ThĂšsepolitique : la sociĂ©tĂ© peut se passer du religieux. En sens inverse, chez les “laĂŻques Ă  la française”, mĂȘme partisans du compromis et de la paix avec l’Eglise catholique, on veut ignorer ces rĂ©flexions sur le rĂŽle social de la religion. Ils se sont au dĂ©part, diversement certes, inscrits dans la lignĂ©e des philosophes

Épreuve tant redoutĂ©e, qui lance les Ă©preuves du Bac. Voici les corrigĂ©s de philosophie, premiĂšre Ă©preuve passĂ©e ce jeudi par les candidats des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales et technologiques au Bac ici les sujets du Bac Philo 2017 en intĂ©gralitĂ©Examen du jeudi 15 juin 2017 de 8h Ă  12hDurĂ©e de l'Ă©preuve de philosophie 4hVIDEO. Notre Facebook Live des corrigĂ©s de PhiloPosez vos questions en direct sur notre page FacebookIl est toujours bon de rappeler que le corrigĂ© qui suit n’est pas un corrigĂ© type les dĂ©lais sont trop courts pour y prĂ©tendre mais constitue des pistes permettant Ă  l’élĂšve de se situer par rapport Ă  la copie du Bac Philo SĂ©rie L LittĂ©raire Coef. 7CorrigĂ© Sujet 1 - Suffit-il d’observer pour connaĂźtre ?Le premier sujet Suffit-il d’observer pour connaĂźtre ? » est un sujet de philosophie des sciences ou Ă©pistĂ©mologie. Il est devenu classique de proposer ce type de sujet Ă  la sĂ©rie littĂ©raire pour que les Ă©lĂšves puissent avancer une rĂ©flexion dans un domaine qui n’est pas le leur a priori. Cependant, ce type de sujet est souvent jugĂ© comme complexe par les Ă©lĂšves et rares sont ceux qui osent si sujet met clairement en place le rapport qui se joue entre l’observation et la connaissance. Il faut donc rapidement dĂ©finir ces deux notions. L’observation peut ĂȘtre dĂ©finie comme une perception attentive et minutieuse, ce qui la distingue de notre perception quotidienne. La connaissance ici concerne la connaissance scientifique c’est-Ă -dire un ensemble de propositions qui obĂ©issent Ă  des lois rationnelles question que pose le sujet est donc de savoir si l’observation est suffisante pour accĂ©der Ă  des connaissances scientifiques ou si, au contraire, il est besoin de plus pour parvenir Ă  ce type prĂ©cis de est possible d’envisager dans un premier temps que l’observation constitue une Ă©tape importante voire nĂ©cessaire dans l’élaboration des connaissances scientifiques. En effet, le scientifique observe d’abord les phĂ©nomĂšnes qui nourrissent son Ă©tonnement et il peut ensuite s’interroger sur la cause des phĂ©nomĂšnes en question, ce qui lui permet de formuler diffĂ©rentes l’observation ne peut tout Ă  fait prĂ©tendre au statut de connaissance car elle n’est pas vĂ©rifiĂ©e. En science, les faits ne sont jamais donnĂ©s mais construits par tout un protocole expĂ©rimental qui seul peut prĂ©tendre au statut de connaissance. La perception peut ĂȘtre trompeuse et elle a besoin de la raison pour ĂȘtre donc par l’élaboration de thĂ©ories souvent inobservables que la connaissance est acquise. Il faut mĂȘme parfois que la science s’écarte radicalement de l’observation pour pouvoir prĂ©tendre Ă  l’élaboration de nouvelles tel sujet pouvait mobiliser un certain nombre de rĂ©fĂ©rences classiques. Pour la premiĂšre partie, il Ă©tait possible de solliciter La MĂ©taphysique d’Aristote oĂč il distingue les Ă©tapes progressives de la connaissance, qui vont de la sensation et l’observation Ă  la constitue une rĂ©fĂ©rence efficace pour la deuxiĂšme partie. Dans La Formation de l’esprit scientifique, l’auteur montre que la connaissance scientifique doit se construire contre l’illusion d’un savoir immĂ©diat par l’ il Ă©tait possible de faire rĂ©fĂ©rence Ă  Kant et sa Critique de la raison pure pour la derniĂšre partie. Dans la prĂ©face de son Ɠuvre, Kant souligne le progrĂšs rĂ©alisĂ© par la science lorsqu’elle a cessĂ© de se contenter des faits pour les interroger Ă  partir d’une d’autres rĂ©fĂ©rences pouvaient ĂȘtre utilisĂ©es par les Sujet 2 Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?Le deuxiĂšme sujet est sans doute un peu plus simple, ce qui ne doit pas empĂȘcher l’élaboration d’une vĂ©ritable ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?La rĂ©ponse au sujet semble Ă©vidente. En effet, si j’ai le droit de rĂ©aliser telle ou telle action c’est-Ă -dire si le corpus des lois d’une sociĂ©tĂ© donnĂ©e m’autorise Ă  agir, alors je suis nĂ©cessairement juste. La justice peut dans un premier temps ĂȘtre dĂ©finie comme l’institution chargĂ©e de faire respecter les lois lorsque ces derniĂšres ne sont pas respectĂ©es et, si j’ai le droit de mon cĂŽtĂ©, j’ai Ă©galement la justice avec il n’est pas impossible que des lois soient injustes. En effet, certains systĂšmes lĂ©gislatifs mettent en place des lois que l’on peut juger comme Ă©tant injustes. Il faut alors remarquer que le sens de la notion de justice Ă©volue et il faut l’entendre, non plus comme l’institution chargĂ©e de faire respecter les lois, mais comme une valeur morale. C’est au nom de la justice que nous pouvons juger que certaines lois sont injustes et qu’il ne faut pas leur obĂ©ir mĂȘme si nous en avons le nous sommes confrontĂ©s Ă  des lois injustes, il est du devoir des citoyens de les combattre et de tenter de les renverser afin d’obtenir une correspondance entre la justice lĂ©gale et la justice morale. C’est Ă  ce prix que ce que nous avons le droit de faire devient vĂ©ritablement rĂ©fĂ©rences possibles pour un tel sujet sont les suivantes. Pour la premiĂšre partie le candidat pouvait utiliser un texte de Mill dans L’Utilitarisme oĂč l’auteur dĂ©finit la justice comme conformitĂ© Ă  la un deuxiĂšme temps, le candidat pouvait reprendre un texte d’Aristote tirĂ© de son Ethique Ă  Nicomaque. Aristote concĂšde d’abord que ce qui est lĂ©gal est juste avant de montrer que la justice est une vertu Thoreau et le concept de dĂ©sobĂ©issance civile pouvait constituer une bonne rĂ©fĂ©rence pour la derniĂšre Sujet 3 explication de texteLe sujet d’explication de texte prĂ©sente un extrait du Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes de Rousseau. Si l’Ɠuvre et l’auteur sont cĂ©lĂšbres, le texte n’en est pas moins Rousseau s’oppose Ă  Maupertuis quant au problĂšme de la bontĂ© ou non de l’homme. L’objet du texte est donc l’opposition entre l’homme naturel et l’homme civilisĂ© et le problĂšme que pose l’auteur est de savoir si l’homme est mauvais naturellement ou s’il l’est Ă  la suite d’une perversion de la culture. Rousseau tranche clairement ce problĂšme en montrant que c’est la civilisation qui a perverti l’homme et non la nature. Contre cette dĂ©gradation, il eut Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable pour l’homme de rester Ă  l’état de nature, c’es-Ă -dire une situation dans laquelle l’homme n’est soumis Ă  aucune commence par reprendre la thĂšse de Maupertuis qui s’est proposĂ© de peser le pour et le contre de l’existence et en a conclu que l’existence humaine tend vers le malheur plutĂŽt que vers le bonheur. Le reproche que Rousseau fait Ă  cette interprĂ©tation est qu’elle s’intĂ©resse Ă  l’homme issu de la culture, c’est-Ă -dire des lois de la civilisation, et non Ă  l’homme naturel. Rousseau insiste alors sur le fait que l’ensemble des entreprises humaines, Ă  savoir les sciences, le dĂ©veloppement technique
 n’ont pas permis Ă  l’homme de parvenir au bonheur, bien au contraire. Contre cette entreprise de civilisation, Rousseau propose plutĂŽt de revenir, autant que faire se peut, Ă  l’état de nature qui lui apparaĂźt comme la condition du bonheur de l’homme. Reste Ă  savoir si cela est notions sur lesquelles il fallait s’arrĂȘter fortement sont celle d’existence humaine, d’état de nature, de culture et civilisation science et technique, de du Bac Philo SĂ©rie ES Economique et sociale Coef. 4ElĂ©ments de corrigĂ© par Francis MĂ©tivier, professeur de philosophie, docteur en philosophie Paris IV Sorbonne, auteur de Rock’n philo et Rock’n philo vol. 2 J’ai Lu, 2015, 2016, LibertĂ© inconditionnelle Pygmalion-Flammarion, 2016 et Mythologie des prĂ©sidentiables Pygmalion-Flammarion, 2017.CorrigĂ© Sujet 1La raison peut-elle rendre raison de tout ?Le sujet est assez difficile dans son approche, plutĂŽt sans risque dans son traitement. Il est classique dans son contenu mais inĂ©dit sous sa forme et sa formulation qui contient deux fois le mot raison »Sa difficultĂ© rĂ©side dans la formule rendre raison » qui signifie, dans le langage courant, expliquer, la question donne La raison peut-elle tout expliquer ? La raison peut-elle dĂ©velopper un savoir explicatif sur toute chose, dans tout domaine ? Peut-elle prĂ©tendre au savoir total ?Erreur et contresens Ă  Ă©viter la question n’est donc pas de savoir si la raison peut expliquer les choses, mais si elle peut expliquer toute chose, sans problĂšme pouvait ĂȘtre ainsi posĂ© La raison peut ĂȘtre dĂ©finie comme une aptitude Ă  dĂ©montrer les faits, les hypothĂšses ou les idĂ©es principalement par un rapport de causalitĂ©, de cause Ă  effet, du type si
 alors
 » ; en ce sens, tout, en thĂ©orie est dĂ©montrable et explicable rationnellement. Cependant, il existe des phĂ©nomĂšnes inexpliquĂ©s, des Ă©nigmes non rĂ©solues, des hypothĂšses non dĂ©montrĂ©es la raison n’a pas de prise sur sujet implique ici de se poser la question Ă  cĂŽtĂ© de la raison qui pourrait ne pas tout expliquer, avons-nous d’autres aptitudes pouvant compenser l’impuissance de la raison ? Lesquelles ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont La raison et le rĂ©el, la dĂ©monstration et l’interprĂ©tation, la auteurs possibles Pascal, PensĂ©es, Le cƓur a ses raison que la raison ignore » les sentiments et la foi Ă©chappent au savoir EncyclopĂ©die des sciences philosophiques, la raison est capable d’un savoir Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- En thĂ©orie, la raison peut rendre raison de tout, si scientifiquement tout est explicable par des raisonnements de type causal ou si tout peut ĂȘtre rĂ©duit en langage universel, mathĂ©matique par Dans la pratique et dans l’état actuel du savoir, la raison se heurte Ă  ses propres mĂ©thodes, inadaptĂ©es pour certains faits humains l’amour s’explique-t-il rationnellement ? ou certains faits physiques le problĂšme de l’anti-matiĂšre.III- La raison n’est pas que thĂ©orique liĂ©e au savoir, elle est aussi morale liĂ©e Ă  l’action mais lĂ  encore la raison pratique l’usage que nous faisons des connaissances n’est pas toujours capable de rendre raison de ce qu’elle fait de la science ou de la technique par exemple. L’usage de ce qui est construit rationnellement par exemple une arme n’est pas nĂ©cessairement on pouvait se demander si des savoirs et des pratiques qui ne sont pas toujours rationnels comme l’art ne sont pas malgrĂ© tout capables de rendre raison de tout ».CorrigĂ© Sujet 2Une Ɠuvre d’art est-elle nĂ©cessairement belle ?Le sujet est apparemment assez facile dans son approche et son traitement classique dans son fond et dans sa forme. Il pose la question de la beautĂ© nĂ©cessaire – et non accidentelle – de toute Ɠuvre Ă  partir du moment oĂč elle est dite artistique ».ReformulĂ©e, la question donne Ă  partir du moment oĂč une Ɠuvre qui peut ĂȘtre autre qu’artistique est reconnue comme artistique, cette caractĂ©ristique lui confĂšre-t-elle automatiquement une valeur de beautĂ© ? NĂ©cessairement » signifie ici que la beautĂ© serait consubstantielle Ă  l’Ɠuvre d’art, qu’elle serait son critĂšre contresens Ă©tait Ă  Ă©viter car le sujet demande si une Ɠuvre d’art est, de fait, belle, et non si une Ɠuvre d’art se doit, de droit, d’ĂȘtre belle. MĂȘme si l’artiste ne vise pas toujours le beau, de fait, produit-il forcĂ©ment et mĂȘme sans le vouloir le beau ?Le problĂšme pouvait ĂȘtre ainsi posĂ© D’un cĂŽtĂ©, nous avons tendance Ă  penser qu’une Ɠuvre d’art est forcĂ©ment belle puisque ce serait lĂ  le but de l’art le jugement c’est beau ! » est trĂšs courant dans un tableau ; mais d’un autre cĂŽtĂ©, nous reconnaissons pas comme beau ce qui est pourtant de l’ difficultĂ© du sujet rĂ©side notamment dans le besoin d’un travail de dĂ©finitions au pluriel des concept en jeu Qu’est-ce qu’une Ɠuvre d’art ? Qu’est-ce que le beau ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont l’art, la conscience la conscience de l’art et du beau, l’inconscient l’artiste peut-il produire inconsciemment du beau ?, la raison et la dĂ©monstration la raison esthĂ©tique qui jugerait du beau et du laid.Il Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- Le beau est une caractĂ©ristique nĂ©cessaire de l’Ɠuvre d’art puisque ce critĂšre est ce qui accompagne le projet de l’ Le beau est une valeur esthĂ©tique qui n’existe pas dans l’Ɠuvre d’art mĂȘme mais dans le jugement que l’on peut avoir sur elle. Les jugements Ă©tant relatifs au sujet, toute Ɠuvre d’art n’est pas nĂ©cessairement belle Des goĂ»ts et des couleurs ont ne discute pas »III- L’art ne vise ni le beau ni le laid, la considĂ©ration esthĂ©tique au sens des rĂšgles de l’art et du beau est trĂšs secondaire dans l’art. Son but premier est diffĂ©rent sentir un faire ressentir une Ă©motion, ou encore dĂ©livrer un principal possible Kant, Critique de la facultĂ© de juger, L’art est n’est pas la reprĂ©sentation d’un belle chose mais la belle reprĂ©sentation d’une chose ». L’Ɠuvre d’art, mĂȘme si elle reprĂ©sente un objet laid dans la vie, est une forme nĂ©cessairement belle, le beau Ă©tant par ailleurs dĂ©fini par Kant comme un jugement de goĂ»t on pouvait s’interroger sur la possibilitĂ© du beau en dehors de l’art, le corps humain ou la nature en soi sans leur reprĂ©sentation artistiqueCorrigĂ© Sujet 3Explication d’un texte de Hobbes extrait du sujet est assez difficile dans son approche et dans son question que pose le texte est la suivante La libertĂ© se dĂ©finit-elle dans les cadres de la loi ou hors des cadres de la loi ?Le problĂšme et la thĂšse Habituellement, nous disons que la libertĂ© humaine doit ĂȘtre encadrĂ©e par la loi. Hobbes prend le contre-pied de cette idĂ©e et dĂ©montre la thĂšse suivante la libertĂ© des hommes, dans une sociĂ©tĂ©, rĂ©side dans ce que le souverain qui fait les loi, ici a passĂ© sous silence », c’est-Ă -dire ce qu’il n’a pas jugĂ© bon de prĂ©ciser dans la loi et qui correspond Ă  des actions permises. La loi Ă©nonce ce qui est formellement interdit, non ce qu’il est possible de faire le droit de faire ceci ou cela.Le problĂšme que le texte pose est dont le rĂŽle de la loi ce qu’elle doit Ă©noncer au regard de notre libertĂ©. Cette libertĂ© se dĂ©finit par tout ce que la loi ne prĂ©cise du programme en jeu la libertĂ©, le droit comme systĂšme de lois, l’État qui Ă©tablit la loi.Plan du texte l. 1 Ă  5 – Nous avons la libertĂ© la possibilitĂ© de faire ce que la loi ne dit pas n’interdit pas.l. 5 Ă  8 – Exemple physiquement il serait absurde de revendiquer la libertĂ© de se dĂ©battre alors que nous ne serions pas 8 Ă  11 – Il serait Ă©galement absurde de revendiquer de se soustraire aux lois parce qu’elle serait contraignante alors que celle-ci nous protĂšge en matiĂšre de sĂ©curitĂ©.l. 11 Ă  14 – La loi nous protĂšge par les sanctions prĂ©vues en cas d’acte illĂ©gal la loi n’est connue et efficace que dans cette mesure. Pourtant les hommes voudraient s’en libĂ©rer, ce qui est 14 Ă  19 – ThĂšse de l’auteur ce que la loi ne dit pas est autorisĂ© et non sanctionnĂ© et du Bac Philo SĂ©rie S Scientifique Coef. 3ElĂ©ments de corrigĂ© par Francis MĂ©tivier, professeur de philosophie, docteur en philosophie Paris IV Sorbonne, auteur de Rock’n philo et Rock’n philo vol. 2 J’ai Lu, 2015, 2016, LibertĂ© inconditionnelle Pygmalion-Flammarion, 2016 et Mythologie des prĂ©sidentiables Pygmalion-Flammarion, 2017.CorrigĂ© Sujet 1DĂ©fendre ses droits, est-ce dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts ?Le sujet est assez facile dans son approche, assez difficile dans son traitement. Il est classique dans son contenu et dans sa forme, Ă  la fois en philosophie politique et sociale, et dans la vie la question donne La dĂ©fense de ses droits se rĂ©duit-elle Ă  revendiquer ses intĂ©rĂȘts ou, Ă  l’inverse, dĂ©fendre ses droits vise-t-il un dĂ©passement de ses » intĂ©rĂȘts ?Sa difficultĂ© du sujet rĂ©side dans l’analyse du concept d’intĂ©rĂȘt qu’est-ce qu’un intĂ©rĂȘt ? qu’est-ce qui s’oppose Ă  l’intĂ©rĂȘt ?, et dans la formule ses intĂ©rĂȘts » est-ce que l’expression dĂ©signe mes intĂ©rĂȘts personnels, ou les intĂ©rĂȘts d’un groupe particulier une corporation, un syndicat ou une association par exemple ? Il Ă©tait donc bon de se poser cette question Mes intĂ©rĂȘts personnels sont-ils aussi ceux de tout citoyen, ou est-ce que ce sont des intĂ©rĂȘts strictement individuels ?En fait, l’ensemble de ses possibilitĂ©s pouvait ĂȘtre vu et mĂȘme donner des Ă©lĂ©ments d’articulation pour le convenait aussi de s’interroger sur le verbe dĂ©fendre » et ce qu’il implique problĂ©matiquement dĂ©fendre ses » intĂ©rĂȘts ne remet-il en cause d’autres intĂ©rĂȘts ? Par exemple dĂ©fendre aujourd’hui nos » intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et industriels par exemple ne remet-il pas en cause les intĂ©rĂȘts des hommes de demain et leur possibilitĂ© de dĂ©fendre les leurs ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont Le droit, la justice, la politique, la auteurs possibles Marx la classe exploitĂ©e doit dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la classe Contrat social, le droit du plus fort dans une tyrannie VS l’intĂ©rĂȘt de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale dans une Jonas, Le principe responsabilitĂ©, la dĂ©fense de ses droits doit tenir compte des droits universels et intemporels de l’homme, en particulier de celle des gĂ©nĂ©rations Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- DĂ©fendre ses droits revient d’abord Ă  dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts personnels, individuels ou DĂ©fendre ses droits consiste Ă  dĂ©fendre en fait les droits de tous, l’intĂ©rĂȘt dont il s’agit alors est l’intĂ©rĂȘt DĂ©fendre ses droits va bien au-delĂ  de la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts et mĂȘme d’intĂ©rĂȘts tout court. DĂ©fendre ses droits est dĂ©fendre des libertĂ©s universelles et non limitĂ©es dans le on pouvait poser la question de l’action des personnes qui, en apparence, dĂ©fendent les intĂ©rĂȘts d’autrui avant tout, au dĂ©triment des leurs, ou encore la question du don de Sujet 2Peut-on se libĂ©rer de sa culture ?Le sujet est assez difficile dans son approche et dans son traitement. Il est assez inĂ©dit en philosophie, bien qu’assez classique dans l’opinion premiĂšre chose Ă  faire ici est de s’étonner d’une telle question Pourquoi se libĂšrerait-on de sa culture ? En effet, nous pouvons penser que la culture nous arrache Ă  une nature sauvage, animale, ou encore qu’elle est source de savoir, de savoir-faire, de savoir-ĂȘtre et qu’elle contribue au progrĂšs de l’ question Peut-on se libĂ©rer de sa culture ? » implique donc l’idĂ©e prĂ©alable qu’on l’on voudrait se soustraire Ă©chapper Ă  de sa culture pourquoi ? Qu’est-ce qui est pesant, contraignant, voire destructeur, humiliant, dans une culture ?Le mot culture pouvait ĂȘtre donc pris dans les deux sens 1 la civilisation comme ensemble de pratiques, de coutumes, 2 la culture comme ensemble de connaissance la culture gĂ©nĂ©rale.ReformulĂ©e, la question donne Notre culture nous dĂ©finit-elle Ă  ce point si essentiel que nous pourrions, mĂȘme si nous le voulions, rompre avec elle nous colle-t-elle Ă  la peau », pour le dire ainsi. Le problĂšme porte sur la possibilitĂ© et le pouvoir de se dĂ©barrasser d’une culture notions du programme en jeu dans le sujet sont la culture, l’histoire pouvons-nous rompre avec notre histoire ?, le droit avons-nous le droit de rompre avec notre culture ?, la justice n’est-il pas vital de changer de culture ?, la libertĂ©, le Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- Nous ne pouvons nous libĂ©rer de notre culture propre car nous sommes le fruit d’une civilisation et de son Nous ne pouvons nous libĂ©rer de notre culture, de toute culture, quelle qu’elle soit, qu’au risque de perdre notre Nous pouvons nous libĂ©rer de notre culture et vivre dans une autre culture une autre civilisation, une autre Ă©poque de l’histoire.Auteurs possibles Kant, IdĂ©e d’une histoire universelle d’un point de vue et de la rĂ©volution devant permettre pour la classe dominĂ©e de change de Tristes on pouvait s’interroger sur le lien entre libĂ©ration et bonheur se libĂ©rer de notre culture peut-il nous rendre heureux ?CorrigĂ© Sujet 3Explication d’un texte de Foucault extrait de Dits et sujet est difficile dans son approche et son texte porte sur la notion d’erreur. La thĂšse du texte de Foucault consiste Ă  dire que l’erreur est Ă  la fois constitutive du vivant et de la connaissance que l’ĂȘtre Ă  la fois vivant et pensant problĂšme peut ĂȘtre posĂ© ainsi habituellement, le vivant se dĂ©finit comme reproduction de l’identique et de lĂ , la normalitĂ© du vivant se dĂ©finit comme absence de dĂ©viance, de diffĂ©rences entre les ĂȘtres de la mĂȘme prend le contre-pied de cette idĂ©e l’erreur et l’anormal sont la norme du vivant ; il est donc logique que la connaissance soit Ă  l’image de l’ĂȘtre vivant qui pense, qu’il en ait les mĂȘmes caractĂ©ristiques l’erreur, la est originale et rend l’explication du texte assez compliquĂ©e la pensĂ©e et la connaissance n’existent pas sans un ĂȘtre vivant qui pense. Or le vivant est fait de mutations, d’évolutions. Le vivant est alĂ©atoire. Donc, en toute logique, la pensĂ©e et la connaissance qui en dĂ©coulent prĂ©sentent les mĂȘmes du programme en jeu la vĂ©ritĂ©, la raison et le rĂ©el, le vivant, la du Bac Philo SĂ©ries Technologique Coef. 2Il est toujours bon de rappeler que le corrigĂ© qui suit n’est pas un corrigĂ© type les dĂ©lais sont trop courts pour y prĂ©tendre mais constitue des pistes permettant Ă  l’élĂšve de se situer par rapport Ă  la copie 1Le premier sujet Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? » apparaĂźt comme particuliĂšrement difficile et il est probable que peu de candidats dĂ©cident de s’aventurer dans son traitement.
Ily aura toujours une tension entre Foi et Religion, entre sincĂ©ritĂ© et vĂ©ritĂ© Vous ne pourrez jamais choisir l'une sans l'autre sans risquer de tuer cela mĂȘme que vous voudriez habiter avec toute la puretĂ© de votre dĂ©sir. JĂ©sus en avait bien conscience, Lui qui s'est incarnĂ©, qui s'est affaibli en prenant visage d'homme pour se
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID MRV7fiTlw6_nq2U33daNWPNskthYaBwWVL83uFnWSM6v8cCh5Z4JpA== Lart semble donc ne profiter d’aucune maniĂšre concrĂšte Ă  la sociĂ©tĂ© et elle peut ĂȘtre mĂȘme un danger pour la stabilitĂ© de celle-ci. Il reste cependant ceci que l’homme n’est pas cet ĂȘtre toujours vouĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ©, mais surtout un ĂȘtre crĂ©ateur de valeur. I. L’art rĂ©pond aux besoins mĂ©taphysiques de la sociĂ©tĂ© Eugene Delacroix La LibertĂ© guidant le peuple La libertĂ© est une notion clĂ© en philosophie, au programme de terminale. Elle se dĂ©finit, nĂ©gativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'Ă©tat de celui qui fait ce qu'il veut. La libertĂ© est Ă©tonnamment un concept assez moderne, puisque les Grecs en parlait peu, considĂ©rant que l'homme devait plutĂŽt reflĂ©ter le cosmos plutĂŽt que d'obĂ©ir Ă  ses propres aspirations. Ce sont les Modernes, Ă  partir de Kierkegaard, puis Heidegger et Sartre, qui ont fait de la libertĂ© une rĂ©flexion centrale de la philosophie, comme en tĂ©moignent les citations cĂ©lĂšbres sur la libertĂ©. Introduction La question principale est celle de la dĂ©finition et de la preuve de la libertĂ©., justifiant le “sentiment vif et interne” Descartes que nous avons d'ĂȘtre libre et qui se trouve en tout homme. Pour dĂ©finir la libertĂ©, il suffit d'en donner une description adĂ©quate – Au niveau biologique, la libertĂ© s'identifie avec un organisme en bonne santĂ©. Le malade, au contraire, se sent prisonnier de son propre corps – Au niveau plus Ă©levĂ©, la libertĂ© s'identifie avec la spontanĂ©itĂ© des tendances. L'homme est libre quand il peut rĂ©aliser ses dĂ©sirs Epicure. Mais certaines tendances sont nĂ©fastes et nous luttons naturellement contre elles. La spontanĂ©itĂ© ne peut donc consister Ă  oĂ©bir Ă  ses passions. – Au niveau de la conscience, la libertĂ© se dĂ©finit par la possibilitĂ© de choisir. Pour qu'il y ait choix, il faut plusieurs motifs, plusieurs possibilitĂ©s d'action. Le choix peut ĂȘtre impossible lorsque tous les motifs valent Ăąne de buridan. Dans ce cas, l'action relĂšve de la libertĂ© d'indiffĂ©rence. – Au sens le plus plein, la libertĂ© est une rĂ©alisation volontaire, justifiĂ©e par le plus grand nombre de motifs. Car notre action est alors non seulement l'expression d'un choix personnel, mais d'un choix capable de se justifier rationnellement aux yeux de tous. AprĂšs Platon et Spinoza, Kant a donnĂ© toute son ampleur au rationalisme de la libertĂ© l'action est libre lorsque la conscience se dĂ©termine “contre” les dĂ©sirs sensibles, en fonction d'un principe rationnel. – La libertĂ© n'est au fond pas dans ce qu'on fait, mais dans la maniĂšre dont on le fait. La libertĂ© est une attitude, celle de l'homme qui se reconnaĂźt dans sa vie, qui approuve l'histoire du monde et des Ă©vĂšnements. C'est pourquoi la libertĂ© consiste souvent Ă  “changer ses dĂ©sirs plutĂŽt que l'ordre du monde” Descartes. C'est Ă  une telle conception celle des stoĂŻciens que les modernes Sartre, Kierkegaard sont revenus ; l'homme devient libre lorsqu'il substitue une attitude active Ă  une situation subie, lorsqu'il prend parti Ă  l'Ă©gard des Ă©vĂšnements de son temps bref la libertĂ© se prouve en se rĂ©alisant, lorsque l'homme rĂ©alise son destin en oeuvrant au lieu de le subir. Cours sur la libertĂ© Quand on se suffit Ă  soi-mĂȘme, on arrive Ă  possĂ©der le bien inestimable qu’est la libertĂ© » Epicure Face Ă  la libertĂ© s’oppose l’idĂ©e de destin, de dĂ©terminisme, de fatalitĂ© fatum comme synonyme d’un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s’extraire. L’illustration de ce fatum ƒdipe qui n’échappe pas Ă  l’oracle de Delphes il tua effectivement son pĂšre et Ă©pousa sa mĂšre. A l’origine, abandonnĂ© par ses parents biologiques afin de l’écarter du terrible prĂ©sage, ƒdipe est Ă©levĂ© par des parents adoptifs. Adulte, il part, se querelle avec un homme et le tue il ignore qu’il vient de tuer son pĂšre biologique. Puis ƒdipe donnera la bonne rĂ©ponse au sphinx, sera reçu triomphalement dans la ville qu’il vient de libĂ©rer de la domination du sphinx il devient alors roi en Ă©pousant la reine ignorant que la reine est sa mĂšre biologique de leur union naitra Antigone
 Une fois qu’il apprend la vĂ©ritĂ©, il se crĂšve les yeux et erre en mendiant. La libertĂ© un arrachement Ă  la fatalitĂ©, un arrachement face au loi de la nature, un arrachement au dĂ©terminisme
 La libertĂ© le pouvoir de choisir EpictĂšte Tu es maĂźtre de ma carcasse ; prends-lĂ , tu n’as aucun pouvoir sur moi » Descartes La libertĂ© de notre volontĂ© se connait sans preuve, par la seule expĂ©rience que nous en avons » Paul ValĂ©ry libertĂ©, c’est un de ces mots dĂ©testables qui ont plus de valeur que de sens » Rousseau La libertĂ© consiste moins Ă  faire sa volontĂ© qu’à n’ĂȘtre soumis Ă  celle d’autrui ; elle consiste encore Ă  ne pas soumettre la volontĂ© d’autrui Ă  la nĂŽtre ». La notion de libertĂ© peut ĂȘtre comprise comme synonyme d’une absence totale de contraintes, d’entraves quant aux dĂ©sirs de chacun et leur rĂ©alisation. La libertĂ© serait alors synonyme de licence ». Or, dire oui Ă  tout ce que l’on dĂ©sire peut-ĂȘtre Ă©galement la manifestation d’un manque de libertĂ©, d’une aliĂ©nation, ĂȘtre esclave de ses passions. La libertĂ© suppose des contraintes, des limites, des interdits car la libertĂ© est aussi celle des autres. Mais la libertĂ© suppose des limites, quelles sont-elles ? Elle implique un jeu difficile entre le singulier et l’individuel. La libertĂ© pour tous ne prĂ©ssuppose-t-elle pas une limite pour la libertĂ© de chacun ? La libertĂ© est-elle une illusion ? Le dĂ©terminisme la libertĂ© n’est-elle qu’une illusion ? La volontĂ© libre n’est qu’une illusion. Texte de Spinoza, l’éthique » AppĂ©tits » tension vers quelque chose. Les hommes se croient libres parce qu’ils ignorent les causes qui les dĂ©terminent. Ils se croient libres lorsque leur inclination pour une chose reste lĂ©gĂšre. Cette lĂ©gĂšretĂ© laisse croire qu’on peut choisir librement de suivre ou de ne pas suivre nos impulsions en les contrecarrant, le cas Ă©chĂ©ant, par une autre impulsion. Cependant, Ă  observer nos choix, force est de constater que nous faisons parfois l’épreuve du remords, du regret
Nous comprenons alors que parfois, tout en sachant le meilleur, nous faisons le choix du pire. Donc, la libertĂ© est une illusion car si le sujet est conscient quant Ă  ses actions il reste cependant ignorant quant aux raisons qui le poussent Ă  agir ainsi je ne connais que l’efft de l’appĂ©tit mais j’ignore l’origine de cet appĂ©tit. Ce sont des affections du corps. L’homme possĂšde la conscience de soi il est conscient de dĂ©sirer et pense qu’il dĂ©sire librement. Il pense que la volontĂ© est libre et qu’elle a un pouvoir sur le corps. Or, cette croyance est une erreur. Chez Spinoza, la libertĂ© ne va pas de soi, elle n’est pas pour autant impossible Ă  acquĂ©rir. Pour accĂ©der Ă  la libertĂ©, l’homme doit se dĂ©terminer lui-mĂȘme Ă  agir et penser. Il doit, pour cela, appliquer Ă  sa raison, dĂ©cider ce qui est bon et utile. Quand sa raison dĂ©termine son agir, alors soumission aux passions se rĂ©duit, s’amoindrit. Si la libertĂ© ne va pas de soi, il n’en demeure pas moins que le dĂ©terminisme n’est pas pour autant une fatalitĂ© biologique dont on ne pourrait pas sortir. Si elle n’est pas originelle, c’est que la libertĂ© est quelque chose Ă  acquĂ©rir, un Ă©tat Ă  rĂ©aliser. La libertĂ© quelque chose qui doit ĂȘtre conquis par l’esprit Kant la critique de la raison pure Tout ce qui est produit dans le monde a deux origines La nature comme origine La libertĂ© comme origine La nature les lois de la nature l dĂ©terminisme la relation causale relation de la cause Ă  effet les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets. L’animal est dĂ©terminĂ© par sa nature, il ne peut agir autrement que comme sa nature le lui impose. La libertĂ© crĂ©er quelque chose par soi et pour soi ĂȘtre Ă  l’origine et Ă  la consĂ©quence de ce qui est produit donc ne pas ĂȘtre soumis Ă  autre chose que soi-mĂȘme. Au XVIII Ăšme siĂšcle, l’athĂ©isme apparait et se dĂ©veloppe, mais si l’idĂ©e d’un Dieu crĂ©ateur disparait, l’homme reste lu Ă  partir d’un concept comme peut l’ĂȘtre le coupe-papier. On le dĂ©finit par son essence. La libertĂ© une idĂ©e produite par la raison mais Ă  laquelle aucun objet n’existe dans l’expĂ©rience. La libertĂ© elle est pratique, elle est une action dans le monde. Elle ne peutpas ĂȘtre prouvĂ©e, elle ne peut ĂȘtre qu’éprouvĂ©e. Elle implique les notions de responsabilitĂ© morale, d’éthique pour que la vie en collectivitĂ© soit possible. Avec la pensĂ©e de Sartre et l’existentialisme, on retire l’idĂ©e de Dieu et celle du concept pour dĂ©finir l’homme. DĂšs lors, il y a 1 l’existence, 2 l’essence l’homme n’est pas originellement dĂ©terminĂ©, il n’y a pas de fatalitĂ©. Il existe et exister signifie qu’il est le propre crĂ©ateur de son existence l’homme est et devient ce qu’il fait de lui, c’est-Ă -dire qu’il devient les actes qu’il accomplis et qu’il a choisis librement puisqu’il n’est dĂ©terminĂ© par aucune nature. Il est absolument libre. Mais cette libertĂ© implique le phĂ©nomĂšne suivant puisqu’il est libre, ses choix le sont aussi, il est donc responsable de ce qu’il est face Ă  lui-mĂȘme et face Ă  autrui. L’existentialisme fait que l’homme est crĂ©ateur de sa propre existence. Mais cette libertĂ© a un prix la responsabilitĂ© si l’homme est libre, il est responsable de ses actes, de ses choix. Ceci impose donc la question de l’éthique, du devoir, de la limite Ă  ne pas franchir. LibertĂ© et Ă©thique vont donc ensemble ĂȘtre libre c’est ĂȘtre absolument responsable de ce que l’on est de de e que l’on fait. La libertĂ© individuelle et la libertĂ© collective. La libertĂ© un postulat pratique qui permet de mettre en place l’idĂ©e morale. La libertĂ© la capacitĂ© Ă  s’autodĂ©terminer. Texte de Kant la critique de la raison pratique » autonomie » ce qui ne dĂ©pend que de soi, par soi. Ce qui n’est soumis Ă  rien d’autre qu’à soi-mĂȘme. L’opposĂ© d’autonomie hĂ©tĂ©ronomie. La Raison pure, la volontĂ© qui dĂ©termine la loi morale est certes une maxime qui s’impose au sujet mais qui transcende la simple individualitĂ© du moi car valant pour tous les sujets donc la loi est universelle. HĂ©tĂ©ronomie » ce qui est imposĂ© par une volontĂ© extĂ©rieure, une contrainte extĂ©rieure. Le dĂ©sir est changeant, il appartient au contingent, il est de l’ordre de la volition et non de la volontĂ©. La volontĂ© libre celle par laquelle la raison se dĂ©termine elle-mĂȘme. Et la raison est la facultĂ© intellectuelle qui produit l’impĂ©ratif catĂ©gorique qui lui-mĂȘme conduit au devoir et Ă  la morale. Etre libre, c’est agir relativement Ă  une loi que l’on s’est donnĂ© soi-mĂȘme Ă  partir de l’usage de la raison, de façon impĂ©rative et non selon les lois de la nature et de sa petite sensibilitĂ©. La libertĂ© l’autonomie de la volontĂ© et celle-ci est la loi morale. Si cette dĂ©finition de la libertĂ© comme Ă©tant une chose Ă  conquĂ©rir procĂšde d’une capacitĂ© Ă  pouvoir se dĂ©terminer par la loi morale cette libertĂ© implique des limites Ă©thiques et lĂ©gales. La libertĂ© n’est-elle pas politique, civile ? La libertĂ© civile implique la perte d’une part de la libertĂ© naturelle par l’instauration de lois, d’interdits qui viennent limiter l’expression de l’individualitĂ© Ă©goĂŻste », Ă©gotiste » au profit d’une libertĂ© collective, civile. La libertĂ© politique elle implique la notion de lois », de devoir », de contraintes » pour tous pour que chacun puisse vivre avec chacun. Avant d’ĂȘtre une question mĂ©taphysique, la libertĂ© est avant tout une question politique avant d’ĂȘtre individuelle, la libertĂ© est collective. Comment pouvons-nous ĂȘtre libres ensemble ? L’opposition entre la libertĂ© naturelle et la libertĂ© civile le contrat social comme ce qui permet le passage de l’une Ă  l’autre. Texte de Rousseau Du contrat social » La libertĂ© consiste moins Ă  faire sa volontĂ© qu’à n’ĂȘtre pas soumis Ă  celle d’autrui ; elle consiste encore Ă  ne pas soumettre la volontĂ© d’autrui Ă  la nĂŽtre ». Rousseau explique le passage de la libertĂ© naturelle Ă  celle civile. La libertĂ© naturelle celle qui consiste Ă  faire tout ce que l’on dĂ©sire sans lois, sans contraintes
elle est sans limite l’homme ne rĂ©pond qu’à ses instincts. On parle alors d’état de nature. L’état de nature est une hypothĂšse de travail pour penser l’homme en-deçà et antĂ©rieurement Ă  toute vie en sociĂ©tĂ©. Dans cet Ă©tat de nature, seule la force est la limite, seule la puissance fait autoritĂ©. Le dĂ©sir, l’instinct, les appĂ©tits guident et poussent l’homme Ă  agir selon son instinct. Les hommes sont par nature esclaves de leurs passions. Les intĂ©rĂȘts particuliers font qu’ils sont dans une lutte incessante. La seule loi qui rĂšgne la loi du plus fort. Tout n’est que violence et chaos. La libertĂ© civile une libertĂ© ordonnĂ©e, lĂ©gifĂ©rĂ©e par des lois qui font que la libertĂ© naturelle qui n’est que violence est remplacĂ©e par une libertĂ© dans laquelle la paix est possible entre tous parce que limitĂ©e par les lois. Ce sont la justice, la loi, la lĂ©galitĂ© qui dĂ©finissent ce que l’on peut faire et qu’il est interdit d’accomplir dans la sociĂ©tĂ© civile. L’homme n’est alors plus dans l’instinct mais dans la raison l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral prime sur l’intĂ©rĂȘt particulier. Le passage de 1 Ă  2 une perte car les hommes ne peuvent plus faire tout ce qu’ils dĂ©sirent mais aussi un gain car ils ont dĂ©veloppĂ© leurs facultĂ©s intellectuelles et principalement la raison et de la loi sur le plan moral et sur le plan lĂ©gal. Ce passage entre la libertĂ© naturelle et celle civile se fait par un contrat, c’est-Ă -dire l’acceptation par tous les hommes de se dĂ©faire d’une part de leur libertĂ© naturelle illimitĂ©e et violente au profit de la libertĂ© civile limitĂ©e mais pacifiĂ©e. Seulement, la citoyennetĂ© de va pas de soi. Dans la GrĂšce antique, Ă©taient exclus de la citoyennetĂ© les femmes, les non grecs, les enfants, les esclaves. Par dĂ©finition, l’esclave est celui qui est au service d’un maĂźtre. Sa libertĂ© est niĂ©e, il n’est qu’un instrument. On peut donc se demander si, malgrĂ© tout, le fait de ne pouvoir jouir de la libertĂ© civile prive de toute forme de libertĂ©. N’existe-t-il pas une libertĂ© mĂ©taphysique, une libertĂ© intellectuelle qui permettrait au sujet d’ĂȘtre au-delĂ  des fers, par-delĂ  l’enchainement physique, donc une libertĂ© qui procĂ©derait de la pensĂ©e. Aristote Politique » L’esclave l’esclave lui-mĂȘme est une sorte de propriĂ©tĂ© animĂ©e et tout homme au service d’autrui est donc un instrument qui tient lieu d’instrument ». Par dĂ©finition, l’esclave est celui dont la volontĂ© est aliĂ©nĂ©e Ă  la volontĂ© d’un autre. Il est une chose, il n’est pas considĂ©rĂ© comme un sujet, comme celui capable de s’autodĂ©terminer. Il n’est qu’un instrument dont la volontĂ© n’a pas Ă  se manifester. Cependant, Aristote affirme Ă©galement la chose suivante si la nature a produit des esclaves parce que leur cops est robuste, elle a produit des hommes physiquement plus faibles mais intellectuellement aptes Ă  rĂ©aliser leur esprit d’hommes libres, il n’en demeure pas moins que pourtant le contraire arrive frĂ©quemment aussi ; des esclaves ont des corps d’hommes libres, et des hommes libres des Ăąmes d’esclave ». La libertĂ© ne pourrait-elle donc pas ĂȘtre mĂ©taphysique ? Pour rĂ©pondre Ă  cela, il suffit de penser Ă  EpictĂšte ancien esclave malmenĂ© par son maĂźtre. Selon EpictĂšte, la libertĂ© est celle de la pensĂ©e. Et face Ă  elle le tyran est sans pouvoir. Mais la libertĂ© mĂ©taphysique peut-elle se passer de toute expression ou s’atrophie-t-elle si elle ne peut se dire ? Une libertĂ© peut-elle persister si elle reste dans le silence ? Arendt la crise dans la culture » Arendt explique quela libertĂ© mĂ©taphysique n’est pas premiĂšre mais seconde. Avant tout, la libertĂ© est politique, exemple dans la GrĂšce antique, la libertĂ© Ă©tait politique, elle se dĂ©finissait par la citoyennetĂ©. Sans libertĂ© politique, aucune libertĂ© ne peut se manifester, elle ne peut ĂȘtre mondaine, c’est-Ă -dire s’affirmer dans le monde, devenir objective, s’objectivitĂ©. L’objectivation de la libertĂ© apparait donc nĂ©cessaire car qu’est-ce qu’une libertĂ© qui n’a pas de place pour se dire, pas de place pour se rĂ©aliser ? La libertĂ© pour se dĂ©velopper n’a-t-elle pas besoin de se confronter Ă  celle des autres ? Au contact des autres, les idĂ©es s’affrontent, se dĂ©veloppent
 Une libertĂ© contrainte Ă  rester muette, une libertĂ© qui ne peut agir ne finit-elle pas par mourir ? La libertĂ© dans l’agir implique effectivement le sens mĂȘme de la libertĂ© la responsabilitĂ© de e que l’on fait face Ă  la libertĂ© d’autrui, la libertĂ© qu’est l’autre. Conclusion Que la libertĂ© soit physique ou mĂ©taphysique, elle apparait comme relevant davantage de l’idĂ©al que de l’idĂ©e dĂ©finie. Elle demeure un concept indĂ©terminĂ© mais qu’il est nĂ©cessaire de prĂ©supposer pour parvenir Ă  maintenir l’idĂ©e de responsabilitĂ©. Sans le concept de libertĂ© plus Ă  rĂ©pondre de soi et le dĂ©terminisme et la fatalitĂ© peuvent devenir des excuses Ă  ce que l’on es Rolland La fatalitĂ©, c’est l’excuse des Ăąmes sans volontĂ© ». Etrange chose que la libertĂ© comme si son indĂ©termination mĂȘme en faisait le caractĂšre prĂ©cieux, plus qu’un mot, la libertĂ© est devenue une valeur en soi Paul ValĂ©ry libertĂ©, c’est un de ces mots dĂ©testables qui ont plus de valeur que de sens ». Nous sommes condamnĂ©s Ă  ĂȘtre libres » La libertĂ© n’est pas un choix, elle est un Ă©tat de fait, une nĂ©cessitĂ© on ne peut pas ne pas ĂȘtre libre sinon toute idĂ©e de responsabilitĂ© disparait
 Citations supplĂ©mentaires sur la libertĂ© – Je vous ai dit que la libertĂ© de l'homme consiste dans son pouvoir d'agir, non pas dans le pouvoir chimĂ©rique de vouloir vouloir Voltaire – La libertĂ© consiste Ă  se dĂ©terminer soi-mĂȘme Leibniz – Seul l'ĂȘtre rationnel, considĂ©rĂ© comme tel, est absolument autonome, fondement absolu de soi-mĂȘme Fichte – Les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres, et cette opinion consiste en cela seuls qu'il ont conscience de leurs actions et ignorants des causes par oĂč ils sont dĂ©terminĂ©s; ce qui constitue donc leur idĂ©e de la libertĂ©, c'est qu'ils ne connaissent aucune cause de leurs actions Spinoza – La libertĂ© coĂŻncide en son fond avec le nĂ©ant qui est au coeur de l'homme Sartre dans l'Etre et le NĂ©ant
Voltairerefusait de voir les ĂȘtres humains comme supĂ©rieurs, de par leur essence, aux autres espĂšces animales ; cela correspond Ă  son rejet des religions abrahamiques (oĂč l'animal est le plus souvent considĂ©rĂ© comme infĂ©rieur Ă  l'homme) et de la doctrine des « animaux-machines » du Discours de la mĂ©thode de RenĂ© Descartes — qu'il dĂ©teste, et considĂšre comme Ă©tant la «
Apparemment, les rapports entre religion et politique ne sont ni nĂ©cessaires ni souhaitables. Que l’homme dĂ©veloppe sa vie spirituelle semble une activitĂ© sans lien Ă©vident avec l’art de gĂ©rer la citĂ©. Les partisans d’une certaine laĂŻcitĂ© se satisferaient d’une religion confinĂ©e dans les temples ou dans les consciences qui laisserait le champ entiĂšrement libre Ă  la vie la pratique cependant, les choses ne sont pas aussi simples et partout, Ă  des degrĂ©s divers, on constate que la religion se mĂȘle de politique tandis que la politique se mĂȘle de d’abord que la politique est toujours la rĂ©sultante d’une lutte de pouvoirs le vainqueur sort des urnes en dĂ©mocratie, il s’impose par la ruse ou la force dans les autres rĂ©gimes. Or, la religion dispose incontestablement d’un pouvoir qui, bien que spirituel, peut mobiliser les hommes comme toute autre d’illustrer par des exemples pris dans divers pays la complexitĂ© des rapports entre religion et politique, nous nous efforcerons d’analyser en quoi consiste le pouvoir religieux et comment il peut coopĂ©rer ou s’affronter avec le pouvoir 1 Le pouvoir religieux 2 ThĂ©ocratie, athĂ©isme ou laĂŻcitĂ© 3 La laĂŻcitĂ© en Turquie Le pouvoir religieuxAussi loin que l’on remonte dans le temps, on trouve toujours quelque sorcier ou quelque guĂ©risseur dont le pouvoir contrebalance celui du souverain le plus absolu. La peur des forces obscures de l’au-delĂ  hante es despotes comme les autres hommes et celui qui dit maĂźtriser le suraturel est considĂ©rĂ© avec crainte et pouvoir absolu ne se conçoit pas sans une alliance des pouvoirs temporel et surnaturel. Aussi longtemps qu’ils l’ont pu, les rois se sont Ă©clatĂ©s eux-mĂȘmes dieux, ou investis par un dieu ou protĂ©gĂ©s par les dieux. L’idĂ©al est d’ĂȘtre Ă  la fois roi et grand prĂȘtre. C’est ce qu’était le pharaon et c’est un peu ce qu’a voulu ĂȘtre Henri VIII quand il crĂ©a l’Egligl anglicane. C’est aussi la tendance thĂ©ocratique d’un rĂ©gime comme celui instituĂ© en Iran par l’imam Khomeiny. La tendance totalitaire des nĂŠvi communistes oĂč la seule idĂ©ologie admise Ă©tait celle de l’Etat ne procĂšde pas d’une autre cependant le pouvoir n’est pas assez crĂ©dible pour paraĂźtre de nature divine ou assez fort pour dĂ©tenir sans conteste la vĂ©ritĂ© idĂ©ologie que. Le pouvoir temporel reste alors extĂ©rieur au pouvoir religieux et il peut chercher Ă  l’écraser, Ă  l’étouffer, Ă  l’acheter, Ă  le compromettre, Ă  le dĂ©considĂ©rer ou Ă  le marginaliser. Cette attitude procĂšde, pour une bonne part, de l’analyse selon laquelle le pouvoir religieux est entre les mains de chefs auxquels obĂ©issent des troupes. Cette analogie avec un pouvoir militaire est bien souvent erronĂ©e et l’Histoire montre que les chefs religieux rĂ©cupĂ©rĂ©s par le pouvoir politique perdent rapidement toute influence sur les rĂ©alitĂ©, le pouvoir religieux est une expression ambiguĂ« il y a deux sortes de pouvoir religieux, l’un s’apparente au pouvoir matĂ©riel, c’est celui qu’exerce une autoritĂ© sur des sujets ». C’est un pouvoir clĂ©rical, c’est-Ă -dire que des prĂȘtres, s’appuyant sur le respect portĂ© Ă  leur fonction, exercent sur leurs fidĂšles une autoritĂ© dans des domaines Ă©tendus de la vie publique. L’autre pouvoir religieux, gĂ©nĂ©ralement incompris du pouvoir politique, est de nature spirituelle. Etrangement, il n’a guĂšre besoin de chefs pour s’ pouvoir insaisissable est celui que donne Ă  la foule des croyants une communautĂ© de sensibilitĂ© et de foi. L’arme de ce pouvoir est la priĂšre. Les croyants sont en effet persuadĂ©s que la priĂšre est efficace et qu’elle l’est d’autant plus qu’ils font un effort personnel pour mieux se conformer Ă  ce que Dieu attend d’eux. Le jeĂ»ne et le renoncement Ă  certaines satisfactions superficielles s’associent frĂ©quemment Ă  une priĂšre dĂ©marche commune de reprĂ©sentants de diverses religions participant Ă  une priĂšre pour la paix, Ă  Assise en octobre 1986, relĂšve de cette croyance dans un pouvoir purement spirituel. Les sceptiques peuvent ĂȘtre tentĂ©s de sourire devant ce qu’ils considĂšrent comme une touchante naĂŻvetĂ©, mais, puisque les dĂ©marches rationnelles en vue de la paix sont des Ă©checs, pourquoi faudrait-il dĂ©courager les croyants d’agir selon leur conscience ?Cependant la priĂšre est parfois mise Ă  toutes les sauces et l’Histoire a frĂ©quemment donnĂ© le spectacle de deux armĂ©es invoquant le mĂȘme Dieu avant de s’étriper en contradiction formelle avec le message dudit . Il est bien difficile, dans ces conditions, de prouver que la priĂšre est la certitude que les priĂšres sont parfois exaucĂ©es se traduit r une multitude d’exvoto placĂ©s par les fidĂšles dans les lieux de pĂšlerinage» l’érection de calvaires dans les campagnes ou de sanctuaires dans les grandes villes la basilique du SacrĂ©-CƓur Ă  Montmartre commĂ©more l’arrĂȘt des Allemands devant Paris en 1870 et Notre-Dame de FourviĂšre Ă  Lyon, la fin de diverses Ă©pidĂ©mies jugulĂ©es par la Vierge. Ces monuments donnent une bonne image de la force constructive des croyances religieuses qui les ont nos jours, le pouvoir spirituel se mobilise surtout pour dĂ©fendre des droits. Pour vivre normalement, les religions ont en effet besoin, comme les individus, d’exercer certaines libertĂ©s fondamentales qu’elles cherchent Ă  faire reconnaĂźtre par le pouvoir situation varie considĂ©rablement selon le type de rĂ©gime politique instituĂ©. ThĂ©ocratie, athĂ©isme ou laĂŻcitĂ©A l’une de ces trois formules se rattachent toutes les diffĂ©rentes formes de rapport entre un gouvernement et les les rĂ©gimes thĂ©ocratiques2, le gouvernement fonde son autoritĂ© sur une religion, ce qui place ceux qui ont d’autres croyances dans une situation dĂ©favorisĂ©e. Cette forme de gouvernement est l’idĂ©al auquel aspirent explicitement les musulmans le Coran pose les principes de la vie civile comme ceux de la vie religieuse et la sociĂ©tĂ© ne peut ĂȘtre parfaite qu’en suivant scrupuleusement le Coran. De ce point de vue, on comprend les musulmans fondamentalistes qui regrettent l’époque oĂč un calife dirigeait l’ensemble du monde musulman3. Cependant, bien des gouvernements de pays musulmans aussi diffĂ©rents que l’Arabie Saoudite ou l’Iran appliquent exclusivement la loi islamique de la chari’a. Qu’il s’agisse de rĂ©publiques ou de royaumes, ces pays sont, au sens large, les pays de culture bouddhiste, seul le Bhoutan impose encore sa religion Ă  ses sujets ; plus prĂ©cisĂ©ment, il y est interdit de propager une autre religion que le christianisme, quant Ă  lui, a longtemps eu la tentation d’établir le rĂšgne de Dieu sur terre. L’amour du prochain impliquait de ne pas e laisser dans l’erreur et les souverains trouvaient salutaire d’imposer leur religion Ă  leurs des minoritĂ©s religieuses et une consĂ©quence quasi inĂ©vitable de la thĂ©ocratie ou de l’existence d’une religion officielle l’expulsion des juifs d’Espagne aprĂšs la Reconquista, la rĂ©vocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV, la persĂ©cution des bahaĂŻs par la rĂ©publique islamique d’Iran en sont quelques la thĂ©ocratie s’efforce de prĂ©senter un visage de tolĂ©rance en accordant un statut particulier aux minoritĂ©s religieuses. C’est ce que l’Islam prĂ©voit pour les gens du Livre », chrĂ©tiens, juifs ou zoroastriens sous le nom de dhimma. Il s’agit cependant d’un statut accordĂ© et non nĂ©gociĂ© avec les rĂ©gimes athĂ©es reposent sur le mĂȘme principe que les rĂ©gimes thĂ©ocratiques, en ce sens qu’ils s’efforcent d’imposer leur idĂ©ologie Ă  tous les citoyens. Dans les rĂ©gimes marxistes durs, la libertĂ© de croyance est garantie par la constitution, car aucune technique ne permet encore de contrĂŽler les opinions intimes, en revanche, il n’est pas permis de rĂ©pandre les croyances religieuses. Seule est licite la propagande antireligieuse. L’objectif dĂ©clarĂ© des rĂ©gimes athĂ©es est l’éradication dĂ©finitive de toute religion considĂ©rĂ©e comme une sorte d’insuffisance cĂ©rĂ©brale qu’une Ă©ducation adaptĂ©e devra guĂ©rir un jour. Depuis l’implosion de l’ et du rĂ©gime marxiste albanais, seule la CorĂ©e du Nord est encore strictement laĂŻcitĂ© est l’alternative Ă  la contrainte qu’impose presque fatalement la thĂ©ocratie ou l’athĂ©isme. Elle consiste, en principe, Ă  ce que l’Etat n’interfĂšre aucunement dans la vie religieuse ou spirituelle de ses citoyens, quelles que soient leurs la laĂŻcitĂ© de l’Etat ne rĂšgle pas tous les problĂšmes. Diverses interprĂ©tations de son contenu sont possibles comme en tĂ©moigne, par exemple, la question de l’école libre en France pour certains, l’Etat, responsable de l’Education nationale, met Ă  la disposition des citoyens une Ă©cole laĂŻque, c’est-Ă -dire oĂč l’on ne prend parti pour aucune religion. L’école est gratuite et obligatoire. L’Etat fait donc preuve de tolĂ©rance en admettant qu’existent d’autres Ă©coles mais il est hors de question de les subventionner. Pour les partisans de l’école libre, religieuse ou non, il n’est pas juste que les parents paient deux fois l’école de leurs enfants, une fois par leurs impĂŽts qui financent l’école publique et une autre fois pour l’école qui leur convient. Si l’école libre n’existait pas, l’Etat devrait crĂ©er d’autres Ă©tablissements et recruter d’autres maĂźtres et il est normal que les parents qui prĂ©fĂšrent une autre Ă©cole que l’école publique bĂ©nĂ©ficient de la quote-part d’économies qu’ils font ainsi faire Ă  l’ l’analyse, ce problĂšme français de l’école libre ne met pas en cause le principe mĂȘme de la laĂŻcitĂ© mais il est plutĂŽt un terrain d’affrontement quoique entre les partisans d’un monopole d’Etat et ceux d’un libĂ©ralisme ouvert Ă  la concurrence des exemple montre que la notion de laĂŻcitĂ© n’est pas si simple Ă  dĂ©finir ou Ă  appliquer. En France, elle reste teintĂ©e par la lutte acharnĂ©e que se sont longtemps livrĂ©e rĂ©publicains et royalistes, rouges et calotins. Certains laĂŻcs doctrinaires français continuent Ă  combattre les croyants comme s’ils Ă©taient encore une menace pour la rĂ©publique. Au nom de cette conception de la laĂŻcitĂ©, aucune formation religieuse n’est prĂ©vue dans les programmes de l’école publique française. Pourtant un Etat moderne a tout intĂ©rĂȘt Ă  donner une formation spirituelle Ă  ses citoyens plutĂŽt que de laisser ceux qui s’y intĂ©ressent chercher leur voie au travers de sectes douteuses. Les conflits de jadis sont aujourd’hui dĂ©passĂ©s et il faut rechercher l’épanouissement du citoyen grĂące Ă  une formation qui prend en compte tous ses l’opposĂ© de la conception française de la laĂŻcitĂ©, celle de la Turquie moderne, qui fait l’objet du texte ci-dessous, s’efforce de donner aux citoyens une formation religieuse contrĂŽlĂ©e par l’Etat position intermĂ©diaire peut raisonnablement s’envisager ce n’est pas Ă  l’Etat d’assurer une formation religieuse, mĂȘme dans un esprit laĂŻc, mais l’Etat ne doit pas se dĂ©sintĂ©resser non plus des aspirations spirituelles de ses citoyens. Pourquoi ne pas donner au moins une information sur ce que sont les diffĂ©rentes religions, l’athĂ©isme ou l’indiffĂ©rence religieuse de telle sorte que puisse librement s’orienter la recherche spirituelle des adolescents que cela intĂ©resse ? La laĂŻcitĂ© en TurquieLa situation turque au sein du monde musulman est particuliĂšrement originale. La rĂ©volution d’AtatĂŒrk n’a pas fini de produire ses effets et peut-ĂȘtre montrera-t-elle la voie pour l’évolution d’autres que Mustafa Kemal AtatĂŒrk 1881-1938 vint au pouvoir en 1920 peu aprĂšs la dĂ©faite de l’Empire ottoman, alliĂ© aux Allemands au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale
 AnimĂ© d’un nationalisme ombrageux et fort peu sensible aux prĂ©ceptes du Coran – il est mort d’une cirrhose du foie AtatĂŒrk a voulu en quelques annĂ©es, faire de son pays un Etat moderne de type europĂ©en. Il n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  bousculer sa culture sĂ©culaire par des mesures autoritaires remplacement de l’écriture arabe par l’alphabetlatin, obligation de s’habiller Ă  l’occidentale constitution d’une rĂ©publique laĂŻque et abolition du califat. En ce qui concerne cette institution fondamentale de l’Islam2, il est curieux de constater quelle la dĂ©cision d’un gĂ©nĂ©ral laĂŻc de la supprimer d’un trait de pluiue n’ait pas provoquĂ© beaucoup de rĂ©actions ni suscitĂ© la naissance d’un califat de remplacement dans un autre pays. En montrant la fragilitĂ© du mythe du califat, AtatĂŒrk prouvait aussi que l’Islam pouvait vivre sans se mĂȘler de politique. L’Islam est en effet bien vivant dans la Turquie contemporaine la population rurale, qui reprĂ©sente prĂšs de la moitiĂ© de ses 70 millions d’habitants, est encore profondĂ©ment pratiquante, de mĂȘme qu’une bonne partie des citadins restĂ©s imprĂ©gnĂ©s de culture rĂ©pondre aux besoins religieux de ses ressortissants, l’Etat laĂŻc turc n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  crĂ©er en 1947 une facultĂ© de thĂ©ologie puis un rĂ©seau d’écoles religieuses pour former le personnel des mosquĂ©es, imams et prĂ©dicateurs. Contrairement aux Ă©coles coraniques des autres pays musulmans, ces Ă©coles suivent le programme profane normal auquel s’ajoutent une formation coranique et l’enseignement de l’arabe. Ces imam ve hatip okullan comptent 250 000 Ă©lĂšves, ce qui permettra que les futurs cadres religieux ne soient pas coupĂ©s de la rĂ©alitĂ© du monde moderne et qu’ils ne soient pas hostiles Ă  l’ de l’Etat laĂŻc de contrĂŽler la religion se traduit de plus en plus par l’introduction d’un enseignement religieux officiel minimum dans toutes les Ă©coles publiques. Cette Ă©volution ne soulĂšve pas de difficultĂ©s excessives dans un pays oĂč la population est musulmane Ă  99 %. Cependant les rares Ă©lĂšves chrĂ©tiens se trouvent placĂ©s dans une situation dĂ©licate, car ils sont souvent obligĂ©s d’assister Ă  des cours religieux contre leurs convictions. Le respect de celles-ci dĂ©pend entiĂšrement de la volontĂ© et de l’ouverture d’esprit de leurs professeurs, ce qui est Ă©videmment que la thĂ©ocratie dessĂšche et dĂ©voie les religions tandis que l’athĂ©isme les Ă©touffe et favorise ainsi les sectes obscurantistes, on en vient Ă  penser que la laĂŻcitĂ© est la condition nĂ©cessaire au progrĂšs des religions. Il s’agit Ă©videmment d’une laĂŻcitĂ© moderne et dĂ©complexĂ©e et non d’une laĂŻcitĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment antireligieuse. Pourtant seule une laĂŻcitĂ© tolĂ©rante serait en mesure d’apporter la dĂ©crispation des esprits .Post Views 695
Lhomme ne peut pas mériter son salut auprÚs de Dieu, mais Dieu le lui offre gratuitement par amour. Ce qui rend l'homme capable d'aimer lui aussi. Ainsi, la valeur d'une personne ne dépend que de l'amour de Dieu, et non de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social. Sola fide (« Seule la foi compte ») Ce don se fait à l'occasion d'une rencontre personnelle avec Dieu, par
01/06/2016 3 01 /06 /juin /2016 2342 Pourquoi un homme Musulman peut Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive selon les lois islamiques. Cet article fait suite Ă  l’article ci-dessous que j’ai Ă©crit prĂ©cĂ©demment sur comment se convertir Ă  l’islam. CONVERSION A L'ISLAM Ci dessous, vous trouverez aussi pourquoi une femme chrĂ©tienne peut Ă©pouser un Musulman. Un homme musulman peut se marier Ă  une chretienne Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane? Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes. Vous pouvez lire dans le coran sourate 5 verset 5 qu'il permet Ă  un homme musulman d'epouser une non musulmane. ​ Un homme Musulman ne peut pas se marier avec une non croyante, il faut qu'elle soit au minimum issue des gens du livre chrĂ©tienne ou juive la sourate Al Maidah el medea ou Al Ma’idah connu aussi en français sous le nom de "sourate de la table" faisant rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre repas de jĂ©sus avec ses apĂŽtres expose les raisons pour lesquels un homme musulman pourra faire un mariage avec une non musulmane du moment qu'elle soit chretienne ou juive. Coran Extrait de la sourate de la table concernant les mariages mixtes. CE QUE DIT LA SOURATE DE LA TABLE AL MAIDAH "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur Mahr, dot avec contrat de mariage, non en dĂ©bauchĂ©s ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delĂ , du nombre des perdants." Version en arabe de la sourate de Al Ma'ida Ű§Ù„Ù’ÙŠÙŽÙˆÙ’Ù…ÙŽ ŰŁÙŰ­ÙÙ„Ù‘ÙŽ لَكُمُ Ű§Ù„Ű·Ù‘ÙŽÙŠÙ‘ÙŰšÙŽŰ§ŰȘُ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…Ù Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ Ű­ÙÙ„Ù‘ÙŒ لَّكُمْ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű­ÙÙ„Ù‘Ù لَّهُمْ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù’Ù…ÙŰ€Ù’Ù…ÙÙ†ÙŽŰ§ŰȘِ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ مِن Ù‚ÙŽŰšÙ’Ù„ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰąŰȘَيْŰȘُمُوهُنَّ ŰŁÙŰŹÙÙˆŰ±ÙŽÙ‡ÙÙ†Ù‘ÙŽ Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰșÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŽ Ù…ÙŰłÙŽŰ§ÙÙŰ­ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ„Ű§ÙŽ مُŰȘÙ‘ÙŽŰźÙŰ°ÙÙŠ ŰŁÙŽŰźÙ’ŰŻÙŽŰ§Ù†Ù وَمَن ÙŠÙŽÙƒÙ’ÙÙŰ±Ù’ ŰšÙŰ§Ù„Ű„ÙÙŠÙ…ÙŽŰ§Ù†Ù ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÙ’ Ű­ÙŽŰšÙŰ·ÙŽ Űčَمَلُهُ وَهُوَ فِي Ű§Ù„ŰąŰźÙŰ±ÙŽŰ©Ù مِنَ Ű§Ù„Ù’ŰźÙŽŰ§ŰłÙŰ±ÙÙŠÙ†ÙŽ La sourate Al maidah sourate de la table autorise ainsi clairement le mariage d’un homme musulman avec une chrĂ©tienne ou une juive. Certaines conditions sont cependant requises notamment de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© que cette femme soit vraiment chrĂ©tienne ou juive, qu’elle soit chaste et que le paiement de la dot Mahr soit effectif au moment du mariage. Le coran reconnaissant les femmes chrĂ©tiennes et juives comme Ă©tant des femmes dont la religion fait partie des religions "du livre" le saint coran, il autorise donc une femme non musulmane de se marier Ă  un musulman sans passer par une conversion Ă  l'islam. Par cette sourate, vous voici ainsi expliquĂ© les raisons qui font qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion chrĂ©tienne ou juive sans que cela ne soit haram c'est-Ă -dire contraire au principes fondamentaux de l’islam. Cette libertĂ© n’est par contre pas accordĂ©e Ă  une femme musulmane qui elle, doit absolument Ă©pouser un homme musulman. J’aborderai l’explication de cette obligation faites au femmes musulmanes dans un prochain article qui se rĂ©fĂšre lui aussi Ă  un verset du coran trĂšs prĂ©cis. J’espĂšre avoir Ă©tĂ© clair dans mes explications car il m’a semblĂ© utile de publier un article traitant du sujet car beaucoup de personnes savent qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme juive ou chrĂ©tienne mais ne savent pas forçément les raisons religieuses le permettant. De mĂȘme, beaucoup de musulmans pensent que ce n’est pas possible d'Ă©pouser une femme chrĂ©tienne ou juive pour un homme musulman. J’espĂšre que cet article faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un verset du coran leur permettra de trouver, lire et comprendre les raisons de cette permission coranique. A lire aussi MODÈLE DE DÉCLARATION DE RELIGION POUR MARIAGE AU MAROC. ECOUTER ET LIRE LE CORAN. LES 99 NOMS D'ALLAH. Voir MĂ©dine en direct 24h/24 Explication des raisons pour lesquelles un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion juive ou chrĂ©tienne. Sourate du coran autorisant un homme Musulman Ă  Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive. Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane. Dans le cadre d'un mariage mixte Franco Marocain par exemple, une femme chrĂ©tienne pourra se marier Ă  un homme musulman sans aucun problĂšme, une simple dĂ©lclaration de religion suffira. Etdonc, au minimum, on peut dire que le vaccin anti-Covid ne nuit pas Ă  la fertilitĂ© chez les hommes, et mĂȘme qu'en rĂ©alitĂ©, il donne un tout petit coup de fouet au nombre de spermatozoĂŻdes Le corrigĂ© sujet 1 ProblĂ©matique Le que » invite Ă  un plan catalogue, piĂšge Ă  Ă©viter ! Il s'agit d'interroger ce que peut apporter le travail , qui est spontanĂ©ment associĂ© Ă  un gagne-pain et en mĂȘme temps Ă  une idĂ©e de contrainte soumission au processus vital, nĂ©cessitĂ© de produire en transformant la nature nos moyens de subsistance, de pĂ©nibilitĂ© et de dĂ©pense d'Ă©nergie physique et psychique. C'est l'aspect labeur du travail, que vient compenser la production ou le salaire seulement en partie selon Marx qui ne sont pas en eux-mĂȘmes des gains, dans le sens oĂč cela vient juste compenser ce qui a Ă©tĂ© perdu au travail temps, force, parfois mĂȘme son humanitĂ© et son Ăąme. Mais peut-on rĂ©duire le travail Ă  cela, le travailleur Ă  l' animal laborans » comme le dit Hannah Arendt. Ne peut-il pas y avoir dans le travail une dimension d’Ɠuvre par laquelle l'homme s'affirme comme homme et individu, et par lĂ  un vĂ©ritable gain, par delĂ  ces compensations ? Mais la trouve-t-on dans tout travail ? Quel travailleur est gagnant ? Et qu'est-ce qu'on entend par gain ? On dit que travailler c'est gagner sa vie », mais qu'est-ce qu'une vie gagnĂ©e ? Plan possible I. On dit que travailler , c'est gagner sa vie »... A - on doit en effet produire de quoi survivre donc on gagne cela B - en tant qu'activitĂ© Ă©conomique, le travail permet d'avoir sa place dans la sociĂ©tĂ© C - devenu une des valeurs centrales de nos sociĂ©tĂ©s Transition mais le salaire n'est que ce que l'on reçoit en Ă©change de l'effort fourni, c'est la contrepartie ; la transformation de la nature est un rĂ©sultat, non un gain. La satisfaction de nos besoins n'est que la condition de leur renaissance , soumission au processus vital. II. il n'y a rien Ă  gagner dans le travail, un simple moyen de survivre A - le travail est un effort douloureux imposĂ© par l'aiguillon de la nĂ©cessitĂ© historique trop nombreux pour se contenter de puiser dans la nature ou rupture de l'harmonie avec la nature chez Rousseau ou mĂȘme naturelle nature inachevĂ©e qui nous condamne Ă  devoir transformer la nature pour rĂ©pondre Ă  nos besoins. Il est labeur, punition dans la GĂ©nĂšse, contrainte B - le travail est une contrainte, la marque de notre asservissement au processus vital, d'oĂč sa condamnation dans la GrĂšce antique ; c'est une activitĂ© indigne d'un homme libre, c'est pourquoi elle est rĂ©servĂ©e aux esclaves. C - le travail comme labeur du soir au matin » est la meilleure des polices » pour Nietzsche dans Aurore il Ă©puise force nerveuse, tue l'initiative individuelle et rĂ©duit les vues de l'homme Ă  un but mesquin » Transition ce que condamne Nietzsche, c'est une certaine forme de travail, celle de la rĂ©volution industrielle, oĂč les machines, la logique quantitative de la production et la consommation triomphent. C'est que Marx dĂ©nonçait comme aliĂ©nation du travail, dĂ©possession. Mais s'il y a dĂ©possession dans le labeur, c'est que le travail ne se rĂ©duit pas Ă  cela ? III. il peut y avoir quelque chose Ă  gagner par delĂ  le salaire qui n'est pas en soi un gain! dans le travail A - le travail permet de façonner la nature pour en faire un monde humain. Le travail est un Ă©lĂ©ment fondamental de la culture. Selon Marx, c'est par lĂ  que l'homme se distingue de l'animal. B - lorsqu'il y a technique, production d'une Ɠuvre, le travail permet de s'affirmer comme homme et individu dialectique du maĂźtre et de l'esclave de Hegel, cogito pratique ». En travaillant, l'homme se fait homme et s'affirme pour lui et pour les autres reconnaissance sociale. C - le travail permet aussi de conquĂ©rir la libertĂ© en formant la volontĂ© et la mystique exige la mĂ©canique » selon Bergson. Conclusion si le travail ne se rĂ©duit pas Ă  un gagne-pain, s'il y a en lui technique et Ɠuvre, il peut ĂȘtre un gain pour l'homme. Mais il faut que le travail reste un travail, un moyen de gagner sa vie et non une fin en soi et un moyen de pouvoir s'affirmer pour ensuite pouvoir se rĂ©aliser en tant qu'homme et individu. Gagner sa vie, ce n'est pas encore la rĂ©ussir. Sujet 2 ProblĂ©matique si la croyance est spontanĂ©ment associĂ©e Ă  ce qui n'est pas fondĂ© en raison, Ă  l'irrationnel, ⁃ la raison ne se rĂ©duit pas au rationnel, l'excĂšs de raison peut ĂȘtre dĂ©raisonnable il convenait de distinguer les 2 sens de raison rationnel/raisonnable ⁃ l'irrationnel ne se rĂ©duit pas Ă  ce qui est contraire Ă  la raison, il peut aussi ĂȘtre ce qui est au-delĂ  de la raison, Ă©tranger Ă  la raison le cƓur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point » selon Pascal. ⁃ ⁃ Le sujet invitait donc Ă  s'interroger sur les fondements de la croyance le toute » invitait Ă  se demander si justement on ne peut pas distinguer des croyances rationnelles et des croyances irrationnelles et sur ce qui est contraire ou non Ă  la raison, sur la distinction entre raisonnable et rationnel Plan Possible I. Si l’usage de la raison exige un rejet de la croyance, c'est que toute croyance semble contraire Ă  la raison A - toute dĂ©marche qui se veut objective et rigoureuse exige que l’on fasse une critique des opinions reçues, des prĂ©jugĂ©s, des croyances ordinaires qui constituent les premiers obstacles Ă©pistĂ©mologiques » Bachelard et qui ne sont fondĂ©s que sur le ouĂŻ-dire, les dĂ©sirs, l'expĂ©rience premiĂšre, la force de l'adhĂ©sion commune, donc non fondĂ©s en raison. On pouvait ici faire rĂ©fĂ©rence Ă  l'allĂ©gorie de la caverne et aux analyse freudiennes et marxistes de l'illusion religieuse. C - c’est en rompant avec les explications religieuses ou les mythes, bref les approches de la foi, de la croyance religieuse que la pensĂ©e scientifique ou philosophique est nĂ©e la loi des 3 Ă©tats de A. Comte C - le souci de la vĂ©ritĂ©, exigence de la raison, s'oppose Ă  l'adhĂ©sion de la croyance Penser n’est pas croire » Alain ; la raison invite Ă  la distance critique, au doute.. Transition la croyance semble donc contraire Ă  la raison aussi bien dans ses fondements que dans l'adhĂ©sion qu'elle implique, mais toute croyance est-elle pour autant irrationnelle ? II. Certaines croyances ne sont pas contraires Ă  la raison A - distinction platonicienne entre la doxa et l’opinion droite. B - la croyance religieuse peut s'appuyer sur une thĂ©ologie rationnelle les preuves de l’existence de Dieu C - la pensĂ©e rationnelle semble s’appuyer elle aussi sur certaines croyances, postulats admis sans ĂȘtre dĂ©montrĂ©s ou prouvĂ©s rationnellement. il n'est pas de sciences sans prĂ©suppositions » Nietzsche. La science , malgrĂ© sa rationalitĂ©, ne dĂ©bouche pas sur des vĂ©ritĂ©s absolues mais seulement des vĂ©ritĂ©s provisoires, des croyances rationnelles. D - la croyance n'est pas contraire Ă  la raison, elle est au-delĂ  de la raison Pascal. Elle souligne les limites de la puissance de la raison aussi bien d'un point de vue thĂ©orique que pratique Kant et le postulat de l'existence de Dieu, comme un des 3 postulats de la morale aux cĂŽtĂ©s de la libertĂ© et de l'immortalitĂ© de l'Ăąme. Transition donc la croyance n'est pas nĂ©cessairement contraire Ă  la raison ; si toute croyance ne s'oppose pas Ă  la raison, Ă  quelles conditions croyance et raison peuvent-elles coexister ? III. Une coexistence possible A - ce que l’usage de la raison rejette absolument , ce n’est pas la croyance en elle-mĂȘme, ce sont ses dĂ©rives que sont le Fanatisme idĂ©ologique, religieux, sectaire aveugle et misologue et la superstition qui nourrit la peur et qui empĂȘche Ă  la fois le progrĂšs de la connaissance la superstition ne vivant que de l’ignorance et la vie raisonnable , c’est-Ă -dire sage par ex. la philosophie Ă©picurienne qui pose les principes de la vie sage et heureuse commence par une physique, qui a pour objectif de dĂ©mystifier », de dĂ©mythifier » le monde, de sĂ©parer soit-disant divin et purement physique, car c’est la peur des Dieux qui trouble l’ñme et empĂȘche de parvenir au Bonheur , l’ataraxie . Autrement dit ce que rejette l’usage de la raison , c’est la croyance qui nie la science ou qui se prend pour de la science, qui ignore qu’elle n’est qu’une croyance. B - l’opinion est parfois le seul point d’appui que l’on a pour diriger sa vie , faute de rĂšgles objectives du bonheur , par exemple. Et si on s’y tient, elle permet d’avoir une conduite, alors que le doute permanent empĂȘche de vivre et d’agir la morale provisoire de Descartes C - on peut penser qu'on a besoin de croyances pour vivre et que c'est en quelque sorte une rĂ©action dĂ©fensive de la nature contre la raison Bergson. C'est la rançon de l'intelligence ». On a besoin d'illusion. Sujet 3 ThĂšse dans cet extrait Spinoza s'oppose Ă  l'idĂ©e selon laquelle l’État rĂ©duirait les hommes Ă  une obĂ©issance mĂ©canique en en faisant des bĂȘtes », des automates ». Il soutient donc que l’État a pour but la libertĂ©, dont il rend possible l'exercice en sĂ©curisant et pacifiant les rapports humains lignes 1 Ă  6, qu'il prĂ©suppose dans l'acte de soumission volontaire au souverain lignes 6 Ă  12 et qu'il laisse intacte en ne portant pas atteinte Ă  la libertĂ© de juger et d'opiner lignes 12 Ă  la fin. Ce texte invite donc Ă  s'interroger sur les rapports entre État et libertĂ© et Ă  repenser la notion de libertĂ© Ă  travers les distinctions entre indĂ©pendance et autonomie et droit d'agir et droit de raisonner et juger. On pourra aussi s'interroger sur la valeur de cette libertĂ© de penser et de juger, qui, si la dĂ©sobĂ©issance est interdite, pourrait sembler se rĂ©duire Ă  parler Ă  son bonnet », Ă  une libertĂ© bien vaine. Explication ⁃ lignes 1 Ă  6 Spinoza expose l'idĂ©e de ceux qui voit dans l’État une institution liberticide et dĂ©naturante, puisqu'on y passerait d'un Ă©tat d'ĂȘtre raisonnable Ă  un celui d'une bĂȘte, dĂ©nuĂ©e de raison, incapable de se conduire et soumise aux ordres d'un tiers comme Ă  ses impulsions naturelles. Spinoza renverse cette idĂ©e, en montrant qu'au contraire, l'Etat permet Ă  chacun de rĂ©aliser sa nature d'agir conformĂ©ment Ă  la nĂ©cessitĂ© de sa prore natureet au lieu de tenir par la crainte, le jeu des passions en libĂšre dans le rapport avec les autres et en soi-mĂȘme. Il permet au corps et Ă  l'Ăąme d'assurer leur fonctions, en assurant ordre et sĂ©curitĂ©. Il dĂ©passionne les rapports humains permettant ainsi de ne plus ĂȘtre esclaves des passions. D'une vie dominĂ©e par la haine, la colĂšre, la ruse, on peut sous la protection de l'Etat passer Ă  une vie placĂ©e sous la conduite de la raison. on retrouvera la mĂȘme idĂ©e dans le passage de l’état de nature Ă  l'Ă©tat civil chez Rousseau Donc bien loin de tenir par la crainte idĂ©e de Hobbes , l’État en libĂšre pour Spinoza et c'est la raison pour laquelle les hommes acceptent de se soumettre Ă  son autoritĂ©, qui n'est que le fruit de ce consentement. C'est pourquoi Spinoza prĂ©cise que la fin de l’État est en rĂ©alitĂ© » la libertĂ© et non la soumission et l'obĂ©issance. La sĂ©curitĂ© n'exige pas le renoncement Ă  la libertĂ©. ⁃ Lignes 6 Ă  13 c'est ce qu'il va prĂ©ciser en explicitant les conditions de l’institution de l’État et ses raisons d'ĂȘtre. C'est parce que les hommes ont des jugements divers consĂ©quences des complexions diffĂ©rentes, des limites des connaissances, que si chacun agissait en consĂ©quence, il pourrait y avoir conflits et insĂ©curitĂ©. C'est pourquoi chacun renonce Ă  agir selon son dĂ©cret et accepte de renoncer donc volontairement et librement Ă  ce droit et de le confier, transfĂ©rer au souverain quelque soit le rĂ©gime dĂ©mocratique, aristocratique ou monarchique. On pourrait ici voir un renoncement semblable Ă  celui exigĂ© par Hobbes dans son pacte, mais ce n'est pas le cas. ⁃ Lignes 13 Ă  la fin c'est ce sur quoi va conclure Spinoza en distinguant droit d'agir et de raisonner et penser » et d'expression, de diffusion, de publication des idĂ©es = enseignement. En se soumettant aux dĂ©crets du souverain dans ces actes, l'homme ne renonce pas pour autant Ă  sa libertĂ© de pensĂ©e. Il obĂ©it aux lois, parce qu'il y a consenti pour la paix et sa sĂ©curitĂ©, donc pour jouir de ses droits naturels, mais il n'y soumet pas son Ăąme. Il reste entiĂšrement libre de penser ce qui lui semble bon et a le droit de l’exprimer par en usant de moyens raisonnables et en en restant Ă  des paroles. Du rapport de force, de la persuasion,on passe Ă  des rapports de raison, Ă  la volontĂ© de convaincre. Donc pour Spinoza, l’État ne porte pas atteinte Ă  la libertĂ© au contraire il la rend possible, effective et l'exige pour ne pas outrepasser ses pouvoirs. Renoncer Ă  agir conformĂ©ment Ă  ses dĂ©crets, n'empĂȘche pas l'individu de penser par lui-mĂȘme, et c'est lĂ  la vĂ©ritable libertĂ©, qu'on ne saurait cĂ©der Ă  l’État. La libertĂ© n'est pas dans la dĂ©sobĂ©issance, mais dans la rĂ©sistance et la vigilance citoyenne, mais encore faut-il que l’État la laisse ĂȘtre. C'est quand il l'entrave en bridant la libertĂ© de la presse, d'expression, en voulant formater les esprits, qu'il devient liberticide ou quand le peuple se soumet corps et Ăąme. 1Laphilosophie de Bergson part des faits et se fonde sur la raison pour les expliquer, car tout fait a une raison d’ĂȘtre que le philosophe doit envisager avec le degrĂ© de certitude le plus haut possible .Par rapport Ă  la religion, Bergson va donc faire de mĂȘme. L’erreur du jeune Albert Camus, quand il lut en 1932 Le deux sources de la morale et de la religion, fut d’attendre de Paiement sĂ©curisĂ© Vous avez une question sur Maxicours ? Consultez l’ensemble des rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quentes. Cycles Primaire CollĂšge LycĂ©e Nos cours par classe CP CE1 CE2 CM1 CM2 6e 5e 4e 3e Seconde PremiĂšre PremiĂšre professionnelle PremiĂšre techno Terminale Terminale professionnelle Terminale techno Examens Brevet Bac 2023 La rĂ©forme du bac et du lycĂ©e MatiĂšres MathĂ©matiques Français Histoire GĂ©ographie Physique Chimie SVT SES Anglais Espagnol Sciences Offres Offre d’accompagnement Aide Contactez-nous À propos Qui sommes-nous ? Blog Mentions lĂ©gales – CrĂ©dits – Charte – Conditions gĂ©nĂ©rales d’abonnement – Promotions Copyright © Maxicours 2022 Ilfaut noter en dernier lieu que certains ont insistĂ© sur le cĂŽtĂ© nĂ©faste de la religion, source de violence et de conflits entre les hommes, ce qui suggĂšre que non seulement on peut s’en passer, mais qu’il le faut !! Concernant
RĂ©sumĂ©s Le but de cette contribution est de diriger l’attention sur les implications philosophiques de la priĂšre. Si la priĂšre n’est pas dĂ©pourvue de sens c’est qu’elle suppose, d’un cĂŽtĂ©, l’idĂ©e de la personnalitĂ© de Dieu et, de l’autre, son immuabilitĂ©. En s’appuyant sur MaĂźtre Eckhart, on peut dĂ©fendre l’idĂ©e que mĂȘme la supplication n’est pas incompatible avec le concept du Dieu immuable. Bien entendu, ce concept, qui n’est pas Ă  confondre avec une idĂ©e statique, signifie tout au contraire une trĂšs haute dynamique de la part de Dieu. La thĂ©orie des symboles de Paul Tillich permet encore une autre conclusion si c’est sur Dieu que se fonde l’ĂȘtre personnel de l’homme, alors Dieu n’est pas moins qu’un ĂȘtre personnel. Cela signifie en derniĂšre analyse que ĂȘtre » et personne » ne sont aucunement des concepts incompatibles. Ainsi, en approfondissant la problĂ©matique de la priĂšre, on constate dans quelle mesure le Dieu de la philosophie et le Dieu de la religion sont compatibles. This article aims to examine the philosophical implications of prayer. If prayer is not meaningless, it is because it supposes, on the one hand, the notion of God’s personality, and on the other, his immutability. Based on Meister Eckhart, one can defend the idea that even supplication is not incompatible with the concept of an immutable God. Such a concept, which must not be mistaken with a static idea, points on the contrary to a very high sense of divine dynamics. Paul Tillich’s theory of symbols allows still another conclusion if man’s personal being is indeed founded on God, then God is no less than a personal being. This ultimately means that “being” and “person” are not incompatible concepts. It is thus through a further examination of the question of prayer that we come to establish the degree to which the God of philosophy and the God of religion are de page EntrĂ©es d'index Haut de page Notes 1 Le texte prĂ©sentĂ© est une traduction lĂ©gĂšrement modifiĂ©e de mon article suivant W. SCHÜßLER, Das Gebet. Versuch einer philosophisch-theologischen Grundlegung », dans W. SCHÜßLER/A. J. REIMER Ă©d., Das Gebet als Grundakt des Glaubens = Tillich-Studien, section Beihefte, vol. 2, MĂŒnster 2004, p. 11-28. 2 H. SCHALLER, Das Bittgebet. Eine theologische Skizze, Einsiedeln 1979, p. 12. 3 Ibid., p. 15. 4 Cf. P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. V, Stuttgart 1964, p. 111. 5 Cf. B. CASPER, Das Ereignis des Betens. Grundlinien einer Hermeneutik des religiösen Geschehens, Freiburg/Br. 1998. 6 A. DE QUERVAIN, Das Gebet. Ein Kapitel der christlichen Lehre, ZĂŒrich 1948, p. 14. 7 R. SCHAEFFLER, Kleine Sprachlehre des Gebets, Einsiedeln/Trier 1988, p. 103 s. 8 G. EBELING, Das Gebet », dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 70 1973 p. 206-225, ici p. 208. – Voir par contre R. SCHNACKENBURG, Das Evangelium nach Markus, DĂŒsseldorf 1971, p. 144, qui est d’avis que trop de rĂ©flexion » fera perdre la force Ă  la priĂšre de supplication. Également F. HEILER, Das Gebet. Eine religionsgeschichtliche und religionspsychologische Untersuchung, MĂŒnchen 1918, p. 192 et 196. 9 J. G. WALCH, Philosophisches Lexicon, Leipzig 4e Ă©d. 1775 rĂ©impression Hildesheim 1968, vol. 1, p. 1470-1476. 10 W. T. KRUG, Allgemeines Handwörterbuch der Philosophischen Wissenschaften, Leipzig 2e Ă©d. 1832-1834 rĂ©impression Stuttgart 1969, vol. 2, p. 126 sq. 11 L’article Preghiera » de A. MARCHETTI constitue une exception dans Enci- clopedia filosofica, Florenz 2e Ă©d. 1968/69, vol. V, p. 241 sq. 12 E. KANT, Werke in zehn BĂ€nden, Ă©d. W. Weischedel, vol. VII, Darmstadt 1975, p. 870. 13 W. WEISCHEDEL, Vom Sinn des Gebets », dans IDEM, Wirklichkeit und Wirklichkeiten. AufsĂ€tze und VortrĂ€ge, Berlin 1960, p. 152-157, ici p. 152 ; cf. V. BRÜMMER, Was tun wir, wenn wir beten ? Eine philosophische Untersuchung, Marburg 1985, p. 17-19 ; G. HAEFFNER, Die Philosophie vor dem PhĂ€nomen des Gebets », dans Theologie und Philosophie, 57 1982 p. 526-549, surtout p. 528- 531 ; LUIBL, Beten begreifen Über die seltsame Lust der Philosophie am Gebet », dans E. Salmann/J. Hake Ă©d., Die Vernunft ins Gebet nehmen. Philosophisch-theologische Betrachtungen, Stuttgart 2000, p. 31-59, ici p. 45-48 ; E. SALMANN, Philosophen vor dem PhĂ€nomen der Liturgie », dans Ibid., p. 75-101, ici p. 75-86. 14 KANT, Werke, vol. VII, p. 871 sq. cf. note 11 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 72-103 ; H. B. ASSEBURG, Das Gebet in der neueren anthropologisch orientierten Theologie, thĂšse de doctorat Hamburg 1971, p. 20-26. 15 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet und der Lauf der Welt », dans G. Greshake/G. Lohfink Ă©d., Bittgebet – Testfall des Glaubens, Mainz 1978, p. 54- 70, ici p. 58. 16 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 182-197. 17 Ibid., p. 196. 18 W. BEIERWALTES, Proklos. GrundzĂŒge seiner Metaphysik, Frankfurt/Main 1979, p. 327. 19 Ibid., p. 328 ; cf. Ă  ce propos en gĂ©nĂ©ral p. 313-329 et p. 391-394 ; ici se trouvent-elles Ă©galement des notes bibliographiques supplĂ©mentaires sur la priĂšre philo- sophique » cf. p. 392 note 9. 20 Ibid., p. 329. 21 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 1-3. 22 K. HEIM, Das Gebet », dans IDEM, Leben aus dem Glauben. BeitrĂ€ge zur Frage nach dem Sinn des Lebens, Berlin 1932, p. 99-126, ici p. 109 ; cf. p. 126. – HAEFFNER, Die Philosophie
 », p. 539, parle de la priĂšre comme acte humain fondamental » en se rĂ©fĂ©rant Ă  F. ULRICH, Gebet als geschöpflicher Grundakt, Einsiedeln 1973, et Ă  K. RIESENHUBER, Gebet als menschlicher Grundakt », dans G. Stachel Ă©d., Munen muso. UngegenstĂ€ndliche Meditation publication en l’honneur de H. M. Enomiya-Lassalle, Mainz 1978, p. 317-339. 23 C. H. RATSCHOW, article Gebet. I. Religionsgeschichtlich », dans Theologi- sche RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 31. Cf. K. H. MISKOTTE, Der Weg des Gebets, MĂŒnchen 1968, p. 33 et 35. Cf. Ă©galement BARTH, Wohin – woher mein Ruf ? Zur Theologie des Bittgebets, MĂŒnchen 1981, p. 15. 24 Cf. O. DIBELIUS, Das Vaterunser. Umrisse zu einer Geschichte des Gebets in der alten und mittleren Kirche, Gießen 1903, p. 4 sq. ; H. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 17. 25 W. KASPER, EinfĂŒhrung in den Glauben, Mainz 1972, p. 79. 26 Cf. H. SCHALLER, Das Bittgebet – ein Testfall des Glaubens », dans Geist und Leben, 49 1976 p. 191-202 ; cf. J. BOMMER, Haben das Bittgebet und die FĂŒrbitte noch einen Sinn », dans Concilium, 8 1972 p. 678 ; repris par G. GRESHAKE/G. LOHFINK Ă©d., Bittgebet ; Ă  ce propos SCHAEFFLER, Kleine Sprach- lehre, p. 95 ; cf. Ă©galement O. H. PESCH, Das Gebet, Augsburg 1972, p. 44. 27 Cf. F. MILDENBERGER, Das Gebet als Übung und Probe des Glaubens, Stutt- gart 1968. 28 Cf. D. E. SALIERS, Prayer and the doctrine of God in contemporary theology », dans Interpretation Richmond, 34 1980 p. 265-278, ici p. 278 A neglected criterion for the adequacy of our doctrine of God in contemporary theology is precisely its “prayability”. The doctrine of God must be responsible to the question “Is this a God to whom we can pray in the full range of biblical prayer ?” ». – R. SCHÄFER, Gott und Gebet. Die gemeinsame Krise zweier LehrstĂŒcke » , dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 65 1968 p. 117-128, surtout p. 120, fait remarquer expressĂ©ment le parallĂ©lisme entre la priĂšre et la doctrine de Dieu mĂȘme s’il le voit sous l’aspect nĂ©gatif de la crise. 29 Cf. L. HONNEFELDER et W. SCHÜßLER Ă©d., Transzendenz. Zu einem Grundwort der klassischen Metaphysik, Paderborn 1993. 30 Ainsi G. MÜLLER, article Gebet. VIII. Dogmatische Probleme gegenwĂ€rtiger Gebetstheologie », dans Theologische RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 84-94, ici p. 88. 31 Cf. METZ, Voraussetzungen des Betens », dans Herder Korrespondenz, 32 1978 p. 125-133, ici p. 130. 32 Contre G. MÜLLER, Gebet », p. 89. 33 L. OEING-HANHOFF, Die Krise des Gottesbegriffs ». Wolfhart Pannenberg zum 50. Geburtstag, dans Theologische Quartalschrift, 159 1979 p. 285-303, ici p. 286. 34 Cf. R. M. COOPER, God as poet and man as praying », dans The Persona- list, 49 1968 p. 474-488 ; W. N. PITTENGER, God’s way with men. A study of the relationship between God and man in providence, miracle and prayer, London 1969, p. 145-166, surtout p. 154 sq. ; L. Ford, Our prayers as God`s passions, dans H. J. CARGAS/B. LEE Ă©d., Religious experience and Process Theology, New York 1976, p. 429 ; Ă  ce propos Ă©galement J. F. X. KNASAS, Aquinas Prayer to an immu- table God », dans The New Scholasticism, 57 1983 p. 196-221, qui, dans ce contexte, examine l’objection formulĂ©e par Lewis Ford. 35 Je ne peux pas, dans ce contexte, aborder le problĂšme plus gĂ©nĂ©ral qui fait que, de nos jours, on parle pas seulement de source protestante Karl Barth, Paul Althaus, Wolfhart Pannenberg, JĂŒrgen Moltmann, Eberhard JĂŒngel, mais aussi de source catholique Karl Rahner, Magnus Löhrer, Hans KĂŒng, Walter Kasper, Eduard Schillebeeckx, Piet Schoonenberg, Heribert MĂŒhlen, d’un Dieu muable et historique, ce qui, soi-disant, contredit le principe philosophique de l’immuabilitĂ© de Dieu. H. PFEIL, Die Frage nach der VerĂ€nderlichkeit und Geschichtlichkeit Gottes », dans MĂŒnchener Theologische Zeitschrift, 31 1980 p. 1-23, ici p. 5-10, cite les passages correspondant Ă  ce propos. Cf. Ă©galement W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes. Zum VerhĂ€ltnis von griechisch-philosophischer und christlicher Gotteslehre, MĂŒnchen 1974, surtout p. 16-19 et p. 187-189. 36 BARTH, Wohin – woher mein Ruf? p. 87. 37 BRÜMMER, Was tun wir? p. 35 38 Ibid 39 Ibid., p. 40. 40 . Ibid. – Les rĂ©fexions de BrĂŒmmer sur cette question-lĂ  ressemblent beaucoup Ă  celles de A. N. Whitehead. Mais – ce qui est bizarre – dans son Ă©crit, BrĂŒmmer ne fait aucune rĂ©fĂ©rence Ă  Whitehead. Cf. Ă©galement Ch. HARTSHORNE, Das metaphysische System Whiteheads », dans Zeitschrift fĂŒr philosophische Forschung, 3 1948 p. 566-575, surtout p. 572-574. 41 G. LOHFINK, Das Bittgebet und die Bibel », dans Theologische Quartalschrift, 157 1977 p. 23-26, ici p. 24, remarque Ă  juste titre que le Notre PĂšre » lui-mĂȘme est partiellement une priĂšre de supplication. 42 Un rĂ©sumĂ© des passages les plus importants concernant le concept de la priĂšre selon MaĂźtre Eckhart se trouve dans Meister Eckhart. Das System seiner religiösen Lehre und Lebensweisheit. Textbuch aus den gedruckten und ungedruckten Quellen mit EinfĂŒhrung von Otto Karrer, MĂŒnchen 1926, p. 179-189. 43 W. BERNET, Gebet, Stuttgart 1970 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 103-122 ; J. SUDBRACK, Beten ist menschlich. Aus der Erfahrung unseres Lebens mit Gott sprechen, Freiburg i. Br. 1973, p. 117-120. 44 Wan daz got ist got, daz hĂąt er von sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und von der abegescheidenheit hĂąt er sĂźne lĂ»terkeit und sĂźne einvalticheit und sĂźne unwandelbaerkeit. » Die deutschen Werke [ = DW], Ă©d. et trad. J. Quint, vol. V, Stuttgart 1963 [rĂ©impression 1987], p. 412, 4-6 ; trad. ibid., p. 541 s. 45 Allez daz gebet und guotiu werk, diu der mensche in der zĂźt mac gewĂŒrken, daz gotes abegescheidenheit alsĂŽ wĂȘnic dĂą von beweget wirt, als ob niendert gebet noch guotez werk in der zĂźt beschaehe, und enwirt got niemer deste milter noch deste geneigeter gegen dem menschen, dan ob er daz gebet oder diu guoten werk niemer gewĂŒrhte. » DW, vol. V, p. 414, 2-5 ; trad. ibid., p. 542. 46 NĂ» möhtest dĂ» sprechen sĂŽ hoere ich wol, allez gebet und alliu guotiu werk sint verlorn, wan sich got ir niht anenimet, daz in ieman dĂą mite bewegen mĂŒge, und sprichet man doch got wil umbe alliu dinc gebeten werden. » DW, vol. V, p. 414, 9 – 415, 1 ; trad. ibid., p. 542. 47 Hie solt dĂ» mich wol merken und rehte verstĂąn, ob dĂ» maht, daz got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke – ob wir einen ĂȘrsten anblik dĂą nemen solten –, alliu dinc anesach, als sie beschehen solten, und sach in dem selben anblicke
 daz minste gebet und guote werk, daz ieman solte tuon, und sach ane welhez gebet und andĂąht er erhoeren wolte oder solte ; er sach, daz dĂ» in morgen wilt mit ernste aneruofen und biten, und daz aneruofen und gebet enwil got niht morgen erhoeren, wan er hĂąt ez erhoeret in sĂźner ĂȘwicheit, ĂȘ dĂ» ie mensche wĂŒrde. Enist aber dĂźn gebet niht endelich und Ăąne ernst, sĂŽ enwil dir got niht nĂ» versagen, wan er hĂąt dir in sĂźner ĂȘwicheit versaget. Und alsĂŽ hĂąt got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke alliu dinc anegesehen, und got wĂŒrket nihtes niht von niuwem, wan ez ist allez ein vorgewĂŒrket dinc. Und alsĂŽ stĂąt got alle zĂźt in sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und enist doch dar umbe der liute gebet und guotiu werk niht verlorn. » DW, vol. V, p. 415, 1 – 416, 6 ; trad. ibid., p. 542. 48 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 165. 49 Cf. F. UTZ, Bittet, und ihr werdet empfangen, Freiburg 1940, p. 33. 50 Cf. PFEIL, Die Frage, p. 13. 51 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 64. 52 THOMAS D’AQUIN, Summa theologiae I 9, 1 en relation avec II/II 83. 53 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 54 Cf. dĂ©jĂ  OrigĂšne ; Ă  ce propos W. GESSEL, Die Theologie des Gebetes nach De Oratione von Origenes, Paderborn 1975, surtout p. 160-171. Cf. concernant Thomas L. J. ELDERS, Die Metaphysik des Thomas von Aquin in historischer Pers- pektive, IIe partie, Salzburg 1987, p. 264 sq. 55 Cf. THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, III 96. 56 Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Leibniz’ Auffassung des menschlichen Verstandes intellectus, Berlin 1992, p. 126-129. 57 . W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes, p. 75 sq. 58 Je ne suis pas de l’avis de O. LANGER, Mystische Erfahrung und spirituelle Theologie. Zu Meister Eckharts Auseinandersetzung mit der Frauenfrömmigkeit seiner Zeit, MĂŒnchen/ZĂŒrich 1987, p. 207, qui croit que Eckhart donne ces conditions ontologiques comme justification de son rejet de la priĂšre de supplication. 59 E. BRUNNER, Dogmatik, vol. III, ZĂŒrich 1960, p. 368 ; cf. A. de QUERVAIN, Das Gebet, p. 55. Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 11. 60 BRUNNER, Dogmatik, vol. III, p. 368. – Cf. G. EBELING, Wort und Glaube, vol. III, TĂŒbingen 1975, p. 421. 61 Cf. Ă  ce propos P. HENRY, Das Problem der Persönlichkeit Gottes in der Philosophie Plotins », dans Jahres- und Tagungsbericht der Görres-Gesellschaft 1955, Köln 1956, p. 50. 62 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 189-197. 63 .K. JASPERS, Philosophie, vol. III Metaphysik, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 126. 64 Ibid., p. 127. 65 Ibid. 66 . Ibid., p. 166 ; cf. p. 200. 67 Ibid., p. 166. 68 K. JASPERS, Philosophie, vol. II Existenzerhellung, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 315. 69 Ibid., p. 316 ; cf. IDEM, Der philosophische Glaube angesichts der Offenbarung, Darmstadt 3e Ă©d. 1984, p. 220. 70 Cf. C. U. HOMMEL, Chiffer und Dogma. Vom VerhĂ€ltnis der Philosophie zur Religion bei Karl Jaspers, ZĂŒrich 1968, p. 117 sq. 71 K. JASPERS, Schelling. GrĂ¶ĂŸe und VerhĂ€ngnis, MĂŒnchen 1955, p. 184. 72 K. JASPERS, Nachlaß zur Philosophischen Logik, Ă©d. H. Saner/M. HĂ€nggi, MĂŒnchen 1991, p. 19. 73 . K. JASPERS, Der philosophische Glaube angesichts der christlichen Offenbarung », dans Philosophie und christliche Existenz. Festschrift fĂŒr H. Barth zum 70. Geburtstag, Ă©d. G. Huber, Basel 1960, p. 1-92, ici p. 75. 74 . G. LOHFINK, Das Bittgebet, p. 25. 75 . Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Der absolut transzendente Gott. Negative Theologie bei Karl Jaspers ? » dans Jahrbuch der Österreichischen Karl-Jaspers- Gesellschaft, 5 1992 p. 24-47. 76 METZ, Voraussetzungen des Betens », p. 129. 77 H. BREMOND, Das wesentliche Gebet, Regensburg 1959, p. 28. 78 Cf. W. SCHÜßLER, Jenseits von Religion und Nicht-Religion. Der Religionsbegriff im Werk Paul Tillichs, Frankfurt/M. 1988, p. 155-175. 79 . P. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, Stuttgart 2e Ă©d. 1956, p. 283. – BRÜMMER, Was tun wir ?, p. 76, par contre, paraĂźt vouloir situer la personnalitĂ© de Dieu justement au niveau de la personnalitĂ© humaine. 80 . TILLICH, ibid., vol. I, p. 282. Cf. Ă©galement IDEM, Werke, vol. V, p. 182 Der Gott, der eine Person ist, wird transzendiert von dem Gott, der das Person-Sein selbst ist, Grund und Abgrund jedes Personseins. » Cf. Ă  ce propos N. ERNST, Die Tiefe des Seins. Eine Untersuchung zum Ort der analogia entis im Denken Paul Tillichs, St. Ottilien 1988, p. 157-160. 81 P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. VIII, Stuttgart 1970, p. 141. 82 Ainsi par exemple THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, I 29. 83 C’est justement ce que BoĂšce exprime dans les formules terminales de son Ɠuvre Consolatio philosophiae Quae cum ita sint, manet intemerata mortalibus arbitrii libertas, nec iniquae leges solutis omni necessitate voluntatibus praemia poenasque proponunt. Manet etiam spectator desuper cunctorum praescius deus, visionisque eius praesens semper aeternitas cum nostrorum actuum futura qualitate concurrit bonis praemia, malis supplicia dispensans. Nec frustra sunt in deo positae spes precesque, quae cum rectae sunt, inefficaces esse non possunt. » V 6 [finis]. 84 Contre le Dieu soi-disant statique est dirigĂ©e – comme chacun sait – la critique de A. N. WHITEHEAD cf. Process and reality, ed. D. R. Griffin/D. W. Sherburne, New York 1978, p. 346. 85 . SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 86 ARISTOTE, Metaph. XII 7, 1072 b 26-30. 87 PFEIL, Die Frage, p. 12. – Cf. Ă©galement LISKE, Kann Gott reale Beziehungen zu den Geschöpfen haben ? Logisch-theologische Betrachtungen im Anschluß an Thomas von Aquin », dans Theologie und Philosophie, 68 1993 p. 208- 228, ici p. 222 cf. note 29 So assoziiert man mit NichtprozessualitĂ€t Erstarrung und Leblosigkeit, statt zu sehen, daß in ihr gerade die höchste, weil vom ersten Moment an vollendete TĂ€tigkeit bestehen kann ». 88 . Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 280. 89 . PASCAL, Memorial, dans ƒuvres complĂštes, Ă©d. J. Chevalier, Paris 1954, p. 554. 90 M. SCHELER, Gesammelte Werke, Ă©d. Maria Scheler, Bern 1954 sqq., vol. V, p. 130. 91 TILLICH, Werke, vol. V, p. 184. 92 Ibid., vol. V, p. 183. – La philosophie du sujet moderne a du mal avec cette formule-lĂ  parce qu’ici, on ne voit plus que l’ĂȘtre et la personne sont des notions compatibles. Cf. Ă  ce propos J. HIRSCHBERGER, Seinsmetaphysik und Person », dans Das PersonverstĂ€ndnis in der PĂ€dagogik und ihren Nachbarwissenschaften. 1. Teil eines Kongreßberichtes, Ă©d. J. Speck, MĂŒnster 1966, p. 20-32. 93 Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 247 Der Konflikt zwischen Konkretheit und Unbedingtheit des religiösen Anliegens ist aktuell, wo immer Gott erfahren und diese Erfahrung ausgedrĂŒckt wird, vom primitiven Gebet bis zum kompliziertesten theologischen System ». 94 Cf. TILLICH, Werke, vol. V, p. 219 Haben wir nur das Element des Unbedingten, so ist keine Beziehung zu Gott möglich. Bleibt nur die Ich-Du-Beziehung,
 so verlieren wir das Element des Göttlichen, des Unbedingten ». Cf. Ă©galement SUDBRACK, article Gebet », dans Sacramentum Mundi, vol. II, Freiburg 1968, p. 158-174, ici p. 167 de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses, 84/3 2010, 341-357. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses [En ligne], 84/3 2010, mis en ligne le 12 novembre 2015, consultĂ© le 26 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
ChloéLelong. " Olivier peut-il se passer de Roland ? Remarques sur le devenir de l'éternel second dans les récits de la materia di Spagna ". M. Possamaï-Perez et J.-R. Valette. Chanter de Geste. L'art épique et son rayonnement. Mélanges en l'honneur de Jean-Claude Vallecalle., Champion, pp.241-257, 2013. halshs-01018407
3. De Dieu est mort » Nietzsche Ă  L'existentialisme est un humanisme » Sartre Selon Nietzsche 1844-1900, la religion fait partie de ces idoles » que les hommes ont fabriquĂ©es pour tenter de conjurer leurs angoisses ou pour donner un sens Ă  leur existence. Mais l’homme ne deviendra libre qu’en assumant sa condition d’homme, et en crĂ©ant lui-mĂȘme ses propres valeurs. Il Ă©crit dans Aurore Un beau jour, il conquiert soudain sa nouvelle pensĂ©e, et le bonheur que suscite une vaste hypothĂšse personnelle embrassant le monde et l’existence envahit sa conscience avec une telle violence qu’il n’ose pas se croire le crĂ©ateur d’une telle fĂ©licitĂ© et qu’il en attribue la cause Ă  son dieu, et mĂȘme la cause de la cause de cette nouvelle pensĂ©e ». La mort de Dieu, annoncĂ©e par Zarathoustra Ainsi parlait Zarathoustra est Ă©galement Ă©voquĂ©e dans Le Gai savoir Le plus grand des Ă©vĂ©nements rĂ©cents – la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le dieu chrĂ©tien a Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©e de sa plausibilitĂ© – commence dĂ©jĂ  Ă  jeter ses premiĂšres ombres sur l’Europe ». Il ajoute De fait, nous autres philosophes, "libres esprits", apprenant que "l’ancien Dieu est mort", nous nous sentons illuminĂ©s comme par une nouvelle aurore ; notre cƓur dĂ©borde de gratitude, d’étonnement, de pressentiment et d’attente
 » Disparaissent en mĂȘme temps que Dieu les valeurs de la morale vĂ©hiculĂ©es par la religion ; il est nĂ©cessaire, pour comprendre la pensĂ©e de Nietzsche, d’établir un lien entre la mort de Dieu et l’émergence du nihilisme. Dieu a toujours Ă©tĂ© un extraordinaire pourvoyeur de sens », comme le dit encore Alain Renaut ; si Dieu disparaĂźt, ce sens » disparaĂźt en mĂȘme temps, et il ne reste plus rien » nihil signifie rien » des valeurs et de la morale transmises par la religion. Il n’est donc pas Ă©tonnant que les hommes, dĂ©sorientĂ©s, se tournent vers de nouvelles formes de spiritualitĂ©. Sartre 1905-1980 dĂ©fend, dans L’existentialisme est un humanisme 1946, un existentialisme athĂ©e », aprĂšs avoir expliquĂ© pourquoi, selon lui, l’existentialisme chrĂ©tien, reprĂ©sentĂ© alors par Gabriel Marcel, n’était pas tenable. Sartre dĂ©clare, pour dĂ©fendre l’existentialisme athĂ©e dont il se rĂ©clame, que si Dieu n’existe pas », l’homme, lui, existe ; et chez cet homme, l’existence prĂ©cĂšde l’essence » cela signifie que l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu’il se dĂ©finit aprĂšs ». À sa naissance, l’homme n’est rien. Il ne deviendra homme qu’en se construisant comme tel Ainsi, il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir ». Ainsi, l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait ». Mais se faire ou se choisir, c’est Ă©galement faire et choisir, parce que prĂ©cisĂ©ment l’homme est homme, pour tous les autres hommes Choisir ceci ou cela, c’est affirmer en mĂȘme temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal ; ce que nous choisissons, c’est toujours le bien, et rien ne peut ĂȘtre bon pour nous sans l’ĂȘtre pour tous ». Ainsi, explique Sartre, l’homme, lorsqu’il conçoit sa propre morale, la conçoit pour les autres. La morale humaine dĂ©crite par Sartre a par consĂ©quent une vocation universelle, Ă  l’instar de la morale religieuse. Il ne s’agit pas, dans l’optique sartrienne, de crĂ©er une morale seulement individuelle. HyPdt.
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