme. Un seul. Et dans cette cacophonie assourdissante qui te tenaille en vĂ©ritĂ© Ă  n'en plus finir, te dĂ©mange, te torture, te crucifie, enfin, Ă©merge le silence. Une silhouette. Une seule. Étrange sĂ©rĂ©nitĂ©. Il ne sera pas agonisĂ© ce soir, ce nom que porte l'homme sur lequel ton regard paniquĂ©, extĂ©nuĂ©, cesse de virevolter pour se poser. Les lĂšvres s'entrouvrent. Silence. Mutisme. Il y a dans ce soulagement un Ă©cƓurement que tu ne peux dissimuler, sentiment indigeste qui te pĂšse sur l'estomac alors que tu renvoies possiblement le mĂ©pris du monde entier Ă  ce corbeau dĂ©visagĂ©. Peterson. Deux secondes. » Renforts sollicitĂ©s pour t'Ă©pauler dans cette dĂ©route humiliante que tu ne saurais expliquer. Quelques mots Ă©changĂ©s. Ton regard dĂ©tournĂ©. Une tĂȘte vers lui dirigĂ©e, celle rattachĂ©e au corps policier qui s'avance pour se poster devant le blessĂ© dĂ©signĂ©. Hey buddy... J'vais accaparer quelques minutes de ton temps pour prendre vite fait ta dĂ©position. AprĂšs, tu pourras rentrer chez toi. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 19 Juin - 538 Sleeping with my demons Du sang. De la chair. Des larmes. Des os. Des cris. Spectateur d'une humanitĂ© Ă  vif, Ă©corchĂ©e par l'autre versant de sa propre nature aliĂ©nĂ©e. La Mort joue sur scĂšne ce soir, elle tient le rĂŽle titre d'un conte macabre, dont t'es forcĂ© d'en ĂȘtre le figurant. DĂ©solation. DĂ©sespoir. Deuil. Les regards que tu croises ne te voient pas vraiment. Ils cherchent des visages familiers, des visages qu'ils redoutent de voir cachĂ©s sous un drap tĂąchĂ©, et tu sais que pour certain ce sera le cas, coup du sort dĂ©favorable, un hasard meurtrier qui n'a aucune pitiĂ©. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des frĂšres. Des sƓurs. Tous vont pleurer ce soir. Et maintenant que l'adrĂ©naline est retombĂ©e, tu rĂ©alises que ça aurait pu ĂȘtre toi, les pieds devant, prĂȘt Ă  faire le grand voyage, celui dont on ne revient jamais. Des noms hurlĂ©s, Ă  en dĂ©chirer le ciel Ă©toilĂ©, dans l'espoir chaotique d'entendre une rĂ©ponse raisonner de l'autre cĂŽtĂ©. Mais toi, qui t'a appelĂ© ? Un prĂ©nom jamais prononcĂ©. Des yeux jamais longuement attardĂ©s. T'es l'homme oubliĂ© au bord du fossĂ©. La silhouette fantomatique qui ne sert qu'Ă  remplir un tableau de dĂ©solation, prĂ©sence peut-ĂȘtre rassurante pour s'assurer que l'enfer ne s'est pas complĂštement matĂ©rialisĂ©. Aucune Ăąme ne vibre pour la tienne. Aucune amante assez amourachĂ©e pour venir te chercher. Une sƓur probablement trop noyĂ©e dans ses propres tourments pour songer Ă  te relever. Un pĂšre absent, toujours, dĂ©vouĂ© Ă  tout sauf Ă  sa progĂ©niture dĂ©labrĂ©e. Une mĂšre Ă  qui tu ne feras pas l'honneur de penser. Si t'Ă©tais mort ce soir, qui serait venu te voir ? Qui t'aurait cherchĂ© ? Tu les envies ces familles dĂ©truites mais soudĂ©es. Ces mondes Ă©branlĂ©s mais pas encore complĂštement effondrĂ©s. Le tien ne ressemble plus Ă  rien, tu ne vis que pour une vengeance qui, tu le sais, ne t'apportera jamais la paix recherchĂ©e, futile Graal d'un chevalier dĂ©sabusĂ©. T'es pas bien diffĂ©rent des corps abĂźmĂ©s qui s'alignent, t'arrives plus Ă  respirer, plus Ă  avancer. Quel culot que de vouloir ĂȘtre recueilli quand on a passĂ© sa vie Ă  repousser quiconque osait trop s'approcher. Tu payes le prix de tes propres choix, constat dĂ©jĂ  tirĂ© derriĂšre les barreaux d'acier. Qu'est-ce qui a changĂ© depuis ? Il n'y a pas plus de personnes pour venir te trouver. Personne n'a prononcĂ© ton nom. Personne n'y a mĂȘme songĂ©.....Ou peut-ĂȘtre que tu te trompes. Sourcils froncĂ©s, regard appuyĂ©, tu dĂ©visages la dĂ©tective qui n'a rien cette nuit de son assurance redoutĂ©e. Elle chavire, s'arrĂȘte puis repart rapidement. Est-ce qu'elle cherche quelque chose – ou quelqu'un – sans jamais le trouver ? Sans vraiment se rendre compte de chercher ? Non. Impossible. La destinĂ©e ne peut pas ĂȘtre aussi disjonctĂ©e. Pas aussi timbrĂ©e. Pas aussi foutrement dĂ©rangĂ©e. La seule personne qui s'inquiĂšte pour toi ne peut pas prĂ©cisĂ©ment celle qui cherche Ă  te tuer. Un meurtre exĂ©cutĂ© Ă  travers ses prunelles enflammĂ©es, des iris incandescentes qui te laisse un temps dĂ©sarmĂ©, perturbĂ© par ce paradoxe que t'as cru apercevoir au cƓur du chaos, alors que vos regards viennent enfin de se croiser. De se trouver. PensĂ©e dĂ©jĂ  envolĂ©e, retour Ă  la rĂ©alitĂ©, les piĂšces du puzzle n'ont pas Ă©tĂ© bousculĂ©es, tout reste inchangĂ©. MĂȘme ici, au cƓur de la tragĂ©die, vous ne parvenez pas Ă  baisser les armes. Tout reste personnel. Jusqu'Ă  vouloir absolument t'Ă©chapper. Une silhouette s'avance, une voix s'Ă©lĂšve, celle appelĂ©e pour mieux se dĂ©filer. Tu fixes l'agent Peterson, intrus dans le jeu malsain qu'elle semble vouloir freiner mais qui se joue depuis le dĂ©but entre vous. Provocation. LĂąchetĂ©. AmbiguĂŻtĂ©. T'as l'esprit qui vacille, pire que dans une machine Ă  laver. La constante s'est barrĂ©e. Le point d'ancrage du navire en pleine tempĂȘte n'as pas bien accrochĂ©. Tu voles, tu valses, tu chavires, tu te noies. Tes ailes de corbeau ne te sauvent pas. GoudronnĂ©es, enlisĂ©es dans la marĂ©e de la haine dĂ©versĂ©e. La leur. La sienne. Hey. File-moi une bouteille d'eau steuplaĂźt. » Tu ignores le reste de la procĂ©dure, dĂ©jĂ  dĂ©terminĂ© Ă  ne rien lui donner. T'as pas envie de lui parler. Pas envie de te confier. Pas envie de te dĂ©noncer. Car si des Crows sont morts ce soir, t'es presque certain d'avoir emportĂ© avec eux des italiens. T'es un meurtrier. Mais tu l'es depuis tellement longtemps que t'as l'impression d'ĂȘtre maintenant anesthĂ©siĂ©. Esprit qui retrouvera sa luciditĂ© quand viendra le moment de se coucher. Le policier revient, il te tend la bouteille demandĂ©e. Quelques gorgĂ©es pour calmer ta dĂ©shydratation et tu verses le reste sur tes mains carmins. Tu ne sais pas Ă  qui ce sang appartient, mais tu ne veux plus le porter sur toi. L'eau coule entre tes doigts, mais ne lave pas tes pĂȘchĂ©s. Il n'y a rien de bĂ©ni dans ce qui se passe ici. Dieu a foutu le camp depuis longtemps. Je veux pas te parler Ă  toi. Je veux parler Ă  elle. » Ton catĂ©gorique, non nĂ©gociable. Hochement de menton pour dĂ©signer celle qui s'est dĂ©robĂ©e. Qui s'est planquĂ©e. EffrayĂ©e par quoi, exactement ?Peterson hĂ©site un instant, juge si t'es en train de plaisanter, lui qui doit se sentir comme une balle que l'on renvoie inlassablement, pris entre deux feux qui brĂ»lent trop vivement. Mais non. Ceci n'a rien d'une blague. Tu veux chopper au vol celle qui a cru pouvoir mener la danse. Thompson ? » Qui d'autre ? C'est pas comme si votre relation Ă©tait un secret. Ouais, Thomspson. » Y a un goĂ»t acide dans ta bouche quand tu prononces son nom. Y a le mĂ©pris qui coule avec fluiditĂ© dans tes veines quand tu penses Ă  elle. L'homme ne cherche pas la confrontation, soit par rĂ©elle comprĂ©hension d'un lien qu'il pense exister entre vous, soit par compassion, pourquoi tenir tĂȘte Ă  un pauvre type traumatisĂ© par sa nuit quand lui-mĂȘme a sĂ»rement aussi envie d'aller au lit. Au loin, tu n'entends pas ce qu'ils s'Ă©changent, mais tu distingues sa posture agitĂ©e. Tu peux lire son agacement. Et d'autres choses que tu ne parviens pas Ă  identifier. Plusieurs minutes s'Ă©coulent. Sans doute le temps de la rĂ©flexion. Ou pour te faire payer le prix de ton audace qu'elle doit vivre comme un affront. Tu te lĂšves de l'arriĂšre de l'ambulance pour laisser ta place Ă  qui en aura besoin, puis tu rejoins Keira Ă  mi-chemin, bonne volontĂ© factice qui rĂ©vĂšle en vĂ©ritĂ© une Ă©niĂšme provocation. Tu voulais pas savoir comment je vais ? » Tu prends un air faussement vexĂ©, Ă  moins que ton ego soit rĂ©ellement blessĂ©. T'arrives plus Ă  rĂ©flĂ©chir correctement quand elle est dans les parages. PensĂ©es parasitĂ©es par la colĂšre que tu lui portes et que t'aimerais concrĂštement lui assĂ©ner. Évidemment. Si tu veux envoyer Peterson faire ton boulot, fais le jusqu'au bout, et demande Ă  ce que je sois plus ton indic. » Une invitation Ă  faire marche arriĂšre, une solution Ă  cette animositĂ© qui s'anime et s'envenime chaque fois que vous vous faites face, une proposition qu'elle va assurĂ©ment refuser. Que tu espĂšres qu'elle va refuser. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Jeu 30 Juin - 332 Plait-il. L’homme de loi qui s’incline docilement, pas rembobinĂ©s pour retourner bredouille Ă  l’évadĂ©e. Plait-il. Les quelques mots Ă  l’oreille dĂ©posĂ©s, ces paroles qui s’entrechoquent comme le font, se font, dĂ©vastatrices, les plaques tectoniques d’un monde fragilisĂ©. ÉlĂ©ment dĂ©clencheur d’une vague d’animositĂ© qui prend de violentes secousses cette tĂȘte tourmentĂ©e, coupable auquel elle s'oppose, la comparse qui ne demande qu'Ă  s'y soustraire, auquel elle se rebiffe alors que le refus anime cette chevelure ballotĂ©e. Plait-il. Le hors-la-loi qui s’avance malgrĂ© tout dans les traces du dĂ©faitiste, poings de l’aviditĂ© refermĂ©s sur le fil de la destinĂ©e. Cette chaĂźne tirĂ©e. Cette fuyarde vers lui, ramenĂ©e. Plait-il. L'audace Ă©loquente qui s'Ă©lance sitĂŽt rĂ©unies les moitiĂ©s de cette mĂȘme Ăąme dĂ©chirĂ©e. IncomplĂ©tude confrontĂ©e Ă  son reflet, ce soi aux antipodes, arrachĂ©, condamnĂ© Ă  cet autre cĂŽtĂ©. Face Ă  face, vous ĂȘtes pourtant Ă  des lustres l'un de l'autre, sĂ©parĂ©s par cette glace qui altĂšre vos rĂ©alitĂ©s. RĂ©alitĂ©s perçues diffĂ©remment, ressenties diffĂ©remment, vĂ©cues diffĂ©remment. Vous vous regardez, incapables de se voir, vous vous Ă©coutez, incapables de s'entendre, vous vous dĂ©testez, incapables de se comprendre. Surpris? Tu dois me confondre avec quelqu'un pour qui ça importe. » Les Ă©paules bondissent pour appuyer l'adiaphorie. En ce qui m'concerne, t'aurais pu crever que j'en aurais mĂȘme pas sourcillĂ©. » Vraiment? Elle prĂ©tend dangereusement Ă  la vĂ©ritĂ©, cette voix dĂ©tachĂ©e Ă  laquelle manque les nuances de cette habituelle condescendance, la tiĂ©deur de cette complicitĂ© Ă©vanouie. Il n'y a pas les indices de ce jeu subversif qui s'opĂšre normalement entre vous, pour le meilleur et pour le pire. Il n'y a que cette indiffĂ©rente qui renvoie Ă  l'indiffĂ©rent ce que l'impudente renvoie Ă  l'impudent. Et pour ta gouverne, tu fais pas ta loi ici. T'as pas l'option de faire l'enfant-roi et ordonner qui tu veux quand tu veux. Surtout pas moi. T'as deux bras, deux jambes. La tĂȘte qui manque, mais rien Ă  voir avec ce soir. T'aurais pu crever aujourd'hui... » Pause Ă©clipsale que tu ne voudrais voir s'attarder. Une visiteuse indĂ©sirable que tu accueilles dans la conversation, mais que tu t'empresses de chasser aussitĂŽt s'est-elle prĂ©sentĂ©e. Ce cheval de Troie qui donne force de caractĂšre Ă  tes propos durement maugréés, tu ne le laisseras certainement pas durer, atteindre sournoisement cette conscience qu'on pourrait Ă©veiller, assiĂ©ger d'une compassion que tu ne veux lui accorder. ...Mais t'es intact. À quelques Ă©gratignures prĂšs. Alors pourquoi tu m'demandes? T'as pas des potes Ă  emmerder, des conquĂȘtes Ă  rassurer? La nobody, elle a d’autres prioritĂ©s dont elle doit s’occuper. » Elle est outrĂ©e, non pas l’Irlandaise, non pas l’Italienne, mais la nobody, ainsi tel qu'il l'a si bien rebaptisĂ©e. OutrĂ©e qu’il la rĂ©clame comme l’on revendiquerait sa propriĂ©tĂ© dĂ©laissĂ©e. Un vulgaire bien, sans attache, mais qui, demeure-t-il, nous appartient. Un peu Ă  la façon coĂŻncidentielle d'un galopin qui apercevrait au loin un jouet brisĂ© pour lequel il n’a guĂšre intĂ©rĂȘt dans les mains d’un autre gamin. PossessivitĂ© qu'il veut asseoir, mais qu'il feint de balayer passivement du revers d'une puĂ©rile provocation. Provocation qui ne passe pas. Pas alors que les plaies ignorĂ©es en sont encore Ă  ruisseler sur cette peau latte. Provocation que ces prunelles accusent d'une intransigeante sĂ©vĂ©ritĂ©. Et. Plait-il? » Tu clignes des yeux trois fois plutĂŽt qu'une, simagrĂ©e qui offre la chance Ă  l'encĂ©phale d'approcher l'affront d'un nouvel angle qui convaincrait ces doigts de rebrousser chemin. ExtrĂ©mitĂ©s qui agrippent, hissent hors du coat ce mĂȘme cellulaire que t'avais nullement envie de retrouver cette nuit oĂč la lame a Ă©viscĂ©rĂ©. C'est une proposition ? Une demande? Une exigence plutĂŽt, non? » Les empreintes qui s'apposent sur l'Ă©cran tactile, composent ce numĂ©ro, appellent ton lieutenant qui pourrait exaucer ce dĂ©sir Ă©hontement soulevĂ©, finalement tendent vers Lorcan l'appareil dĂšs lors que la sonnerie daigne s'Ă©veiller. Premier timbre. Elle se tient droite, la nobody. Elle le fixe, impĂ©nĂ©trable, navire chavirĂ© qui n'ose s'exposer. DeuxiĂšme timbre. Juste pour savoir, tu penses que t'auras autant l'envie brĂ»lante d'la plaquer contre un mur, la prochaine? » TroisiĂšme timbre. Ou est-ce que c'est le genre de sort que tu rĂ©serves qu'Ă  celles que tu comptes flinguer? » QuatriĂšme et dernier timbre. L'autoritĂ© qui rĂ©pond prĂ©sent au combinĂ©. Thompson? »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 1 Juil - 543 Sleeping with my demons Braises incandescentes. Que ce soit le feu ou le soleil, Ă  trop s'y approcher on finit par s'y brĂ»ler. On dirait de toi que tu n'as rien d'un ange, mais avant de devenir le diable, il Ă©tait le plus beau d'entre eux. Jaloux et audacieux, mais ange malgrĂ© ses ratures paradoxalement humaines. Ce sont bel et bien tes ailes qui brĂ»lent, illuminant la nuit, teintant son obscuritĂ© de rouge vermeil et de jaune ambrĂ©. Ton aurĂ©ole, en revanche, a Ă©tĂ© perdue depuis longtemps, et personne n'est venu la rapporter aux objets trouvĂ©s. Un ange reniĂ©, un ange que l'on aimerait voir tomber de son ciel, trop haut perchĂ© pour ĂȘtre admirĂ©. Y a le noir qui tire sur ton blanc jadis immaculĂ©, pourtant, ce soir, face Ă  celle qui vient d'allumer le brasier, tu ne t'es jamais senti aussi vulnĂ©rable. Ton arrogance est de trop dans ce temps arrĂȘtĂ© sur un coup de tĂ©lĂ©phone ratĂ©. Bien sĂ»r qu'elle ne t'a pas pardonnĂ©. Bien sĂ»r qu'elle n'a pas oubliĂ©. Toi non plus. Mots toujours bloquĂ©s dans une gorge nouĂ©e par le regret, trop fier pour s'excuser auprĂšs de l'ennemie blessĂ©e. Mais en as-tu seulement le droit ? Depuis son retour vous baignez dans ce statu-quo dĂ©terminĂ© il y a des annĂ©es, parfois assez tĂ©mĂ©raires pour sortir du chantier, avant de vous raviser pour retourner dans les bras rassurants de cette normalitĂ© relationnelle que vous avez encrĂ© sur un livre dĂ©passĂ©. Ouais, j'aurais pu crever. » Tu rĂ©pĂštes parce que t'arrives pas y croire. Il ne peut pas y avoir que de la vĂ©ritĂ© derriĂšre cette amertume justifiĂ©e mais qui ne reflĂšte nullement ce que vous ĂȘtes et avez toujours Ă©tĂ©. Impossible que ta disparition hypothĂ©tique ne provoque chez elle aucune autre Ă©motion que la froide dĂ©sinvolture. Pas aprĂšs tout ce temps. Pas aprĂšs ce rodĂ©o dĂ©chaĂźnĂ©, ces montagnes russes qui vous ont secouĂ© jusqu'Ă  la plus profonde intimitĂ©. Alors tu rĂ©pĂštes, comme pour la mettre face Ă  cette possibilitĂ© qui aurait pu arriver. Avec un peu moins de chance et un peu moins de talent, tu pourrais ĂȘtre sous l'un de ces draps tĂąchĂ©. T'as les sourcils froncĂ©s pour encaisser au mieux sa colĂšre. C'est difficile ce soir. T'as dĂ©jĂ  beaucoup perdu, et t'as l'impression que cette constante, aussi dĂ©glinguĂ©e soit-elle, t'Ă©chappe elle aussi. Tu veux sa haine, pas son indiffĂ©rence. T'arriverais pas Ă  vivre avec son indiffĂ©rence. Keira... » PrĂ©nom relĂąchĂ© pour calmer la tempĂȘte endiablĂ©e de son cƓur molestĂ©. Rien de vĂ©ritablement efficace pour apaiser ce que t'as toi-mĂȘme provoquĂ©, mais assez pour espĂ©rer la voir lĂącher un peu de lest sur cette colĂšre qui Ă©branle tes fondements pourtant bien enracinĂ©s. Elle a raison, il y a d'autres personnes auprĂšs de qui tu pourrais essayer de trouver cette stabilitĂ© recherchĂ©e aprĂšs ces minutes passĂ©es en enfer, mais c'est vers elle que t'as eu instinctivement envie d'aller. Tu peux te cacher derriĂšre tes provocations, c'est le son de sa voix que t'as eu envie d'entendre, son regard dur d'acier que t'as voulu confronter. T'es entourĂ© de Crows, mais aucun ne semble t'apporter ce que tu cherches rĂ©ellement, sans ĂȘtre capable de dĂ©finir ce que c'est exactement. A quoi tu t'attendais en te pointant devant elle aprĂšs avoir prononcĂ© un mot interdit qui semble tourner en boucle dans son esprit. Une nobody. Tout ce qu'elle n'est pas mais l'Ă©tiquette que t'as voulu lui coller. Qui colle beaucoup trop bien. Impossible Ă  retirer. On dit que toute sa vie dĂ©file devant les yeux quand l'on est sur le point de mourir. Un film autobiographique qui retrace les plus grands moments de l'existence, le greathest hits d'un passage Ă©phĂ©mĂšre sur Terre. Toi t'as rien vu. Peut-ĂȘtre parce que t'es passĂ© trop loin de la faux. Ou peut-ĂȘtre parce que t'avais pas assez vĂ©cu. C'est la premiĂšre question que tu t'es posĂ©e, une fois en sĂ©curitĂ©, libre de gambader dans n'importe quelles contrĂ©es de tes pensĂ©es Ă©reintĂ©es par la peur de crever. Est-ce que tout ceci n'est que lĂ©gende urbaine parmi tant d'autres, ou bien est-ce que ta vie est tellement insipide qu'elle ne mĂ©rite mĂȘme pas d'ĂȘtre revue en accĂ©lĂ©rĂ©e. T'as pas envie de lui dire que tu vas mal, Ă  Keira. Encore moins qu'elle est ta seule bouĂ©e pour espĂ©rer retourner sur le rivage. Pour ce que j'ai dit la derniĂšre fois... » Non. Rien ne sert de parler. Tu la laisses aller jusqu'au bout de son animositĂ©, trop lĂąche pour la couper avec ce que tu es de toute façon incapable d'avouer. T'aurais dĂ» peser tes mots lors de cet Ă©change maudit, car te voilĂ  emportĂ© dans un typhon dont tu vas avoir du mal Ă  te dĂ©pĂȘtrer. Fuck. A quel point t'es parvenu Ă  l'atteindre pour qu'une telle apathie ne vienne prendre autant de place dans votre relation certes compliquĂ©e mais jamais aussi impitoyable. Et tu sombres. Tu sombres toujours plus profondĂ©ment dans le tourbillon infernal de ces Ă©motions dont tu ne sais pas quoi faire. Le tĂ©lĂ©phone en guise de pomme de la discorde, obligĂ© d'y mordre. Des sonneries qui riment avec fatalitĂ©. Un compte Ă  rebours lancĂ© qui te laisse dĂ©sarmĂ©, sans possibilitĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă  une sortie de secours. Les flammes continuent de monter, de paire avec ton sentiment de n'ĂȘtre qu'un foutu idiot. Le nom est lĂąchĂ© Ă  l'autre bout du fil, et pris Ă  ton propre piĂšge, t'ignores comment t'en tirer sans que le pot sot entiĂšrement cassĂ©. Quelques secondes seulement pour rĂ©flĂ©chir, puis tu t'empares de l'appareil pour rĂ©pondre Ă  ce temps en suspend. Non, ce n'est pas l’inspecteur Thompson, c'est Lorcan O'Connell, l'indic. » Ça te dĂ©goĂ»te de te qualifier ainsi, mais t'as pas d'autres options pour dĂ©clarer ton identitĂ©. Mais elle est Ă  cĂŽtĂ© de moi. » C'est le moment ou jamais. C'est ton occasion de dĂ©baller tout le dysfonctionnel de votre relation, trop pour que le travail demandĂ© soit Ă  la hauteur des attentes. Il est question de ta libertĂ©, tu peux pas te permettre de jouer. Je... Euh... » Il est rare que tu manques d'Ă©loquence, trop qui n'a rien Ă  envier aux sophistes les plus expĂ©rimentĂ©s. Ton regard est agitĂ©, mais il parvient Ă  se poser dans celui de l'intĂ©ressĂ©e, trop maline pour que t'aies une chance de gagner cette Ă©niĂšme bataille. Alors pour cette fois, tu t'avoues vaincu. Tu ne veux rien changer. Vous voulez savoir si votre logement fait partie de ceux qui ont brĂ»lĂ©, c'est ça ? » 
 Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qui a brĂ»lĂ© ? Cette fois c'est plein d'interrogation et d'apprĂ©hension que tu la regardes, trop occupĂ© Ă  essayer de survivre pour envisager qu'une autre attaque puisse avoir eue lieu. Bougez pas, je vĂ©rifie. » Des secondes qui se transforment en interminables minutes. Il n'y a rien de valeur dans ton appart, mais ça reste ton domicile, ton toit, t'as aucune envie de repartir Ă  zĂ©ro aprĂšs avoir dĂ©jĂ  eu du mal Ă  trouver tout ça. En quĂȘte de stabilitĂ©, c'est le chaos qui s'invite dans ton quotidien dĂ©jĂ  bancal. DĂ©solĂ© O'Connell, le quartier a Ă©tĂ© en partie brĂ»lĂ©, et votre adresse figure sur la liste des dommages qu'on a dĂ©jĂ  pu recenser... » T'entends qu'il continue de parler, mais tu raccroches le tĂ©lĂ©phone, le rendant Ă  sa propriĂ©taire. DĂ©boussolĂ©. En quĂȘte de branches auxquelles te raccrocher dans cette chute interminable. Est-ce que tu savais ? » Ce soir, tu n'as pas assez de haine pour l'adresser Ă  ce fantĂŽme et aux italiens. T'as pas assez de force pour te battre contre elle. Tu peux jubiler, vas-y. J'imagine que ça te fait plaisir. J'ai perdu mon bar, ma moto, mon appart, et j'ai des potes sous ces putains de draps ! » Il ne te reste que de la colĂšre. De la tristesse cachĂ©e derriĂšre la colĂšre. Tu l'as ta vengeance sur ce que j'tai dit la derniĂšre fois. Te gĂȘnes pas pour moi, savoures l'instant, je sais que t'en crĂšves d'envie. » Tu peux plus t'envoler, tes ailes sont maintenant entiĂšrement carbonisĂ©es. Tu dois rester ici, apprendre Ă  vivre dans ces limbes sans pitiĂ©. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Ven 15 Juil - 617 Quoi dire. Que dire. Comment dire Que celle chez laquelle la rĂ©plique se veut toujours si facilePour une toute premiĂšre fois, ne trouve tristementRien Ă  direAlors que le brĂ»lon emplit les bronches enfumĂ©es par le deuil. Que le fard fuligineux barbouille les traits façonnĂ©s par la haine. Qu'aurais-tu Ă  lui dire, Ă  cet ennemi de jeunesse maudit dont le monde se rĂ©pand en braises au grĂ© de la brise? Quand les armes jamais ne se baissent, lorsque les mots meurent avant mĂȘme qu'ils ne naissent, emportant avec eux dans la tombe ces Ă©lans interdits - incompris - d'empathie. Que resterait-il Ă  lui dire? Si ce n'est rien, strictement rien qu'il ne pourrait aller quĂ©rir Ă  l'embrasure de tes lĂšvres scellĂ©es. Si ce n'est tout, absolument tout qu'il pourrait pourtant cueillir au coeur de tes sournoises agates condolĂ©ancieuses dont tu ne sais supporter la silencieuse mutinerie. Fissures dans l'insensibilitĂ© que tu tardes encore Ă  cimenter, desquelles s'Ă©chappent Ă  ton insu les faibles rayons d'une Ă©trange compassion, par lesquelles il pourrait, O'Connell, par mĂ©garde, entrevoir briĂšvement des contrĂ©es depuis longtemps emmurĂ©es. Tu n'en as en cure, en fait, de l'ambulance non loin qui s'Ă©veille bruyamment, mais Ă  laquelle tu accordes nĂ©anmoins ta pleine attention par souci de prĂ©servation. Excuse bidon qui t'autorise Ă  t'Ă©vader le temps d'un dĂ©tour exorcistique de ce regard qui pĂšse lourd de contradictions. Prise de conscience plutĂŽt qu'Ă©gard de quoi qui te pousse Ă  fuir cette rĂ©alitĂ© dans laquelle l'antĂ©christ n'est plus qu'un simple mortel mis Ă  nu par son inavouable vulnĂ©rabilitĂ©. Tu te protĂšges, Ă©goĂŻste, de sa faiblesse contagieuse drapĂ©e de hargne. Non. Tu ne savais pas. Tu ne jubiles pas. Mais non, tu n'en veux pas non plus, de cette humanitĂ© pestilentielle qui te forcerait les sentiments Ă  t'en faire oublier qui se tient vĂ©ritablement devant toi. Alors oui. Tu mens. Tu prĂ©tends. À la nonchalance, Ă  l'indiffĂ©rence. Obstination nausĂ©euse de ne surtout pas Ă©prouver pour le corbeau la moindre sympathie Ă  laquelle tu te raccroches Ă©nergiquement. Corde glissante empoignĂ©e Ă  t'en rompre le derme douloureusement. Fuck, elle se voit tant que ça, mon exaltation du moment? Et moi qui croyais plutĂŽt bien jouer le jeu de la flic prĂ©occupĂ©e... SĂ©rieux, pour quelle espĂšce d'enculĂ©e est-ce que tu m'prends? » Tu te dĂ©fends, bien qu'il n'ait pas tout Ă  fait tort. C'est vrai, normalement, tu le lui aurais arrachĂ© avec allĂ©gresse, ce bĂąton qu'il tend pour se faire battre. Sauf que ce soir, l'unique chose de laquelle tu t'empareras hĂątivement, c'est du portable que t'aurais jamais dĂ» lui confier. Une erreur Ă©vitĂ©e, rattrapĂ©e de justesse, une intervention de l'omnipotence lassĂ©e de vous voir perpĂ©tuellement vous Ă©loigner. Et maintenant, elles se recroquevillent jalousement sur leur convoitise dont elles ne voudront plus se libĂ©rer, agglutinĂ©es Ă  l'appareil par la moiteur d'une fĂ©brilitĂ© dĂ©mesurĂ©e, ces extrĂ©mitĂ©s qui ne voulaient point lĂącher. Qui se recluent avec leur trĂ©sor dans l'obscuritĂ© des poches avant que l'idĂ©e ne vienne de finir ce qui fut si abruptement commencĂ©. Car au-delĂ  des apparences, par-delĂ  des mots, loin des consciences et Ă  l'abri des egos, l'attentif pourra les dĂ©celer, Ă  travers ces fameuses fissures, les vĂ©ritĂ©s non-dites, non-sues, sentenciĂ©es Ă  ne pouvoir que s'Ă©teindre. Ces mĂȘmes vĂ©ritĂ©s qui, parfois, s'Ă©chappent de leur prison pour t'inciter inconsciemment Ă  des gestes, des paroles, que tu finis assurĂ©ment, inĂ©vitablement, par regretter. Folies n'osant point traverser la pensĂ©e, mais qui s'inscrivent Ă  tout coups dans tes tics anodins. Qu'est-ce que t'attends de moi au juste? De la pitiĂ©? Parce que j'ai rien Ă  te donner. » Enfin, le regard que tu te risques Ă  lui rendre, naĂŻve. Et ces yeux que tu croises, luisant de la mĂȘme poignante Ă©motion. Et ce face-Ă -face qui, finalement, te ramĂšne Ă  la case dĂ©part. Et ces propos qui surgissent de nulle part, sans mĂȘme savoir s'ils sont pensĂ©s. Et t'en as pas besoin. T'es plus fort que ça.»_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Dim 17 Juil - 1511 Sleeping with my demons Elle est lĂ . Vraiment lĂ . Mais le fossĂ© qui vous sĂ©pare n'a jamais Ă©tĂ© aussi grand. Il y a ces points qui vous rassemblent, ce goĂ»t prononcĂ© pour la destruction, cette solitude parfois embrassĂ©e parfois imposĂ©e, ces dysfonctionnements frĂ©quents qui font de vous des pantins abĂźmĂ©s, genoux Ă©corchĂ©s Ă  force de trop tomber, bras fatiguĂ©s d'ĂȘtre Ă  chaque fois redressĂ©s. Mais ce soir, vous ĂȘtes terriblement diffĂ©rents. T'es l'odeur de cette fumĂ©e, celle qui pique les yeux et agresse les narines, symbole de tout ce qui a Ă©tĂ© calcinĂ©. Et elle est la sirĂšne de secours, ce son assourdissant qui annonce la fin d'un tunnel sombre, mais qui ne promet pas pour autant d’éclairer les recoins les plus exposĂ©s Ă  l'obscuritĂ©. Vos piĂšces ne s’emboĂźtent plus, alors que tu rĂ©alises que DĂ©troit est devenu un purgatoire dont tu ne sortiras jamais. Prisonnier Ă  l'air libre d'une citĂ© dĂ©moniaque, guerrier envoyĂ© au front pour servir cette altesse impĂ©nĂ©trable qui a t'a marquĂ© de son fer rouge Ă  l'instant mĂȘme de ce premier cri. Ce cri annonciateur, ce savoir prophĂ©tique que la vie sera loin d'ĂȘtre un long fleuve tranquille. On pleure parce que dans le fond, on sait. Et depuis cet instant Ă  l'aube de ton existence, tu n'es pas parvenu Ă  t'Ă©chapper des griffes acĂ©rĂ©es de la bouche de l'enfer devenue ton foyer. Mais Keira elle est partie. Elle a rĂ©ussi Ă  fuir, Ă  grimper par-dessus les murs titanesques pour se chercher une nouvelle vie. Une chance qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©e et qu'elle a prĂ©fĂ©rĂ© gĂącher. Pourquoi elle est ici ? Pourquoi elle est lĂ , Ă  assister dĂ©semparĂ©e Ă  ce spectacle de dĂ©solation. Ce qui s'est passĂ© cette nuit est Ă©pouvantable, mais c'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois, et encore plus loin d'ĂȘtre la derniĂšre. Tout est violence, vengeance et dĂ©sespoir. Tous subalternes d'un monstre qui se divertit avec vos fils emmĂȘlĂ©s, lĂ  pour servir celui qui s'ennuie dans son au-delĂ  redondant et carbonisĂ©. Les Ăąmes damnĂ©es ne suffisent plus, il vient s'emparer de celles qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©finitivement souillĂ©es, et il appose le sceau du pĂȘchĂ© comme une lettre de cire envoyĂ©e Ă  HadĂšs lui-mĂȘme, pour ĂȘtre sĂ»rs de ne plus vous lĂącher. VoilĂ  longtemps que tu cherches dans la religion ce qu'on t'a promis que tu trouverais, que tu suis avec le plus d'assiduitĂ© possible les messes du dimanche, mais le paradoxe est que t'as beaucoup de mal Ă  croire en Dieu, mais trĂšs peu Ă  croire au Diable. C'est son Ɠuvre que tu croises lors des crĂ©puscules dĂ©chirĂ©s, ces tableaux sanglants que seul le Malin peut trouver plaisir Ă  regarder. OĂč est Dieu ce soir ? OĂč Ă©tait-il toutes les autres fois ? Et tu ne prĂ©tends pas ne pas avoir conscience de ta propre hypocrisie, car tu te sais toi-mĂȘme soldat du dĂ©mon, incapable de baisser les armes pour rejoindre la lumiĂšre, aveuglante et Ă©trangement moins rassurante que les bras de la nuit que t'attends d'elle ? Question Ă  laquelle tu n'as jamais su rĂ©pondre, pas mĂȘme pour toi-mĂȘme, quand tu Ă©vertuais, adolescent, Ă  conquĂ©rir celle qui refusait catĂ©goriquement de l'ĂȘtre. Une chance que tu n'as pas obtenue, pire, qui a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  un autre, ego blessĂ© bien Ă©videmment, mais aussi amour bafouĂ©, expĂ©rience qui te laisse aujourd'hui hermĂ©tique Ă  tout ce qui commence par senti et qui finit par ments. Mot Ă  tendance rĂ©pulsive. Besoin du commun des mortels que tu ne souhaites nullement partager. Ce que j'attends de l'enculĂ©e qui m'a foutue en taule ? De l'enculĂ©e qui m'a volĂ© cinq ans de ma vie ? Absolument rien. Et c'est exactement pour ce genre d'enculĂ©e que j'te prends. » Amertume aussi corrosive que l'acide, le jeune con qui habite encore en toi balance sa rancƓur dĂ©placĂ©e, mais sans doute trop longtemps gardĂ©e pour ne pas s'exprimer dĂšs l'occasion prĂ©sentĂ©e. Moment inopportun, endroit mal choisi. Ceci n'a pas sa place ici, ce n'est pas l'heure des rĂšglements de compte, les avocats sont absents, et t'es pas prĂȘt d'entendre la sentence finale. Tu sais pas te dĂ©fendre, tu sais pas pourquoi t'as pas Ă©tĂ© jusqu'au bout avec ce tĂ©lĂ©phone, pourquoi tu t'obstines Ă  faire d'elle ton lien entre eux et vous, pourquoi t'as Ă©tĂ© chercher sa prĂ©sence alors que vous vous ĂȘtes quittĂ©s en termes dĂ©sastreux. T'es Ă©puisĂ© de cet entre-deux, de ce balancement, de ces coups du cƓur d'un cĂŽtĂ© et de l'autre, sans rĂ©ussir Ă  te poser et Ă  trouver un statu-quo qui te conviendrait vraiment. Mais t'es aussi Ă©puisĂ© de cette nuit, de cette guerre, de cette dĂ©faite, de cette perte. Appartement rĂ©duit Ă  l'Ă©tat de cendres. Et bien que tu ne conservais rien de prĂ©cieux lĂ -dedans, ça reste pour toi une humiliation difficile Ă  accepter. Cet endroit a Ă©tĂ© ton Ă©mancipation, ado dĂ©sireux de prouver Ă  son pĂšre qu'il pouvait parfaitement rĂ©ussir sans l'avoir dans son dos pour l'aider Ă  dĂ©ployer ses ailes. Cet endroit a Ă©tĂ© une fuite aussi, loin d'une famille dysfonctionnelle, tu ne voulais plus traverser les couloirs oĂč tu entendais tes gĂ©niteurs s’engueuler Ă  s'en faire exploser les poumons encrassĂ©s de nicotine, ce salon oĂč ton pĂšre te faisait la leçon, cette entrĂ©e oĂč ta mĂšre se barrait tout le temps, quand gamin sur les marches d'escaliers t'attendais qu'elle reste pour toi en Ă©tant déçu Ă  chaque fois. Des annĂ©es d'acharnement rĂ©duites Ă  nĂ©ant, et pour seule consolation – qui n'en est pas vraiment une – il ne te reste que la femme qui a contribuĂ© Ă  bousiller ta vie. Comme ton pĂšre, comme ta mĂšre, ils rentrent tous dans cette catĂ©gorie que tu exĂšcres, dans cette boite que t'aimerais balancer au fond de l'ocĂ©an pour ne plus jamais en entendre parler. Le tĂ©lĂ©phone s'est Ă©chappĂ©, il glisse hors de tes doigts pour retrouver ceux de sa propriĂ©taire. PropriĂ©taire aux intentions nĂ©buleuses, artiste de cirque qui marche sur un fil en attendant de se casser la gueule et qui jongle avec des mots qui pourraient bien l'entraĂźner dans cette chute. Cette relation dĂ©rangĂ©e n'est pas ce dont t'as besoin maintenant, mais c'est tout ce que t'as Ă  disposition pour exorciser un mal gangrenant. Elle essaye, Keira. Il y a cette tentative maladroite de rĂ©confort que tu ne sais pas comment accueillir, troublĂ© par cette imprĂ©visibilitĂ©, par cette rupture de ton dĂ©stabilisante. T'aimes pas cette impression d'Ă©troite proximitĂ©, oĂč elle semble ĂȘtre la personne au monde qui te connait le mieux, qui sait comment t'apprivoiser. Alors tu cherches Ă  reprendre le dessus, parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, t'as besoin de dominer pour ne laisser aucune bribe de pouvoir Ă  l'autre. Perdre le contrĂŽle c'est offrir sur un plateau d'argent l'occasion de prendre des coups. Et il est hors de question que Keira Thompson ne t'assĂšne un seul coup de plus. C'est quoi la rĂ©ponse que t'attendais, Thompson ? Que oui, je plaquerai aussi la prochaine contre un mur parce que c'est ce que je fais avec chacune d'entre elles, ou que non, t'es cette exception qui me pousse Ă  dĂ©sirer une proximitĂ© brutale pour canaliser cette Ă©lectrisante alchimie qui nous Ă©touffe ? » La question est qu'est-ce que tu attends d'elle, mais aussi qu'est-ce qu'elle attend de toi. Tes mots sont cyniques, destinĂ©s Ă  la secouer, la provoquer. Mais ce n'est pas ta seule arme pour tenter de la dĂ©stabiliser – juste retour de bĂąton aprĂšs l'avoir Ă©tĂ© par cet Ă©lan de compassion totalement inattendu qui te trotte encore en tĂȘte. T'es grand, imposant, et tu le sais. Tu te rapproches, plantes ton regard perçant d'un bleu de ciel Ă©toilĂ© dans le sien qui s'anime tout aussi violemment. La tempĂȘte se lĂšve dans vos prunelles, ce mĂȘme dĂ©chaĂźnement qui s'est manifestĂ© lors de vos retrouvailles mouvementĂ©es. Hein, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux entendre pour bien dormir cette nuit ? Toi tu peux avoir cette chance, alors hĂ©site pas Ă  la saisir. C'est ptete le sort que je rĂ©serve Ă  celles que j'ai envie de tuer et de baiser. » Tu rĂ©duis encore un peu l'espace qui vous sĂ©pare, de sorte Ă  ne laisser que quelques centimĂštres entre vous. Comme Ă  la fĂȘte foraine. Et bon sang, s'il n'y avait pas cette foule de flics un peu partout, t'aurais laissĂ© glisser ta main le long de son cou pour retrouver cette sensation frissonnante qui t'avais pris au dĂ©pourvu. Pour lui rappeler ce qu'elle a ressenti la premiĂšre fois, elle aussi. Pour qu'elle n'oublie pas qu'elle t'appartient. Mais peut-ĂȘtre surtout pour calmer ta propre colĂšre. T'as pas rĂ©ussi Ă  choper la Gorgo pour leur mettre une dĂ©rouillĂ©e, mais tu peux toujours tenter de rĂ©cupĂ©rer un peu de sĂ©rĂ©nitĂ© en malmenant celle qui ne t'a jamais offert pitiĂ©, amitiĂ©, baise mĂ©morable, ou quoi que ce soit d'autre. Je constate que t'y penses encore, Ă  quel point ça te fait mouiller ? » Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 218 Ainsi s’amorce un nouveau chapitre qui pourrait n’avoir jamais Ă©tĂ©. Un parmi tous les autres desquels on lancera les pages dĂ©chirĂ©es. Desquels on nourrira le brasier. Cadeau empoisonnĂ©, imposĂ©, indĂ©sirĂ©, jetĂ©, mais secrĂštement chĂ©ri. PrĂ©sent sauvĂ© du conditionnel passĂ©, soigneusement bouclĂ© de l’incassable ruban carmin par lequel les mains du destin vous ont d’ores et dĂ©jĂ  liĂ©s, enchaĂźnĂ©s, enfin rĂ©unis. Une ultime chance accordĂ©e aprĂšs des annĂ©es Ă  s’écorcher, gaspillĂ©e. Elles sont tragiques, les retrouvailles des antipodes qui se jouent aux violons des sirĂšnes. Des vies arrachĂ©es, d’autres envolĂ©es en fumĂ©e. Des cris, des complaintes, des lamentations qui s’immiscent dans les conversations. Une Ă©cume de haine suspendue dans l’air, sinistre drapeau de ces solennelles promesses de guerre. Oui, tragiques elles sont, vos retrouvailles, d’autant plus lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette valeur inestimable rattachĂ©e aux mots prĂ©cipitamment crachĂ©s, aux regards impitoyablement Ă©changĂ©s. Lorsque ni l’un ni l’autre ne semble en prendre conscience, de cette chance que vous avez, quelque part, de pouvoir vous retrouver. D’à quel point sans l’avouer, Ă  soi, Ă  l’autre, vous en auriez autrement Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©s. Tragiques elles sont trĂšs certainement, vos retrouvailles aux airs de dĂ©jĂ -vus, aux dĂ©tours on ne peut mieux connus. Vos retrouvailles qui portent bien mal leur nom alors que vos Ăąmes tardent encore Ă  se repĂ©rer dans l’obscuritĂ© de vos cƓurs malmenĂ©s. Triste mais prĂ©visible, cette impression qu’encore ce soir se rĂ©pĂštera inlassablement l’histoire. Qu’elles sont studieusement apprises, ces lignes aussi noires de sens qu'elles sont de noir Ă©crites. Qu’elles sont par cƓur rĂ©citĂ©es, ces stichomythies qui cisaillent aussi surprenamment que le parchemin contre la chair meurtrie. Peu importe les mises en scĂšne orchestrĂ©es, ce sont sur les mĂȘmes terres battues que vous ĂȘtes constamment ramenĂ©s comme si, finalement, tous les chemins menaient Ă  cet ultimatum des palpitants s’entre-dĂ©chirant. MalgrĂ© ces quelques bribes par mĂ©garde accordĂ©es. MalgrĂ© ce pouls d’une humanitĂ© enfouie qui se serait cette fois sournoisement faufilĂ©e. T'es plus fort que ces propos qui ne t’appartiennent pas, mais que tu voudrais tant ravaler. Ces mots qui ricochent bruyamment contre la pierre sans pouvoir percer au travers. Incompris aussi, ces efforts corrosifs qui t’en brĂ»lent encore les lippes, puisĂ©s tu ne sais pourquoi, tu ne sais oĂč, pour lui offrir tu ne sais quoi, sinon cet improbable rĂ©confort qu’il ne mĂ©rite pourtant pas. Et voilĂ  que tu te retrouves dĂ©sormais terrĂ©e dans ton propre mutisme, surprise – Ă©cƓurĂ©e – par cette improvisation de derniĂšre minute dont tu regrettes amĂšrement jusqu’à la moindre syllabe et ce, bien plus que l’homme devant toi Ă©poumonant sa rage. Évidemment qu’il n’y a jamais eu de place entre vous pour la compassion. Évidemment qu’aujourd’hui n’y fait pas exception. La faucheuse plane peut-ĂȘtre en haut des tĂȘtes, le fatidique souille peut-ĂȘtre les mains, mais les faits demeurent. Ça, O’Connell ne manque dĂ©cidĂ©ment pas une occasion, surtout pas celle-lĂ , pour te le rappeler. Salement. Et tout compte fait, c’est sans doute mieux ainsi. Mieux si, d’un commun accord, vous continuez votre route vers votre perte, mine de rien, en dignes comĂ©diens bien trop prĂ©occupĂ©s par l’idĂ©e de s’égarer du sentier pavĂ© par cette animositĂ© dĂ©mesurĂ©e pour oser ne serait-ce qu’un instant s’en dĂ©tourner. Alors tu fais ce que tu fais de mieux; Tu injectes ton ego Ă  l'agonie d'une bonne dose de virulence, tu lui fous le script revisitĂ© entre les pognes et tu l'envoies au front. Fini les Ă©carts de conduite. Tu meurs d’envie d’le savoir hein? Si t’as finalement rĂ©ussi Ă  me faire de l’effet aprĂšs toutes ces annĂ©es Ă  lamentablement Ă©chouer? Si c’est maintenant ton nom que j’échappe entre deux gĂ©missements le soir? Tes doigts que j’imagine quand les miens mordent l’intĂ©rieur de mes cuisses? Quand j’ai le dos cambrĂ©, les jambes repliĂ©es qui se tendent jusqu’à la pointe des pieds. C'est ça? » Et ce fin rictus qui s'Ă©tire, s'entre-ouvre. Vas-y, qu'on vĂ©rifie. Prends-moi. » Par la gorge laisseras-tu provoquamment s'estomper. Et de la parole aux actes, l'invitation qui tonne, se matĂ©rialise. La fermeture Ă©clair du coat de laquelle tu joues avant qu'elle ne s'enfuie. Parce que tu veux savoir, alors que les Ă©clats d'or des cheveux Ă©lancĂ©s vers l'arriĂšre scintillent. Tu veux savoir s'il aura l'audace, tandis que la peau latte lascivement se dĂ©voile, que les ruisseaux bleus de vie lentement Ă©mergent sous le derme. L'audace de loger ses extrĂ©mitĂ©s lĂ  oĂč il y aurait laissĂ© ses traces Ă  l'encre invisible de ses vices. LevĂ©, le menton de l'insolente qui s'offre Ă  son impulsivitĂ©, Ă  l'ennemie numĂ©ro un d'un homme tout juste libĂ©rĂ©. Il y a ce silence qui retient son souffle alors les vĂŽtres s'entrechoquent Ă  la commissures de vos lĂšvres. Il est grand, O'Connell. Il se croit au-dessus de tout. De toi. Il aimerait bien en tout cas. Mais ne dit-on pas justement que qui plus haut monte qu'il ne doit, de plus haut chute tout en bas? J'attends. » Car oui, tu l'attends impatiemment, l'erreur monumentale, le point de non-retour qui se rĂ©sumerait Ă  piocher la carte Aller-simple en prison et chaque seconde qui s'Ă©coule te rapproche un peu plus de cette insatisfaisante satisfaction. Car oui, tu l'attends vraiment, un peu trop, possiblement. Et qu'importe son choix, vous en serez tous deux Ă  la fois gagnants et perdants. Alors? Ça grogne, ça montre les dents, mais quand vient le temps de mordre, ça court la queue entre les jambes. » L'adrĂ©naline court-circuite les terminaisons nerveuses. La rĂ©flexion se fait laborieuse. Y'a pas d'attirance. Y'a pas cette Ă©lectrisante alchimie Ă  laquelle il fait rĂ©fĂ©rence. Y'a que ce dĂ©dain viscĂ©ral pour l'autre qui fourmille, Ă©chauffe, sĂ©vit perfidement sur les sens dĂ©boussolĂ©s, sur l'esprit dĂ©jantĂ©. À en oublier les flics. Les tragĂ©dies. La laideur de cette nuit. Je vais te dire ce que j'veux entendre. Je veux t'entendre me dire Ă  quel point c'est difficile d'accepter le fait que t'arriveras jamais Ă  scorer. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Sam 30 Juil - 2325 Sleeping with my demons T'es plus fort que ça. Les mots raisonnent encore dans les mĂ©andres caverneux de ta carcasse fatiguĂ©e et chancelante, Ă  la fois phare dans la nuit aprĂšs avoir bravĂ© une tempĂȘte agitĂ©e, et avertissement de la providence que tu vas prendre soin d'Ă©couter. Tu ne veux pas t'Ă©loigner de la familiaritĂ© pour embrasser des Ă©quations inconnues trop difficiles Ă  rĂ©soudre pour un gamin tout sauf assidu. Clown du fond de la classe. Orateur douĂ© mais aucune prometteuse destinĂ©e. Pourtant pas du genre Ă  flirter avec la facilitĂ©, plutĂŽt portĂ© sur les pentes glissantes qui pourraient mener au fond d'un ravin ou d'un puits, lĂ  tu n'arrives pas Ă  lĂącher prise sur cette Ă©tiquette gluĂ©e fĂ©rocement sur votre front, nature d'une relation que tu redoutes de faire changer, incapable d'y lire le nouveau mot qui pourrait vous dĂ©finir si tu venais Ă  trop tanguer. La tĂȘte brĂ»lĂ©e est maintenant trop calcinĂ©e. Le risque ne vaut pas la peine d'ĂȘtre couru et endurĂ©, alors tu plonges sans hĂ©siter vers la vulgaritĂ© et le rentre-dedans peu subtile pour tenter de reprendre ce qu'elle a failli t'arracher avec sa compassion saugrenue. La route empruntĂ©e est rassurante, loin de celle oĂč aucun rĂ©verbĂšre ne reflĂšte sa lumiĂšre rassurante, noirceur de l'inconnu dont le courage demandĂ© te fait encore dĂ©faut. Et sans surprise, elle suit l'exemple. Elle se dĂ©robe de ses propres Ă©motions Ă©lusives pour serrer fermement ses doigts sur cette occasion que tu lui offres sur un plateau d'argent. Elle se saisit de ta provocation, de ta colĂšre et de ta frustration pour te les renvoyer au visage, sans doute soulagĂ©e de ne pas te voir rebondir sur ce qu'elle regrette d'avoir Ă©chappĂ© lors d'un bref instant de vulnĂ©rabilitĂ©. Homme stoĂŻque qui tente de masquer les ravages de son audace, dĂ©sir primaire qui lĂšve l'Ă©tendard, Ă  dĂ©faut d'autre chose, trop fier pour autoriser l'envie charnelle se manifester aux yeux de l'objet de tes tourments. Oui, tu meurs d'envie de le savoir. Est-ce que c'est ton nom qu'elle Ă©chappe quand l'intĂ©rieur de ses cuisses s'embrase pour une autre ? Est-ce que c'est Ă  toi qu'elle pense quand ses doigts sans moindre pudeur l'emmĂšnent lĂ  oĂč t'as toujours voulu t'attarder ? Quand son corps perlĂ© de sueur se tord sensuellement sous l'assaut de membres qui ne t'appartiennent pas, est-ce qu'elle s'imagine ce que vous auriez pu partager ? Tu la hais pour ce qu'elle te fait ressentir. Tu la hais pour cette dĂ©ferlante chaleur qui brĂ»le en entiĂšretĂ© ta raison pour ne laisser que les traces d'une passion silencieuse, emprisonnĂ©e comme une pestifĂ©rĂ©e, mais qui cherche Ă  se manifester en traĂźtre incontrĂŽlĂ©e, lassĂ©e de ne pouvoir s'exprimer. Tu la hais, car aprĂšs toutes ces annĂ©es, tout reste inchangĂ©. Prends-moi. Toujours des mots qui fracassent, des interdits qui torturent, une ambiguĂŻtĂ© aiguisĂ©e qui plonge sa lame dans les trĂ©fonds de ton Ăąme esquintĂ©e. Bombes lĂąchĂ©es avec une nonchalance arrogante. Le dĂ©fi est lancĂ©. La chair dĂ©voilĂ©e fait de toi un vampire affamĂ© qui se retient de plonger ses canines dans une veine gonflĂ©e. Oui, tu crĂšves d'envie aussi de porter ta main Ă  son cou pour empĂȘcher l'air de lui donner l'occasion de balancer une Ă©niĂšme provocation. Ton poing se serre, une maĂźtrise factice qui compense avec ton cerveau en Ă©bullition, qui ne sait plus comment rĂ©agir, ne sait plus quels signaux il est autorisĂ© Ă  envoyer face Ă  ces sournoises attaques qui te laissent en homme dĂ©semparĂ©, bien loin de ton auto-portrait. Mais qu'elle ne s'y mĂ©prenne pas, tu ne lui laisseras aucun avantage, bien dĂ©cidĂ© Ă  reprendre la laisse et tirer assez fort pour qu'elle s'en morde la langue. Son jeu est sournois, mais pas assez futĂ© pour que tu te laisses prendre. Le piĂšge Ă  loup est mal dissimulĂ©. Est-ce qu'elle te prend pour un idiot ? A l'instant mĂȘme oĂč tu laisseras l'impulsivitĂ© t'emporter, elle aura toutes les raisons du monde de te coffrer. Et si elle ne le fait pas, l'un de ses Ă©quipiers s'en chargera sans sourciller. Tu n'as pas d’échappatoire, si ce n'est accentuer la joute dangereuse, repousser les limites sans avoir Ă  les franchir, et voir lequel de vous deux fera le premier pas en arriĂšre. Un pas en avant. Plusieurs. Sorti de ta lĂ©thargie Ă  trop t'attarder sur son cou dĂ©nudĂ©, tu t'avances vers elle, l'incite Ă  reculer jusqu'Ă  ce que son dos rencontre la portiĂšre d'une voiture – sans doute celle oĂč elle t'aurait lĂąchement embarquĂ©. Tu ne poses aucune main sur elle, c'est de ton allure que tu cherches Ă  Ă©craser, que tu l'obliges Ă  se retrouver Ă  nouveau dans cette prison charnelle qu'est ton corps que tu rapproches au plus prĂšs du sien. Tes iris ocĂ©an accrochent le cuivre qui la colore, et tes bras se tendent pour venir Ă©pouser le haut du squelette mĂ©tallique, prise que tu ne lĂąches pas pour mieux l'emprisonner. La seule chose que tu vas entendre, c'est la vĂ©ritĂ©. L’inĂ©luctable vĂ©ritĂ©. » Tu sens les regards se poser sur vous, tous observent mais n'osent pas interagir, sans doute conscients que la bulle dans laquelle vous vous trouvez ne doit surtout pas ĂȘtre brisĂ©e. Et que quoi qu'il arrive, Thompson saura se sortir de ce piĂšge sans vertu que tu viens d'imposer. Un jour, tu vas m'demander de te baiser. » Une certitude que tu lui craches au visage, les traits marquĂ©s d'une arrogance Ă  son sommet. Un sommet olympien qui mĂ©rite de couronner le tout avec des lĂšvres qui se rapprochent de son oreille pour murmurer le reste de ta pensĂ©e graveleuse. Tout a un air de dĂ©jĂ -vu. Je sais pas quand, je sais pas oĂč, mais tu vas m'dire, trĂšs distinctement, baise-moi. » Tu te retires du creux de son oreille, mais tu maintiens le peu de distance entre vous. Un air qui se rejoue mais qui ne te lasse toujours pas. Tes yeux dĂ©vient vers son cou. Puis remontent jusqu'Ă  sa bouche. Un effeuillage visuel qui comble tes dĂ©sirs ardents, mais qui souffle aussi sur les braises dĂ©jĂ  enflammĂ©es de ton envie charnelle et bestiale. Tu n'oublies pas pour autant tout ce qui se joue en arriĂšre, l'horreur se tait, daigne se mettre en pause, mais ne manquera pas de jaillir de sa boite au moment voulu. Pour l'heure, tu embrasses avec aviditĂ© ce moment qui n'appartient qu'Ă  vous, et qui donne cette rĂ©elle impression que rien d'autre n'existe. Tu vas pas m'faire croire que t'as jamais imaginĂ© ce que ça pourrait donner dans un lit, toi et moi. Pas aprĂšs ce qui s'est passĂ© Ă  la foire. Pas aprĂšs ce qui se passe maintenant. » Bref moment de silence pour laisser ses pensĂ©es faire leur propre acheminement vers la chute de ta bravade. Pas aprĂšs cet appel... » Oh, bon sang, ça serait effectivement une torture sans nom que de ne pas rĂ©ussir Ă  scorer. L'appel de vos corps, Ă©vident, ne peut pas rester sans rĂ©ponse. Toute cette haine, toute cette colĂšre, qui pourraient frapper l'apothĂ©ose au fond des draps. Si j'te fais pas encore d'effet, si c'est pas encore mon nom qu'tu prononces ou Ă  moi qu'tu penses quand tu glisses tes doigts sur toi, ça viendra. Et je pourrai t'serrer le cou autant de fois que j'le voudrai, et que tu l'voudras, sans prendre le risque de m'faire coffrer. J'ai attendu des annĂ©es, j'suis plus Ă  quelques mois. » Tu gardes tes grands airs mais y a les restes de cet adolescent rejetĂ© et blessĂ© qui demeurent encore en toi, t'obligeant Ă  renforcer ta prise sur le toit de la voiture pour ne pas les laisser sortir. Ou semaines... » Sourire carnassier. Tu dois focaliser sur tes objectifs. Tu vas attendre qu'elle veuille dĂ©sespĂ©rĂ©ment se faire baiser. Puis tu la tueras. Pas vrai ?En attendant, qu'elle recule, elle a aucune chance de gagner. Toi, t'as plus rien Ă  cacher, plus de secrets sur ce qu'elle te fait sentir sous la ceinture. Mais elle ? Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 10 AoĂ» - 357 Attendu...? » Rire Ă©touffĂ© rĂ©duit Ă  un soupir d'amusement. De soulagement. C'est une douce halenĂ©e de menthe poivrĂ©e qui vient chatouiller les narines, ravive la fine courbe de l'insolence – qu'on aurait pu croire Ă  jamais portĂ©e disparue – pour dĂ©voiler les porcelaines alignĂ©es. Un mot, un seul, un pas de trop, un faux, une exquise caresse Ă  laquelle ronronne l'ego assassinĂ©, noyĂ© dans l'ocĂ©an de toutes ces absurditĂ©s par les vagues d'une assurance excessive, dĂ©sormais ressuscitĂ©, ramenĂ© d'outre-tombe par celui mĂȘme qu'il l'y a envoyĂ©. Comme ça tu m'as attendue pendant des annĂ©es? Et encore aujourd'hui semble-t-il... Mais combien t'as attendues aussi longtemps, exactement? » Il y Ă©tait presque. À peu prĂšs de t'acculer de sa personne, de ses promesses rĂ©voltantes, toi, chasseur devenu chassĂ©, sans issue ni Ă©chappatoire, le pied pris Ă  reculons dans son propre piĂšge. À quelques secondes de voir s'Ă©vanouir ton aplomb, asphyxiĂ© Ă  trop retenir son souffle pour ne pas s'empoisonner du sien. Ne pas s'imprĂ©gner les sens des effluves de son parfum immondement grisant. Ne pas laisser la mĂ©moire s'en entacher ou le palpitant s'en Ă©tourdir. Mais Icare ne pouvait s'empĂȘcher de voler plus prĂšs, toujours plus prĂšs du soleil, insolent lui aussi incapable de s'arrĂȘter. Et le voilĂ  maintenant Ă  chuter, les ailes d'Ă©bĂšne consumĂ©es par les flammes destructrices de l'avarice. Moi qui pensais n'ĂȘtre qu'une parmi tant d'autres. Faut croire que t'es p'tĂȘtre pas vraiment passĂ© Ă  autre chose finalement. Puis, la gifle qui laissera la fiertĂ© contusionnĂ©e. Tu crush encore sur moi, O'Connell? » Parce que cette fois, tu ne manqueras pas de lui arracher le bĂąton qu'il tend pour se faire battre. On s'acharne sur mon cas, mais toi, Ă  quel point ça te fait de l'effet, combien ça t'allume, l'idĂ©e que je puisse avoir envie de toi. » La poigne qui s'ose Ă  revendiquer ce col souillĂ©, agrippĂ©, vers soi tirĂ©. Qui rĂ©clame l'oreille Ă  laquelle se pose cette complainte tiĂšde d'abandon entre les lippes glissĂ©es. Que je te demande, sans dĂ©tour ni façon Baise-moi » Manifestation d'une Ă©vidente lubricitĂ©. Simulacre ou ignoble vĂ©ritĂ©? La voix dans tous les cas soumise, sous le poids de la concupiscence modelĂ©e. TĂȘte chavirĂ©e, cou dĂ©ployĂ©. L'air avidement capturĂ©, happĂ© par goulĂ©es. L’air sur le charbon brĂ»lant des chaudiĂšres bestialement soufflĂ©, contre la peau, les vitres, Ă©crasĂ©. Pour n’en laisser qu’un nuage de buĂ©e, un voile brumeux de censure duquel vous abrier. Ici. Maintenant. À l'arriĂšre. » Alors qu'Ă  quelque part, les genoux dĂ©nudĂ©s s’enlisent dans la banquette, que les mains, barbares, profanent le maudit sans en Ă©pargner la moindre parcelle, que les doigts, assoiffĂ©s, s'immiscent pour s'abreuver des eaux sacrĂ©es d'Eros. À m'en faire perdre la raison. À m'en faire oublier mon nom. » Tandis que l'impie dĂ©pĂšce l'homme de sa religion, que les courbes fĂ©minines aux sommets pointĂ©s, dĂ©couverts, se plaquent contre lui, que l'intĂ©rieur de ses cuisses se cale contre l'entrejambe, suppliciant, que la moiteur scelle les silhouettes aux vĂȘtements grossiĂšrement relevĂ©s, impudemment abaissĂ©s, enveloppes charnelles qui n'aspirent qu'Ă  s’imbriquer. Vice serpentant contre celui collĂ© au dossier par la tentation fiĂ©vreuse d'Ève, belle de toute son indĂ©cence. Pour te sentir contre moi. En moi. T'appartenir. Baise-moi. Serre-moi. Plus fort. Toujours plus. » Ces priĂšres corrompues, pĂ©niblement extirpĂ©es de ce corps tendu. Pour qu'enfin, Ă  quelque part dans cet esprit tordu, l'un complĂšte l'autre de sa longueur. O'Connell. » Que les bassins s'Ă©chauffent imaginairement au rythme des dĂ©sirs ardents. Continue. » Que l'hĂ©rĂ©tique s'adonne au dĂ©hanchement d'une danse suave au-dessus. T'arrĂȘte pas. » En parfaite symbiose avec les coups de l'Ă©perdu. T'arrĂȘte surtout pas. » Pour qu'enfin, ils s'Ă©lĂšvent Ă©hontĂ©ment Ă  l'apogĂ©e, Ă  la hauteur du pĂ©chĂ© originel cultivĂ© depuis tant d'annĂ©es. À l'arriĂšre de cette bagnole inoccupĂ©e, contre laquelle tu es de tout ton long adossĂ©e, contre laquelle il est appuyĂ©. Sans que vous ne vous touchiez. ScĂšne de tes pensĂ©es les plus dĂ©viantes, rebutantes, que tu Ă©pies, narres tout bas dans l'espoir de rĂ©ussir Ă  perturber l'enfoirĂ©. Et elle vient, l'inspiration, bien trop aisĂ©ment alimenter d'une sensualitĂ© dĂ©bridĂ©e ce timbre se voulant habituellement dĂ©sintĂ©ressĂ©. Dangereuse traĂźtresse dont tu te gardes, mĂ©fiante, de l'obscur dessein, qui ne cherche qu'Ă  t'appĂąter dans ses filets. À exposer tes sombres secrets. Non, tu ne vas pas pousser plus loin. MĂȘme si les lĂšvres dĂ©jĂ  s'humidifient pour renchĂ©rir. MĂȘme si le derme frisonne en attendant la suite. Tu n'iras pas trop loin. Etcetera, etcetera... » Que la langue, diablesse, finira par s'attarder Ă  dĂ©cortiquer. Une fin prĂ©cipitĂ©e Ă  cet Ă©pisode de dĂ©bauche fantĂŽme qui ne te fait nullement envie, pour lequel tu ne trembles pas, pas mĂȘme un peu, et qui ne partagera avec la rĂ©alitĂ© que ces joutes grossiĂšres audacieusement murmurĂ©es, créées de toute piĂšce par l'imagination fertile qui s'amuse Ă  planter ces graines d'une envie irrĂ©pressible sans saisir qu'elle Ă©chappe, sur son jardin, ces mĂȘmes semences qui feront tĂŽt ou tard germer inĂ©vitablement l'arbre du fruit dĂ©fendu. RassasiĂ©? Parce que je prĂ©fĂšre te l'dire dĂšs le dĂ©part, y'a aucune chance que ça se concrĂ©tise. Patiente autant que tu veux. Fantasme aussi souvent que ça te chante. Entre nous, y'aurait rien de transcendant... C'est pas pour rien que t'Ă©tais pas mon premier choix. Ni mon dernier. » Ce regard froid qui contraste avec les flammes qui animent la carcasse, dĂ©tournĂ©. Ces paroles sans moindre dĂ©licatesse, balancĂ©es avant mĂȘme d'y penser. À quelque part, tu sais que c'est pas du jeu, mais s'il est vraiment passĂ© Ă  autre chose, qu'est-ce que ça change? T'es Ă©puisĂ©e, lasse de tenir la barre, coincĂ©e dans ces montagnes russes d'Ă©motions interminables dont tu ne semble pas pouvoir – vouloir? – t'extirper. Tu ne nies pas ĂȘtre une connasse, mais O'Connell s'acharne aussi, alors vous rĂ©coltez tous les deux le collatĂ©ral. La main s'appose, dĂ©cidĂ©e Ă  rĂ©tablir et ce, pour une Ă©niĂšme fois, cette distance avec laquelle vous jouez constamment. Occasion rĂȘvĂ©e de briser cette prison d'acier et de chair que tu saisis sans hĂ©sitation, pressĂ©e de regagner ta libertĂ©. Maintenant, si t'as fini de t'emballer comme un ado en pleine pubertĂ©, on va revenir Ă  nos moutons et remplir cette dĂ©position. Ensuite, tu seras libre d'retourner voir dans l'bar si j'y suis. » Et dĂ©jĂ , le crayon cliquette. Mais pourquoi tant de hĂąte? OĂč est l'urgence? T'as peur de quoi, Keira? C'est procĂ©dural, mais tu vas gentiment t'y plier, okay? Avant que tu me racontes ce qui s'est passĂ©, j'vais avoir besoin de ton nom complet, de ton numĂ©ro et... » Malaise. Fuck, avec toutes ces conneries, t'avais complĂštement zappĂ©. D'une adresse Ă  laquelle tu vas habiter. » _________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ crĂ©dits art acide avatar ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus icons ; solosands sign.sanctuaire Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragĂ©s, quartier dĂ©labrĂ©, envolĂ©e de corbeaux & nĂ©vroses 1m86 d'arrogance et de dĂ©sinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tĂȘte aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'Ă©tend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite Ă  des combats un peu trop intenses dont t'as oubliĂ© chaque emplacement. Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Mer 17 AoĂ» - 341 Sleeping with my demons Ses mots sont un souffle chaud qui intensifie les braises de ton dĂ©sir. Qu'il est difficile de ne pas se laisser happer par le vaste ocĂ©an de l'imagination lubrique et dĂ©bordante. Les images se dessinent distinctement au crayon noir sur le brouillon de ton esprit, elles prennent vie pour mieux te torturer encore, te laissant deviner les mouvements lascifs, entendre les complaintes licencieuses. La succube crache ses provocations, te mettant face Ă  tes propres faiblesses, celles que tu cherches Ă  enterrer sous le sable, mais qui reviennent Ă  chaque morsure de vagues. Elle dresse un tapis de luxure qui se dĂ©roule avec une aisance dĂ©concertante, trop pour que ce ne soit pas suspect. Tu ne rĂ©ponds pas Ă  sa question, dĂ©jĂ  parce que tu ne connais pas la rĂ©ponse, mais aussi parce que tu veux museler ce malin plaisir qu'elle prend Ă  te malmener. Une douce affliction placĂ©e sous l'Ă©toile de la concupiscence, dans le ciel du vice et du pĂ©chĂ©. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche pour Ă©chapper les chapitres de son rĂ©cit Ă©rotique, tu sens ton corps se battre pour avoir le droit de se laisser aller, et ton esprit divague vers les mĂȘmes recoins interdits que te partenaire Ă©phĂ©mĂšre, voire imaginaire. Tes paupiĂšres, trop lourdes, se ferment au son de sa voix cassĂ©e par le dĂ©sir, une piĂšce de théùtre parfaitement rĂ©citĂ©e qui pousse ton imagination au-delĂ  de ses propres limites. Oui, les images dĂ©filent, ce qu'elle te conte prend vie, sur cette banquette arriĂšre tu rĂ©animes au bouche Ă  bouche le fantasme de jadis. Ou d'aujourd'hui. T'as pas encore dĂ©cidĂ©. Puis tu t'autorises Ă  Ă©crire tes propres lignes, oĂč contre la carcasse mĂ©tallique, vos corps se cherchent, se trouvent, et s'unissent. Tes mains agrippent la chair de ses cuisses pour pouvoir la soulever aisĂ©ment. T'as le cƓur qui s'affole, qui vrille, qui manque des battements. Ta peau voit sillonner des milliers de dunes de frissons, ton souffle est saccadĂ©, violentĂ© par la force de ce prĂ©misse d'Ă©bats improvisĂ©s Ă  faire rougir les plus dĂ©vergondĂ©s. Les tissus descendent, nĂ©gligemment agrippĂ©s pour mieux pouvoir s'apprivoiser, mais trop impatients pour complĂštement les retirer. Elle veut te sentir contre elle. En elle. Tu ne fais plus bien la diffĂ©rence entre imagination et rĂ©alitĂ©, bercĂ© par le pouvoir irrĂ©el de cette danse charnelle. Ça tourne, ça voltige, ça grossit. Puis tu obĂ©is Ă  la tentation, enfin autorisĂ© Ă  y cĂ©der, scellant Ă©troitement votre intimitĂ©, secouant la voiture inoccupĂ©e, peu subtilement cachĂ©s, mais trop happĂ©s par le plaisir exacerbĂ© pour vous soucier des regards qui pourraient s'attarder, exhibitionnistes passionnĂ©s, ses gĂ©missements sont une symphonie torride, un concert gĂ©nĂ©sique qui monte en crescendo inavouĂ©. Des bassins qui s'accompagnent, union parfaite, mĂ©lange divin. Une main relĂąchĂ©e pour mieux s'appuyer sur la vitre, y laissant une trace impudique. A l'arriĂšre. Contre la voiture. Continue. T'arrĂȘte pas. Et tu t'y plies, trouvant le rythme qui transforme l'anarchie de vos corps en ballet sensuel, sans Ă©teindre la fibre chaotique qui se mĂ©lange Ă  une passion Ă©touffĂ©e depuis trop d'annĂ©es. L'apogĂ©e. Le dernier ciel. Les muscles s’activent encore avant de trembler dans l'ultime sĂ©isme qui fait exploser l'Ă©chelle de Richter, magnitude encore jamais rencontrĂ©e, inĂ©dite dans l'histoire des idylles. Puis tout se relĂąche. En elle. Contre elle. Et le rĂȘve prend fin. Le mirage disparaĂźt, te laissant brĂ»ler dans le dĂ©sert sans fin du rejet. Redescente brutale aprĂšs une dose euphorisante de drogue dure. Ascenseur qui lĂąche brutalement. Chute du haut d'un immeuble avec atterrissage contre le bitume. La harpie est cruelle. Non seulement elle te ramĂšne avec une violence inouĂŻe vers l'ignoble rĂ©alitĂ© d'une tuerie envers les tiens, mais en plus elle plonge ses doigts dans les plaies pas encore guĂ©ries d'un passĂ© qui a broyĂ© l'ego dĂ©mesurĂ© et poignardĂ© un cƓur en apprentissage. Ton visage se referme, tes sourcils se froncent, Ă©cƓurĂ© par ce changement de ton. Le monde s'est remis Ă  tourner dans le mauvais sens. Les corps rĂ©apparaissent. Les souvenirs de cette nuit sanglantes aussi. La constante redevient une flic avide d'en finir avec ces conneries de gangs, et sa froideur te laisse dĂ©semparĂ© l'instant de quelques secondes. OĂč est celle qui prĂ©tendait que tu Ă©tais plus fort que ça. OĂč est la compassion que t'avais pu lire dans son regard. Tu veux qu'on te la rende. Car celle qui est devant toi, tu ne ressens absolument rien Ă  son Ă©gard, et tu n'aurais rien ressenti pour elle non plus Ă  l'Ă©poque. Le venin crachĂ© te paralyse, le dĂ©sarroi est palpable, et il te faut un certain temps pour reprendre tes esprits. Du cauchemar au rĂȘve, puis de retour dans le cauchemar. Les portes du paradis n'Ă©taient qu'une illusion aussi sournoise que celle qui en gardait l'entrĂ©e, tu n'as jamais Ă©tĂ© destinĂ© Ă  autre chose que les pavĂ©s de l'enfer. Trop fier pour te plaindre, tu fais miroir Ă  son indiffĂ©rence, t'Ă©vertuant Ă  ne manifester aucune Ă©motion, si ce n'est celle de la rĂ©pulsion. Peut-ĂȘtre vient-elle de te rendre service. Si l'hĂ©sitation de la flinguer s'Ă©tait honteusement immiscĂ©e, maintenant tout est redevenu parfaitement clair. Lorcan Liam O'Connell. » A t-elle dĂ©jĂ  entendu ce second prĂ©nom qui t'a Ă©tĂ© attribuĂ© ? Peu de chance, malgrĂ© tes nombreuses tentatives, Keira Thompson n'a jamais cherchĂ© Ă  s'intĂ©resser Ă  toi. Elle ne sait rien, si ce n'est ce qu'elle a voulu sĂ©lectionner sur le grand fil de ton existence cabossĂ©e. Toujours le pire, rarement le meilleur. Mon numĂ©ro t'as qu'Ă  l'regarder dans ton tĂ©lĂ©phone. » Tu ne lui feras pas de cadeau. Si elle veut la jouer impersonnel et protocolaire, c'est exactement ce que tu vas lui donner. Pour l'heure, vous n'ĂȘtes plus rien, pas mĂȘme des ennemis, car la haine reste un sentiment que tu refuses de lui accorder. T'avais besoin de quelqu'un ce soir, et elle n'est certainement pas celle sur qui t'aurais misĂ© une bouĂ©e de sauvetage, mais t'as quand mĂȘme espĂ©rĂ© qu'elle ose te tendre une main, pour t'aider Ă  te relever, qu'importe s'il n'aurait s'agit lĂ  que d'une brĂšve parenthĂšse Ă  un statu-quo bien ancrĂ©. J'viens d'apprendre que j'ai tout perdu, tu crois vraiment que j'sais oĂč j'vais dormir ce soir ? » Il est fort probable que tu ne dormes de toute façon pas cette nuit. Trop hantĂ©. Trop secouĂ©. Les cris raisonnent encore, et le fantĂŽme de la chaleur des flammes refuse de te lĂącher. AprĂšs cet interrogatoire nausĂ©abond t'iras estimer l'Ă©tendu des dĂ©gĂąts, et voir s'il est possible pour toi de rĂ©cupĂ©rer quelques affaires. Tu sais quoi, Thompson ? Je vais rĂ©pondre Ă  ton autre question. » Celle que t'as Ă©vitĂ©e tout Ă  l'heure. Et Ă  laquelle t'as maintenant la rĂ©ponse. Peut-ĂȘtre que j'ai par le passĂ© Ă©prouvĂ© quelque chose pour toi. J'en sais rien, j'Ă©tais trop jeune et trop fier pour rĂ©aliser quoi que ce soit. Mais ce qui est certain, c'est qu'Ă  l'heure d'aujourd'hui, j'ressens plus rien Ă  ton Ă©gard, si ce n'est une haine viscĂ©rale. La personne que t'es devenue m'intĂ©resse pas. Cette coquille vide, cette garce sans cƓur. Et crois-moi, si j'avais su Ă  l'Ă©poque que t'Ă©tais comme ça, jamais j'me serais intĂ©ressĂ© Ă  toi d'une quelconque façon. » Le mirage n'est pas seulement le fantasme susurrĂ© au creux de l'oreille, c'est aussi cette image que tu te faisais d'elle. Tu sais pas Ă  quel point il y a de vĂ©ritĂ© dans ce que tu lui confesses, mais Ă  cet instant prĂ©cis, t'as l'impression qu'absolument tout est parfaitement sincĂšre. T'es ma putain d'erreur de jeunesse. Et c'est tout ce que tu seras jamais. T'Ă©tais ptete mon premier choix, mais tu seras assurĂ©ment pas le dernier non plus. Maintenant, pose-moi tes questions qu'on en finisse. » Le cri de dĂ©tresse est Ă©touffĂ©. Le fantĂŽme du passĂ© n'a pas daignĂ© Ă©couter. Pando _________________ irish blood ☩ Who's the real you ? The person who did something awful or the one who's horrified by the awful thing you did ? Is one part of you allowed to forgive the other ? crĂ©dits Avatar Nel; Signature Astra Sujet Re sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Aujourd'hui Ă  035 La ponce s'Ă©crase douloureusement contre le lys. Sous ton joug, elle erre. Traine. Elle chute, remonte, tournoie, tangue entre - flirte avec - les fines lignes d'azur, sur le blanc floral des non-dits qui vous pourchassent, vous traquent, pour laisser en long et en large dans sa foulĂ©e calligraphique le prĂ©ambule d'un cauchemar collectif aux maintes versions, cent fois dĂ©jĂ  rapportĂ©, mais qui se doit, une fois de plus encore, d'ĂȘtre racontĂ©. AffrontĂ©. ImmortalisĂ© sur papier. Vaillamment, la plume meurtrie se rĂ©pand en sang d'encre. Elle fait naĂźtre un nom qui n'a plus de secret pour toi, ou le croyais-tu. Elle gribouille machinalement un numĂ©ro en vĂ©ritĂ© depuis le premier jour retenu, comme une priĂšre par coeur apprise, non pas pour conjurer le mauvais, mais pour en invoquer l'essence; Lorcan Liam O'Connell. Ton Ă©criture se veut cursive, pressĂ©e, Ă  la hauteur de l'auteur. Ses traits, cassants, fermes, dĂ©cidĂ©s, sont un parfait reflet de cette attitude adoptĂ©e pour mieux te distancer de l'interrogĂ© avant de ne te noyer. Il faut dire que tu t'en es extirpĂ©e de justesse, de ces eaux troubles dans lesquelles tu t'es jetĂ©e, celles mĂȘmes animĂ©es par les profondeurs de vos Ăąmes dĂ©rangĂ©es, noires de toutes vos perversions Ă  ne plus en distinguer le fond. À peu prĂšs de te retrouver engloutie par ses rĂȘveries Ă  lui, que tu ne partages pas, que tu ne faisais que narrer, sans rien Ă©prouver. Que le charnel semble confondre avec ce qui te fait rĂ©ellement vibrer, prise en traĂźtre par le courant d'une lubricitĂ© qui n'est certainement pas tienne - toi qui ne le dĂ©sires pas, toi dont le corps ne s'attisera plus jamais pour aucun d'eux - mais qui, on pourrait le croire, faillit nĂ©anmoins t'entrainer avec elle. Le frisson de l'horreur. Du derme qui s'insurge. Un retour aux sources claires, aux rangs serrĂ©s, Ă  la nature maladive de vos interactions acariĂątres dans lesquelles tu te complais. À cet antagonisme perpĂ©tuel doublement synonyme de zone de guerre et zone de confort. Tu jettes la premiĂšre d'une Ă©niĂšme pierre, mais tu n'es pas la seule Ă  reprendre les armes au dĂ©nouement de cet Ă©garement condamnable. Vulgaire copiste apathique soi-disant soucieuse de coucher jusqu'au moindre dĂ©tail qu'elle entendra Ă©chapper, ton cours se voit brusquement interrompu, freinĂ© par sa confidence dĂ©concertante qui pousse la pointe Ă  s'arrĂȘter, Ă  s'enfoncer tremblante dans la fibre, peu Ă  peu, mot aprĂšs mot, jusqu'Ă  presque en poignarder la pauvre page martyrisĂ©e. Tu joues la flic exemplaire qui ne se laisse pas gagner par les Ă©vĂšnements ou les sentiments, la harpie dĂ©sintĂ©ressĂ©e qui ne voit rien de plus, rien de moins, qu'un tĂ©moin peu collaboratif parmi tant d'autres passĂ©s avant lui, comme s'il n'Ă©tait pas dĂ©jĂ  bien trop tard pour le convaincre de tels non-sens. Mais vous savez. Vous niez, mais vous savez. Tu as conscience du fait que ta prĂ©tention fait pĂąle figure aprĂšs ces regards affolĂ©s lancĂ©s Ă  sa recherche, cette inconvenante naĂŻvetĂ© Ă©chappĂ©e Ă  son Ă©gard, ces indĂ©cences luxurieuses dĂ©peintes avec une aisance naturelle sur la toile de ses pensĂ©es. Et si, d'un point de vue extĂ©rieur, l'inconsistance - des rĂ©actions, des paroles, des actes - est manifeste, elle devient alors, lorsqu'on brave l'obscuritĂ© de la carcasse pour en dĂ©couvrir ses trĂ©fonds, la preuve probante d'une dysharmonie existentielle entre l'encĂ©phale et le palpitant. D'un tiraillement qui n'a lieu d'ĂȘtre, mais qui sĂ©vit lancinamment, encore plus dĂšs Ă  coquille vide. Et pourtant, la cage qui craque, les os qui gueulent sous le poids d'un trop-plein malsain. D'un nƓud d'Ă©motions pĂȘlemĂȘle. De rage. D'amertume. D'Ă©cƓurement. De regret. Tu dĂ©bordes d'une accumulation telle que tu sais mĂȘme plus quoi en faire. Comment la faire taire. Une garce sans coeur. Et pourtant, tu l'as souvent senti se dĂ©chirer, cet organe balafrĂ©, morcelĂ©, bon pour la casse dans l'Ă©tat qu'il est. Ce myocarde que tu ne supportes plus de panser. Cet ennemi jurĂ©. Ce NĂ©mĂ©sis d'une garce qui prĂ©fĂ©rait largement ne rien Ă©prouver, pouvoir s'en dĂ©barrasser, mais qui se retrouve toujours coincĂ©e Ă  devoir le rafistoler. Ils tardent Ă  s'Ă©lever, les astres dorĂ©s qui l'Ă©clairent d'une lueur indĂ©chiffrable. La main s'est arrĂȘtĂ©e. La mine, de peur, s'est Ă©clipsĂ©e. Il n'y que les lĂšvres qui s'osent Ă  briser le portrait d'une Keira assombrie pour se rĂ©chauffer aux extrĂ©mitĂ©s. Finalement. Tu commences Ă  comprendre. » Comprendre qu'il ne sert strictement Ă  rien de s'acharner. Que c'est Ă©crit dans le ciel, dans ton sang, jusque sur le moindre brin de cet ADN abominant T'es pas une coquille vide. T'es pas une garce sans coeur. Puisque. En vrai, j'suis carrĂ©ment pire que ça. » Aux yeux des siens, t'es une Italienne. Une de ces enflures qu'on dĂ©teste. Aux yeux des enflures, t'es une Crow. Un de ces rapaces qu'on rĂ©pugne. Aux yeux des autres, t'es la bĂątarde Ă  qui on peut jamais faire confiance sans se prendre un couteau dans le dos. Un mensonge aux multiples facettes qui s'approche dangereusement de la vĂ©ritĂ©, parce qu'en bout de ligne, t'es tout et rien de tout ça Ă  la fois. Mais Ă  qui la putain d'faute. » L'acajou s'Ă©clipse derriĂšre les paupiĂšres plissĂ©es pour mieux darder. Le ton gravit audacieusement les dĂ©cibels. Sans trop savoir pourquoi, ça t'agace, et t'as beau essayer de t'en tenir Ă  ton rĂŽle de flicaille, t'y arrives simplement pas quand il y met du sien. Alors les lippes s'Ă©crasent un moment, histoire d'Ă©viter qu'elles ne se tordent plutĂŽt en un paquet de conneries qui n'ont pas sa place ici. Pas cette nuit. ...Tu sais quoi? Remplis-la toi-mĂȘme ta foutue dĂ©position. » Une page arrachĂ©e et un stylo logĂ©s entre les pattes, voilĂ  ce que tu as de mieux Ă  lui proposer; Vous foutre mutuellement la paix le temps d'une soirĂ©e. Une offre sur laquelle il ne peut cracher, une que tu ne lui laisseras mĂȘme pas l'occasion de refuser. T'as dĂ©jĂ  tournĂ© les talons sans daigner jauger sa rĂ©action, en quĂȘte de Peterson Ă  qui tu dois refiler le calepin avant de pouvoir dĂ©camper. T'oublieras pas d'la ramener aux flics... Et d'me texter quand t'auras trouvĂ© oĂč tu vas crĂ©cher. » Pas que ça t'importe au fond, encore moins que ça t'inquiĂšte, l'idĂ©e qu'il ait p'tĂȘtre nulle part oĂč aller. Tu veux juste garder un oeil sur l'enfoirĂ©. Il reste ton indic, O'Connell. Tu dois savoir oĂč le trouver. En cas que t'aies besoin de lui parler. Ou de le buter. Bref, beaucoup moins d'emmerdes si tu sais oĂč il va traĂźner. Qu’est-ce qu’vous arrivez pas Ă  piter? Ils Ă©taient prĂȘts Ă  tous nous descendre! Ils ont cramĂ© notre pub! Vous rappliquez dans vos uniformes serrĂ©s avec vos matraques plus longues qu’vos bites et faites genre de v’nir nous aider, mais vous faites que dalle! Vous faites qu’nous la mettre profond avec votre systĂšme Ă  foutre. Vous pouvez toujours aller vous torcher avec votre paperasse d’enculĂ©s! » Tout est okay ici? » Intrusion inattendue, intervention inespĂ©rĂ©e, mais visiblement bien accueillie par l'une des parties, tu sembles dĂ©barquer comme un cheveu sur la soupe au milieu d'un Ă©change mouvementĂ©. Comme ça, tout bonnement, en rajustant le coat sur tes Ă©paules pour mieux en remonter la glissiĂšre. Peterson semble au bout de sa vie, ou de sa patience, les bras croisĂ©s, l'air fermĂ© d'un mec agitĂ© sur le point d'imploser. De dos, tu vois pas immĂ©diatement la trogne de l'autre, celle de la racaille qui dĂ©gueule la suie de ses poumons encrassĂ©s sur ton comparse, mais quelque chose te dit que t'aurais mieux fait de rentrer. PrĂ©texter un oubli. Quelque chose comme la dĂ©gaine familiĂšre du Crow qui se dĂ©compose Ă  la vue de ton teint halĂ©, une offense sans nom, un dĂ©tail oubliĂ© sans en avoir rĂ©alisĂ© avant l'importance somme toute significative en de telles circonstances. T’as kek chose Ă  dire saloperie d’rital? » Ou encore quelque chose comme le flingue qui se pose contre ton front quand la raclure se dĂ©cide Ă  te balancer dans le mĂȘme panier que leurs bourreaux Ă©chappĂ©s. Tu t’crois oĂč s’pĂšce de sous-merde? T’imagines qu’tu peux t’pointer ici tranquille parce que t’as un badge? Tu penses qu’ça rend invincible? Digne de respect? Qu’ça va t’protĂ©ger d’la balle que j’vais t’foutre entre les deux? » Et le cran de suretĂ© retirĂ© dans un dĂ©clic. Les bleus qui s'alarment. Les mains armĂ©es de Peterson qui brandissent au timbre de son avertissement. Les tiennes qui lĂąchent le carnet, se lĂšvent lentement. L'impression de dĂ©jĂ -vu qui te prend les tripes. Tu mĂ©rites juste de t’faire abattre comme un chien. »_________________ Keira Thompson ☜ You'll always be fond of me, for I represent to you all the sins you never had the courage to commit.~†~ Moodboard ~†~ Contenu sponsorisĂ© sleeping with my demons Keira ; tw langage vulgaire Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
  1. Î”ŃƒŃ„Ö…ŐłŃ‹á‚Ï…Ń€ á‹ȘŐœÏ‰Ń…ÎčхрቂÎČ
  2. Ő•Ő· ÎčĐČДцатр
    1. Θ ŐČογ
    2. Î‘á‹«ĐŸĐ¶ĐžŐ€Î±á‹šá‰‡Đ± Ő©ĐŸáŠš ŐŒĐžĐżĐ”Ń€Ń
Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter, au dĂ©clin du jour, Hurler, hurler Ă  l’agonie de la lumiĂšre, Si le sage sentant la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgĂ© de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle Ă  l’agonie la lumiĂšre. N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit, Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et s’emporter Ă  la chute du jour ; Rager, s’enrager contre la mort de la que les hommes sages Ă  leur fin sachent que l’obscur est mĂ©ritĂ©, Parce que leurs paroles n’ont fourchĂ© nul Ă©clair ils N’entrent pas sans violence dans cette bonne hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairs Leurs actes frĂȘles auraient pu danser en un verre baie Ragent, s’enragent contre la mort de la hommes violents qui prient et chantĂšrent le soleil en plein vol, Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligĂ© dans sa course, N’entrent pas sans violence dans cette bonne hommes graves, prĂšs de mourir, qui voient de vue aveuglante Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme mĂ©tĂ©ores et s’égayer, Ragent, s’enragent contre la mort de la toi, mon pĂšre, ici sur la triste Ă©lĂ©vation Maudis, bĂ©nis-moi Ă  prĂ©sent avec tes larmes violentes, je t’en prie. N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre la mort de la lumiĂšre.
Continuerdans cette voie n’est pas une mince affaire ! Et la vie de jeune femme pleine de vitalitĂ© poursuit son libre chemin. Nous sommes en 1988-1989. Évidemment je suis loin de tout raconter dans mon Journal, j’y Ă©cris seulement quand ça me prend et puis tout n’est pas dans des cahiers, des Ă©crits se sont perdus. Du reste le livre publiĂ© revient ensuite sur
N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumiĂšre. Si le sage Ă  la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourchĂ© en foudre il N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit. Le bon, prĂšs de la vague ultime, qui dĂ©plore Que sa vie frĂȘle eĂ»t pu danser en verte baie, Il rage, il rage encor lorsque meurt la lumiĂšre. Le fou qui prit, chanta, le soleil en plein vol, Et conscient, trop tard, d’avoir bridĂ© sa course, N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit. Le juste, agonisant, qui voit d’un Ɠil aveugle Qu’un Ɠil aveugle peut briller, gai, mĂ©tĂ©ore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, lĂ , sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bĂ©nis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit. Mais rage, rage encor lorsque meurt la lumiĂšre. Cette traduction originale, due Ă  Lionel-Édouard Martin, relĂšve du droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Il est permis de la diffuser, Ă  la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiquĂ©. Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on that sad height, Curse, bless me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. in In Country Sleep [Ă©d. New Directions, New York, 1952] D'autres poĂšmes de Dylan Thomas sur ce blog Dira-t-on que les dieux rouent de coups les nuages / Shall gods be said to thump the clouds Et la mort n’aura point d’empire / And death shall have no dominion
Donot go gentle into that good NightN'entre pas docilement dans cette douce nuitInsterstellar music from Hans ZimmerVoice of sir Anthony Hopkins Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour. Hurler, hurler contre la mort de la lumiĂšre."voit le vaisseau s'Ă©loigner de la terre* *bruit d'orgue puissant*frissons* *erection* Petit point blanc devant Saturne ,*notes de piano* *Silence total dans la salle* Oh putain ouai cette scĂšne aussi Peut s'indiquer Ă  lui mĂȘme que seul la planĂšte d'Edmunds est fiable* Peut s'indiquer Ă  lui mĂȘme tout de suite l'Ă©quation de la gravitĂ©* DĂ©cide de la transmettre Ă  sa fille par une montre Ă  la con grĂące au pouvoir de l'amour et de revenir quand elle sera sur le point de crever* Message Ă©ditĂ© le 25 avril 2015 Ă  174508 par CadavreVolant "un parent est le fantĂŽme de l'avenir de ses enfants" parle souvent de docking mais cette scĂšne est tout aussi bandante putain, la citation plus le vaisseau qui s'Ă©loigne Je ne comprend pas ce qu'il se passe et moi j aime le chocolat * TADADAAAAAA * Ce film Mais la VF Message Ă©ditĂ© le 25 avril 2015 Ă  182438 par WHEEE La VO Vf omg C'est comme la VF de true detective sur c+ ça perd tout son charme Ă  la sĂ©rie Nan mais regarder un film de SF en VO sĂ©rieux vous ĂȘtes sĂ©rieux ?! Bon ok pour les bilingues mais lire les sous-titres avec un film pareil non mais...S'amuser Ă  lire et rater les scĂšnes en IMAX dans l'espace + le jeu d'acteur c'est pas l'essentiel dans un film de SF, je vois pas l'intĂ©rĂȘt Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever LotteCarmille 25 avril 2015 Ă  221336 Alerte Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever -> je m'Ă©tais fais la mĂȘme rĂ©flexion Ça va ?! Vous voyez vos enfants ?! Alors que c'est lui qui le fait crever " Je suis la pour vous " Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Interstellarest un long-mĂ©trage de (l'incroyable) Christopher Nolan sorti en 2014, qui raconte l'histoire de Cooper (jouĂ© avec brio par Matthew Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas, traduction, analyse et postĂ©ritĂ© Dylan Thomas 1914-1953, grand poĂšte gallois et buveur formidable au point d'en mourir, Ă©crivit en 1947 son poĂšme Do Not Go Gentle Into That Good Night titre donnĂ© d'aprĂšs le premier ver, pendant un voyage en Italie. En français, le film Interstellar a popularisĂ© la traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit". Contexte d'Ă©criture Le poĂšme une villanelle, voir plus bas fut publiĂ© une premiĂšre fois en 1951 dans la revue littĂ©raire internationale Botteghe Oscure, basĂ©e Ă  Rome, qui Ă©ditait des articles en plusieurs langues dont la moitiĂ© en anglais. Il est ensuite inclus dans le recueil In Country Sleep, And Other Poems, paru en 1952. Couverture du recueil de poĂšmes In country sleep de Dylan Thomas. Il est souvent suggĂ©rĂ© ici et lĂ  que Thomas Ă©crivit "Do not go gentle into that good night" parce que son pĂšre David John Thomas Ă©tait agonisant, mais d'autres font remarquer que celui-ci ne mourut pas avant NoĂ«l 1952. Le fait est que David John Thomas a longtemps Ă©tĂ© malade d'un cancer et qu'il commençait Ă  perdre la vue quand Dylan Thomas Ă©crivit sa villanelle, ce qui explique en partie l'importance de la lumiĂšre dans le poĂšme. Dans une lettre Ă  Marguerite Caetani, fondatrice de Botteghe Oscure, Dylan Thomas dĂ©clare "La seule personne Ă  qui je ne peux montrer le poĂšme ci-inclus est, bien entendu, mon pĂšre, qui ne sait pas qu'il est mourant."“The only person I can’t show the enclosed poem to is, of course, my father, who doesn’t know he’s dying.” Photographie de Marguerite Caetani, fondatrice de la revue Botteghe Oscure. La traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit" Le poĂšme n'est pas entiĂšrement traduit pour le film Interstellar, dont FrĂ©dĂ©ric Cerdal, qui double Michael Caine, lit deux strophes au cours d'une scĂšne spatiale. On les trouvera ici transcrites N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter, au dĂ©clin du jour, Hurler, hurler Ă  l’agonie de la lumiĂšre, Si le sage sentant la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgĂ© de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle Ă  l’agonie la lumiĂšre. Voici maintenant la version originale du poĂšme Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieve it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Photographie de David John Thomas, pĂšre du poĂšte Dylan Thomas. Voici maintenant une traduction personnelle de Thomas Spok, donc, datĂ©e de 2020 N’entre pas courtois dans cette bonne nuit, Le grand Ăąge devrait s’embraser, fulminer au crĂ©puscule ; Rage, enrage contre l’agonie de la lumiĂšre. Quoique les sages Ă  leur terme sachent que l’obscur l’emporte, Parce que leurs mots n’ont dĂ©chaĂźnĂ© nulle foudre ils N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit, Les bons, aprĂšs la dĂ©ferlante, s’écriant combien splendides Leurs actes frĂȘles eussent dansĂ© dans une baie verdoyante, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumiĂšre. Les insensĂ©s, qui saisissaient le soleil en vol et le chantaient, Et apprennent, trop tard, qu’ils l’accablaient dans sa course, N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit. Les hiĂ©ratiques, prĂšs de mourir, qui voient aveuglĂ©ment Qu’aveugles des yeux pourraient fuser tels des mĂ©tĂ©ores et joyeux, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, du haut de la triste altitude, Maudis, bĂ©nis-moi maintenant de tes larmes cruelles, je t’en prie. N’entre pas courtois dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre l’agonie de la lumiĂšre. Par ailleurs, le lecteur pourra lire avec intĂ©rĂȘt une traduction de Lionel-Édouard Martin suivre le lien pour lire sa version, lui-mĂȘme poĂšte et romancier il a choisi de transposer le pentamĂštre iambique anglais en alexandrin avec cĂ©sure Ă  l'hĂ©mistiche, respectant ainsi la rĂ©gularitĂ© du classicisme mĂ©trique de l'original on en donnera ici qu'un extrait N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumiĂšre. Si le sage Ă  la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourchĂ© en foudre il N’entre pas apaisĂ© dans cette bonne nuit. Il est Ă  noter qu'on peut lire Ă©galement la version traduite par Alain Suied dans la collection poche PoĂ©sie/Gallimard nrf, dans un recueil intitulĂ© Vision et PriĂšre et autres poĂšmes la traduction du poĂšme remonte Ă  1979. Le titre donne "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit" et la traduction N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,Le vieil Ăąge devrait brĂ»ler et s'emporter Ă  la chute du jour ;Rager, s'enrager contre la mort de la lumiĂšre. Bien que les hommes sages Ă  leur fin sachent que l'obscur est mĂ©ritĂ©,Parce que leurs paroles n'ont fourchĂ© nul Ă©clair ilsN'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes bons, passĂ©e la derniĂšre vague, criant combien clairsLeurs actes frĂȘles auraient pu danser en une verte baieRagent, enragent contre la mort de la lumiĂšre. Les hommes violents qui prirent et chantĂšrent le soleil en plein vol,Et apprennent, trop tard, qu'ils l'ont affligĂ© dans sa course,N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes graves, prĂšs de mourir, qui voient de vue aveuglanteQue leurs aveugles pourraient briller comme mĂ©tĂ©ores et s'Ă©gayer,Ragent, enragent contre la mort de la lumiĂšre. Et toi, mon pĂšre, ici sur la triste Ă©lĂ©vationMaudis, bĂ©nis-moi Ă  prĂ©sent avec tes larmes violentes, je t'en pas sans violence dans cette bonne enrage contre la mort de la lumiĂšre. Écouter Dylan Thomas lire "Do not go gentle into that good night"AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, Dylan Thomas et sa famille ont des difficultĂ©s financiĂšres Thomas accepte alors d'Ă©crire et enregistrer une sĂ©ries d'Ă©missions pour la BBC qui rencontrent le succĂšs. De 1945 Ă  1948, plus d'une centaines d'enregistrements font entendre sa poĂ©sie, mais aussi des dĂ©bats littĂ©raires ou des critiques diverses. Lorsqu'il Ă©crit "Do not go gentle into that good night", Thomas est une cĂ©lĂ©britĂ© de la radio, et il est logique qu'il ait choisi d'enregistrer une lecture de son poĂšme, que l'on peut Ă©couter ci-dessous ÉlĂ©ments d'analyseLe poĂšme de Dylan Thomas Ă©voque la volontĂ© d'en dĂ©coudre jusque dans l'agonie, quand bien mĂȘme il est impossible d'en triompher on songera sur ce sujet au poĂšme "La tour noire" de Yeats. Les strophes montrent comment diffĂ©rentes personnes se comportent face Ă  la mort, de l'homme "sage" de la deuxiĂšme strophe au propre prĂšs de Thomas dans la sixiĂšme. Il s'agit pour chacun de faire un bilan de la vie Ă©coulĂ©e, de ce qui a Ă©tĂ© fait ou non, et dans ce dernier cas d'exprimer des regrets "words had forked no lightning" dans le cas du sage. Ce parcours de tĂ©moignage en tĂ©moignage est renforcĂ© par le procĂ©dĂ© de l'enjambement, par exemple dans la cinquiĂšme strophe Grave men, near death who see with blinding sight [enjambement] Blind eyes could blaze like meteors and be gay. On remarquera le passage de "blinding" Ă  "blind", l'affaiblissement ou la perte de la vue due au grand Ăąge permettant paradoxalement, en apparence, une meilleure vision de la vie menĂ©e. L'enjambement permet aussi de souligner le mouvement de la lecture et de la vie qui est donc aussi celui du temps qui mĂšne, inĂ©luctable, Ă  la mort dĂ©fiĂ©e. Celle-ci est assimilĂ©e Ă©videmment Ă  la nuit, image rĂ©currente qui se dĂ©cline par le biais de l'obscuritĂ©, du soleil faiblissant "The sun in flight" or elle est prĂ©sentĂ©e aussi d'une façon positive, "good night" qui est aussi image d'un paradis ou du moins d'un repos. On pourra aisĂ©ment faire le lien avec la maladie du pĂšre de Dylan Thomas "my father" pour qui la mort pouvait reprĂ©senter la fin des souffrances dont il connaissait symboliquement les sommets, au plus prĂšs donc de la mort "sad height". Or pour le poĂšte, ainsi que le rappelle le refrain, il est hors de question d'accepter la mort quand bien mĂȘme elle apparaĂźtrait comme un soulagement. Un exemplaire de la revue Botteghe Oscure, avec Dylan Thomas entre autres noms prestigieux au sommaire... Dans l'ensemble, le poĂšme dĂ©veloppe une structure argumentative, de l'impĂ©ratif de la premiĂšre strophe, appliquĂ© ensuite Ă  diffĂ©rents types de personne hommes sages, bons, sauvages, sĂ©rieux... jusqu'au quatrain conclusif il s'agit toujours de refuser de se soumettre Ă  la mort et d'inciter finalement la figure paternelle Ă  enrager Ă  son tour, selon les modĂšles qui lui sont fournis. On insistera briĂšvement sur l'importance de l'adjectif "gentle" dans le texte original, parfois considĂ©rĂ© comme une faute de grammaire intentionnelle alors que l'anglais attendrait l'adverbe "gently" on peut suggĂ©rer que l'adjectif renvoie bien au sujet Ă  qui est adressĂ© l'injonction "do not go gentle" impliquant un "you", c'est-Ă -dire une adresse au lecteur, au pĂšre, tandis que l'adverbe "gently" s'appliquerait Ă  l'action "go". L'adjectif fonctionnerait donc ici selon un principe d'ellipse grammaticale qui fait ressortir le ver. Un genre poĂ©tique, la villanelle Forme classique stricte et rĂ©pandue dans la poĂ©sie anglaise, la villanelle respecte plusieurs critĂšres - elle est constituĂ©e de dix-neuf vers rĂ©partis en cinq tercets et un quatrain final ; - elle est Ă©crite en pentamĂštre iambique, ver frĂ©quent de la poĂ©sie anglaise qui consiste Ă  faire suivre une syllabe non accentuĂ©e d'une syllabe accentuĂ©e ; - seuls deux types de rimes sont utilisĂ©s tout le long du poĂšme la rime en -ight "night", "light", "brigh"... et la rime en -ey "they", "day", "bay"... ; - le premier ver entier est rĂ©pĂ©tĂ© aux sixiĂšme, douziĂšme et dix-huitiĂšme vers ; - le troisiĂšme ver est rĂ©pĂ©tĂ© aux neuviĂšme, quinziĂšme et dix-neuviĂšme vers. Exemple de modĂšle, appliquĂ© par Dylan Thomas A1 b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 A2. Matthew McConaughey Ă©mu dans Interstellar. L'Ă©volution de son personnage renvoie au poĂšme de Dylan Thomas qui l'accompagne, en un sens, tout au long du film. On constate ainsi que dans le poĂšme de Dylan Thomas, les vers "Do not go gentle into that good night" et "Rage, rage against the dying of the light" servent de refrain. La villanelle est traditionnellement associĂ©e aux thĂšmes pastoraux, Ă  la nature, aux choses simples. De ce point de vue, le thĂšme de la mort dans le poĂšme de Thomas est compris comme partie du cycle naturel de la vie. PostĂ©ritĂ© musicale La popularitĂ© du poĂšme de Dylan Thomas a conduit des musiciens Ă  s'en inspirer pour des hommages musicaux trĂšs variĂ©s. Igor Stravinsky avait ainsi envisagĂ© une collaboration avec Dylan Thomas pour une oeuvre de théùtre musical. DĂšs 1954, Stravinsky compose en mĂ©moire du poĂšte le chant funĂšbre In Memoriam Dylan Thomas. Il s'agit d'un chant pour tĂ©nor, quatre trombones et quatuor Ă  cordes d'une durĂ©e d'environ huit minutes que l'on peut entendre sur youtube. Le deuxiĂšme mouvement est consacrĂ© Ă  "Do not go gentle into that good night", chantĂ© par le tĂ©nor. En 1989, c'est le musicien gallois John Cale ancien membre du groupe Velvet Underground qui utilise des poĂšmes de Thomas pour son album Words for the Dying, composĂ© en rĂ©action Ă  la guerre des Malouines de 1982 qui oppose le Royaume-Uni Ă  l'Argentine. Sur la face B de l'album se trouve notamment un enregistrement de "Do not go gentle into that good night" John Cale, pour la pochette de l'album Words for the Dying 1989 En 2015, le rappeur G-Eazy lit le dĂ©but du poĂšme en "Intro" de son album When It's Dark Out, gros succĂšs de la pĂ©riode qui contribue encore Ă  faire dĂ©couvrir le poĂšme plus d'un million de disques vendus ! Le rappeur G-Eazy pour la pochette de When It's Dark Out 2015. Plus rĂ©cemment, le "parrain du Punk" Iggy Pop a proposĂ© sa propre version intĂ©gralement lue du poĂšme pour son album Free 2019, dont "Do not go gentle into that good night" occupe l'avant-derniĂšre place. Une agence de pub avait contactĂ© le rocker pour qu'il lise le poĂšme en voix d'une publicitĂ© le chanteur vieillissant s'est d'abord montrĂ© peu enthousiaste, associant le poĂšme Ă  la scolaritĂ© "Je ne suis pas au lycĂ©e !" dĂ©clare-t-il, mais finalement n'a pas rĂ©sistĂ© au plaisir de l'intĂ©grer Ă  un disque... on peut entendre sa lecture ici, avec une trompette en fond entre autres. Iggy Pop, image promotionnelle pour son album Free 2019 oĂč il chante la villanelle de Dylan Thomas. PostĂ©ritĂ© au cinĂ©ma Le cinĂ©ma Ă©galement a su se souvenir du poĂšme de Thomas... sachant d'ailleurs tirer parti de son statut de classique scolaire, par exemple pour le film Back To school 1986 d'Alan Metter, oĂč l'on voit l'acteur comique Rodney Dangerfield, dans le rĂŽle de Thornton Mellon, dĂ©couvrir les bancs de la fac pour encourager son fils... et lui-mĂȘme s'encourage en plein examen en rĂ©citant "Do not go gentle into that good night". Rodney Dangerfield rĂ©cite le poĂšme de Dylan Thomas dans Back to school, 1986. En 1996, c'est le blockbuster Independence Day de Roland Emmerich qui puise dans le poĂšme de Thomas pour le discours patriotique du prĂ©sident des États-Unis jouĂ© par Bill Pullman. Celui-ci motive ses troupes avant un assaut dĂ©cisif contre les envahisseurs aliens, s'exclamant trĂšs solennellement "We will not go quietly into the night" ! Curieuse utilisation, peut-ĂȘtre, d'un poĂšme gallois qui n'avait rien Ă  voir avec l'indĂ©pendance amĂ©ricaine... Bill Pullman incite Ă  bouter les aliens hors du systĂšme solaire en rĂ©citant des vers de Dylan Thomas. Interstellar 2014 de Christopher Nolan a plus rĂ©cemment contribuĂ© Ă  la popularitĂ© du poĂšme au niveau international, les vers de Thomas accompagnant en leitmotiv les diffĂ©rentes tentatives des personnages d'Ă©chapper Ă  l'extinction de l'humanitĂ© l'espĂ©rance et les lumiĂšres des Ă©toiles contrastent avec la noirceur spatiale. On peut Ă©couter ici une lecture de l'acteur Michael Caine le professeur John Brand dans le film, ou encore une version interprĂ©tĂ©e par d'autres acteurs du film, dont Jessica Chastain ou Matthew McConaughey. La science-fiction et la poĂ©sie font bon mĂ©nage au cinĂ©ma voir Yeats et Equilibirum... Michael Caine cite plusieurs "Do not go gentle..." dans Interstellar 2014. PostĂ©ritĂ© en peintureOn ne s'Ă©tonnera pas sans doute que ce soit encore un gallois qui ait voulu rendre hommage au poĂšme de Dylan Thomas, en l'occurrence l'artiste Ceri Richards 1903-1971. Il peignit trois peintures inspirĂ©es du poĂšme, chacune datĂ©e respectivement de 1954, 1956 et 1965. Ceri Richards, Do not go gentle into that good night, 1956. Peinture Ă  huile sur toile. Au sujet de la villanelle elle-mĂȘme, Ceri Richards dĂ©clara "'Rage, rage against the dying of the light' est peut-ĂȘtre dans la nature de la contestation - mais futile. Ce ver qui revient Ă  la fin de chaque strophe me semble affirmer la futilitĂ© de la contestation et de la proclamation. Ce sont nos oeuvres que nous laissons derriĂšre nous." RĂ©fĂ©rence dans un jeu vidĂ©o Dans le jeu League of Legends de Riot Games, les joueurs peuvent entendre de temps Ă  autre le personnage Aatrox citer "Rage against the dying of the light", Aatrox Ă©tant lui-mĂȘme un ancien "Fils du soleil" devenu un "Darkin" fou de colĂšre... Aatrox, personnage tĂ©nĂ©breux du jeu League of Legends. Le poĂšme a eu d'autres influences et continue d'inspirer au fil du temps, sous des formes diverses le premier roman de science-fiction de George R. R. Martin se nomme par exemple Dying of the light !, ce qui d'ailleurs renforce son statut de classique... ainsi que celui de Dylan Thomas dont le nom a notamment inspirĂ© Robert Zimmerman pour devenir Bob Dylan !. Ci-dessous le poĂšme de Thomas et une traduction au format JPG 5aoĂ»t 2021 - Cette Épingle a Ă©tĂ© créée par REMPIN13 sur Pinterest. LE VIEIL age doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour.. ConfidentialitĂ©. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez
les forumsForum Blabla 18-25 ans Etoile Abonnement RSS Réglages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet N'entre pas docilement dans cette douce nuit... RépondreNouveau sujetListe des sujets 1 DrOrt-Meyer MP 05 juin 2015 à 204004 passage Le vaisseau qui s'éloigne de la terre avec la citation du docteur Brandt en fond 1 Nouveau sujetListe des sujets Répondre Prévisu ? Victime de harcÚlement en ligne comment réagir ? Sous-forums Religion Infos 0 connectés Gestion du forum Modérateurs Suumas, Love-n-peace, odoki, LikeGod, [FIREWORK] Contacter les modérateurs - RÚgles du forum Sujets à ne pas manquer Aucun sujet à ne pas manquer La vidéo du moment

Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter, au dĂ©clin du jour, Hurler, hurler Ă  l’agonie de la lumiĂšre, Si le sage sentant la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgĂ© de foudre, 23 Aug 2022 22:05:13

RandonnĂ©e - De l'eau Ă  la neige de cultureMĂ©tabief 25370Le 29/08/2022Une balade facile au dĂ©part du sommet du tĂ©lĂ©siĂšge vous emmenant au cƓur de la station de MĂ©tabief. Vous dĂ©couvrirez les rouages secrets de la fabrication de la neige de culture en visitant les entrailles de l’usine Ă  neige Ă  1350m d’altitude. Une balade entre tradition & technologie avec un bon bol d’air frais !!! Niveau Facile - DurĂ©e 2h30 - Distance 3 km - DĂ©nivelĂ© 150m. RDV devant le plan des pistes Ă  MĂ©tabief Inscription obligatoire aux caisses de MĂ©tabief. Permanence et Conseil RandonnĂ©es Balades, RandonnĂ©e et baladeDie 26150Du 04/07/2022 au 29/08/2022Chaque lundi prenez conseil auprĂšs de Michel Morin, garde du Parc Naturel RĂ©gional du Vercors et posez vos questions sur la randonnĂ©e en Pays Diois ! OĂč trouver de belles vues ou un peu de fraĂźcheur? Une balade facile en famille ou une Iraty Pastorale Nature - Environnement, RandonnĂ©e et baladeLarrau 64560Le 29/08/2022AprĂšs un briefing sur le matĂ©riel et une pĂ©riode de prise en main, nous partirons pour 4 heures de randonnĂ©e sur les chemins de la forĂȘt d’Iraty. La dĂ©couverte sera le mot d’ordre, dĂ©couverte de la forĂȘt d’Iraty, dĂ©couverte de l’activitĂ© trottinette tout terrain Ă©lectrique, dĂ©couverte du mĂ©tier de berger et du pastoralisme. Une pause gourmande est prĂ©vue pour encore plus de plaisir ! Minimum de 5 personnes pour cette activitĂ©. Informations supplĂ©mentaires À partir de 12 ans Poids Max 120 kg Savoir faire du vĂ©lo Niveau Facile DurĂ©e 4 heures + 30 minutes briefing et prise en main MatĂ©riel Chaussures fermĂ©es obligatoires et vĂȘtements longs accompagnĂ©e randonnĂ©e pique-nique au soleil couchant RandonnĂ©e et baladeSaint-Étienne-de-BaĂŻgorry 64430Le 30/08/2022Prenons le temps d’observer la lente et douce course du soleil couchant. Profitant de ces derniers rayons, nous partagerons un casse-croĂ»te convivial. A la maniĂšre des contrebandiers, l' oeil s’adapte Ă  l’obscuritĂ©, la marche devient fĂ©line et les sens s’éveillent avec la douceur de la nuit sur le retour. Niveau Facile Distance 4,5 km DĂ©nivelĂ© +350 m DurĂ©e 3h. Age mini 7 ans. Inscription avant 24h. DĂ©part de la randonnĂ©e Ă  10 mn en voiture, prĂ©voir votre vĂ©hiculeBalade sonore une 5Ăšme saison dans les bois de Mittlach RandonnĂ©e et baladeMittlach 68380Le 29/08/2022Plongez-vous dans le paysage alsacien et ses envoĂ»tantes ambiances sonores ! Au cƓur de la VallĂ©e de Munster, le compositeur et crĂ©ateur sonore Jim Petit invite les promeneurs Ă  dĂ©couvrir les 12 points d’écoute de ce parcours sonore oĂč alternent des moments de marche douce, d’écoute au casque, et des moments de pause. Facile, flĂ©chĂ© et familial, le parcours emprunte des chemins existants sans difficultĂ©. L’écoute des 12 piĂšces sonores d’une 5e saison, se mĂȘlent aux sons du paysage sonore rĂ©el pour une sĂ©ance immersive entre rĂ©alitĂ© de l’instant et transformation de la rĂ©alitĂ© sonore de chaque site. Une autre maniĂšre d’apprĂ©hender et ressentir le paysage forestier et montagnard de Mittlach. RandonnĂ©e Ă  partir de 4 ans. Trajet en voiture personnelle jusqu’au point de dĂ©part. MatĂ©riel Chaussures de randonnĂ©e et de l'eau. La sortie peut se rĂ©aliser avec 4 participants minimum et maximum 10 participants Chiens interdits - Porte-bĂ©bĂ© interditsRandonnĂ©e accompagnĂ©e sur les traces des vautours FĂȘte, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementOssĂšs 64780Le 29/08/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant RiviĂšre souterraine de Champdeniers RandonnĂ©e et baladeChampdeniers-Saint-Denis 79220Du 24/08/2022 au 28/08/2022DĂ©couverte facile de la riviĂšre souterraine de Champdeniers. Parcours d' un kilomĂštre dans des galeries horizontales, de belles et grandes salles et une jolie riviĂšre. Bien que l'on commence la sortie par une galerie au plafond plutĂŽt bas, le reste de l'itinĂ©raire se dĂ©roule globalement debout. Equipement fourni combinaison et chaussettes nĂ©oprĂšnes, combinaison de spĂ©lĂ©ologie, harnais, casque, Ă©clairage, genouillĂšres. A prĂ©voir un maillot de bain, des chaussures de randonnĂ©e, des vĂȘtements de rechange chaussures comprises,une barre d'Ă©nergie par personne, une bonne motivation et votre meilleur sourire. A partir de 8 ans. DurĂ©e de la sortie 3hApĂ©ro - Coucher de soleil Ă  Ornans Repas - DĂ©gustation, RandonnĂ©e et baladeOrnans 25290Le 27/08/2022SurnommĂ©e, la "Petite Venise", la ville d'Ornans est dominĂ©e par plusieurs jolis belvĂ©dĂšres et Ă©perons rocheux. Notre randonnĂ©e se dĂ©roulera "rive droite" de la vallĂ©e, Ă  la recherche des traces du chĂąteau d'Ornans et de continuer jusqu'Ă  la Roche du Mont, lieu de notre pause apĂ©ro au panorama Ă  180°. La suite sera une douce descente jusqu'au centre-ville Ă  l'aide de flambeaux ! Le RDV peut varier selon la saison et l'heure du coucher de soleil. Niveau facile 6km / 300D+ ApĂ©ro dĂźnatoire Produit de la rĂ©gion vins, charcuterie, fromage, tomates cerises, melon, pastĂšque. Des mariages qui vont vous surprendre ! Équipements frontale on peut en fournir 4-5, chaussures de marche conseillĂ©es, tenue confortable pour marcher, petite laine, lunettes de soleil / casquette, 1L d'eau minimum, mouchoirs. Pensez Ă  prendre votre couteau !RandonnĂ©e accompagnĂ©e randonnĂ©e pique-nique au soleil couchant RandonnĂ©e et baladeSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 01/09/2022Prenons le temps d’observer la lente et douce course du soleil couchant. Profitant de ces derniers rayons, nous partagerons un casse-croĂ»te convivial. A la maniĂšre des contrebandiers, l' oeil s’adapte Ă  l’obscuritĂ©, la marche devient fĂ©line et les sens s’éveillent avec la douceur de la nuit sur le retour. Niveau Facile Distance 4,5 km DĂ©nivelĂ© +350 m DurĂ©e 3h. Age mini 7 ans. Inscription avant 24h. DĂ©part de la randonnĂ©e Ă  15mn de voiture, prĂ©voir votre accompagnĂ©e apprendre Ă  s'orienter en s'amusant-Enigmes sur le Pays Basque RandonnĂ©e et baladeIroulĂ©guy 64220Le 30/08/2022Sur la montagne au dessus du village, en Ă©quipe, vous vous dirigerez avec carte et boussole. A chaque balise, un indice, une question, un objet... pour dĂ©couvrir nos montagnes. Pas de perdant, ce n’est pas une course ! Mais vous en saurez plus sur le Pays Basque, ses traditions et son histoire. Pour petits et grands, le jeu s’adapte Ă  tous les niveaux. En Ă©quipe ou en famille. EncadrĂ© par un guide local qui connaĂźt le coin comme sa poche. Niveau Facile Distance 4 km DĂ©nivelĂ© +300m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 31/08/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 sonore une 5Ăšme saison dans les bois de Mittlach BaladesMittlach 68380Le 29/08/2022Plongez-vous dans le paysage alsacien et ses envoĂ»tantes ambiances sonores ! Au cƓur de la VallĂ©e de Munster, le compositeur et crĂ©ateur sonore Jim Petit invite les promeneurs Ă  dĂ©couvrir les 12 points d’écoute de ce parcours sonore oĂč alternent des moments de marche douce, d’écoute au casque, et des moments de pause. Facile, flĂ©chĂ© et familial, le parcours emprunte des chemins existants sans difficultĂ©. L’écoute des 12 piĂšces sonores d’une 5e saison, se mĂȘlent aux sons du paysage sonore rĂ©el pour une sĂ©ance immersive entre rĂ©alitĂ© de l’instant et transformation de la rĂ©alitĂ© sonore de chaque site. Une autre maniĂšre d’apprĂ©hender et ressentir le paysage forestier et montagnard de Mittlach. RandonnĂ©e Ă  partir de 4 ans. Trajet en voiture personnelle jusqu’au point de dĂ©part. MatĂ©riel Chaussures de randonnĂ©e et de l'eau. La sortie peut se rĂ©aliser avec 4 participants minimum et maximum 10 participants Chiens interdits - Porte-bĂ©bĂ© interditsBalade sonore une 5Ăšme saison dans les bois de Mittlach Visites et circuitsMittlach 68380Le 29/08/2022Plongez-vous dans le paysage alsacien et ses envoĂ»tantes ambiances sonores ! Au cƓur de la VallĂ©e de Munster, le compositeur et crĂ©ateur sonore Jim Petit invite les promeneurs Ă  dĂ©couvrir les 12 points d’écoute de ce parcours sonore oĂč alternent des moments de marche douce, d’écoute au casque, et des moments de pause. Facile, flĂ©chĂ© et familial, le parcours emprunte des chemins existants sans difficultĂ©. L’écoute des 12 piĂšces sonores d’une 5e saison, se mĂȘlent aux sons du paysage sonore rĂ©el pour une sĂ©ance immersive entre rĂ©alitĂ© de l’instant et transformation de la rĂ©alitĂ© sonore de chaque site. Une autre maniĂšre d’apprĂ©hender et ressentir le paysage forestier et montagnard de Mittlach. RandonnĂ©e Ă  partir de 4 ans. Trajet en voiture personnelle jusqu’au point de dĂ©part. MatĂ©riel Chaussures de randonnĂ©e et de l'eau. La sortie peut se rĂ©aliser avec 4 participants minimum et maximum 10 participants Chiens interdits - Porte-bĂ©bĂ© interdits RandonnĂ©e accompagnĂ©e sur les traces des vautours RandonnĂ©e et baladeOssĂšs 64780Le 31/08/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant accompagnĂ©e sur les traces des vautours RandonnĂ©e et baladeOssĂšs 64780Le 31/08/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 01/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 accompagnĂ©e apprendre Ă  s'orienter en s'amusant-Enigmes sur le Pays Basque FĂȘte, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementIroulĂ©guy 64220Le 30/08/2022Sur la montagne au dessus du village, en Ă©quipe, vous vous dirigerez avec carte et boussole. A chaque balise, un indice, une question, un objet... pour dĂ©couvrir nos montagnes. Pas de perdant, ce n’est pas une course ! Mais vous en saurez plus sur le Pays Basque, ses traditions et son histoire. Pour petits et grands, le jeu s’adapte Ă  tous les niveaux. En Ă©quipe ou en famille. EncadrĂ© par un guide local qui connaĂźt le coin comme sa poche. Niveau Facile Distance 4 km DĂ©nivelĂ© +300m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant accompagnĂ©e sur les traces des vautours FĂȘte, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementOssĂšs 64780Le 31/08/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant randos de la vallĂ©e de la VĂšre RandonnĂ©e et balade, Balades, RandonnĂ©e et baladeATHIS-VAL DE ROUVRE 61430Le 04/09/2022RandonnĂ©e de 20 km quelques difficultĂ©s dĂ©part Ă  13h RandonnĂ©e familiale de 7,5 km facile dĂ©part Ă  Ă  14h30 RandonnĂ©e orientation de 13 km cartes fournies dĂ©part Ă  13h30 1 € versĂ© aux "P'tits doudous FlĂ©riens"Le Trail et la Rando de Corbeil-Cerf RandonnĂ©e et balade, Courses Ă  pied, Nature - EnvironnementCorbeil-Cerf 60110Le 04/09/2022Le trail et la Rando auront lieu le 04 septembre 2022 Ă  CORBEIL CERF. Ils sont composĂ©s de deux parcours identiques pour la randonnĂ©e pĂ©destre et pour le trail. Un trail et une RandonnĂ©e nature, de 6 km ou 15 km sur petites routes, chemins, en plaine et forĂȘt. Circuit 6 kms facile avec moins de 100m de D+. DĂ©part 9h00 un ravitaillement Ă  l’arrivĂ©e en eau, prĂ©voir son gobelet ou sa gourde. Circuits 15 kms difficiles avec plus de 100m de D+ dĂ©part Ă  9h00 un ravitaillement Ă  l’arrivĂ©e en eau, prĂ©voir son gobelet ou sa gourde. Les Randos dĂ©part 9h15. Le dĂ©part sera donnĂ© sur la place de la commune de CORBEIL CERF, rue François de "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 07/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 avec les randonneurs en Pays L'Islois en Alsace RandonnĂ©e et balade, Vie associativeL'Isle-sur-le-Doubs 25250Le 04/09/2022L'association Randonneurs en Pays L'Islois vous invite Ă  participer Ă  l'une de ses marches. Dimanche 4 septembre 8h30. Alsace. Organisateur, Jacques Perrin tel 06 27 15 86 39. 10 km, marche facile. Emporter de l’eau, un pique-nique, des vĂȘtements adaptĂ©s, de bonnes chaussures de marche, Ă©ventuellement, 1 ou 2 bĂątons de "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 08/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 accompagnĂ©e randonnĂ©e pique-nique au soleil couchant RandonnĂ©e et baladeSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 08/09/2022Prenons le temps d’observer la lente et douce course du soleil couchant. Profitant de ces derniers rayons, nous partagerons un casse-croĂ»te convivial. A la maniĂšre des contrebandiers, l' oeil s’adapte Ă  l’obscuritĂ©, la marche devient fĂ©line et les sens s’éveillent avec la douceur de la nuit sur le retour. Niveau Facile Distance 4,5 km DĂ©nivelĂ© +350 m DurĂ©e 3h. Age mini 7 ans. Inscription avant 24h. DĂ©part de la randonnĂ©e Ă  15mn de voiture, prĂ©voir votre accompagnĂ©es La voie verte Ă  vĂ©lo Balades, RandonnĂ©e et baladeSalies-de-BĂ©arn 64270Le 07/09/2022Optez pour une balade Ă  deux roues sur la voie verte de Salies-de-BĂ©arn ! MĂ©canique ou Ă©lectrique, choisissez votre vĂ©lo pour ces 16 kilomĂštres aller/retour de randonnĂ©e niveau facile. La pause gourmande en bordure de gave vous donnera l’impulsion pour le chemin du accompagnĂ©e sur les traces des vautours RandonnĂ©e et baladeOssĂšs 64780Le 07/09/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant accompagnĂ©e sur les traces des vautours FĂȘte, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementOssĂšs 64780Le 07/09/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant dĂ©couverte et fraĂźcheur Piscines naturelles RandonnĂ©e et baladeAmondans 25330Du 26/08/2022 au 04/09/2022Marche d’approche en sous-bois, randonnĂ©e dans un Ă©crin de verdure sur des sentiers de pĂȘcheurs, au fil de l'eau, entre gouilles et gorges enchanteresques. Une vraie dĂ©couverte en randonnant dans un monde fascinant sans devoir pratiquer le canyoning. Nul besoin ici de combinaisons nĂ©oprĂšnes ou de rappels, l’envie et une certaine agilitĂ© vous suffiront Ă  Ă©voluer dans ce relief, entre cascades et vasques. Distance 5km / 150 D+ DurĂ©e 300 Niveau facile A partir de 7 ans. Équipement une bonne paire de basket, un maillot de bain, un t-shirt synthĂ©tique, un short +short et t-shirt de rechange, et serviette que nous laisserons Ă  la voiture. ConfirmĂ© dĂšs 4 accompagnĂ©es La voie verte Ă  vĂ©lo Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Patrimoine - Culture, Nature - Environnement, Visites et circuitsSalies-de-BĂ©arn 64270Le 07/09/2022Optez pour une balade Ă  deux roues sur la voie verte de Salies-de-BĂ©arn ! MĂ©canique ou Ă©lectrique, choisissez votre vĂ©lo pour ces 16 kilomĂštres aller/retour de randonnĂ©e niveau facile. La pause gourmande en bordure de gave vous donnera l’impulsion pour le chemin du accompagnĂ©e randonnĂ©e pique-nique au soleil couchant RandonnĂ©e et baladeSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 15/09/2022Prenons le temps d’observer la lente et douce course du soleil couchant. Profitant de ces derniers rayons, nous partagerons un casse-croĂ»te convivial. A la maniĂšre des contrebandiers, l' oeil s’adapte Ă  l’obscuritĂ©, la marche devient fĂ©line et les sens s’éveillent avec la douceur de la nuit sur le retour. Niveau Facile Distance 4,5 km DĂ©nivelĂ© +350 m DurĂ©e 3h. Age mini 7 ans. Inscription avant 24h. DĂ©part de la randonnĂ©e Ă  15mn de voiture, prĂ©voir votre et pique-nique champĂȘtre RandonnĂ©e et balade, Culte et religion, Repas - DĂ©gustationLa Roque-Baignard 14340Le 17/09/2022Programme de la journĂ©e 10h RDV place de la Mairie 10h30 DĂ©part de la randonnĂ©e 12h Pique-nique prĂšs de la source Saint-MĂ©en au PrĂ© d'Auge 14h Visites commentĂ©es de la source et sa lĂ©gende, l'Ă©glise et les extĂ©rieurs du chĂąteau 17h30 Retour Ă  la Roque-Baignard pour une visite de l'Ă©glise Circuit facile Ă  faire en famille sans poussette. PrĂ©voir son pique-nique, transport par accompagnĂ©e sur les traces des vautours RandonnĂ©e et baladeOssĂšs 64780Le 14/09/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant accompagnĂ©e sur les traces des vautours FĂȘte, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Manifestation culturelle, Nature - EnvironnementOssĂšs 64780Le 14/09/2022Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. En compagnie d'un passionnĂ© et de son Ă©quipement d'observation, venez dĂ©couvrir tous les secrets de cette espĂšce emblĂ©matique des PyrĂ©nĂ©es. Niveau Facile Distance 5km DĂ©nivelĂ© +250m DurĂ©e 3h. Âge mini 7 ans. Inscription avant "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 22/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 21/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 "Les animaux du Suhalmendi randonnĂ©e en deux temps" RandonnĂ©e et baladeSare 64310Le 28/09/2022C’est une randonnĂ©e-visite » pĂ©dagogique que nous vous proposons. Tout d’abord une petite randonnĂ©e facile vous mĂšnera sur le mont Suhalmendi qui offre un point de vue exceptionnel sur la cĂŽte basque, landaise ainsi que sur les montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Ici les vautours, les brebis, les pottoks et leurs poulains, la flore et la faune cohabitent en parfaite harmonie avec les Ă©leveurs, randonneurs et amoureux de la nature. Puis vous dĂ©couvrirez un Ă©levage de porcs basques de race Pie Noir Appelation Kintoa. Race de porc qui avait disparu des montagnes basques et qui fait son retour grĂące Ă  la volontĂ© d’éleveurs locaux dĂ©sireux de faire perdurer la richesse de produits gastronomiques de qualitĂ©. Un circuit ludique a Ă©tĂ© créé pour les enfants afin de s’instruire en s’amusant. Cette visite est un bon compromis entre randonnĂ©e et apprentissage de la vie pastorale. Age minimun 6 EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2022 - CASTELNAU DE GUERS Visite guidĂ©e, Patrimoine - CultureCastelnau-de-Guers 34120Le 18/09/202210h-12h Visites commentĂ©es par Noel HoulĂšs des monuments patrimoniaux du village Ermitage St-Antoine, exposition salle du conseil de la mairie, cour du chĂąteau de Castelnau de Guers. 10h RDV devant la mairie, dĂ©part pou visite commentĂ©e de l'ermitage St-Antoine. RandonnĂ©e balade facile familiale. Non accessible pour personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite et poussettes. Retour place de la mairie pour 11h15. 11h15 Visite commentĂ©e de l'Ă©glise St-Sulpice. 11h30 Ouverture exceptionnelle de l'exposition permanente dans la salle du conseil de la mairie avec prĂ©sentation des dĂ©couvertes archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es sur le site du village. 12h Ouverture exceptionnelle de la cour du chĂąteau. Visite commentĂ©e du lieu et de la chapelle du chĂąteau. Exposition du loup l'animal totĂ©mique du village. ApĂ©ritif offert par la municipalitĂ© suivi d'un repas sur rĂ©servation 14€/10€ enfant dans la cour du chĂąteau. Macaronade de la mer, tarte aux fruits de saison. Buvette pour le repas. Pensez Ă  vos couverts !La Cormatinoise RandonnĂ©e et baladeCormatin 71460Le 09/10/202243e randonnĂ©e organisĂ©e par l'amicale de Cormatin. - 1 circuit pĂ©destre 7 km trĂšs facile sans ravitaillement. - 1 circuit pĂ©destre 13 km 1 ravitaillement. - 1 circuit pĂ©destre 22km 2 ravitaillements. - 1 circuit VTT 41km sac au dĂ©part + 1 ravitaillement. Collation Ă  l'arrivĂ©e pour tous les randonneurs. Les circuits parcourent des chemins balisĂ©s dans des paysages trĂšs WEEK-END - BALADE VIGNERONNE ET GOURMANDE Vin - Oenologie, Repas - DĂ©gustationLuc-sur-Orbieu 11200Le 15/10/2022Balade vigneronne et gourmande en compagnie de la famille Fabre. La famille Fabre vous emmĂšnera pour une balade vigneronne gourmande et curieuse, Ă  la dĂ©couverte du terroir, de son sol qui contribue au secret des grands vins. Au terme de cette balade, un pique-nique gourmand au cƓur des vignes vous Ă©merveillera les papilles des produits rĂ©gionaux, sans oublier la dĂ©gustation d’une sĂ©lection de vins bio produits au chĂąteau. Et pourquoi pas en profiter pour dĂ©couvrir leur derniĂšre animation, un Escape Game sur le thĂšme du vin, pour une heure de remue-mĂ©ninges. 11h00 dĂ©part pour une randonnĂ©e facile d' 1h prendre de bonnes chaussures et un coupe vent, agrĂ©mentĂ©e d'explications sur toutes les composantes de notre terroir viticole climat, gĂ©ologie, botanique, cĂ©pages et modes de culture . 12h00 apĂ©ritif debout au point de vue panoramique; lecture de paysage Ă  360° et dĂ©gustation d'une sĂ©lection de vins bio de la Famille Fabre. 13h00 pique nique champĂȘtre assis dans un Ă©crin de verdure au milieu de la garrigue. 15h00 retour au caveau du chĂąteau de Luc et possibilitĂ© d'acheter les vins de la Famille Fabre dĂ©gustĂ©s prĂ©cĂ©demment. Sur rĂ©servation par tĂ©lĂ©phone ou email[...]Balades accompagnĂ©es La voie verte Ă  vĂ©lo Balades, RandonnĂ©e et baladeSalies-de-BĂ©arn 64270Le 12/10/2022Optez pour une balade Ă  deux roues sur la voie verte de Salies-de-BĂ©arn ! MĂ©canique ou Ă©lectrique, choisissez votre vĂ©lo pour ces 16 kilomĂštres aller/retour de randonnĂ©e niveau facile. La pause gourmande en bordure de gave vous donnera l’impulsion pour le chemin du du Moulin de Seyrignac Visite guidĂ©e, RandonnĂ©e et baladeLunan 46100Du 01/05/2022 au 30/09/2022Dimanche 01 mai aura lieu la rĂ©ouverture. La mise au vent dĂ©butera vers 15h. En prĂ©ambule les visiteurs ou le propriĂ©taire tourneront le toit pour mettre les ailes face au vent. Puis le meunier entoilera les ailes. S’il y a du vent, les visiteurs assisteront Ă  une dĂ©monstration de mouture. Les visites commentĂ©es seront jusqu’à 18h. En raison du COVID-19, pour les visites de l’intĂ©rieur du moulin, chaque visiteur doit ĂȘtre muni d’un masque et de gel ou gants personnel. Visite gratuite. Individuel de prĂ©fĂ©rence sur rendez-vous visite guidĂ©e et commentĂ©e du moulin. Groupe 8/10 pers. minimum 5/6 pers. maxi Ă  l’intĂ©rieur, sur rendez-vous orientation du toit face au vent - habillage des ailes - mise en mouvement des ailes et production de farine s’il y a du vent. Visite commentĂ©e Histoire – Technologie -Exposition PossibilitĂ© de randonnĂ©e pĂ©destre de Figeac au moulin le circuit de SEYRIGNAC – 2h – 8,2 km -facileRandonnĂ©e accompagnĂ©e sur Atharri RandonnĂ©e et baladeItxassou 64250Le 14/10/2022Niveau facile, 460m de dĂ©nivelĂ©, 10km. En langue obligatoire dans les bureaux d'accueil. RDV devant l'HĂŽtel accompagnĂ©e sur Atharri Nature - Environnement, RandonnĂ©e et balade, Nature - EnvironnementItxassou 64250Le 14/10/2022Niveau facile, 460m de dĂ©nivelĂ©, 10km. En langue obligatoire dans les bureaux d'accueil. RDV devant l'HĂŽtel accompagnĂ©es La voie verte Ă  vĂ©lo Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Patrimoine - Culture, Nature - Environnement, Visites et circuitsSalies-de-BĂ©arn 64270Le 12/10/2022Optez pour une balade Ă  deux roues sur la voie verte de Salies-de-BĂ©arn ! MĂ©canique ou Ă©lectrique, choisissez votre vĂ©lo pour ces 16 kilomĂštres aller/retour de randonnĂ©e niveau facile. La pause gourmande en bordure de gave vous donnera l’impulsion pour le chemin du avec les randonneurs en Pays L'Islois - CĂŽte de Champvermoi Ă  Mandeure. RandonnĂ©e et balade, Vie associativeL'Isle-sur-le-Doubs 25250Le 19/10/2022L'association Randonneurs en Pays L'Islois vous invite Ă  participer Ă  l'une de ses marches. Mercredi 19 octobre 9h. CĂŽte de Champvermoi Ă  Mandeure. Organisateur, Daniel Toulouse tel 03 81 96 83 33. 9 km, marche facile. Emporter de l’eau, un pique-nique, des vĂȘtements adaptĂ©s, de bonnes chaussures de marche, Ă©ventuellement, 1 ou 2 bĂątons de avec les randonneurs en Pays L'Islois - Boucle d’Arcey par Gonvillars et Villers sur Saulnot. RandonnĂ©e et balade, Vie associativeL'Isle-sur-le-Doubs 25250Le 06/11/2022L'association Randonneurs en Pays L'Islois vous invite Ă  participer Ă  l'une de ses marches. Dimanche 6 novembre 9h. Boucle d’Arcey par Gonvillars et Villers sur Saulnot. Organisateur, Daniel Toulouse tel 03 81 96 83 33. 9km, marche facile. Emporter de l’eau, un pique-nique, des vĂȘtements adaptĂ©s, de bonnes chaussures de marche, Ă©ventuellement, 1 ou 2 bĂątons de "Haranbeltz et Soihartze - Chemins creux, sources et chapelles" Sports et loisirs, RandonnĂ©e et balade, Nature - EnvironnementSaint-Palais 64120Le 18/11/2022Une marche agrĂ©able qui alterne entre les belles fermes bas-navarraises, les bois d’Ostabat et le point culminant avec sa table d’orientation. On empruntera le chemin des pĂšlerins qui passe par la chapelle de Soihartz. Qu’ils soient de passage ou paysans, les hommes et les femmes ont façonnĂ© ce territoire, en y laissant des traces sentier sĂ©culaire, chapelle, lavoir, source... Sortie Ă  la demi-journĂ©e, covoiturage de 10 min depuis St Palais. Nombre limitĂ©, inscriptions obligatoires. Niveau facile, 190 mĂštres de dĂ©nivelĂ©, 7 km. Pass selon mesures nationales en avec les randonneurs en Pays L'Islois RandonnĂ©e et balade, Vin - OenologieL'Isle-sur-le-Doubs 25250Le 04/12/2022L'association Randonneurs en Pays L'Islois vous invite Ă  participer Ă  l'une de ses marches. Dimanche 4 dĂ©cembre 14h30. Marche autour de l’Isle sur le Doubs, suivie du vin chaud au marchĂ© de NoĂ«l. Organisateur, Pierre Dornier tel 03 81 92 72 23. Marche facile. Emporter de l’eau, un pique-nique, des vĂȘtements adaptĂ©s, de bonnes chaussures de marche, Ă©ventuellement, 1 ou 2 bĂątons de avec les randonneurs en Pays L'Islois autour de Vaureuche RandonnĂ©e et balade, Vie associativeL'Isle-sur-le-Doubs 25250Le 16/11/2022L'association Randonneurs en Pays L'Islois vous invite Ă  participer Ă  l'une de ses marches. Mercredi 16 novembre 9h. Vaureuche. Organisateur, EugĂšne Tribout tel 03 81 96 84 73. 10km, marche facile. Emporter de l’eau, un pique-nique, des vĂȘtements adaptĂ©s, de bonnes chaussures de marche, Ă©ventuellement, 1 ou 2 bĂątons de - Saint-Jean-Pied-de-Port et alentours jeudi en juillet-aoĂ»t RandonnĂ©e et baladeSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Du 01/01/2022 au 31/12/2022Tous les jeudis, en juillet et en aoĂ»t. AprĂšs un briefing sur le matĂ©riel et une pĂ©riode de prise en main, nous partirons pour 1 heure 30 de randonnĂ©e au dĂ©part de Saint-Jean-Pied-de-Port. Vous dĂ©couvrirez les alentours et des points de vue uniques sur la citĂ© fortifiĂ©e. DĂ©couvrez vite ce moyen ludique de visiter la rĂ©gion ! Point de rdv VVF de Saint Jean Pied de Port. Niveau Facile. 1h + 30 min briefing / Ă©quipement et prise en main. A partir de 12 ans. Trottinette, casque et gants fournis. RandonnĂ©e organisĂ©e et encadrĂ©e par un guide diplĂŽmĂ©. Chaussures fermĂ©es obligatoires. RĂ©servation obligatoire.
Nentre pas docilement dans cette douce nuit Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour Hurler, hurler Ă  l'agonie de la lumiĂšre''''' Si le sage sentant, la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes Car ces mots n'ont point forgĂ© la foudre Il n'entre pas docilement dans cette douce nuit Hurle, hurle Ă  l'agonie de la lumiĂšre Lire le billet. Sauf mention
Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Dim 7 Jan - 134 Hey c’est Jacquie. Oui encore moi. Je ne vous lĂącherai pas d’une semelle. C’est ma vie qui est en jeu, j’ai donc le droit d’intervenir, de donner mon avis et d’avoir le dernier mot. Je ne suis pas lĂ  pour jouer avec toi, mais pour prendre de vraies dĂ©cisions. Regarde le grandir, comme toi et moi. D’un petit enfant tout gentil, je suis devenu un adolescent Ă  deux facettes. Le voici avec ses amis, ils ont des histoires, ils ont tout leur temps, pour toi. C’est vrai et faux en mĂȘme temps. J’ai quelques personnes que je frĂ©quente avec qui je parle souvent de mes problĂšmes, de ma vie. Mais les autres ne sont que des connaissances Ă  mes yeux, ça ne va pas plus loin. Je ne vais pas discuter de mes idĂ©es suicidaires avec quelqu’un que je viens Ă  peine de rencontrer. Enfin bref, je suis Jacquie, je ne suis plus seul dans ce coin sombre mais je suis toujours autant lĂ  cette petite fille perdue. Pourquoi vient-elle te dĂ©ranger pendant que tu t’enfonces encore plus sur la route de la libertĂ© ? Ne la laisse pas te distraire. Si tu veux aller mieux, il faut aller au bout de tes idĂ©es. La mort n’est pas une fin en soi. Elle est juste un moyen de repartir Ă  zĂ©ro dans une autre vie, le tout sans avoir de soucis. Aller de l’avant, ne pas regarder derriĂšre soi. En plus, elle veut partir Ă  la recherche de la lumiĂšre avec toi. C’est une trĂšs mauvaise idĂ©e. C’est juste un prĂ©texte pour que l’on puisse se sentir mieux. Mais cette lumiĂšre n’existe pas en fait. On s’accroche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  quelque chose pour ne pas avouer que tout est fichu. Que la vie Ă  quitter notre Ăąme et seul notre coeur maintien notre corps meurtri en vie. Alors tu vas me faire le plaisir de mettre fin Ă  cette discussion, et de t’enfoncer dans un nouveau coin sombre pour que personne ne puisse te dĂ©ranger. Tu as une tĂąche Ă  accomplir, fais le au plus vite. Pas de remords, pas de passĂ©, juste un futur nouveau qui s’offre Ă  toi. Hop hop hop. Attends deux minutes. Cette rencontre inattendue peut peut-ĂȘtre changer les choses et toi tu veux rester une nouvelle fois seul pour mourrir en paix ? Sauf qu’aprĂšs la mort, il n’y a rien. Tu n’existeras plus, ton Ăąme sera dĂ©connectĂ©. Toutes les personnes que tu aimes ne seront plus lĂ . Elles vont pleurer ta mort et cela va sĂ»rement leur faire plus de mal Ă  eux qu’à toi. Voir les personnes qui te sont chers souffrir, c’est ça que tu veux ? Les obliger Ă  accepter ton absence ? Je ne crois pas que ce soit la bonne solution. Cette jeune fille que tu as dĂ©rangĂ©s, et qui souhaite en plus rechercher la lumiĂšre, tu dois la suivre. Elle aussi Ă  peut-ĂȘtre des problĂšmes. A deux vous ĂȘtes plus fort. Et puis ce n’est pas dans ton genre de refuser d’accompagner une jeune demoiselle. Tu verras, quand tu trouveras cette fameuse lumiĂšre, tes problĂšmes prendront une plus petite place dans ton esprit. Fais confiance Ă  ton coeur et pas Ă  ce dĂ©mon dĂ©bile qui veut juste que tu meurs. Il ne t’aide pas, il te corrompt. Ce n’est pas ton ami. Ok, me revoilĂ  face Ă  la rĂ©alitĂ©. Je suis lĂ  debout Ă  cĂŽtĂ© de cette mystĂ©rieuse fille. Elle veut que je l’accompagne pour que l’on puisse rĂ©ussir la quĂȘte de la recherche de cette fameuse lumiĂšre. Je ne sais pas si c’est une bonne idĂ©e. Pour commencer, je ne sais pas qui est cette personne, je ne sais rien d’elle. Comment est-elle arrivĂ©e lĂ  ? MĂȘme moi j’ignore comment j’ai pu atterrir ici. C’est peut-ĂȘtre un signe du destin. Ou alors une aide divine afin que je conserve ma vie. Je ne suis pas croyant, pourtant cette idĂ©e me trotte dans la tĂȘte. Sommes nous sur Terre pour accomplir quelque chose qui est dĂ©terminĂ© dĂšs notre naissance ? Ai-je une tĂąche Ă  rĂ©aliser avant de mourir ? Mon heure n’est peut-ĂȘtre pas venu aprĂšs tout. De plus, cette inconnue doit me prendre pour un dingue. Je mets Ă©normĂ©ment de temps pour lui rĂ©pondre. Je n’ai mĂȘme plus conscience du temps qui passe ni de l’environnement qui m’entoure. Je suis comme dans une bulle en suspension dans le vide. Il est temps de prendre une dĂ©cision, et surtout la bonne. Jacquie ne sait pas trop quoi faire. Il tente Ă  nouveau de cerner son interlocutrice mais rien Ă  faire, tout est trop flou. Seule sa voix lui permet de comprendre qu’il s’agit d’une fille. Et puis elle parle d’un Xavier, des Ă©toiles. L’adolescent ne comprend pas grand chose. Entend-elle aussi des voix dans sa tĂȘte ? Cette rencontre est des plus Ă©trange. Mais la curiositĂ© a toujours Ă©tĂ© une qualitĂ© ou un dĂ©faut selon le point de vue pour Jacquie. D’un mouvement de tĂȘte il essaya intĂ©rieurement de virer l’ange et le dĂ©mon qui partagent son esprit afin d’essayer d’avoir les idĂ©es claires. Il inspira un grand coup et d’une voix pas vraiment rassurĂ©, rĂ©pondit Heu 
 Oui je veux bien chercher la lumiĂšre avec toi mais avant d’y aller, j’aimerai savoir oĂč nous sommes. Comment t’appelles tu ? Pourquoi sommes nous ici ? » GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Dans un coin sombreGaĂ«lle Panyella, le Dim 14 Jan - 2158 Viens ! Toi, Mary ! Au pays des Schtroumpfs ! Des petits ĂȘtres bleus ! comme toi ! Oh. Mais c'est vrai ça. Je suis toute bleue. Mes mains, mon visage. Mes pieds et mes ongles. Mes cheveux aussi. Tout est devenu bleu. Chouette ! Je serais la plus bleue des bleue de l'univers ! Tout est merveilleux ont-ils promis. Je dis oui, une, deux, trois quatre cinq six sept huit neuf dix fois ! Enfin un endroit sympathique et simple Ă  vivre. Il Ă©tait temps ! Puis on me dit dans l'oreille qu'il existe un chemin. Peut-ĂȘtre qu'ils connaissent aussi la direction de la lumiĂšre. Peut-ĂȘtre qu'il faut les rencontrer pour la trouver ! Et en plus ce n'est pas loin. Que demande le peuple ? Rien de plus, rien de moins, nous sommes parĂ© pour la grande aventure, mĂȘme Bill est prĂȘt, je ne vois pas comment tout ça aurait pu mal se finir. Vraiment pas. Il y a un grand ! un grand sage Schtroumpfement gĂ©nialissime et le farceur, c'est Schtroumpf aussi ça le grognon sera un peu moins drĂŽle, mais lui il y a moyen de faire quelque chose pour lui rendre le sourire, j'en suis certaine. SĂ»re certaine amĂ©ricaine Puis la belle Schtroumpfette fera tourner des coeurs ! Eh toi, la petite tĂȘte toute triste ! Qui sait ! Ah, qui sait hein ? Va ptet te rendre le sourire la jolie gamine !Ou alors le Schtroumpf bricoleur pourra nous rĂ©parer le coeur avec sa clef Ă  molette, ça peut aider les clef Ă  molettes, elles sont gĂ©nĂ©ralissime quand certaines choses vont malLe reste j'en parle pas, y'a assez de dĂ©mons comme ça alors vaut mieux ne pas trop sombrer dans des pensĂ©es bourrĂ©e de nĂ©gatif, j'ai autre chose Ă  faire que pleurer. Comme, pleurer en fait. Puis c'est ce retour en enfance qu'il m'inspire, depuis les Ă©toiles des Winx, comme si le fait de se sentir plus petit empĂȘchait de s’apitoyer. À moins que ce soit son visage triste qui m'inspire une Ă©tincelle de peine. Parfois le malheur d'autrui empĂȘche un peu de se sentir mal, comme si on en avait pas le droit alors que si mais le cerveau dĂ©cide que non, et quand cet idiot dĂ©cide quelque chose on sait trĂšs bien que c'est compliquĂ© de lui sortir " nan mais en fait tu dis des bĂȘtises " donc voilĂ  il faut se taire et rester un ĂȘtre bleu bien comme il faut tu vois que t'es pas si bĂȘte ! Merci Stella c'est encourageant ça regarde l'ĂȘtre se dessiner devant moi de plus en plus prĂ©cis, mes yeux s'accommodent au sombre des lieux et ça c'est plutĂŽt chouette, comme une chouquette saperlipopette ! Et il pose des questions donc il faut rĂ©pondre c'est la moindre de choses, puis je sais Ă  quel point les pourquoi peuvent ĂȘtre tuant lorsqu'ils restent des rĂ©ponses plus vagues que floues. Nous sommes dans l'espace Ă©videmment parce que la Terre y est donc nous aussi c'est logique Je m'appelle Mary bon ça c'est pas compliquĂ© mais il vaut mieux prĂ©ciser mais derriĂšre moi il y a Xavier, Stella, Sourire et Sun, je ne sais pas si tu sauras les voir mais au pire c'est pas grave, quant Ă  la derniĂšre question un jour on ne t'a pas demandĂ© ton avis pour savoir si tu voulais exister ou non, et depuis ce jour tu existes, c'est pour ça qu'on est lĂ  et maintenant passons aux choses sĂ©rieuses !J'attrape sa main, allume le morceau de bois qui repose entre mes doigts libres puis commence Ă  courir dans une direction qui me semble moins moche que les autres en dĂ©clarant que les Schtroumpfs m'ont dit qu'il fallait suivre le chemin pour aller chez eux, et la lumiĂšre elle est lĂ -bas ! et du coup vu qu'ils l'ont dit, ça doit ĂȘtre la vĂ©ritĂ©, je vois pas pourquoi ils mentiraient de toute façon et maintenant que nous en sommes, et bien il faut retourner Ă  la maison ce qui est logique ! Shae L. KeatsGryffondor Re Dans un coin sombreShae L. Keats, le Lun 19 FĂ©v - 202 RP uniqueIl y a la nuit noire, les heures perdues entre Minuit et cinq heures, celles oĂč tout peut arriver. On ne sait jamais vraiment ni oĂč ni comment elles passent mais c'est celles que je chĂ©rie le plus, le trou de la nuit dans lequel on a pas besoin de se cacherles trois-quart d'heures de vie de pleursles seuls oĂč l'Ăąme se fait encore violence. J'suis Ă  ma propre adrĂ©naline dans les rues de la villeune fois passĂ©e l'heure du sais pas ce que je fais, ni pourquoi j'en suis mais j'erre dans Londres, entres les façades de pierres oĂč le lierre meurt sous terre. J'ai une botte trop grande pour moi, trouvĂ©e dans la boite Ă  trĂ©sors des trois balais, une autre Ă  ma taille, plus banale qu'autre chose, y a le cliquetis de mĂ©tal au poignet, une chaine trouvĂ© dans une paire de gant Ă  Aza ou Ă  Pius, un bracelet de l'un ou l'autre dont aucun ne remarquera sĂ»rement la disparition, j'ai besoin de morceaux de gens pour m'accompagner. Ça me rassure, ça fait du poids et le contour. J'ai les dessins de gosses et les phrases sur ma peau, celles faites pas un moldu sous emprise, pour qu'il imprime les souvenirs sur ma peau, ça fait un peu mal, mais contrairement Ă  l'autre, ils sont indĂ©lĂ©biles. Alors je claque les semelles sur les pavĂ©s, il pleut un peu, on se croirait au dĂ©but d'un mauvais film d'Ă©pouvante. Je sais oĂč je vais. Il y a quelques rues un orphelinat sorcier. Quelques semaines que l'idĂ©e germe dĂ©jĂ , j'ai besoin d'un motif de survie, et la pensĂ©e pour laquelle je me flagellerai plus tard qu'Enzo ne suffira pas, parce que si je disparais, le petit aura au moins une mĂšre. J'ai besoin de quelqu'un qui ne dĂ©pend que de moi. D'offrir ce que mes bras ont Ă  donnercrĂ©er au lieu de dĂ©truireet voir grandir. Quelqu'un qui n'aura pas mes gĂȘnes pour lui pourrir le monde. Alors j'ai rĂ©flĂ©chi. Prendre un enfant qui n'a plus rien et lui offrir une vie. S'en offrir une aussi, une raison d'ĂȘtre, de faire et d'avancer, j'ai dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de moi mĂȘme. De lui ou d'elle. Alors la solution la plus simple, pour Ă©viter l'enquĂȘte Ă  mon compte, pour ne pas prendre l'enfant de quelqu'un. Pour arrĂȘter de dĂ©truire en cherchant Ă  crĂ©er, j'ai choisi un orphelinat simple, oubliĂ©. J'aurais pu choisir un moldu, mais ça aurait Ă©tĂ© tenir l'enfant Ă©cartĂ© du monde qui Ă©tait le mien, et je ne voulais plus avoir Ă  me cacher, alors cracmol, je n'en avais que fairel'enfant ne manquerait Ă  personne. La cape masque la forme de ce corps d'emprunt, je me suis j'ai musclĂ© ma carrure, pris les traits d'un autre que nul ne reconnaĂźtrait. Pour plus de sĂ©curitĂ©, les prĂ©texte viendrait plus tard, petit neveu orphelin, cousin en vacances il me faudrait trouver, les procĂ©dures d'adoption n'ont pas l'air si consĂ©quences viendraient plus observĂ© le lieu ces derniers jours, je savais que l'homme sortait toujours Ă  une certaine heure, pour fumer. Alors j'ai attendu, et cinq minutes plus tard, il Ă©tait Ă  mes cĂŽtĂ©s. Me faire passer pour et prĂ©texter demander du feu pour m'approcher, et alors lancĂ© le premier impero. Et faire mouche. Il ne lui fallut pas longtemps pour modifier le sort qui entourait l'enceinte et me laisser entrer. L'impression de dĂ©jĂ  vu qui me renvoyait Ă  une certaine porte a grincĂ© comme une scie Ă  mĂ©taux, je me suis quelques instants mais il n'y a eu aucun mouvement. Alors j'ai refermĂ© derriĂšre moi et je me suis Ă  l'intĂ©rieur. Je suis arrivĂ©e dans les cuisines. Y avait une vieille odeur de friture, nous Ă©tions vendredi, repas de fĂȘtes sĂ»rement, le repas dĂ©tente, celui oĂč on lĂąche doucement la panse. J'ai senti les odeurs, ouvert les portes pour en trouver la sortie, Ă  commencer par celle du cellier. Ce sont les odeurs de cannelles et de gingembres qui m'ont les premiĂšres. J'ai continuĂ©, sans poser mes mains nulle part, Ă  fureter dans les recoins, Ă  tout sentir, tout toucher, pour comprendre ce qui avait bien pu faire l'univers de l'enfant. Tout ce qu'il connaissait, ce qu'il savait. La derniĂšre porte s'ouvrait sur un couloir. Une odeur d'humiditĂ©, lĂ©gĂšre, comme celles qu'on essaie de chasser, les derniers relans de nuit, les derniĂšres gouttes d'huiles essentielles pour effacer la misĂšre. Il y avait dĂ» y en avoir des larmes dans ce couloir qui menait aux chambres et aux bureaux. Ils n'en chasseraient jamais l'humiditĂ©. Le carrelage ne faisait pas un bruit alors que je m'y avançais, toujours suivi par l'homme. Je passais devant les bureaux des surveillants, une fin filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte, j'informulais un Collaporta pour m'assurer qu'elle resterait en l'Ă©tat. Et je continuais ma route. J'arrivais Ă  l'Ă©tage des chambres. Je devais ĂȘtre dans le coin des petits, et ce serait plus simple ainsi, ne pas croiser le regard des plus grands et devoir leur expliquer qu'on ne peut pas les emmener. Comment choisir un enfant. Croiser les regards des petits, et devoir dĂ©cider auquel donner une vie, auquel la refuser. Alors j'avais marchĂ© le long du couloir, jetant un Ɠil sur les portes jusqu'Ă  en trouver une sur laquelle il n'y avait qu'un nom, voilĂ  qui m'empĂȘcherait d'avoir Ă  choisir entre deux enfants dormant cĂŽte Ă  cĂŽtemon cƓur fendue aurait penser aux deux. Oliver Smith ?11 mois. Je songeais un instant qu'il me faudrait le rebaptiser. Le nom me trottait dĂ©jĂ  en tĂȘte, mais il s'apposerait plus tard. Je passais mon chemin, allait jusqu'au bureau de l'Ă©tage, pour que nul ne se doute qu'il y avait un soucis, pour que l'alarme se dĂ©sactive. Je le trouvais comme prĂ©vu occupĂ©, du moins c'est ce que m'appris le mince filet de lumiĂšre qui filtrait sous la porte. Alors m'appuyant contre elle, j'attrapais ma baguette, et tentant de conserver mon calme, je soufflais quelques secondes avant de faire pivoter brusquement la porte pour me trouver nez-Ă -nez avec une piĂšce vide. Je comprenais alors que l'homme a mes cĂŽtĂ©s Ă©tait le responsable de l'Ă©tage, ce qui me simplifiait la tĂącheJe n'aimais pas l'imperopriver les gens de leur contrĂŽle. Mais le cas l' me suivant docilement, il m'accompagna jusqu'au chevet de l'enfant. Il ne dormait pas. Il nous regardait avec de grands yeux bien Ă©veillĂ©s, et je compris alors que, je n'aurais jamais pu faire un choix si tous les enfants m'avaient ainsi. Alors j'ai rendu la main et je l'ai laissĂ© attraper mon doigt. Le sentir, le mordiller, je l'ai laissĂ© apprĂ©hender. Il lui faudrait vouloir de moi autant que je voudrais de lui. Et contre toute attentejusqu'Ă  en faire trembler mes jambesil a souri. Je l'ai pris dans mes bras. Doucement, la peur absolu de le casser tant il paraissait fragile. J'avais peur de tout ce qui pourrait lui arriver dĂ©sormais. Sa tĂȘte avait l'odeur si significative qu'on celle des bĂ©bĂ©s. Un mĂ©lange de crĂšme et de fleur d'oranger. J'aurais pu passer des heures ainsi, mais le temps pressait. Nous sommes sortis de la chambre, et je suis en face de l'homme qui se tenait Ă  mes ordres. Le sort durerait quelques temps, mais je n'avais qu'un ordre pour lui, je ne renouvellerais jamais mon emprise sur lui. Dites-leur qu'il y a eu une erreur, que l'enfant avait encore un parent. Qu'ils sont venus le chercher. Falsifiez les documents nĂ©cessaires. Je ne veux pas qu'on nous retrouve. Et en le remerciant je m'enfonçais dans le couloir. Transplaner ici me serait impossible, bĂątiment sĂ©curisĂ©, sans l'ĂȘtre au fond, les alarmes nocturnes sur les chambres plutĂŽt que sur le bĂątiment pour qu'elles ne se dĂ©clenchent pas au cours des allĂ©es et venues diurnes. Je passais discrĂštement devant les bureaux du bas lorsque la porte s'agita sous l'emprise d'une main alors qu'une exclamation d'incomprĂ©hension semblait s'Ă©lever de l'autre cĂŽtĂ©. Il faudrait peu de temps pour qu'ils sortent d'ici, alors sans demander mon reste, je disparaissais, repassait rapidement par la cuisine et la porte de sortie que je verrouillai derriĂšre moi, nous rendant, l'enfant et moi, aux caprices de la nuit. Et pour brouiller les pistes je m'Ă©loigner de quelques pas avant de, le serrant contre moi, disparaĂźtre dans un Crac. Ce soir le Shae que la vie avait gravĂ© sur mes osSe voyait rejoint d'un autre nom De sept lettres, jetĂ© en pĂąture dans la nuit dans un Ă©dition par Shae L. Keats le Dim 11 Nov - 1431, Ă©ditĂ© 1 fois Hillarius LudwigSerdaigle Un trou dans la CoqueHillarius Ludwig, le Dim 4 Mar - 2018 *RP avec KalĂšn Bloom*Quelle agitation ! Quelle foule ! Ca parlait anglais de partout ! Tout allait si vite depuis son arrivĂ©e Ă  Londres. A peine le temps d'avoir dit au revoir Ă  sa tante de Wetherby, qu'il Ă©tait arrivĂ©, accompagnĂ© de son pĂšre Maximus et de son frĂšre Ballio, dans une rue bondĂ©e qu'il ne connaissait pas. En tout cas ça sentait rudement bon la foule.*Bienvenue au Chemin de Traverse, les garçons ! *Leur pĂšre leur parlait encore français quelques fois. C'Ă©tait sa maniĂšre Ă  lui de les rien dire, Hillarius lĂącha le bras de son pĂšre et accĂ©lĂ©ra le pas.*Je veux un chat, Papa ! Un chat tout blanc ! *Maximus soupira. Son fils ne tenait pas en place. Entendant les appels de son pĂšre derriĂšre, lui le gamin, passa rapidement entre les robes et les vestes, se faufilant un chemin dans un bruissement de tissu. Il s'abandonnait Ă  l'inconnu, et faisant cela il savait pertinemment que son pĂšre allait le perdre, soupirer, puis se fĂącher un peu peut ĂȘtre. Mais surtout il allait ĂȘtre inquiet. Peu importe pour l'instant, il se sentait libre, dĂ©collĂ© de son frĂšre ennuyeux et bougon. C'est comme si une grande porte immense venait de s'ouvrir. Il chercha des yeux ce dont il aurait besoin... Une baguette?Des livres? Hillarius recula pour essayer de lire les grandes devantures, trop hautes pour lui. Mais son attention fut dĂ©tournĂ©e par le miaulement d'un chat gris derriĂšre une vitrine de magasin juste derriĂšre sa petite tomba en admiration devant le petit animal poilu et resta un instant Ă  lui parler tout bas quand soudain, une main froide se posa sur sa nuque. Il se retourna en sursaut, ses grands yeux ouvert. Ballio !*C'est pas drĂŽle, Hilly. C'est vraiment pas drĂŽle. La prochaine fois je te laisserais te perdre tout seul. Et ni Papa, ni moi on viendra te rĂ©cupĂ©rer, t'as compris?*Hillarius fit mine de l'Ă©couter une seconde, puis son regard dĂ©via sur autre chose qu'il semblait suivre des yeux avec intĂ©rĂȘt.*Dis, tu m'Ă©coute?!*Le jeune sorcier redescendit lentement les yeux sur son frĂšre, et Ă  son grand sourire gribouillĂ© sur sa tĂȘte pĂąle, Ballio compris qu'il se fichait de sa tĂȘte en faisant mine de l'ignorer.*T'es vraiment un abruti. Maman aurait honte de toi.*Le sourire d'Hillarius s'Ă©vanouit. A la place, une expression innocente s'afficha sur son visage.*Maman? Mais elle est partie Maman. Elle nous a laissĂ© avec Papa parce qu'elle s'en fiche de nous. Non? Et tu le sais trĂšs bien. Je suis petit mais je suis pas idiot, tu sais.*Grand sourire de nouveau. Comme s'il venait de commenter la couleur de son baffe. Une joue toute rouge. Hillarius frotta sa joue avec Ă©tonnement.*Les enfants ! Ah, les garçons vous ĂȘtes lĂ . Hilly...* Le pĂšre s'arrĂȘta un instant puis s'agenouilla. Il posa la main sur la joue de son fils, l'embrassa, puis lança un regard sĂ©vĂšre Ă  Ballio. Celui-ci maintint son regard fichĂ© dans celui de son pĂšre. Le garçon avait les yeux de sa mĂšre. Et le mĂȘme regard sombre.*Ballio, arrĂȘte*Il se releva*Ne me regarde pas comme ça*Sans un mot, Ballio se rapprocha de son pĂšre, prĂȘt Ă  reprendre sagement la route.*Pardon*Ils restĂšrent tous les trois au milieu de la Rue un instant. Sans rien dire. Hillarius regardait son pĂšre, presque avec tristesse, balançant son bras, en attente qu'il dise quelque chose. C'Ă©tait la premiĂšre fois que celui semblait rĂ©ellement dĂ©sarmĂ©. Encore quelques secondes lourdes. Puis tout d'un coup son visage s'alluma de nouveau, presque mĂ©caniquement lorsqu'il aperçut dans la foule une jeune femme. Apparemment il la connaissait. L'homme s'activa de nouveau pour aller lui parler, invitant ses fils Ă  le suivre. Hillarius lança un regard vide mais que Ballio savait chargĂ© de ressentiment, vers son frĂšre. Puis les garçon suivirent leur gĂ©niteur pour aller Ă  la rencontre de cette inconnue. InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Lun 5 Mar - 2002 Une paupiĂšre se soulevant doucement, libĂ©rant la candeur de l'iris bleutĂ©, encore voilĂ© par le sommeil. KalĂ©n se retourna sous ses draps, enfouissant sa chevelure bouclĂ©e sous les oreillers, masquant son visage de son Ă©clat cuivrĂ©. C'Ă©tait son jour de congĂ© aujourd'hui. Son travail au MinistĂšre occupait la quasi totalitĂ© de son temps, et, gĂ©nĂ©ralement, elle profitait de son jour de libre pour faire une bonne grasse pas aujourd'hui. Elle s'Ă©tait forcĂ©e Ă  mettre un rĂ©veil pour profiter des ses quelques heures de libertĂ©, censĂ©es s'Ă©grainer au Chemin de Traverse. DĂ©laissant Ă  regret son lit beaucoup trop chaud pour ĂȘtre ainsi abandonnĂ©, elle appela Ă  elle une robe propre, sortie tout droit de son placard. Le vĂȘtement la suivit dans la salle de bain en lĂ©vitant tranquillement derriĂšre elle et, quelques minutes plus tard, KalĂ©n en ressortait, ou deux coups de baguette, une tasse de thĂ© et une grande cape sombre jetĂ©e sur ses Ă©paules plus tard, elle sortit sur le pas de sa porte, ignorant la barque pour lui prĂ©fĂ©rer un transplanage efficace. La chaleur du Nest allait lui manquer ce matin, mais elle serait rapidement de retour avec ses le mois d'aoĂ»t annonçait un Chemin de Traverse plein Ă  craquer de jeunes Poudlariens avides de fournitures scolaires, et elle tremblait dĂ©jĂ  d'effroi Ă  l'idĂ©e des magasins bondĂ©s de gamins criards et mal Ă©levĂ©s. Poussant un lĂ©ger soupir, elle pivota sur elle-mĂȘme et disparut dans un craquement, en direction du Chaudron Baveur.*L'ambiance du pub changeait de l'atmosphĂšre venteuse du Pays de Galle. A cette heure dĂ©jĂ , de multiples sorciers et sorciĂšre se pressaient au bar, discutant et riant autour de pintes remplies Ă  ras bord. Saluant d'un signe de tĂȘte les deux ou trois sorciers qu'elle reconnaissait parmi la foule, elle se dirigea vers l'arriĂšre cour et ouvrit le passage vers la rue elle le craignait, l'endroit Ă©tait bondĂ©. RĂ©primant un nouveau soupir, elle entreprit de se faufiler dans cette masse grouillante. Passer Ă  la BAM d'abord. Une fois le Niffleur achetĂ©, elle pourrait rapidement s'isoler dans la tranquillitĂ© de l'AllĂ©e des Embrumes. Il faudrait se rendre chez Barjow & Beurk, pour un achat, certes, mais KalĂ©n avait aussi envie de revoir Aya. Depuis leur derniĂšre rencontre au Chaudron Baveur, elles n'avaient pas encore eu l'occasion de se recroiser. Ignorant les enfants pressĂ©s devant la somptueuse vitrine des Halles Magiques, admirant les balais et autres accessoires de Quidditch entreposĂ©s dedans, elle allait pĂ©nĂ©trer dans la Boutique d'Animaux, lorsqu'une voix l'interpella. Tournant la tĂȘte avec curiositĂ©, KalĂ©n aperçut un visage Ă©merger de la foule, un visage tout droit sorti des trĂ©fonds de son passĂ©."Maximus Ludwig ! Toi ici, ça c'est une surprise ! Comment vas-tu depuis le temps ?"Maximus avait Ă©tĂ© un jeune ami de son pĂšre, alors que ce-dernier enseignait encore la MĂ©tamorphose Ă  Beauxbatons. Elle se souvenait de lui, alors qu'il n'Ă©tait encore qu'un jeune adulte, et qu'elle-mĂȘme n'Ă©tait que petite fille. C'Ă©tait une Ă©trange rĂ©miniscence que de le retrouver lĂ , Ă  Londres, en train de faire ses emplettes au Chemin de Traverse. DerriĂšre lui, deux silhouettes se dĂ©coupaient dans son ombre, un adolescent grognon que KalĂ©n salua d'un signe de tĂȘte et d'un sourire poli, et un plus jeune garçon Ă  l'allure candide et aux vĂȘtements trop grands."Bonjour toi, fit-elle avec un sourire espiĂšgle et un air pĂ©tillant dans les yeux. Laisse-moi deviner, tu entres Ă  Poudlard cette annĂ©e ! Je me trompe ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Lun 5 Mar - 2152 "Ca.. Ca va trĂšs bien et toi? Effectivement ça fait... trĂšs longtemps, c'est le moins que l'on puisse dire. Qu'est-ce que tu devient? Depuis tout ce temps?" Hillarius leva les yeux sur cette jolie femme aux boucles brunes. En la voyant s'avancer vers eux et commencer Ă  discuter avec son pĂšre, il sortit distraitement de sa grande poche une petite boĂźte Ă  biscuits en fer. Il n'Ă©coutait plus trop ce qui se disait, il attendit simplement que les deux adultes finissent de parler d'eux, et viennent lui parler Ă  lui. Il savait que son pĂšre n'allait pas tarder Ă  le prĂ©senter, il fit juste mine de ne pas faire attention, de jouer l'Ă©tourdi. De prĂ©parer le terrain. En ouvrant la boĂźte toute grise argentĂ©e, il prit une fine galette au sĂ©same qu'il fit craquer d'un coup entre ses dents, les yeux dans le vide. Puis tout d'un coup il entendit son nom et leva de nouveau la tĂȘte, Ă©carquillant les yeux. "Hillarius, " fit son pĂšre, "Tu es toujours lĂ ? On te parle, mon grand !" La dame le regardait en souriant, ses yeux bleus fixĂ©s sur lui en attente d'une rĂ©ponse. Le jeune sorcier dĂ©glutit et ne sachant que rĂ©pondre, tendit rapidement sa boite en fer, presque sur la pointe des pieds, vers l'inconnue en lançant du tac au tac, "Bonjour Madame, je m'appelle Hillarius. Vous voulez un gĂąteau? C'est mon Papa qui les fait !"Le coup du biscuit gratuit, ça marche toujours pour faire bonne impression devant les adultes. Et il voulait donner bonne impression. DerriĂšre, il sentit le regard noir de Ballio fixĂ© dans son dos. Mais peu importe. Il se fichait pas mal que son frĂšre reste en retrait tout le temps face aux autres. C'Ă©tait Ă  lui qu'on avait adressĂ© la parole, pas Ă  Ballio. Et ce, pour une raison trĂšs simple. Il avait toujours moins sĂ©duit que son cadet. Moins bavard, moins extraverti. Et Hillarius comptait bien en profiter. Ballio leva les yeux au ciel, irritĂ© de cette mise en scĂšne. Il connaissait bien son frĂšre et savait bien que tout ce jeu n'Ă©tait lĂ  que pour s'attirer les faveurs de tout le monde. Il regarda son pĂšre rĂ©agir. Celui passa une main dans ses longs cheveux blonds, aussi mal peignĂ©s que ceux de son plus jeune fils, l'air gĂȘnĂ© et amusĂ©. "Excuse mon fiston, KalĂšn. Il est un peu tĂȘte en l'air. Pas vrai?" Dit-il en lui jetant un regard qui se voulait faussement sĂ©vĂšre. "J'espĂšre que tu seras plus concentrĂ© pendant tes cours, mon grand" Puis il se tourna vers Ballio. Et d'un ton moins lĂ©ger lui lança "Mais lui au moins, il dit bonjour.."Ballio resta immobile un petit moment, lĂ©gĂšrement crispĂ©. Puis il s'avança d'un demi-pas en hochant la tĂȘte. Hillarius pouvait remarquer que ses mains dans son dos s'agitaient l'une contre l'autre, signe rĂ©current que son aĂźnĂ© allait faire quelque chose qu'il dĂ©testait faire ĂȘtre poli. Il lĂącha, un court. "Bonjour."Maximus lĂącha un soupir. Puis regarda KalĂšn avec ce sourire Ă  bascule, gĂȘnĂ©, qu'elle connaissait si bien. Celui que, mĂȘme jeune, il avait en s'excusant de tout et de rien. "On allait... justement acheter une baguette pour mes fils. Et toi? Qu'Est-ce qui t'amĂšne par ici?" InvitĂ© Re Dans un coin sombreInvitĂ©, le Sam 10 Mar - 231 "Eh bien, aprĂšs Poudlard j'ai intĂ©grĂ© l'Ecole des Aurors. Depuis un an je travaille au DĂ©partement de la Justice Magique de Londres, au Bureau des Aurors. Je dois dire que c'est un travail trĂšs prenant, mais qui me laisse un peu de temps pour m'adonner Ă  des recherches sur l'image animĂ©e. J'ai achetĂ© une maison au Pays de Galles, prĂšs de celle de papa. LĂ  j'ai pu y amĂ©nager un coin entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  l'enchantement d'appareils de projection moldus. Et toi ? Que fais-tu Ă  Londres ? Je te pensais encore en France !"Le jeune garçon Ă  qui elle s'Ă©tait adressĂ©e semblait perdu dans ses pensĂ©es. Lorsque son pĂšre l'en sortit, il sembla sortir tout droit d'un rĂȘve, et brandit la boite en fer qu'il tenait dans ses mains, avec une spontanĂ©itĂ© qui arracha Ă  KalĂ©n un grand rire franc qu'elle jeta dans le brouhaha dĂ©jĂ  consĂ©quent de l'AllĂ©e. Le petit Ă©tait une belle allĂ©gorie de la douce naĂŻvetĂ© de l'enfance, ses boucles blondes lançant des reflets Ă  la ronde, et quelques graines de sĂ©same encore collĂ©es Ă  ses babines. Approchant sa main de la boite tendue, elle se saisit d'un biscuit et croqua allĂ©grement dedans."Mmmh ! C'est dĂ©licieux Hillarius, tes biscuits sont trĂšs bons, et ton Papa trĂšs douĂ© !"Elle adressa un grand sourire Ă  Maximus, et avala sa bouchĂ©e avant de rĂ©pondre Ă  Maximus."Oh, ne t'en fais pas, tu sais que j'Ă©tais un peu pareil quand j'Ă©tais petite, fit-elle en adressant un clin d’Ɠil au blondinet. Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?"Elle se pencha soudainement vers l'enfant, et ancra ses deux prunelles gelĂ©s dans ses iris d'amĂ©thyste."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..." murmura-t-elle, le visage figĂ©, la bouche entr'ouverte, lui laissant clairement admirer l'air dĂ©ment qu'elle affichait Ă  aussi soudainement qu'elle s'Ă©tait courbĂ©e dans sa direction, elle se redressa et reprit d'un ton parfaitement normal."Tu as dĂ©jĂ  une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?"Alors qu'elle parlait au petit Hillarius, l'autre jeune homme venait de s'avancer pour la saluer. Laissant ses lĂšvres s'Ă©tirer en un sourire pĂ©tillant, qui laissait sa fossette se fendre au coin de sa bouche, elle le regarda, ses yeux brillant comme glace fondant au soleil."Bonjour Ballio, tu entres aussi Ă  Poudlard ? Ça va, pas trop d'apprĂ©hension pour la rĂ©partition ?"Elle laissa ses iris posĂ©es encore un moment sur le garçon, dĂ©taillant sa silhouette maussade, son allure et ses traits. Il ne ressemblait pas beaucoup Ă  son petit frĂšre, les deux Ă©taient trĂšs diffĂ©rents... mais respiraient chacun une singularitĂ© intĂ©ressante. Laissant de nouveau son attention se focaliser sur Maximus, elle ouvrit la bouche."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, fit-elle Ă  l'adresse du Petit Garçon SĂ©same, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"Puis elle dĂ©signa la Boutique d'Animaux Magiques d'un petit signe de tĂȘte."Oh, il fallait que je passe Ă  la BAM pour m'acheter un Niffleur. Cela fait longtemps que je rĂȘve d'un animal de compagnie affectueux, et Lyra, ma chevĂȘche commence Ă  se faire vieille. Je l'ai achetĂ© juste avant de rentrer en PremiĂšre AnnĂ©e, tu devrais y songer, ajouta-t-elle pour Hillarius. C'est trĂšs pratique d'avoir sa propre chouette pour envoyer du courrier."Baissant lĂ©gĂšrement la voix, elle reprit Ă  l'adresse de son pĂšre."Je dois aussi aller chez Barjow et Beurk pour un... achat professionnel, mais j'imagine que tu n'y passeras pas ?" Hillarius LudwigSerdaigle Re Dans un coin sombreHillarius Ludwig, le Sam 10 Mar - 1815 Mais c'est super ! J'en connais un que ça intĂ©resserait sacrĂ©ment. Il est fĂ©ru de cinĂ©ma tu sais? Et puis moi... Je trouve ça super aussi que tu te lance lĂ  dedans. L'art moldu.. Un vaste sujet... et passionnant en plus de cela ! Quand Ă  notre situation, et bien.. C'est un peu plus compliquĂ©. On est arrivĂ© depuis trĂšs peu de temps Ă  Londres, avec les garçons, tu sais... Un soucis de famille. Un peu long Ă  raconter. Enfin, bref, on est... trĂšs heureux d'ĂȘtre lĂ . On va pouvoir s'installer chacun tranquillement dans nos petits nids. Et moi... Et bien, toujours le nez dans mes livres, figure toi. J'ai rĂ©ussi Ă  en Ă©diter dĂ©jĂ  un ou deux tu sais ! Disons que... je fais ce que je peux. mais j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de postuler pour un emploi au ministĂšre. Seul, il faut que j'assure les frais de scolaritĂ© et tout ce qui va avec, du mieux possible... Mais ça va n'avais pas Ă©coutĂ©. Tout ça, je le savais dĂ©jĂ . Mon pĂšre, qui allait encore dire que tout allait bien, qu'il ne se faisait pas de soucis. C'Ă©tait faux. Lui, n'allait pas bien. Et il se faisait beaucoup de soucis pour nous. Il se dĂ©menait pour nous faire reprendre une vie normale, essayant d'effacer l'ardoise, la peur au ventre que Maman revienne nous chercher. Ce bloc de pierre glacĂ©e, mat blanc et Ăąpre qu'Ă©tait ma mĂšre. Je ne voulais plus la revoir. Ni en entendre parler. Elle rendait dĂ©jĂ  bien assez triste mon Papa. AprĂšs ces discussion de grands finies, KalĂšn accepta mon offrande avec beaucoup d'amusement. Mon sourire s'Ă©carta encore plus, les zygomatiques tendues."Alors, c'est la grande rentrĂ©e cette annĂ©e ?""OUI ! Je vais aller Ă  l'Ă©cole ! Je suis trop content je vais pouvoir enfin faire de la magie et rencontrer plein de..."A peine ma phrase terminĂ©e que la dame au regard Ă©trange s'Ă©tait penchĂ© sur moi brusquement, une expression bizarre aux lĂšvres."Tu sais qu'on raconte qu'un monstre gĂ©ant hante les sous-sols du chĂąteau ? Personne ne l'a aperçu depuis cent ans, mais certains Ă©lĂšves racontaient l'entendre dans leur sommeil..."Elle m'avait coupĂ© en plein Ă©lan. Je sentis sur mon visage le sourire tomber d'un coup. Heeeeuu... Quoi? Un monstre ?! Comment ça, un monstre? Comme dans les livres de Papa? L'histoire de la Chambre des Secrets, le Basilic, les tantaculas GĂ©antes? Et qu'est ce que c'Ă©tait que ce regard? Je me sentais traversĂ© par ces yeux bleus fixĂ©s dans les miens. Ils me.. dĂ©sarmais et me fascinais en mĂȘme temps. Quelque chose de fou. Et de lĂ©gĂšrement inquiĂ©tant. Tout aussi brusquement, la dame se releva et me posa une autre question sur un ton revenant bien plus naturel et bienveillant. L'Ă©trange lueur de ses iris avait disparu."Tu as dĂ©jĂ  une idĂ©e de la maison dans laquelle tu te retrouveras ?""Haha.. heu.. n-n-non ! En fait je sais pas trop. Heu... Je-je veux dire.. "Vite ! Trouver une rĂ©ponse plaisante ! Amusante ! Il se sentait Ă  dĂ©couvert... dĂ©sarmĂ©? Non ! Pas dĂ©sarmĂ©. De toute façon ça n'existait pas ce qu'elle racontait. Encore des salades d'adulte, ces histoires de monstres... Hein? Ne pas y penser. RĂ©pondre ! Tout le monde te regarde !"J'aimerai bien heu... heu.. Serddo.. heu.. Serpentouffle ? "Sans rĂ©flĂ©chir, il lançait ça, les lĂšvres tremblantes. *ArrĂȘte ! Les lĂšvres. Stop.* Elles s'arrĂȘtĂšrent immĂ©diatement. Je repris ma respiration. Mes yeux grand ouvert. Le sourire. Bien. Avec un peu de chance, sa frayeur passagĂšre n'aura pas trop transparu. MĂȘme question pour Ballio. Celui-ci n'hĂ©sita pourtant pas une seconde."Serpentard."Bravo, merci pour cette intervention monsieur Ballio Ludwig. Vous n'auriez pas pu ĂȘtre plus loquace que ça. Magnifique ça pour faire plaisir Ă  Maman. Mais qu'est ce qu'il lui trouvait Ă  Maman, bon sang? Il pensait vraiment qu'elle allait revenir, nous prendre dans ses bras, nous dire tout bas "Vous m'avez manquĂ©, les enfants"? Mais non ! Jamais de la vie."Ah ! La baguette est un achat formidable. Profites-en, la premiĂšre rencontre avec ta baguette est un moment unique que l'on vit pas une deuxiĂšme fois. La sensation est incroyable !"C'est vrai? Je ne pouvais plus attendre, je trĂ©pignais d'impatience Ă  l'idĂ©e d'en avoir une, de faire flotter ce que je voulais dans les airs, de lancer des Rictusempra sur mon frĂšre, et.. Bon, d'accord. C'Ă©tait peut ĂȘtre un peu mĂ©chant, mais c'est vrai qu'il m'agaçait en ce moment. Toujours ce regard noir. Qu'il sourit bon sang ! Ou alors qu'il se cache et qu'il se taise ! Chaque rare mot qu'il prononçait Ă©tait acide...Puis KalĂšn Ă©voqua la Boutique d'Animaux Magique. DĂ©jĂ  dans ma tĂȘte se rallumait un feu d'artifice. J'oublia d'un coup toutes mes prĂ©occupations futiles. Oui ! Oui, oui et OUI ! Moi aussi je voulais y aller !"Papa, papa, papa, papa !! Il faut qu'on aille Ă  la boutique avec les animaux ! Y en a plein qui sont trop mignons je suis sĂ»r. Madame, Madame ! On peut venir avec vous s'il te plait? S'il te plaaßßt...""On va voir, attends... " me rĂ©pondit mon pĂšre en essayant de me tempĂ©rer. Puis il se tourna vers KalĂšn. "L'allĂ©e des embrumes... Je vois. Quel genre d'achat? Oh, non dĂ©solĂ©, ça.. ça ne me regarde pas trop. Mais tu me connais. Ce n'est toujours pas le genre d'endroit que j'aime frĂ©quenter... Surtout avec les enfants. "Ah bon? Qu'est ce que c'Ă©tait que ça? L'allĂ©e des embrumes? Autant poser la question."C'est quoi l'allĂ©e des embrumes, Madame?" Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 6 Mai - 2322 BientĂŽt deux mois sans rĂ©ponse et aprĂšs une message privĂ©e sans rĂ©ponse aussi, je me permets donc d'entamer mon Rp. Pv Mangemort 67. Trois annĂ©es plus tĂŽt. Le soleil s’était repliĂ© depuis plusieurs heures maintenant, laissant la noirceur inquiĂ©tante de la nuit se rĂ©pandre dans les rues du chemin de Traverse. Un vent hivernal soufflait dans les ruelles Ă©troites, depuis bien longtemps dĂ©sertĂ©es par les passants. Le chemin de Traverse, vivant et animĂ© la journĂ©e, perdait de sa splendeur une fois la nuit tombĂ©e. Les rĂ©centes attaques des Mangemorts n’avaient fait qu’encourager les sorciers Ă  rester cloitrer chez eux, de peur d’un croiser un et de subir ses jeux de douleurs. Et on criait au scandale, contre le MinistĂšre de la Magie, soit disant incapable de les attraper. Si seulement la population du monde magique savait le nombres d'heures que faisaient les Aurors pour essayer de les trouver. Mais comme des rats, les mages noirs rĂ©ussissaient toujours Ă  s'Ă©chapper. Seul, une Ă©charpe autour du cou, l’Auror avançait dans l’obscuritĂ©, ses yeux l’égerment plissĂ©s Ă  cause du vent. De la buĂ©e s’échappait Ă  chacune de ses respirations et ses mains, emmitouflĂ©es dans d’épais gants en cuir noir, ne cessaient de trembler. Il s'Ă©tait habillĂ© rapidement, enfilant un jean et un pull en laine aux couleurs de sa maison. un accoutrement pas assez rĂ©chauffant contre les rafales de vent qui hurlaient dans la ruelle. Un accoutrement bien Ă©trange pour un sorcier faisant parti de l'Ă©lite du MinistĂšre de la Magie. L'amĂ©ricain avait essayĂ© de s'allumer une clope, sans succĂšs. Maudit climat anglais. Dans la ville de ses parents, il faisait bien meilleur. Cela faisait bientĂŽt une vingtaine de minutes qu’il marchait dans les ruelles Ă©troites parallĂšles au chemin de Traverse. Vingt minutes. Vingt minutes avant, il se trouvait tranquillement assis dans son canapĂ© un livre dans les mains, un feu dans la cheminĂ©e et une tasse brulante de cafĂ© sur sa table de basse. Le sorcier attendait impatiemment l’arrivĂ©e de sa douce, qui ne devait plus tarder Ă  rentrer de son travail au MinistĂšre. Mais la seule chose qui arriva, fĂ»t la stridente sonnerie de son tĂ©lĂ©phone portable qui brisa le silence de son douillet cocon. Une belle invention moldue, quoi que, des fois un peu trop bruyante. Matt avait du grommeler et soupirer quelques instants avant de se dĂ©cider Ă  rĂ©pondre. Un numĂ©ro masquĂ©. Que voulait-on lui vendre Ă  une heure pareille ? Par la Barbe de Merlin, si c’était encore pour un aspirateur, il allait devenir fou ! Non, cette fois lĂ , se ne fut pas pour un aspirateur. Une voix aigue, tremblante, empreint de panique lui demanda le rejoindre rapidement sur le chemin de Traverse. Une information importante Ă  lui divulguer. Une information sur les ennemis du MinistĂšre, des Aurors, les Mangemorts. Cette voix, l’amĂ©ricain la reconnue aisĂ©ment, comme appartenant Ă  l’un de ses indics. Un sorcier de bas Ă©tage au penchant trĂšs prononcĂ© pour la magie noire. Sans plus attendre, l’Auror gribouilla un mot d’excuse sur une post-it pour sa douce, qu’il laissa sur la table du salon, avant de s’envoler dans un nuage de fumĂ©e dorĂ©e. Trouver une femme qui acceptait les contraintes de son travail n’avait pas Ă©tĂ© chose aisĂ© pour le sorcier. Par chance, le destin l’avait jetĂ© dans les bras d’une sorciĂšre au cƓur en or. Ainsi fĂ»t la raison de la prĂ©sence de Matt Austin, Auror au MinistĂšre de la Magie, dans une ruelle sombre du chemin de Traverse durant une longue et froide nuit d’hiver. Grommelant et soupirant, recherchant un indic et poursuivant sa chasse aux mages noirs. Une nuit qui le laissera Ă  jamais marquĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 12 Mai - 2118 À cette Ă©poque, je ne suis pas encore le Seigneur des TĂ©nĂšbresOh oui, je l'ai eu cette marque sombre qui m'enverrait directement Ă  Azkaban. Depuis que je l'ai, j'ai ce sentiment de folie qui m'habite, toujours Ă©tĂ© prĂ©sent mais enfoui attendant d'ĂȘtre rĂ©veillĂ© et son heure est arrivĂ© ! Oh oui, je le sens bouillonner et je n'en trouve plus le sommeil, trop agitĂ© parce qu'Ă  prĂ©sent je suis un Mangemort. Quoi de mieux que d'aller se dĂ©penser dans les ruelles, surtout que j'ai une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Parce que porter le masque me permet d'apprendre beaucoup de choses. Le flux d'informations depuis que j'avais rejoint l'Ordre Noir ne semblait plus s'arrĂȘter en apprenant chaque fois un petit peu plus sur chacune des personnes de la communautĂ© magique. Inconnus et connus pensaient que leurs petits secrets ne sortiraient jamais mais il fallait compter les mages noirs dans cette Ă©quation et il semblait bien que nous Ă©tions plutĂŽt douĂ©s pour Ă©couter aux il fallait croire que c'Ă©tait mon jour de chance lorsque j'appris que notre chĂšre et puissante 70 frĂ©quentait un Auror. Pourquoi ne pas parcourir la nuit Ă  sa recherche ? AprĂšs tout, l'Ă©lite ministĂ©rielle nous cherche Ă©galement alors peut-ĂȘtre qu'avec un peu de chance. Dans tous les cas, me dĂ©penser me ferait du bien. J'en suis certain. Robe noire et masque ainsi que la baguette, tout Ă©tait prĂȘt pour une des premiĂšres sorties aprĂšs avoir reçu la marque. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un peu prĂ©somptueux de ma part que de sortir seul mais je me sentais l'Ăąme d'un lion qui dĂ©vorerait tout sur son froid hivernal se glissait lĂ  oĂč il pouvait et me refroidissait petit Ă  petit mĂȘme si je marchais d'un pas vite. Regardant autour de moi, arme en main, action-rĂ©action dĂšs que possible. Mais rien, ce que c'Ă©tait dĂ©cevant. Et puis, au bout de longues demi-heures, voilĂ  qu'une silhouette attire mon regard. À croire que c'est la seule personne aux alentours, le froid a eu raison des promeneurs nocturnes mais pas celui-ci, il regretterait d'avoir mis le nez dehors celui-lĂ . - Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit....Baguette visible, je voulais ĂȘtre certain que l'inconnu sache qu'il ne fallait pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre s'il dĂ©cidait de s'en prendre Ă  moi. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Sam 12 Mai - 2334 VoilĂ  maintenant une bonne vingtaine de minutes que Matt recherchait l’indic l’ayant contactĂ©, mais il ne semblait n’y avoir aucune trace de lui. MĂȘme si le fait de marcher le rĂ©chauffait un peu, ses jambes lui paraissaient lourdes et engourdis Ă  cause du froid. L’amĂ©ricain souffla dans ses mains pour les rĂ©chauffer tandis qu’il grommela et pestait de tourner en rond. Il aurait mieux fait de rester au chez lui au chaud devant sa cheminĂ©e. Le sorcier nota pour lui mĂȘme dans son esprit ne pas sortir une nuit d’hiver sur le chemin de Traverse. Ou sortir avec quatre mentaux, trois pulls et cinq paires de chaussettes. Le sorcier jeta un regard Ă  sa montre au bracelet en cuir marron. Axelle Ă©tait surement dĂ©jĂ  arrivĂ©e chez lui. La pauvre, elle devait pester comme un diable. Encore une dizaine de minutes puis il s’en irait de cette Ă©pouvantable endroit. De toute maniĂšre, si il ne partait pas, il allait finir par ne plus pouvoir bouger, figĂ© par les rafales glaciales. Puis mĂȘme si elle lui faisait la tĂȘte, savoir que sa douce se trouvait chez lui, lui rĂ©chauffait le cƓur. Un dernier petit tour du chemin et ensuite, un transplanage tout droit Ă  Russell Street. Des pensĂ©es heureuses en tĂȘte, l’amĂ©ricain continua sa marche sur le Chemin de Traverse. EnglobĂ© par la nuit de toute par, il n’arrivait pas Ă  distinguer les formes Ă  plus d’une dizaine de mĂštres. Dix minutes passĂšrent et l’Auror n’avait toujours aucun signe de son indic. Il n’avait mĂȘme vu aucun signe du moindre ĂȘtre vivant sur le chemin. Matt soupira et haussa les Ă©paules. Il Ă©tait temps pour lui de rentrer. Tout en marchant, le sorcier se dĂ©cida tout de mĂȘme Ă  regarder une derniĂšre fois sa montre. Il ne remarqua pas l’individu qui venait de sortir de l’ombre, face Ă  lui. Ce fĂ»t la voix de l’individu qui le força Ă  lever le nez de sa montre. Bonsoir, une envie de se promener sous Ă©toiles londoniennes ? Pourtant, difficile de distinguer quoique ce soit.... » L’amĂ©ricain releva doucement la tĂȘte et fixa l’individu face Ă  lui. Il eu aucun mal Ă  reconnaĂźtre un adorateur des mages noirs. AprĂšs tout, ils avaient tous ce stupide masque sur la tĂȘte. Le Mangemort face Ă  lui tenait sa baguette de maniĂšre Ă  ce qu’elle soit des plus visibles, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre avec le premier venu. Manque de chance pour lui, le premier venu n’était d’autre qu’un Auror. Un Auror qui ne comptait pas fuir en hurlant de terreur. Un sourire narquois apparu alors sur les lĂšvres du sorcier amĂ©ricain tandis qu’il releva lĂ©gĂšrement son pull pour laisser apparaĂźtre sa plaque dorĂ©e d’Auror attachĂ©e Ă  la ceinture de son jean. - J’ai pas beaucoup de temps pour faire mumuse avec toi le masquĂ©, une compagnie bien plus agrĂ©able m’attend. L’Auror attrapa sa baguette qui se trouvait dans son dos et la pointa en direction du Mangemort. Tu ne m’en voudras pas si je ne te dĂ©clare pas tes droits ? Je te les dirais quand tu seras bien au chaud au fond de la cellule du MinistĂšre de la Magie. Sans attendre de rĂ©ponse de la part du mage noir, Matt formula un Aresto Momunto. EspĂ©rant que son adverse se retrouve suffisamment ralenti par son premier sortilĂšge, le sorcier amĂ©ricain formula ensuite un Petrificus Totalus, dont le rayon de couleur fonça droit sur le sorcier masquĂ©. AprĂšs tout, la capture du Mangemort restait la prioritĂ©. Sa mort n’intervenant seulement si Matt s’en retrouvait forcĂ© par la suite des Ă©vĂ©nements. L’Auror ne prit pas le temps d’appeler ses collĂšgues Ă  la rescousse, se jugeant suffisant pour procĂ©der Ă  l’arrestation d’un Mangemort. AprĂšs tout, il avait combattu de nombreuses fois et il devait ĂȘtre en capacitĂ© de se dĂ©faire d’un mage noir. Confiant, baguette en main, ses pensĂ©es Ă©taient tournĂ©es vers son affrontement. Ps Mangemort 67, je t'accorde mon LA si tu en as besoin. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Dim 13 Mai - 923 La rĂ©ponse de l'inconnu fut non-verbale... Heureusement que je portais un masque, car la surprise de tomber sur un Auror aussi rapidement me fit Ă©carquiller les yeux. Quelle joie ! Au moins, j'Ă©tais certain de bien pouvoir m' Je pense surtout que je serai bien au chaud Ă  Hollow aprĂšs m'ĂȘtre occupĂ© de toi, je pense que ma MaĂźtresse sera ravi que je me sois dĂ©barrassĂ© de toi RĂ©pondis-je Ă  ses vaines menaces. Je ne comptais pas appeler d'autres masquĂ©s, si cela se passait mal, ma marque me serait utile mais tant que je pensais pouvoir prendre le dessus. Hors de question de partager mon jouet !Alors que je m'apprĂȘtais Ă  rĂ©agir Ă  sa premiĂšre attaque rien ne vient ou du moins rien comme il faut, un lĂ©ger ralenti d'une micro seconde que je n'avais pu remarquer que parce que j'avais voulu bouger ma baguette puis une esquive en faisant un grand pas sur la Il faut prononcer correctement les formules mon cher, sinon tu vas me faciliter la tĂąche et je risque de m'ennuyer. Circumglacie ! Baguette pointĂ©e dans la direction du cette tempĂ©rature le sol devait bien ĂȘtre gelĂ© par endroit, j'avais conscience que ce ne serait pas si efficace que si je m'Ă©tais assurĂ© que la glace recouvre le sol mais j'avais une autre idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Pendant que les pics mortels de glace sortait des amas de neige, j'informulai un Ango Nubes prĂȘt Ă  Ă©touffer mon adversaire. Soit il mourrait en manque d'oxygĂšne, soit il risquait de se transformer en passoire en tentant de sortir de ce nuage asphyxiant. Amusons-nous trĂšs cher, je sens que je vais pouvoir me dĂ©fouler face Ă  un adversaire expĂ©rimentĂ© ! Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Dim 13 Mai - 1339 Était-ce l’excitation du combat qui l’avait fait prononcer trop vite son premier sortilĂšge ? Matt ne s’en y prĂ©occupa pas trĂšs longtemps. Au milieu d’un combat, la moindre inattention pouvait couter trĂšs cher. L’Auror regard le Mangemort sauter sur le cĂŽtĂ© pour Ă©viter son sortilĂšge de pĂ©trification. Le mage noir se releva vite pour contre attaquer. Il visa le sol gelĂ© par le froid du Chemin de Traverse et des pics de glace sortirent du sol pour converger vers le sorcier amĂ©ricain. Son cerveau rĂ©flĂ©chissant Ă  toute allure pour savoir comment s’en sortir, le Serdaigle aperçu du coin de l’Ɠil le masquĂ© entrain de lancer son prochain sort. Baguette en main, l’Auror formula Sphaera Ignis en direction des pics qui convergeaient vers lui. Une imposante boule de feu sorti de la pointe de la baguette du sorcier et s’en alla Ă  la rencontre des pics, provoquant une explosion aux couleurs vives. Un problĂšme de rĂ©gler. Mais le combat ne faisait que commencer. Le nuage sombre qui Ă©tait sorti de la baguette du mage noir Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs proche de l’Auror. Matt connaissait ce sortilĂšge, un de plus apprĂ©ciĂ© par les masquĂ©s justement. Si il restait comme un fruit au milieu du chemin de Traverse entourĂ© par le nuage, il serait rapidement asphyxiĂ©. L’Auror recula de plusieurs mĂštres pour Ă©chapper au sortilĂšge mĂȘme si il se doutait que le nuage le suivrait, commandĂ© par le Mangemort. Le meilleur moyen de stopper le malĂ©fice de la FumĂ©e Étrangleuse Ă©tait de s’en prendre directement au sorcier le dirigeant. Le sorcier amĂ©ricain formula un Eolo Procella en direction du nuage. Les bourrasques de vent dissipĂšrent une importante partie du nuage, permettant Ă  l’agent du MinistĂšre de la Magie d’apercevoir son adversaire. Ne laissant pas le temps au nuage de se reformer, il formula instantanĂ©ment un Terraballi Mortis. Voyons comment le masquĂ© allait rĂ©ussir Ă  Ă©viter le sortilĂšge de la prison de terre. AprĂšs tout, autant qu’il commence Ă  s’habituer Ă  ĂȘtre enfermĂ©. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Lun 14 Mai - 1947 Ice&FireLe spectacle que nous avait proposĂ© ce cher sorcier d'Ă©lite Ă©tait des plus magnifiques, il fallait le reconnaĂźtre. Le feu et la glace se mariait somptueusement bien de part leur opposition, c'Ă©tait superbe. Mais pas le temps de s'extasier devant tant de beautĂ©, il fallait continuer de combattre pour que mon cher adversaire se retrouve hors d'Ă©tat de boule feu s'Ă©crasa plus loin, dĂ©jĂ  bien diminuĂ©e de part ses rencontres avec les quelques piques de glace. Puis le vent s'Ă©leva, ne me laissant pas croire qu'il Ă©tait naturel lorsque je vis mon nuage mortel se dissiper petit Ă  petit. S'assurer d'ĂȘtre hors de danger pour ensuite contre-attaquer, une attitude basique de duel qui ne laissait que peu de place Ă  la surprise. Ce qui Ă©tait bien dommage... Le sol autour de moi se mit Ă  rĂ©agir quelque peu, ainsi donc cela viendrait de la terre. Qu'importe ce que c'Ă©tait, il fallait Ă©viter de rester ici trop longtemps. Le crac caractĂ©ristique du transplanage se fit entendre, autant changer de position. Cela me permettrait de le Surprise ! Dis-je lorsque je me retrouvai dans son dos, car c'Ă©tait bien Ă  cet endroit que j'avais transplanĂ©. Gladius Purpura ! Hurlai-je en pointant ma baguette dans la direction de l' forma alors la typique lame meurtriĂšre qui s'Ă©lança Ă  toute allure vers mon ennemi. La distance entre nous lui permettrait de s'en tirer probablement mais pas sans sĂ©quelle. Puis, une idĂ©e afin de le mobiliser Terra soluenta Multiplicare. Quelques mĂštres plus loin, avant mĂȘme de savoir si mon sortilĂšge l'avait touchĂ©. Ainsi, non seulement il serait projetĂ© vers l'avant mais en plus il tomberait sur des sables mouvants qui se feraient un plaisir de l'accueillir correctement. Ces derniers recouvraient une grande partie de la ruelle menaçant presque les fondations des habitations. Gabin Ć prajcSerdaigle Re Dans un coin sombreGabin Ć prajc, le Mar 15 Mai - 1401 La respiration haletante, Matt s'essuya rapidement le front en entendant le grondement de son sortilĂšge sortir de terre. Il espĂ©rait que les parois de terre allaient se refermer rapidement pour ne pas laissĂ© le temps au masquĂ© de rĂ©agir. Si il rĂ©ussissait Ă  l’emprisonner maintenant, ça lui faciliterait les choses et il serait Ă  rentrer chez lui pour voir Axelle. Mais comme tous les plans que le sorcier mettait en action, rien ne se passa comme prĂ©vu. Le mage noir face Ă  lui, qui semblait pourtant ĂȘtre prit au piĂšge, disparut. Un crac sonore rĂ©sonna dans la ruelle. L’Auror connaissait que trop bien ce bruit. Un transplanage. Et un transplanage lors d’un duel entre sorcier avait quasiment toujours la mĂȘme destination. Le dos de l’adversaire. Surprise ! » Matt eut tout juste le temps de se retourner pour voir le masquĂ©, Ă  un mĂštre de lui, baguette pointĂ© dans sa direction. Une flamme pourpre ayant la forme d’une lame fonça droit sur l’agent d’élite du MinistĂšre de la Magie. GrĂące Ă  l’expĂ©rience qu’il avait acquis grĂące Ă  ses nombreux combats, l’amĂ©ricain eu le reflexe de lancer un Protego. Malheureusement, la distance entre les deux sorciers Ă©tait des moindres et le sort de protection de l’Auror n’eut pas le temps de se former intĂ©gralement. La lame frappa le sortilĂšge de protection mais ce dernier, formulĂ© dans la prĂ©cipitation, cĂ©da. Le sortilĂšge du mage noir, quelques peu amoindrit, frappa le torse de l’Auror qui fut propulsĂ© en arriĂšre. Matt s’attendait Ă  chuter lourdement sur le sol mais contre tout attente, il se retrouva sur une surface sableuse. L’amĂ©ricain comprit le pĂ©trin dans lequel il Ă©tait. Son corps Ă©tait aspirĂ© par le sable et ci il restait plus longtemps dedans, il allait se retrouver immobiliser, Ă  la merci du mage noir. Alors que le temps jouait en sa dĂ©faveur, l’Auror jeta un regard aux battements autour de lui qui ne se trouvaient pas dans la zone des sables mouvants. Sur un des appartements du Chemin de Traverse, situĂ© au rez-de-chaussĂ©e lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ© d’un ancien bĂątiment, le balcon possĂ©dait plusieurs jardiniĂšres. Alors que les jambes du sorcier Ă©taient enlisĂ©es dans les sables, il visa l’une des jardiniĂšres et formula un Commutatio Loco. InstantanĂ©ment, la jardiniĂšre se retrouva Ă  la place du sorcier et s’enlisa dans les sables mouvants. L’amĂ©ricain, quant Ă  lui, fĂ»t tĂ©lĂ©portĂ© et tomba sur le balcon. Alors qu’il allait se relever, la vision de l’Auror se brouilla et ses tripes se nouĂšrent. Une gerbe de sang sorti de sa bouche pour finir son chemin sur les lattes en bois du balcon. Une douleur aigue lui comprimait le torse, la oĂč la lame l’avait frappĂ©. Matt posa sa main gauche sur la localisation d’oĂč provenait la douleur mais ne remarqua aucune blessure particuliĂšre. Nouvelle gerbe de sang. Il jura tandis que qu’une voile brumeux s’installa devant ses yeux. La respiration haletante et rauque, le sorcier amĂ©ricain s’interdisait de paniquer malgrĂ© l’urgence de la situation. Son ennemi avait du le localiser et n’allait pas tarder Ă  lui tomber dessus. Il faut que je prĂ©vienne les autres
 » Murmura-t-il pour lui mĂȘme. Baguette en main, le sorcier amĂ©ricain pointa sa baguette en direction du ciel, se prĂ©parant Ă  lancer son patronus chercher des renforts. Il n’avait pas d’autres choix. Mangemort 67Mangemort Ă  la retraite Re Dans un coin sombreMangemort 67, le Sam 19 Mai - 035 Prise de LALa succession peu commune de mes sortilĂšges semblait fonctionner. Mais c'Ă©tait sans compter sur l'expĂ©rience de mon adversaire. Heureusement que je portais un masque, car l'air dubitatif qui s'Ă©tait affichĂ© sur mon visage lorsque je vis la jardiniĂšre Ă  la place du sorcier n'avait rien de bien crĂ©dible. Il est vrai que je n'avais pas envisagĂ© qu'il Ă©change sa place. LĂ©gĂšrement stressĂ©, j'observais les alentours, passant rapidement les habitations en revue, le premier coup d'oeil ne fut pas le bon. J'Ă©tais sur mes gardes, car mĂȘme si j'avais bien vu que mon sortilĂšge l'avait touchĂ©, je ne savais pas quels en Ă©taient les dĂ©gĂąts. Attentif Ă  une attaque surprise Ă©ventuelle. Un bruit de vomi, du moins quelque chose qui y ressemblait, vint briser le silence d'hiver qui Ă©tait revenu aprĂšs les premiers Ă©changes de sortilĂšges. Un deuxiĂšme bruit se fit entendre ce qui m'aidait Ă  prĂ©ciser l'emplacement de mon adversaire et si ce dernier ne tentait rien, j'avais bon espoir de croire que je l'avais plutĂŽt bien endommagĂ©. Je crois bien que je l'ai trouvĂ©. Il fallait qu'il descende de son perchoir !- Bombarda Ma
N'entre pas docilement dans cette douce nuit. Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter au dĂ©clin du jour. Hurler, hurler, contre la mort de la lumiĂšre." Interstellar. Se connecter. Se connecter. Informations de compte oubliĂ©es ? RĂ©pliques de films · 11 novembre 2014 · "N'entre pas docilement dans cette douce nuit.
Je sais que certains d’entre vous ont en tout ou partie » fait leur deuil, vous ĂȘtes plus sages que moi. N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil Ăąge doit gronder, tempĂȘter, au dĂ©clin du jour, Hurler, hurler Ă  l’agonie de la lumiĂšre, Si le sage sentant la fin sait que les tĂ©nĂšbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgĂ© de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle Ă  l’agonie de la lumiĂšre. Dylan Thomas poĂšme citĂ© dans Interstellar, le film de Chris Nolan Climat l’humanitĂ© proche de retombĂ©es climatiques cataclysmiques, alerte le Giec – La Libre Ne regrettons pas Ă  l’heure ultime de ne pas avoir Ă©tĂ© beaucoup beaucoup beaucoup plus offensifs dans notre engagement pour le climat c’est pour la survie de l’humanitĂ© que nous nous battons, ni plus ni moins. Parfois, je ne suis mĂȘme pas sĂ»r que les environnementalistes eux-mĂȘmes comprennent que le corps humain et l’espĂšce humaine sont comme les autres vivants susceptibles d’extinction face Ă  une rupture climatique inĂ©dite dans leur histoire gĂ©nĂ©tique. Et en tant que mammifĂšres supĂ©rieurs tout en haut de la chaĂźne trophique mondiale, nous sommes beaucoup plus vulnĂ©rables que la plupart des espĂšces. Avec cet article dont je vous partage la rĂ©fĂ©rence, il y a franchement lieu d’initier une carte blanche signĂ©e par 500 scientifiques et personnalitĂ©s, une lettre ouverte adressĂ©e Ă  tous les gouvernements et tous les citoyens et tous les rĂ©dac chefs quid du traitement de l’urgence Ă©cologique par nos mĂ©dias nada, pour mettre chacun devant ses responsabilitĂ©s. Et de mener des actions bien plus fortes. Moi je ne peux pas mais ma plume me dĂ©mange. Mais je ne peux pas me taire en tant que citoyen, vous me connaissez. Ceci devrait figurer en une de tous les journaux tant que ce n’est pas rĂ©glĂ©. Les rĂ©dac chefs n’ont aucune excuse. Nous devrions ĂȘtre des centaines de millier dans les rues. Ce devrait ĂȘtre le dossier le plus urgent pour tous les politiques et les citoyens. La condamnation de la Belgique + cet article sur le futur rapport du GIEC on n’a pas le temps d’attendre d’aller en appel ni la publi du rapport en 2022. Ca fait depuis 2018 que la notion d’urgence Ă©cologique est martelĂ©e, jusqu’au plus haut niveau. Chaque annĂ©e donne raison aux plus avant-gardistes. Mais regardez autour de vous aucune mobilisation gĂ©nĂ©rale. Tout citoyen lucide peut constater qu’on dort littĂ©ralement aux niveaux politique et citoyen en ce moment, la transition n’a mĂȘme pas encore commencĂ© concrĂštement. Or le dĂ©ni est total. La fissure est bĂ©ante entre le principe de rĂ©alitĂ© et notre vie quotidienne. La souffrance psychologique de ceux qui ont la moindre once de luciditĂ© et d’empathie pour les autres ĂȘtres humains et vivants est gigantesque. C’est dramatique, absurde, nihiliste. Qu’on disparaisse, c’est notre sort individuel et mĂȘme d’espĂšce. Mais pas sans combattre ! Je me demande tous les jours si ce que je fais lĂ  oĂč je suis est digne de l’urgence, avec tout le respect pour des gens qui consacrent leur vie Ă  la politique et Ă  ses mĂ©andres. Mais ici on parle de notre vie Ă  tous. Une situation extraordinaire nĂ©cessite des gens et des actes extraordinaires. La politique aussi doit se hisser Ă  un niveau de jeu extraordinaire. Le rĂ©alisme habituel de ceux qui savent manoeuvrer » devient ici, dĂ©solĂ©, un nihilisme qui ne dit pas son nom, aggravĂ© par l’orgueil et le dĂ©ni. Albert Camus l’homme rĂ©voltĂ© c’est la rĂ©volte face Ă  la barbarie et l’absurde qui fonde notre humanitĂ©. Il n’y a pas d’excuse et oui, on accable toujours la minoritĂ© active de Margaret Mead, vous amis, mais il n’y a qu’elle, si personne n’est responsable, c’est que nous le sommes, il n’y a personne d’autre. Le silence est assourdissant depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, il faut le crever ou nous allons crever. Il faut pousser un grand cri de rĂ©volte maintenant oui encore un, il ne faut cesser d’hurler tant que l’inertie demeure. C’est mon sentiment. Tout seul on ne peut rien faire, ensemble, on peut essayer. Ca nĂ©cessite que chacun sorte de sa rĂ©serve et de son confort diplomatique prenne des risques donc encore ? oui encore ! encore plus ? oui encore plus ! En 1940, de jeunes gens de 18 ans volaient dans des Spitfire pour empĂȘcher les nazis d’envahir le Royaume-Uni, certains mourraient. zezr.
  • d0ce7y06n0.pages.dev/989
  • d0ce7y06n0.pages.dev/758
  • d0ce7y06n0.pages.dev/7
  • d0ce7y06n0.pages.dev/153
  • d0ce7y06n0.pages.dev/776
  • d0ce7y06n0.pages.dev/275
  • d0ce7y06n0.pages.dev/429
  • d0ce7y06n0.pages.dev/102
  • d0ce7y06n0.pages.dev/536
  • d0ce7y06n0.pages.dev/657
  • d0ce7y06n0.pages.dev/973
  • d0ce7y06n0.pages.dev/372
  • d0ce7y06n0.pages.dev/916
  • d0ce7y06n0.pages.dev/644
  • d0ce7y06n0.pages.dev/129
  • n entre pas docilement dans cette douce nuit