rien de plus simple avec le nouveau site Nous en avions parlĂ©, nous en avions rĂȘvĂ©, ils l'ont fait ! RĂ©pertorier les producteurs qui vendent en direct au public voilĂ une excellente idĂ©e qui nous trottait dans la tĂȘte... Une sociĂ©tĂ© Nantaise l'a rĂ©alisĂ©e pour vous en crĂ©ant le site Un site qui rĂ©fĂ©rence les fermes, maraĂźchers, vergers, vignerons, Ă©leveurs et producteurs prĂšs de chez vous et qui font de la vente directe cette liste n'est pas exhaustive mais elle recense dĂ©jĂ prĂšs de 900 exploitations. Souvenez-vous il n'y a pas si longtemps, avant les annĂ©es 70, nombreux Ă©taient ceux qui profitaient d'une balade Ă la campagne pour ramener viande, Ćufs et fromages de la type de ravitaillement est toujours possible et est mĂȘme plus que jamais d'actualitĂ©. A une Ă©poque oĂč l'on entend partout que pour sauver la planĂšte il faut consommer local et que pour aider ceux qui produisent il faut acheter en direct au prix le plus juste pour les producteurs et par ricochet pour les consommateurs. Imaginez, concilier une sortie en famille, une balade Ă©ducative, une bouffĂ©e d'oxygĂšne, le ravitaillement du week-end au plaisir de manger des bons produits frais tout en faisant du commerce Ă©quitable de proximitĂ©... c'est possible en allant faire vos courses Ă la ferme la plus proche de chez vous ! Pour trouver la ferme qu'il vous faut, selon votre rĂ©gion, selon les produits que vous souhaitez acheter, allez surfer sur le site et faites votre ce samedi c'est dĂ©cidĂ© au lieu de vous galĂ©rer des heures au supermarchĂ©, vous allez prendre votre petite famille par la main et partager avec elle les plaisirs d'une promenade Ă la ferme, et en profiter pour acheter, Ćufs, viande, lait, beurre... voire mĂȘme cueillir des fruits au cĆur d'un verger... Si vous n'avez vraiment pas le temps d'aller faire un tour Ă la campagne, ou si vous n'avez pas de voiture, ou si tout simplemlent vous n'aimez pas la campagne, vous pouvez toujours vous rabattre sur les nombreux sites marchands qui proposent des produits de la ferme, voir notre article complet sur le site RĂ©daction Anne Inquimbert
Lespoints de vente. Ă la ferme de Port Aubry. Ă Cosne-sur-Loire. Ouverture tous les jours de 9 h Ă 12 h et de 15 h Ă 18 h. Ouverture tous les jours de 9 h Ă 12 h et de 15 h Ă 18 h. Repreneur.
Producteurs de lait de pĂšre en fils Ă HeubĂ©court-Haricourt, prĂšs de Vernon Eure, les Gavelle tirent la sonnette dâalarme leur filiĂšre risque de disparaitre. Par Arielle Bossuyt PubliĂ© le 23 AoĂ»t 22 Ă 1930 Patricia, BenoĂźt et Manuel Gavelle travaillent avec Laurence Aumonier. Ensemble, ils gĂšrent lâexploitation familiale Ă HeubĂ©court-Haricourt Eure, prĂšs de Vernon. ©Le DĂ©mocrate vernonnais PrĂ©s de Vernon Eure, Ă HeubĂ©court-Haricourt, chez les Gavelle, on est Ă©leveur de pĂšre en fils depuis cinq gĂ©nĂ©rations, et ce malgrĂ© la crise de la filiĂšre laitiĂšre. Avec son pĂšre Manuel et deux autres associĂ©s, BenoĂźt a rejoint la ferme il y a cinq ans Le mĂ©tier Ă©tait dĂ©jĂ en tension depuis quelques annĂ©es. On a constatĂ© la disparition de plusieurs fermes et lâagrandissement des autres. Mais jusque-lĂ , on Ă©tait plutĂŽt Ă©pargnĂ© », raconte BenoĂźt Gavelle, producteur de arrive lâannĂ©e 2022 et sa succession de problĂšmes. SĂ©cheresse, inflation, explosion du prix des charges les producteurs de lait sont pris Ă la gorge. Jusque lĂ , on avait une visibilitĂ© sur deux ou trois ans. Aujourdâhui, tout est fluctuant, on ne peut rien prĂ©voir », explique de fourrageLâinflation, qui a commencĂ© bien avant la guerre en Ukraine », a fait monter les prix du gaz et du pĂ©trole. Ce qui, par effet crescendo, multiplie par quatre le prix de lâengrais Pour 30 tonnes, nous sommes passĂ©s de 5 000 ⏠à 20 000 ⏠», annonce-t-il. Et lâengrais est essentiel puisquâil permet de cultiver le maĂŻs et autres cĂ©rĂ©ales utilisĂ©es pour nourrir les bĂȘtes fourrage.La sĂ©cheresse qui sâest abattue sur la France cet Ă©tĂ© nâa fait quâaggraver le problĂšme Dans le Sud, les Ă©leveurs sont souvent confrontĂ©s au manque de fourrage. Mais dans le Grand Ouest, nous avons toujours eu du fourrage sauf cette annĂ©e oĂč mĂȘme la Bretagne et la Normandie sont dans une situation critique. » Lâagriculteur prĂ©voit mĂȘme une baisse du stock de fourrage de 30%. Nous travaillons Ă perte »Dans ce contexte, les producteurs de lait se demandent comment ils vont nourrir leurs bĂȘtes En temps normal, câest dĂ©jĂ compliquĂ© de vivre de son labeur. Avec lâinflation, tout augmente, mais pas le prix de la tonne de lait. Nous travaillons Ă perte », se dĂ©sole, en ce moment sur ActuEn effet, si les salaires de certaines entreprises ont lĂ©gĂšrement augmentĂ© du fait de lâinflation, les producteurs de lait restent bloquĂ©s, malgrĂ© eux, sur les prix habituels LâidĂ©e est de ne pas augmenter le panier des mĂ©nages en pĂ©riode dâinflation, sauf quâĂ la fin, câest nous qui payons la note. » Par ailleurs, il dĂ©plore que les magasins de la grande distribution se livrent Ă une guerre des prix au dĂ©triment de la filiĂšre. Laurent Duclos, prĂ©sident de la section lait de la FNSEA 27 implore lâĂtat de prendre le problĂšme Ă bras le corps Laurent Duclos, agriculteur et prĂ©sident de la section lait de la FNSEA 27 livre une analyse inquiĂ©tante de la situation actuelle. Une situation qui entraĂźnera, dĂšs le mois de septembre, une pĂ©nurie de lait La sĂ©cheresse dâenvergure que nous connaissons cet Ă©tĂ© est en train dâanĂ©antir tout espoir dâune rĂ©colte de fourrage durant lâĂ©tĂ©. Le fourrage produit Ă partir de luzerne et de maĂŻs et dâherbes compose lâalimentation des vaches laitiĂšres », explique-t-il. Par consĂ©quent, les agriculteurs utilisent les anciens stocks de fourrage mais lorsque ces derniers sont terminĂ©s, deux choix sâoffrent Ă eux acheter du fourrage Ă lâextĂ©rieur, ce qui est bien trop coĂ»teux ou abattre ou vendre le cheptel, ce qui signe la fin de leur fonds de commerce. Laurent Duclos estime une baisse de production de fourrage de 20 Ă 30%. Face Ă cette situation sans prĂ©cĂ©dent, Laurent Duclos, comme ses collĂšgues, rĂ©clament une application stricte de la loi Egalim afin que les contrats soient respectĂ©s. Cette loi permet une rĂ©munĂ©ration plus juste des Ă©leveurs puisquâelle prend en compte le coĂ»t de production. Dans cette logique, la FNSEA demande une rĂ©actualisation mensuelle du calcul des coĂ»ts de production pour tenir compte de lâinflation. Les Ă©leveurs rĂ©clament Ă©galement des mesures fortes pour maintenir la filiĂšre laitiĂšre hors de lâeau. Cela passe notamment par une hausse de 20 centimes du litre de lait. Nous Ă©tions mobilisĂ©s jeudi 11 aoĂ»t devant les centrales dâachat dans lâEure pour demander une augmentation du prix du lait dĂšs la rentrĂ©e », raconte Laurent Duclos. Et puisque la sĂ©cheresse a fortement impactĂ© la filiĂšre, les Ă©leveurs demande Ă lâĂtat de crĂ©er une cellule nationale de gestion de crise de la sĂ©cheresse pour lâagriculture. Nous attendons aussi des pouvoirs publics quâils expliquent aux consommateurs que pour conserver une production locale et française, il faut stopper les produits dâappels, en acceptant de payer plus cher. » PayĂ© au SMIC pour 70 heures de travail »En attendant, en France, le prix de la brique est actuellement le plus bas dâEurope Nous sommes au mĂȘme prix que la Pologne, lance BenoĂźt. Ici, tout a Ă©tĂ© fait pour que lâinflation soit limitĂ©e au dĂ©triment du marchĂ©. Nous sommes donc Ă un peu plus de 4 %. En Allemagne, ce nâest pas un sujet. Lâinflation gravite autour des 10 %, mais les agriculteurs sont payĂ©s au juste prix », poursuit BenoĂźt. Dans ces circonstances, certains prĂ©fĂšrent jeter lâĂ©ponge Dans mon entourage, des agriculteurs se prĂ©parent ou envisagent de partir. » Et il les comprend Ătre payĂ© Ă peine au SMIC pour 70 heures de travail par semaine, ce nâest pas possible ».Ce manque de considĂ©ration pour la filiĂšre laitiĂšre risque mĂȘme dâavoir un impact beaucoup plus grave Dans notre profession, la moyenne dâĂąge est de 50 ans. Il nây a pas de renouvellement des gĂ©nĂ©rations. Beaucoup dâĂ©leveurs se retrouvent Ă cinq ans de la retraite. Qui va les remplacer ?» Pour crĂ©er un nouveau cheptel, il faut entre deux et trois ans. Si les exploitations ne sont pas reprises, la pĂ©nurie de lait risque de sâintensifier Si on ne rĂ©agit pas, toute une filiĂšre va disparaitre. Il faut que tout le monde joue le jeu », martĂšle BenoĂźt. Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le DĂ©mocrate Vernonnais dans lâespace Mon Actu . 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